Hébergement de la commission rogatoire des Chambres africaines extraordinaires au Tchad : Le juge Teliko et ses collègues au banc des “accusés”
Le rapport de connaissance qui a eu connaissance et qui parle des frais de mission , qui est un rapport de fin d’activité des Chambres africaines extraordinaires et qui se trouve au Ministère de la Justice. Ainsi au delà du juge Souleymane Téliko, mais tous les membres de la délégation qui ont pris part au voyage. Il s’agit, entre autres, du procureur général de l’époque, Mbacké Fall, et ses adjoints. Il y avait, en outre, deux greffiers. Par ailleurs trois officiers de Police judiciaire étaient aussi de la partie. Au total, la délégation des magistrats comptait 17 personnes, sans compter les membres de la cellule de communication des Chambres africaines extraordinaires.
Journalisme et activisme: la bataille de l’information à l’ère du 2.0
Les activistes comme les journalistes peuvent écrire des articles, faire de la vidéo ou parler à la radio. L’évolution numérique semble impliquer une complémentarité entre ces deux acteurs amenés à performer avec des sources communes. Mais ils sont totalement différents. Des spécialistes soulignent ici la différence…
Son sobriquet n’est plus commun sur Facebook, Buur Guédé a su construire, avec le temps, une forte communauté sur ce réseau social bleu. Le moindre de ses posts devient vite viral. De son vrai nom Ibrahima Sall, l’homme marque la nuance dès le début : «Buur Guédé rapporte l’information en temps réel alors que Ibrahima Sall doit attendre le lendemain pour publier l’information à Vox Populi. Les mêmes règles d’éthique et de déontologie sont valables pour les deux cas dans le traitement de l’information».
Avec une page Buur News, qui compte plus de 75 milles abonnés et des centaines de milliers de vue, il se définit comme journaliste-blogger et se démarque de l’activisme qui est, pour lui, «différent du métier de journaliste. Je suis d’avis qu’un journaliste ne peut pas s’identifier comme activiste mais plutôt blogger».
Sur les réseaux sociaux, il est parfois difficile de voir la différence entre l’activisme et le journalisme, car ils disposent parfois du même canal de communication. Mamadou Ndiaye, docteur en communication, par ailleurs directeur du Cesti de l’Ucad, remarque que l’activisme est mal cerné sous nos tropiques. Il indique que certains usagers du Web et des réseaux sociaux se disent activistes, et qu’il faut quand même reconnaître que c’est «un concept flou, fluctuant et qui ne recouvre pas une même acception selon les acteurs interrogés. Certains même disent qu’ils ne sont pas activistes alors que pratiquement tout le monde les voit ainsi».
Et M. Ndiaye d’ajouter que «globalement, un activiste est une sorte de lanceur d’alerte, un citoyen qui s’engage pour des causes de manière désintéressée. Il utilise très souvent les réseaux sociaux numériques pour atteindre sa cible et, par-delà, ses objectifs».
Sa présence active dans les réseaux sociaux et sa prise de position sur les questions du pays ont fait de lui un activiste reconnu : Moriba Cissokho arrive à informer sans être journaliste. Pas de confusion : il est activiste. Pour lui : «est activiste toute personne qui se démarque progressivement du militantisme politique ou de la partisannerie politicienne. Internet, les réseaux sociaux étant le réceptacle des frustrations, il est donc normal que tout individu qui porte une cause, une lutte se considère activiste.»
Journalisme et activisme incompatibles ?
Le journalisme se soumet à certaines règles tandis que, l’activisme est synonyme de prise de position. Au Sénégal, contrairement aux journalistes, les activistes ne sont pas saisis par le droit. Pour Moustapha Fall, docteur en Droit public : «il s’agit d’une posture fourre-tout pouvant être revendiquée par n’importe qui. En outre, l’activisme doit s’inscrire dans un cadre précis. Il n y’a aucun statut particulier reconnu aux activistes qu’on pourrait même qualifier de contestataires de l’autorité politique voire de l’État». Il reste persuadé que l’encadrement de l’activisme est nécessaire pour éviter toute confusion ou mélange de genre. Il souligne que «l’activiste n’a pas une mission éditorialiste ou journalistique. S’il se confond avec le journaliste, c’est parce qu’il divulgue des informations. Mais ceci ne saurait en aucun cas assimilable à du journalisme. Le journaliste n’est ni militant ni politique mais garant du droit du public à l’information». Ces deux acteurs de premier plan dans la distribution et la diffusion de l’information ne sont pas assujettis par les même règles et principes. Dr Mamadou Ndiaye rappelle que «le journalisme est un métier normé selon des principes éthiques et des règles déontologiques».
Ibrahima Sall souligne l’importance d’Internet qui a pratiquement changé la pratique de son métier. «Nous avons révolutionné la façon de faire le journalisme en permettant à nos internautes de vivre en temps réel ce qui se passe sur le terrain. L’information sans censure. Ils nous ont aussi, en ce qui me concerne, permis de gagner la confiance de mes followers en terme de crédibilité mais aussi de notoriété J’ai fait presque 10 ans à Vox Populi, mais les Sénégalais connaissent mieux Buur Guédé de la page BuurNews que le reporter dudit quotidien», dit-il.
Journaliste vs Activistes : «je t’aime moi non plus»
C’est devenu un principe des réseaux sociaux, chaque utilisateur a le pouvoir d’informer et de s’informer. Les gros comptes utilisent de leur notoriété. Moriba Cissokho explique que « souvent certaines personnes influentes préfèrent passer par les activistes pour passer un message – il y’a pas mal de choses qui atterrissent dans nos inbox qu’on ne peut pas partager, par exemple, sur le cas Fallou Sene, sur le Gaz, les dossiers sur la passation de marché entre la Sde et Suez, l’affaire Hiba Thiam, etc.». L’activiste déplore une prudence parfois non justifiée qui amène certains journalistes à se méfier de certaines informations qui émanent des activistes.
«Ce que je ne tolère pas aux journalistes c’est d’être paresseux – ils veulent avoir toutes les informations via WhatsApp ou Messenger. Ensuite souvent les activistes sont considérés comme des agitateurs faisant souvent le buzz. Ce qu’ils partagent, font souvent peur au point que les journalistes sont hésitants à les exploiter », peste-t-il. Ce que tente de justifier l’administrateur de la page BuurNews : « n’avons pas le même combat ni les mêmes prérogatives. Nous sommes régis par des règles d’éthique et de déontologie. Ce qui n’est pas le cas des activistes ».
Comme Ibrahima Sall, l’on remarque de plus en plus de journalistes créent aujourd’hui leur propre blog. Ce qui est une façon pour certains de faire de l’activisme tout en restant journaliste. Des ponts de convergence sont en train d’être trouvés entre ces deux pratiques.
Genève / Conférence CDC Africa : Macky Sall annonce la production de vaccins anti Covid-19, à l’Institut Pasteur de Dakar d’ici début 2022
Aliou Ka, Président de la Chambre des notaires : «Si on ne fait pas attention, on peut confondre les deniers publics avec nos…»
Président de la Chambre des notaires du Sénégal, Aliou Ka a pris part à la cérémonie de prestation de serment de Serigne Amadou Tamsir Ndiaye, Emile Soulèye Guèye, Aïcha Lô et Mory Diakhaté, ce lundi 12 avril, devant la Chambre civile et administrative de la cour d’Appel de Dakar. Ces derniers sont associés dans quatre charges de Dakar.
S’adressant à ses nouveaux confrères, il a soutenu que le notaire est astreint à une obligation de résultat. «Le notaire est un collecteur d’impôts et un manipulateur de fonds publics. C’est dans ce sens que je les incite toujours à avoir la tête sur les épaules, à suivre les règles édictées par notre profession et à faire preuve de déontologie, à maintenir le secret professionnel et de ne pas être animé par le gain de l’argent facile», a-t-il conseillé.
Avant de s’expliquer : «Parce que, malheureusement, si on ne fait pas attention dans l’exercice de la profession de notaire, on peut confondre les deniers publics qui nous ont été confiés avec les honoraires qui nous sont payés dans le cadre de notre prestation.»
Par ailleurs, Aliou Ka a indiqué que cette nomination marque la fin d’un long cheminement. «Pendant ce parcours, ils ont fait preuve d’abnégation, de courage, de rigueur, de professionnalisme. Ce qui nous a donné, au terme d’un stage, à être aujourd’hui nommé en qualité de notaire salarié ou de notaire associé. Cette nomination est importante à plus d’un titre. Elle marque la confiance qu’ils ont eue de leurs pairs qui ont été leurs maitres de stage à qui ils ont donné satisfaction», avance le président de la Chambre des notaires.
Ce dernier affirme que «l’association est un exercice difficile, mais je pense qu’avec ce qu’ils ont montré à leurs pairs, ils pourront le faire dans les meilleures conditions».
Selon lui, le notariat préfère aujourd’hui procéder par des regroupements professionnels, et ces nominations ne seront pas les dernières. «Il y a 20 autres charges qui devront être pourvues. Cette année, la Chambre des notaires s’est engagée à faire une répartition équitable des charges», a renseigné Aliou Ka.
Babacar Chimère Diouf : “Nous allons livrer les 200 premières maisons le 31 Juillet 2021”
Une visite de chantier de son projet de construction de 2000 logements à Bambilor. Ce projet de réalisation d’un ensemble immobilier résidentiel, Les Résidences Lac Rose, dans la Commune de Bambilor, entre dans le cadre d’une convention avec l’Etat du Sénégal. Dans les 2000 logements inscrits au projet, 1156 seront de type F3 (deux chambres et un salon),
Espagne : Quatre migrants morts au large des Canaries, 19 secourus
Quatre personnes originaires d’Afrique subsaharienne ont péri dimanche au large de la petite île d’El Hierro, aux Canaries. Dix-neuf migrants, dont trois dans un état grave, ont quant à eux été secourus par les sauveteurs espagnols.
Une opération de sauvetage de grande ampleur s’est déroulée dimanche 11 avril au large de la petite île d’El Hierro, à l’ouest des Canaries. En début d’après-midi, une embarcation de fortune transportant 23 migrants subsahariens a été repérée par des pêcheurs à environ 120 miles nautiques au sud d’El Hierro, indique la presse espagnole. À bord du canot se trouvaient quatre cadavres.
Les pêcheurs sont restés à proximité de l’embarcation en détresse et ont lancé aux rescapés de l’eau et des biscuits, en attendant la venue des secours.
Arrivés sur zone par hélicoptère, les sauveteurs espagnols ont hélitreuillé les 19 rescapés, dont plusieurs étaient inconscients. Les naufragés ont été accueillis à l’aéroport de Ténérife par des équipes médicales chargées des premiers soins. Tous ont été transférés vers des hôpitaux de l’île : trois dans un état grave, les autres en état de déshydratation.
Un navire de sauvetage, intervenu dimanche dans la soirée, a rapatrié lundi matin les quatre corps au port de La Restinga, à El Hierro.
Depuis le début de l’année, au moins 20 personnes sont mortes en mer en tentant de rejoindre les Canaries depuis les côtes ouest-africaines. Malgré les dangers, les arrivées continuent d’augmenter dans l’archipel espagnol avec 3 436 personnes débarquées entre le 1er janvier et le 31 mars, contre 1 582 sur la même période de 2020, selon des chiffres officiels.
Avec Infos migrants
Coupe de la Caf : Le Jaraaf s’impose devant Salitas et prend la tête de son groupe
Le Jaraaf de Dakar a réalisé le coup de cette 4e journée de la Coupe de la Caf, en s’imposant (1-0) sur le terrain du club burkinabé de Salitas Fc.
L’unique but de la rencontre a été marqué par le capitaine des Médinois, Youssou Payé (15e).
Une belle performance qui propulse les hommes de Cheikh Guèye en tête du groupe C, à deux journées de la fin de la phase de groupes de la compétition.
Bruxelles : le président Sall signe un accord de co-production cinématographique
le président Sall a repris les airs direction Bruxelles et Congo Brazzaville. Aujourd’hui à Bruxelles où il effectue une visite de quelques jours accompagné de quelques membres de son gouvernement. Il est en effet l’invité officiel du Président du Conseil Européen. En marge, le Président Sall a été reçu en audience par SEM Pierre Yves Jeholet (Ministre-Président) Wallonie Bruxelles.
A l’issue de l’entretien un accord de co-production cinématographique a été signé entre la République du Sénégal et la Communauté Française de Belgique
États-Unis: Minneapolis s’embrase à nouveau après la mort d’un jeune noir par la police
La ville américaine de Minneapolis a été à nouveau secouée par des violences dans la nuit de dimanche 11 avril, après la mort d’un jeune homme noir de 20 ans sous les tirs d’un policier. L’incident s’est produit alors que se déroule le procès de Derek Chauvin, policier accusé du meurtre de George Floyd. Brooklin Center, une banlieue du nord-ouest de Minneapolis, a été placée cette nuit sous couvre-feu après ces derniers heurts.
La Garde nationale a été déployée dans la nuit, après plusieurs heures d’affrontements entre la police et les manifestants venus crier « justice ». Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, de grenades assourdissantes et de balles en caoutchouc, selon le journal local Star Tribune. Plusieurs magasins ont été pillés.
et diffusé sur les réseaux sociaux, le jeune homme l’a appelée pour la prévenir qu’il avait été arrêté par des policiers. Elle a alors entendu un officier lui dire de raccrocher et de sortir de la voiture. Elle affirme aussi avoir entendu quelqu’un lui crier : « ne t’enfuis pas », puis ça a raccroché. Une minute plus tard, la mère rappelait et tombait sur la petite amie de Daunte qui lui annonçait que son fils avait été abattu.
Selon un communiqué de la police de Brooklyn Center, qui affirme mener une enquête, des policiers ont arrêté un conducteur d’une voiture pour infraction au code de la route, puis ils se sont alors aperçus qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et ont tenté de l’interpeller. Mais il serait remonté dans sa voiture et un officier de police aurait fait usage de son arme. Le communiqué précise enfin que les officiers de police portaient des caméras d’intervention sur leur poitrine.
avec RFI