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Poutine «tueur»: Moscou rappelle son ambassadeur à Washington

La réaction outrée de la Russie après les déclarations de Joe Biden. Le président américain a répondu par l’affirmative à un journaliste lui demandant s’il considérait Vladimir Poutine comme un tueur. La réponse de Moscou ne s’est pas fait attendre avec le rappel de son ambassadeur à Washington, qui doit revenir ce samedi 20 mars dans la capitale russe pour des consultations. Il faut dire que c’est la première fois qu’un président américain va aussi loin dans ses déclarations sur Vladimir Poutine.

Le président russe, Vladimir Poutine, est-il un tueur ? La question a été posée à maintes reprises aux responsables politiques américains ces dernières années. Mais c’est la première fois qu’un président en exercice répond par l’affirmative à cette question. Donald Trump s’y était refusé à deux reprises, préférant botter en touche et affirmant qu’il n’y avait pas de preuves pour étayer ces accusations.

La presse russe rappelle, en revanche, que John McCain et Mitt Romney, deux candidats républicains à la présidence, avaient accusé le président russe d’être un assassin.

« C’est celui qui le dit, qui l’est »

La réponse de Vladimir Poutine à Joe Biden ne s’est pas faite attendre. Le président russe s’est exprimé par visioconférence ce jeudi et a d’abord traité sur le ton de l’humour, avec le sourire, les déclarations de son homologue américain, en utilisant une formule que l’on a plutôt coutume d’entendre dans les cours de récréation, la traduction la plus fidèle serait sans doute : « c’est celui qui le dit, qui l’est ». Et le président russe d’ajouter : « Ce n’est pas juste une expression enfantine ou une blague, le sens profond est que nous voyons toujours en l’autre nos propres caractéristiques ».

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Vladimir Poutine s’est lancé ensuite dans un long développement consacré à la violence au sein de la société américaine, évoquant notamment l’extermination des Indiens d’Amérique, l’esclavagisme, ou encore, le mouvement plus actuel de Black Lives Matter.

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De matière beaucoup plus classique, Vladimir Poutine a ensuite réaffirmé sa volonté de défendre les intérêts de son pays face aux États-Unis, le président russe qui n’a pas demandé d’excuses de la part de son homologue américain, ni fait allusion au rappel par la Russie, de son ambassadeur à Washington. Plus tôt dans la journée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov s’était également exprimé, affirmant que « de telles choses ne s’étaient jamais produites dans l’histoire des relations entre Moscou et Washington ».

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Nouvelle période de tensions

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À Moscou, on savait que Joe Biden serait un président coriace, beaucoup plus dur à l’encontre de la Russie que ne l’était Donald Trump. Mais on ne s’attendait sans doute pas à de telles déclarations, même si le président américain n’a fait que répondre par l’affirmative à une question posée par un journaliste.

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C’est sans doute une nouvelle période de tensions diplomatiques très dure qui s’ouvre aujourd’hui entre les deux pays. La Russie s’attend d’ailleurs très prochainement à de nouvelles sanctions américaines.

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De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’il demanderait des explications à Washington, pour clarifier les déclarations de Joe Biden, durant cette interview donnée à la chaîne de télévision ABC. Il semble cependant qu’en adoptant le ton de la plaisanterie, Vladimir Poutine souhaite éviter que l’incident ne se transforme en une crise diplomatique majeure.

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RFI

Dépenses dans l’administration : Macky compte ses économies

Le président Macky Sall se veut chantre de la rationalisation des dépenses dans l’administration. En conseil des ministres, hier, il a listé les économies qu’il a réalisées depuis quelques années. Selon lui, les mesures prises sur la facture téléphonique et les véhicules administratifs ont porté leurs fruits. Ce qui le pousse à aller plus loin.
Ainsi, à partir du 1er Mars, ceux qui ont droits à un véhicule de fonction dans l’administration et les sociétés parapubliques vont bénéficier d’une indemnité forfaitaire globale et d’une indemnité kilométrique. Le barème va de 700 000 à 150 000 F Cfa. Ce qui se traduit par un impact budgétaire mensuel de 371 millions, soit, 4,4 milliards par an.
« Il se dégage une économie annuelle globale d’environ 41, 2 milliards FCFA (soit 22,7 milliards FCFA sur la gestion des véhicules et 18, 5 milliards FCFA sur le téléphone) », déclare Macky Sall en conseil des ministres. Une enveloppe que le chef de l’Etat prévoit d’investir dans la formation et l’emploi des jeunes.
Macky Sall rappelle que         l’Etat a dépensé plus de 246 milliards (246. 851. 794 .189 FCFA) entre 2012 et 2020 pour l’acquisition, l’entretien, la réparation de véhicules et l’achat de carburant, soit une moyenne annuelle de 27,4 milliards FCFA. Une somme qui ne tient pas compte des dépenses des démembrements de l’Etat comme les collectivités locales, les sociétés nationales et les structures parapubliques.
C’est ainsi qu’il avait décidé par décret n° 2020-474 du 19 février 2020 de suspendre toute commande ou acquisition de véhicules administratifs.
Un travail similaire a été initié sur la facture téléphonique de l’administration il y a deux ans. « Cette mesure a permis la diminution de la facture téléphonique de l’Etat qui passe de 22 milliards FCFA (en 2019) à 3,5 milliards FCFA (en 2020), soit une économie annuelle de 18,5 milliards FCFA », se félicite Macky Sall.
Une mesure sans doute tardive puisqu’il a fallu à Macky Sall 8 ans pour enfin de rendre compte de la gabegie. Mais comme le dit l’adage : mieux vaut tard que jamais.

APRÈS LE DÉCÈS DE MAGUFULI : Samia Hassan, première présidente de l’histoire de la Tanzanie

Après le décès de John Magufuli, la vice-présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, musulmane âgée de 61 ans, va devenir la première cheffe d’Etat de ce pays d’Afrique de l’Est et l’une des rares femmes au pouvoir sur le continent.

Mettant un terme à trois semaines d’absence inexpliquée et à de multiples rumeurs, Mme Hassan a annoncé mercredi soir – d’une voix lente et mesurée, le visage voilé de noir – le décès du président Magufuli, réélu pour un deuxième mandat en octobre dernier.
Originaire de l’archipel semi-autonome de Zanzibar, dont les relations avec la Tanzanie continentale sont historiquement houleuses, Mme Hassan occupera la présidence “pour la période restant du mandat de cinq ans”, soit jusqu’en 2025, selon la Constitution tanzanienne.
Connue pour encourager les femmes à poursuivre leurs rêves, cette mère de quatre enfants était déjà la première vice-présidente de l’histoire de son pays, depuis l’arrivée au pouvoir en 2015 de M. Magufuli, dont elle était la colistière.
“J’ai peut-être l’air polie et je ne crie pas quand je parle, mais la chose la plus importante c’est que tout le monde comprenne ce que je dis et que les choses soient faites comme je le dis”, avait-elle déclaré l’année dernière.

Née le 27 janvier 1960 à Zanzibar, au sein d’une famille modeste – père instituteur et mère au foyer -, Mme Hassan est diplomée d’un master en “développement économique communautaire” de l’Université libre de Tanzanie, à Dar es Salaam, et de l’Université du Sud du New Hampshire, aux Etats-Unis.

Visage de la Tanzanie à l’étranger.

Elle a débuté sa carrière au sein du gouvernement de Zanzibar, où elle travaille entre 1977 et 1987, occupant dans un premier temps des fonctions administratives puis un poste de responsable du développement.

Toujours à Zanzibar, elle rejoint de 1988 à 1997 le Programme alimentaire mondial en tant que cheffe de projet, puis dirige pendant deux ans l’association des ONG de l’archipel, Angoza.

Sa carrière politique démarre en 2000, lorsqu’elle est nommée membre du Parlement de Zanzibar par le parti présidentiel tanzanien Chama Cha Mapinduzi (CCM), toujours au pouvoir aujourd’hui. Elle fut plus tard élue à l’Assemblée nationale tanzanienne.
Mme Hassan a été plusieurs fois ministre: à Zanzibar (Femmes et Jeunesse, puis Tourisme et Commerce) entre 2000 et 2010, et au niveau national à partir de 2014 comme ministre des Affaires de l’Union, auprès de l’ancien président Jakaya Kikwete.
En tant que vice-présidente, un rôle de l’ombre, elle fut pourtant le visage de la Tanzanie à l’étranger, où elle représentait régulièrement M. Magufuli. En 2019, sous sa tutelle, le ministère de l’Environnement a interdit l’usage des sacs plastiques.
En 2016, des rumeurs voulaient qu’elle ait démissionné en raison de divergences avec le chef de l’Etat. L’information avait été démentie par un communiqué officiel. Mais l’année dernière, dans un discours tenu en présence de M. Magufuli, elle avait évoqué une certaine incompréhension de son action à l’époque.

Après sa démission de la Tfm, Arame Touré de retour sur le petit écran

C’est officiel. La journaliste Ndeye Arame est de retour à la 2sTv. L’ex présentatrice de Soir d’infos sur la Tfm donne désormais rendez-vous aux téléspectateurs à la chaîne de télévision de El Hadj Ndiaye.

La journaliste compte y présenter le 20h et d’autres émissions.

Sortie d’Adji Sarr : Ce que risque l’accusatrice de Sonko

La sortie d’Adji Sarr, hier, défraie la chronique. Elle suscite beaucoup de commentaires et de nombreuses interrogations, après les déclarations de celle qui accuse Ousmane Sonko de viols et de menaces de mort. 
 
Selon le juriste spécialisé en droit pénal, Iba Barry Camara, l’accusatrice du leader du Pastef en a trop dit, apportant ainsi un sérieux coup à l’instruction. L’enseignant-chercheur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar estime que l’interdiction faite à Ousmane Sonko de parler publiquement, doit être signifiée à Adji Sarr. Celle-ci pourrait donc être rappelée à l’ordre. 
 
«Les parties qui sont concernées par un dossier en cours, qui est en instruction, ne devraient pas s’épancher à travers la presse. Même si, à propos de Sonko, le juge ne lui avait  pas interdit expressément de faire état de ce dossier, en vérité, ceci était tout à fait normal, parce qu’une affaire en cours on n’en parle pas. Tout ceci résulte de ce qu’on appelle le secret d’une instruction», a-t-il précisé sur iRadio.
Pour la bonne conduite de l’instruction, le pénaliste ne serait pas surpris que le juge fasse un rappel à l’ordre à l’accusatrice d’Ousmane Sonko, si le bâtonnier ne se signale pas.
 
«Son attitude est vraiment surprenante, parce qu’en vérité, on s’attendait à ce que les affaires se tassent et que l’on laisse le soin au juge de continuer son instruction. Mais même ce qu’elle a fait, je suis presque sûr, le juge devra l’interpeller pour lui faire un rappel à l’ordre, mais surtout par rapport à son avocat».
 
Des détails fournis par Adji Sarr, ni la morale ni le droit ne les acceptent, de l’avis d’Iba Barry Camara

4 hôpitaux inaugurés prochainement

La carte hospitalière va bientôt s’élargir avec l’inauguration en perspective de 4 structures. Il s’agit des hôpitaux régionaux de Kaffrine, Kédougou, Sédhiou et Touba. L’annonce a été faite hier en Conseil des ministres par le président Macky Sall.

Ce dernier demande à son ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr d’accélérer la cadence des réformes, dans l’inclusion.

« Le Chef de l’Etat indique au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, la nécessité de finaliser le plan de réformes devant soutenir les importants investissements dans le système sanitaire,en impliquant fortement toutes les parties prenantes (partenaires sociaux, universitaires, collectivités territoriales, etc) », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Affaire Ousmane Sonko- Adji Sarr : les femmes de BBY réclament justice

La justice doit impérativement faire son travail dans le dossier qui oppose Ousmane Sonko à Adji Sarr. C’est ce qu’ont indiqué hier les femmes de coalition Benno Bokk yaakar (Bby), lors d’une rencontre avec la presse.

Les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakar (Bby) veulent que la justice aille jusqu’au bout pour élucider le dossier concernant les accusations de viols et de menaces de mort portées contre l’opposant Ousmane Sonko par la masseuse Adji Sarr. «Nous femmes de BBY et de la grande majorité présidentielle, rappelons que pour cette affaire privée, civile et pénale entre deux citoyens sénégalais égaux devant la loi, il est impératif que la justice fasse son travail pour l’éclatement et la manifestation de la vérité», a déclaré la vice-présidente des femmes de Bby, Aminata Mbengue Ndiaye.

La présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et Cie, «conscientes de la réelle séparation des pouvoirs au Sénégal», affirment faire confiance à la justice «libre», «indépendante» et «toujours au service de la vérité». Poursuivant, les partisanes de Macky Sall ont abordé les récentes manifestations qui ont secoué le pays ces derniers jours. «Le Président Macky Sall, dans son adresse à la nation a non seulement apaisé le climat, mais a bien pris la pleine mesure des enjeux en permettant d’apporter des réponses concrètes aux revendications économiques, sociales qui sous-tendaient ces manifestations. Faut-il le rappeler, la crise économique est consécutive aux mesures de restrictions prises pour enrailler la propagation de la pandémie. Ce minuscule virus a annihilé les efforts considérables opérés dans tous les secteurs en installant une récession économique qui, du reste, n’a épargné aucun pays dans le monde entier», a indiqué la remplaçante d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti Socialiste (PS).

Condamnant fermement la violence sous toutes ces formes, le saccage des édifices publics, des biens privés et des organes de presse, elles ont salué la «ferme volonté du Président Macky Sall à préserver l’autorité de l’Etat en toute circonstance». «On en attendait pas moins de lui, en tant que dépositaire de la confiance populaire, surtout à la suite de la mission de bons offices menée par les régulateurs sociaux. Nous femmes de Bby, sommes convaincues que notre pays est sorti grandi de cette situation et n’en sera que plus fort grâce à la solidité de nos institutions et à l’efficacité de nos mécanismes internes de régulation sociale qui ont bien joué leur rôle.

Aussi, sommes-nous inscrites dans cette dynamique d’apaisement et nous y appelons tous les acteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle de notre cher Sénégal», ajoutent les femmes des Bby. Elles expriment leur soutien indéfectible au chef de l’Etat et l’encourageant à continuer à prêter une oreille attentive «aux pulsions du peuple et à apporter les réponses adéquates attendues». Estimant que les « malheureux évènements seront qu’une parenthèse vite refermée dans la longue marche de notre vaillant peuple uni par un même destin qui nous mènera inéluctablement à l’émergence», les femmes de Bby t de la grande majorité présidentielle appellent le peuple sénégalais à rester debout et vigilant pour défendre la démocratie et la concorde nationale. «Nous femmes de Bby, mobilisons-nous pour défendre notre idéal républicain, nos valeurs de paix et de tolérance qui font la marque de fabrique du Sénégal», clament-elles.

A la découverte de Amy Collé alias Maguette Diémé, journaliste et actrice dans le série « Regret… »

Maguette Diémé ou Amy Collé pour les fans de la Série «le regret », ou encore Mamy pour les plus intimes est en train de confirmer son ascension dans le monde du cinéma. Diplômée en sciences juridiques et politiques à l’université virtuelle du Sénégal, Maguette Diémé est également passée par la prestigieuse école ESEA (Ecole Supérieure d’Economie Appliquée) ex ENEA où elle a décroché son diplôme de technicien supérieur en Aménagement du Territoire, Environnement et Gestion Urbaine.

Reconvertie en journaliste chroniqueuse, après des études très poussées en journalisme et communication à ESUP Dakar,  Magui a par la suite fait un virage à 360 degrés pour basculer dans le cinéma.
«Mamy, la meilleure amie de Faby», a été le premier rôle qu’elle a interprété dans la série Idda. Mais c’est véritablement avec la série «Le regret», où elle interprète un rôle principal que sa carrière a pris son envol.
Maguette a également fait des spots publicitaires et des clips vidéo disponibles sur Youtube. Elle a présenté des matinales et des journaux télévisés à la 7TV. Maguy ne s’est pas encore passé la bague au doigt.

Ce qui reste des magasins Auchan et des stations Total attaqués…

Deux semaines après les manifestations et attaques contre plusieurs entreprises, certaines de ces dernières ont encore beaucoup de peine à se relever. Pour quelques-unes d’entre elles d’ailleurs, la réouverture n’est pas vraiment à l’ordre du jour.

C’est le cas des magasins Auchan de Soprim, Nord Foire, Liberté 6 Extension et Almadies. Ils ont été pillés, saccagés puis brûlés. Même certaines des maisons alentours ont été atteintes par les flammes.

Les stations Total ont également été prises pour cibles. Des pompes ont été cassées, les boutiques pillées et saccagées.

A Total de Liberté 6 par exemple, toutes les pompes ont été cassées. Elles sont actuellement en cours de réparation, mais la reprise ne sera pas pour tout de suite.

Ces attaques ont mis à genoux les travailleurs de ces magasins et stations, des sénégalais qui aujourd’hui ont du mal à nourrir leurs familles, car devenus sans emplois depuis lors.

Relance de MédiS : Les raisons du blocage

Avec 3 sorties et deux audiences, Macky Sall affiche sa volonté pour la relance de MédiS Sénégal. Tout le contraire de ses ministres de la Santé et des Finances qui traînent les pieds.
 
« Le Président de la République rappelle, aussi, l’urgence de finaliser le processus de relance des activités de l’usine pharmaceutique MEDIS SENEGAL SA ». Cette instruction de Macky Sall, hier en conseil des ministres, est la énième du genre. Et pourtant, presque rien n’a bougé du côté de ses ministres, si l’on en croit les travailleurs de MédiS.
 
Selon Cheikh Mbacké Tine, délégué du personnel à Médis, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr et son collègue des Finances Abdoulaye Daouda Diallo doivent signer des conventions avec MédiS, mais tous les deux trainent les pieds. « Depuis trois mois, ces deux ministres n’arrivent pas à signer les conventions », regrette Tine.
 
Pourtant, du côté des travailleurs de MédiS, on ne doute pas un instant de la volonté affichée de Macky Sall. « Il ne peut pas donner autant d’instructions, s’il n’était pas engagé », déclare Cheikh Mbacké Tine.
 
En effet, le 21 avril 2020, en plein débat sur l’efficacité de la chloroquine, Macky Sall avait demandé à son gouvernement d’accompagner la relance de MédiS. Le 15 juillet 2020, le chef de l’Etat revient à la charge, toujours en conseil des ministres. A la séance hebdomadaire du 27 janvier 2021, Macky Sall a encore rappelé à ses ministres le poids qu’il attache à la relance de l’industrie pharmaceutique du Sénégal.
 
Et comme pour prouver encore son engagement, le chef de l’Etat a reçu en audience le président du conseil d’administration de MédiS à deux reprises (Octobre 2020 et Janvier 2021). L’objectif était de discuter de l’opérationnalisation des mesures d’accompagnement.
 
Il est question ici de moyens financiers mais surtout d’un quota sur la commande publique. « La direction de MédiS souligne qu’elle ne peut pas être livrée à des puissants venus de l’Europe, de la Chine et particulièrement de l’Inde. Il a donc besoin d’une protection », souligne Tine, par ailleurs chef de service à Médis.
Lobbies d’importation de médicaments et multinationales
Seulement, plusieurs mois après la décision de relancer MédiS et malgré les nombreuses instructions du Président Macky Sall, ses ministres se montrent peu pressés pour matérialiser sa volonté. Du côté des travailleurs, l’on estime qu’il y a des non-dits.
 
« La relance de MédiS n’est pas toujours concrétisée à cause d’une farouche lutte contre la relance de MédiS en particulier et le développement de l’industrie pharmaceutique locale en général par les lobbies d’importation de médicaments et les multinationales pharmaceutiques étrangères qui considèrent le développement de l’industrie pharmaceutique locale comme une menace à leurs intérêts », écrivent-ils.
Ces derniers, à travers Cheikh Mbacké Tine, regrettent également l’attentisme dans lequel s’est inscrite la direction de MédiS. Ils demandent au top management de prendre ses responsabilités. « La direction de MédiS doit parler. Depuis le début, elle nous a laissé le combat. Elle doit sortir de son silence », interpelle Tine. Mais les travailleurs invitent également MédiS à faire plus d’efforts dans la relance, en posant les premiers pas, au lieu d’attendre l’Etat, les bras croisés.
 
Le marché de médicaments au Sénégal, public et privé réunis, a été estimé à 130 milliards en 2018, d’après Tine. Ce dernier, qui avoue ne pas connaître la part du public, pense que les dépenses annuelles de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) qui a le monopole de la commande publique en matière de médicaments ne devraient pas être inférieures à 50  milliards.
Ce qui lui fait dire que ce que MédiS demande ne représente rien, sachant que l’entreprise a un chiffre d’affaires de 7 milliards environs.
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