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Santé : Le Sames annonce une grève de 48 heures prévue les 15 et 16 mars 2021.
Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) vient d’annoncer une grève de 48 heures qu’il compte dérouler les lundi 15 et mardi 16 mars prochain. ‘’Cette grève concerne les activités de soins et d’administration y compris celles en mode virtuel. Les médecins ne délivreront ni certificat médical, ni certificat de genre de mort, ni tout autre document médico-légal. Pour les examens de laboratoires et les médicaments seuls ceux en rapport avec les urgences seront dispensés. Cette semaine, la grève ne concerne pas les urgences, la prise en charge des malades de la Covid-19 et les activités de vaccination à la Covid-19’’, informe un communiqué parcouru par Dakaractu.
Dans ledit document, signé par le Dr Amadou Yéri Camara, le Secrétaire général du Sames, il est aussi annoncé le démarrage d’une campagne de communication dénommée ‘’Touche pas à mon docteur’’. Une annonce qui sanctionne la réunion du Bureau exécutif national organisée le 8 mars dernier. Le Sames qui s’est plaint ‘’des violences physiques et verbales de la part d’une partie de la population depuis le début de la lutte contre la Covid-19 qui a connu son apogée cette semaine avec l’attaque de structures de santé publique, des cabinets, de pharmacies, d’ambulances, de véhicules de supervision, d’agents de santé jusque dans leur domicile’’, dit prendre une série de résolutions. Ce, pour avoir constaté l’inertie de ‘’l’Etat (qui) reste sourd et muet devant les demandes de protection’’ des médecins.
Dr Camara qui dénonce le fait que ‘’le Sénégal se distingue singulièrement dans le mauvais sens en s’attaquant aux agents de santé alors qu’ailleurs ces derniers sont portés au pinacle’’, a noté que ‘’l’État du Sénégal fait perdre leur temps aux médecins devant être au chevet des malades en les occupant par un dilatoire pendant nos négociations menées avec très peu de rigueur’’.
Suspension de délivrance des certificats médicaux, des certificats de genre de mort ou de tout autre document médico-légal
La goutte d’eau de trop semble être, à leurs yeux, l’acte posé par les autorités. ‘’La Direction des établissements publics de santé (Deps) s’est permis de signer une note de service remettant en cause les acquis des agents de santé des hôpitaux en s’arrogeant ainsi une prérogative du Ministre de la santé et de l’Action Sociale’’. Pour toutes ces raisons, le Sames exige ‘’le retrait immédiat de la note illégale de la Deps ; la signature par les responsables des partis politiques et ceux de la société civile, d’une charte pour le respect de « l’inviolabilité de l’intégrité physique, morale et matérielle et de la neutralité des agents de santé » ; la prise, par les autorités étatiques de mesures concrètes qui garantissent la sécurité des agents de santé ; la vaccination immédiate de la totalité des étudiants de la faculté de médecine et des médecins en spécialisation ; la prise en compte de la spécificité de la femme dans sa formation en spécialisation et le bénéfice de tous les droits conférés par le code du travail et la finalisation de négociations sérieuses de notre plateforme revendicative’’.
Le Sames dit constater, pour le regretter que ‘’malgré les multiples alertes et une grève d’avertissement nos collègues en spécialisation et les étudiants de la faculté de médecine qui courent les mêmes risques que les autres praticiens hospitaliers se voient toujours refuser la vaccination à Covid-19, pendant ce temps des politiciens hors de la cible en bénéficient allègrement. Et pendant la grossesse, la spécialisation (DES) devient est un véritable calvaire pour les femmes car tous les droits liés à leur état physiologique leur sont reniés, ni congé de maternité, ni heure d’allaitement et redoublement quasi systématique’’. Annonce est faite que le prochain plan d’action sera publié le 20 mars 2021 à partir de 12 heures à l’Ordre des médecins du Sénégal pendant le point de presse.
C’est capitaine Touré qui a découvert les centres Kara-Sécurité et enquêté sur…
En voilà une nouvelles révélation sur le capitaine Seydina Oumar Touré qui a démissionné de la gendarmerie.
C’est lui qui a découvert l’affaire des centres de redressement de Serigne Modou Kara.
C’est en enquêtant sur un vol de moto qu’il a découvert l’existence d’un centre Kara Sécurité à Ouakam.
Ensuite, il est parvenu à démanteler tous les centres de sécurité du marabout.
C’est également lui qui s’est occupé de l’enquête sur le saccage du journal Les Échos, rapporte ce journal.
Il lui a fallu moins de 24 heures pour arrêter les agresseurs. Agé de 30 ans, il est réputé compétent et très rigoureux.
THIAROYE : INHUMATION DE BAYE CHEIKH DIOP TUÉ LORS DES ÉMEUTES À YEUMBEUL
L’adolescent travaillait dans son atelier le jour du drame. Le certificat de genre de mort, délivré ce lundi 8 mars, a indiqué que sa mort a été provoquée par un projectile reçu sur le front. L’autopsie révèle une plaie traumatique frontale, des lésions cérébrales, une fracture du crâne avec enfoncement, une lésion cérébrale ainsi qu’une une hémorragie interne et externe.
SONKO AU DOYEN DES JUGES : «JE NE CONNAIS PAS LES FAITS…»
Suite à un mandat d’amener dans le cadre de plainte pour «viols et menaces de mort» le visant, Ousmane Sonko s’est présenté, hier, devant le Doyen des juges Samba Sall. Un face-à-face dans un tribunal de Dakar ceinturé par une poudrière humaine prête à atomiser le centre-ville.
Après la lecture des chefs d’accusation, relate Le Témoin, le Doyen des juges lui a posé une seule et unique question : «Reconnaissez-vous les faits ?». Sonko de lui rétorquer : «Non seulement je conteste les faits, mais je ne les connais pas. Et je ne les reconnaîtrai jamais !».
À l’issue de cette très brève audience épiée par tout un pays, le Doyen des juges d’instruction l’a inculpé avant de le mettre sous contrôle judiciaire. Pourtant, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avait requis un mandat de dépôt.
Selon un avocat d’Ousmane Sonko contacté par Le Témoin, pour la première fois dans l’histoire judiciaire du 1e cabinet de Samba Sall, une personne accusée d’un delit comme le «viol» est repartie sous contrôle judiciaire c’est-à-dire en liberté.
5 décès, 156 nouvelles infections
Sur 1399 tests réalisés, le Sénégal a enregistré 156 nouveaux cas de coronavirus. Les cas positifs sont répartis comme suit : 63 cas contacts, aucun importé et 93 issus de la transmission communautaire…
Les cas communautaires enregistrés viennent des localités suivantes :
Thies 10, Kolda 8, Kedougou 7, Maristes 6, Rufisque 6; Saint Louis 4, Richard Toll 3, Ziguinchor 3, Amitié-2 3, Liberté-6 3, Dakar Plateau 2, Hlm 2, Keur Mbaye Fall 2, Kaolack 2, Koumpetoum 2, Louga 2, Kebemer 2, Saly 2, Mbour 2, Pout 2, Ouagou Niayes 1, Grand Dakar 1, Liberté-3 1, Derklé 1, Almadies 1, Cité Djily Mbaye 1, Ouest Foire 1, Parcelles Assainies 1, Scat Urbam 1, Diamniadio 1, Grand Mbao 1, Thiaroye Azur 1, Cité Tacko 1, Darou Mousty 1, Dioffior 1, Fatick 1, Joal 1, Ndoffane 1, Salemata 1, Touba 1.
Patients guéris
283 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris.
40 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation des hôpitaux.
05 décès ont été enregistrés ce mardi 09 mars 2021. L’état de santé des autres patients reste stable
A ce jour, 36 195 cas ont été déclarés positifs, dont 31 467 guéris, 935 décédés, 3 792 patients sous traitement et 68 017 Sénégalais vaccinés.
Plus de 70 stations d’essence saccagées
Le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal / Forces du changement (CNTS/FC), Cheikh Diop, révèle que 70 stations ont été saccagées. Interrogé par Le Soleil, il souligne que c’est Total Sénégal qui a payé le plus lourd tribut avec 50 stations saccagées.
Ensuite, viennent les stations Shell de Vivo Energy, 12 stations, Ola Energie, une dizaine et Puma Energie, une station saccagée.
Le syndicaliste alerte sur un risque de pénurie de carburant.
“En plus des graves entraves au fonctionnement du système d’approvisionnement déjà éprouvé par la crise sanitaire de la Covid-19, si la situation perdure, il y a un risque de pénurie de carburant, et de gaz”, avertit-il, soulignant que cette situation risque également d’entraîner des “milliers” de pertes d’emplois.
Cheikh Diop appelle les manifestants à la raison et au sens civique pour “sauvegarder” l’intégrité physique du personnel et “préserver” leur outil de travail.