« Des informations malveillantes diffusées dans les réseaux sociaux ce matin tendent à faire croire que j’aurai rédigé « à 1 heure du matin » la plainte déposée par Mme Adji Sarr contre M. Ousmane Sonko. Les mêmes sources ajoutent que Mme Sarr serait hébergée à mon domicile.
Je tiens formellement à démentir ces grossièretés malveillantes, sorties tout droit de l’imagination de leurs auteurs et diffuseurs. Ni moi, ni aucun membre de notre cabinet n’est mêlé à cette affaire.
Affaire Sonko-Adji Sarr: « Je tiens formellement à démentir ces grossièretés malveillantes » (Me Dior Diagne)
Le patron des Jeux Olympiques de Tokyo démissionne après des propos sexistes
“Je souhaite démissionner de la présidence dès aujourd’hui”. Ce vendredi 12 février, Yoshiro Mori, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo, a annoncé sa démission après le tollé provoqué par ses propos sexistes de la semaine dernière, mais la question de son successeur n’est pas encore tranchée, renseigne Le HuffPost.
“Mes déclarations inappropriées ont causé beaucoup de trouble (…)”, a expliqué l’ancien Premier ministre du Japon (2000-2001) lors d’une réunion du conseil exécutif de Tokyo-2020. “Ce qui est important, c’est d’organiser les Jeux en juillet. Il ne faut pas que ma présence devienne un obstacle” à cet objectif, a-t-il poursuivi.
Yoshiro Mori avait déclaré la semaine dernière que les femmes avaient des difficultés à parler de manière concise lors des réunions, ce qu’il trouvait “embêtant”. Il s’était excusé maladroitement le lendemain, tout en excluant initialement de démissionner. Mais un déluge de critiques avait suivi au Japon comme à l’étranger.
Des sportifs, des personnalités politiques et des sponsors des JO étaient notamment montés au créneau, dénonçant des remarques contraires à l’égalité des sexes et aux valeurs de l’olympisme.
Le Comité international olympique (CIO) avait aussi fini par juger cette semaine que les propos de Yoshiro Mori avaient été “complètement inappropriés”, après avoir dans un premier temps estimé que l’affaire était close au vu de ses excuses.
Yoshiro Mori a affirmé ce vendredi qu’il respectait les femmes et qu’il avait au contraire incité les sept membres féminines (sur 35) du conseil d’administration de Tokyo-2020 à s’exprimer.
Hommages après sa démission
La gouverneure de Tokyo Yuriko Koike, qui avait critiqué les propos de Mori, a rendu hommage après la démission de celui-ci ”à tout le travail” qu’il avait accompli.
Le président du Comité international paralympique (CIP) Andrew Parsons l’a aussi remercié, disant souhaiter que la récente polémique contribue à une société qui mettrait “davantage l’accent sur la diversité et l’inclusion”.
Yoshiro Mori avait suggéré jeudi que Saburo Kawabuchi, ancien grand patron du football japonais, lui succède.
Mais cette proposition – faite en dehors d’une procédure formelle de nomination – a fait grincer des dents, Saburo Kawabuchi, 84 ans, étant encore plus âgé que Yoshiro Mori. Des publications hostiles à cette nomination ont par ailleurs rapidement fleuri sur Twitter au Japon.
“Rien n’a été décidé”, a déclaré vendredi la ministre japonaise des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, à propos de la succession de Yoshiro Mori quelques heures avant la démission de ce dernier.
Alors qu’il s’était d’abord dit prêt à prendre le relais, Saburo Kawabuchi s’est rétracté face aux critiques et aux réticences du gouvernement, selon les médias nippons.
Démission embarrassante pour les JO de Tokyo
L’affaire Mori est une nouvelle épine dans le pied des organisateurs des JO de Tokyo, qui peinaient déjà à raviver l’enthousiasme pour l’événement (23 juillet-8 août 2021), reporté l’an dernier à cause de la pandémie, alors que le contexte sanitaire mondial demeure préoccupant.
Selon plusieurs sondages, plus de 80% des Japonais souhaitent soit un nouveau report soit une annulation complète de l’événement.
Les Jeux de Tokyo avaient déjà été marqués par deux démissions de personnalités de premier plan. Le ministre des Jeux olympiques Yoshitaka Sakurada avait dû renoncer à son portefeuille en avril 2019 après avoir tenu des propos jugés désobligeants vis-à-vis des habitants de zones ravagées par le tsunami de mars 2011. Un mois plus tôt, c’est le président du Comité olympique japonais, Tsunekazu Takeda, qui avait annoncé son départ, officiellement en raison de son âge (71 ans alors).
Mandat de dépôt pour 20 des partisans de Sonko arrêtés
Une vingtaine de partisans de Sonko, qui avaient été arrêtés lors des manifestants de lundi, ont fait face au procureur ce vendredi. Ils sont finalement placés sous mandat de dépôt.
Les 20 partisans de Sonko, qui avaient fait face au procureur ce vendredi, ont finalement été envoyés en prison. Ils ont été placés sous mandat de dépôt pour organisation d’un mouvement insurrectionnel, violence et voie de fait sur agent de la force publique dans l’exercice de leur fonction, incendie criminelle dégradation de biens appartenant à l’Etat, entre autres.
«Ils ont tous nié les faits et expliqué largement qu’ils ne sont pas auteurs de ces troubles à l’ordre public ni de ces destructions qui ont été constatées à l’issue des évènements lu lundi passé. C’est pourquoi nous sommes confiants, la vérité éclatera», a confié, à la rfm, l’un de leur avocat, Me Babacar Ndiaye.
Il s’est dit surpris que le parquet ait retenu le chef d’incendie criminel pour tous les accusés. Pour lui et ses collègues avocats, l’objectif visé est de décourager les partisans de Sonko, «parce qu’ils savent que les militants de Pastef sont engagés.»
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Nouveaux rebondissements dans l’affaire Mbour 4
L’affaire Mbour 4 extension, marquée récemment par de violentes manifestations suite à des opérations de démolition de constructions dites irrégulières, connaît de nouveaux rebondissements, avec beaucoup d’arrestations. Il s’agit de personnes impliquées dans la spéculation des parcelles lit-on dans les colonnes du journal “L’As”.
Et cette fois-ci, c’est la tête du collectif des propriétaires de parcelles à Mbour 4 extension, qui porte le combat de la régularisation depuis quelques années, qui risque d’être décimée. En effet, le vice-président Amadou Dia qui était allé répondre à une convocation de la Brigade des Recherches, a été placé en garde à vue alors que le président du collectif, Souleymane Diémé dit Jules, est convoqué ce vendredi à la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DSCOS). Il en est de même pour Malang Badji dit Vieux Badji. A ce jour, il y a au total 8 arrestations dans le cadre de cette affaire.
TAMBACOUNDA Plus de 642.000 personnes à vacciner contre la fièvre jaune
Quelque 642.459 personnes âgées de plus de neuf mois seront vaccinées contre la maladie de la fièvre jaune dans la région de Tambacounda, a annoncé jeudi, la responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé de la région médicale, Mabinta Sambou Coly. «Nous avons enregistré des cas de fièvre jaune dans les régions de Tambacounda et Kédougou. Donc, il faut organiser une riposte dont l’objectif principal est de réussir une couverture vaccinale d’au moins de 95% sur toute l’étendue de la région», a-t-elle dit lors d’un atelier sur la fièvre jaune à l’intention des journalistes. La maladie de la fièvre jaune est réapparue dans la région de Tambacounda, précisément dans le district sanitaire de Kidira, où 4 cas, dont deux décès, ont été recensés.
«La fièvre jaune est une maladie avec un taux de létalité très élevé. Près de 50% des personnes atteintes décèdent de la maladie. Ce qui fait que personne ne doit être négligé dans la lutte» contre cette pathologie, a expliqué Mme Coly. Pour lutter contre la maladie, le ministère de la Santé et de l’action sociale a lancé une vaste campagne de vaccination. Et, pendant 10 jours, la région médicale de Tambacounda va dérouler ses activités à partir de trois stratégies mises en place, a-t-elle souligné.
Selon la responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé, il s’agit, dans un premier temps, de mettre en place des équipes composées chacune d’un agent de santé et d’un volontaire pour vacciner les populations avec un objectif d’au moins 400 personnes par jour. «Ce dispositif sera suivi par la stratégie dite avancée où les équipes se déplacent et auront comme objectif de faire vacciner au moins 250 personnes par jour», a-t-elle ajouté. «La dernière et pas des moindres est celle appelée stratégie mobile qui va se déporter dans les contrées les plus reculées pour vacciner les populations», a précisé Mabinta Sambou.
Avec Tribune