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Il se faisait passer pour un agent de joueurs : Ndongo Seck écope 6 mois

Alors qu’il traine un lourd passé pénal à cause de 3 précédentes condamnations, le commerçant Ndongo Seck a encore récidivé pour les mêmes faits. Ce prévenu, pour escroquer des tierces personnes, leur faisait croire qu’il est non seulement agent de joueurs, mais qu’il pourrait les faire voyager vers des clubs de troisième division à l’étranger. Malheureusement, les nommés Boubacar Sarr et Pape Mor Sylla sont tombés dans son piège. Ces derniers lui ont respectivement remis 1 million 390.000 F Cfa et 2 millions F Cfa pour requérir ses services. Cependant, le sieur Seck n’a ni honoré le marché qui le liait à ses clients encore moins remboursé leurs dus. Ainsi, pour des faits d’escroquerie, il a été traduit hier devant le juge des flagrants délits de Dakar où il a contesté les faits. «Je suis commercial et agent de joueurs. Je travaille dans ça depuis 20 ans. Je fais du commerce international. S’il y a des clubs extérieurs qui ont besoin de joueurs au Sénégal, c’est moi qu’ils contactent. S’agissant de leurs cas, j’ai  discuté avec mon partenaire qui est un président de club en Belgique. Puisque celui-ci m’avait dit qu’il avait besoin de joueurs, je devais les convoyer. Le fils de Babacar n’est pas parti à cause de la pandémie. Mais, j’ai investi l’argent dans les frais d’invitation que mon partenaire m’avait envoyée. Toutes ces invitations sont dans mes dossiers. Concernant Pape Mor Sylla, j’étais avec lui à l’aéroport avant qu’il ne rallie Singapour», a-t-il avancé.
Des propos que conteste la partie civile, Boubacar Sarr : «il m’avait dit qu’il était un agent de joueurs. Il devait convoyer mon fils en Belgique pour des tests puisque, selon lui, il avait des partenaires là-bas. Il m’avait promis que le gosse allait jouer en troisième division et gagnerait 2000 euros chaque fin du mois». Ainsi, il a réclamé à titre de préjudice le montant d’1 million 390.000 F Cfa. Quant au joueur Pape Mor Sylla, il soutient : «il devait me faire voyager à Singapour puisqu’il m’avait confié qu’il avait un partenaire là-bas. Mais, une fois là-bas, j’ai été refoulé puisque lorsque j’ai appelé sur le numéro qu’il m’a remis, personne n’est venu me chercher alors que c’est ce qui était convenu».
Me Souleymane Soumaré a demandé un dédommagement de 2 millions 500.000 F Cfa. Le parquet, très remonté par l’attitude du prévenu, de lui rétorquer : «quelle est la structure qui t’a agréé pour faire cela ? La Fifa ou la Caf ? C’est à toi que je m’adresse ! Jusqu’à présent tu parles en essayant de nous leurrer. Tu essaies de nous tromper». Puis le parquetier a requis 6 mois ferme contre le prévenu, qui n’a daigné répondre à aucune de ses questions. Sollicitant une application bienveillante de la loi, Me Ndiack Ba a révélé au tribunal qu’on ne leur a pas produit un jugement attestant que son client a fait l’objet d’une condamnation par le passé. N’empêche, il a été condamné à 6 mois de prison assortis du sursis. Aussi, il doit payer aux plaignants les sommes qu’ils ont réclamées.

11 décès et 462 nouveaux cas positifs ce vendredi

Les nouveaux cas de coronavirus ont été détectés à la suite de 2.688 tests virologiques, indique le docteur Mamadou Ndiaye, le directeur de la prévention.

Le rapport du nombre d’infections nouvelles sur celui des tests effectués donne un taux de positivité de 17,19 %, a-t-il précisé en publiant le dernier bulletin de la pandémie de coronavirus.

Il a signalé 201 cas contacts déjà suivis par le corps médical et 261 cas dits communautaires, des contaminations dont la source n’a pas été identifiée.

Cinquante-six (56) cas graves de coronavirus sont pris en charge dans les centres de réanimation des hôpitaux, selon M. Ndiaye, qui a annoncé 11 nouveaux décès causés par la pandémie.

Depuis l’apparition du Covid-19 au Sénégal, le 2 mars, 30.376 personnes ont été infectées, 24.890 patients ont recouvré la santé, selon le bulletin.

Le coronavirus a fait 735 morts dans le pays, et 4.750 patients sont sous traitement.

Un couple à la barre pour une affaire de coups et blessures volontaires

Munie d’un certificat médical d’une incapacité temporaire de travail de 10 jours, la plaignante par ailleurs première épouse du prévenu a confié aux juges que son mari l’avait frappé. Interrogé, le mis en cause a informé que son épouse est juste jalouse. C’est la raison pour laquelle elle se comporte ainsi. Il ressort des débats d’audience que c’est au courant du mois d’octobre 2020 que Saliou Ndione a pris une deuxième femme. Ce que la première aurait vu comme une trahison. C’est sur ces entrefaites que les problèmes ont démarré. Pour cette affaire, le prévenu a juré qu’il n’a jamais levé sa main sur sa femme. A l’en croire, son épouse lui a demandé de le libérer car elle avait un autre homme dans sa vie. “Je lui ai fait savoir que pour obtenir le divorce, elle n’a qu’à aller au Tribunal. Et comme je devais faire au Sénégal un mois 8 jours, je l’ai informé que j’allais sortir avec les enfants. A mon retour vers les coups de 21 heures, elle s’est mise à poser des questions aux enfants pour savoir où ils étaient partis”, a dit le mis en cause. Avant de poursuivre : “je l’ai donc interpellé pour lui demander d’arrêter ses questions. Parce qu’elle est en train de faire des enfants des menteurs. Sur l’origine des problèmes, c’est lorsque je lui ai annoncé ma seconde épouse”. Selon toujours le prévenu, sa femme l’a frappé avant de l’insulter et de lui jeter des bonbons. Mais, indique-t-il toujours, il a gardé son calme. “Même sa maman a dit que sa fille m’a empoigné. Elles voulaient me faire sortir de la maison. Depuis que j’ai épousé une deuxième femme, elle a dit aux enfants que je dois quitter la maison”, a encore soutenu le prévenu. Prenant la parole par la même occasion, l’avocat de la partie civile a commencé par indiquer qu’il y’a eu un certificat médical de 10 jours attestant la violence. “Il n’apporte aucun soutien à sa femme. Il prend ses enfants jusqu’à 21 h alors que le petit est malade. Il est retourné à la maison où Il a violenté sa belle-mère et sa femme. Il est violent”, a dit la robe noire qui a réclamé 5 millions à titre de dommages et intérêts. Invité à faire ses réquisitions dans cette affaire, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Se prononçant en dernier lieu, la défense dit avoir une déception. “J’ai eu une déception car le couple devait avoir 20 ans de mariage. Personne n’était présent lors de cette altercation. La belle-mère a vu sa fille s’agripper sur le cou du prévenu et elle l’a dit. Vous savez que les problèmes ont démarré lorsqu’il a eu l’outrecuidance de prendre une deuxième femme. Je suis choquée d’entendre qu’on doit amener nos enfants pour le présenter à la deuxième. Il n’ose pas porter sa main sur sa femme qui mesure 1m  50. On ne doit pas mettre le feu dans un couple. Le premier certificat médical parle de douleur à l’épaule. Je ne le vois pas frapper de plein fouet sa femme. Elle a voulu faire un scandale mais il a tout fait pour l’éviter. Elle a même déchiré le tee-shirt shirt”, a dit l’avocat qui demande au juge de renvoyer Saliou Ndione des fins de la poursuite sans peine ni dépens. L’affaire a été mise en délibéré pour jugement devant être rendu le 25 février prochain.

Aziz Ndiaye : Son frère a finalement été relaxé!

Aliou Badara Ndiaye, le petit-frère du promoteur de lutte Aziz Ndiaye, et son ami Habib Faye ont été interpellés par les éléments de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), rappelle “Source A”. Alors qu’ils étaient dans leur voiture, les policiers ont procédé à une fouille et sont tombés sur 4 pilules d’ecstasy et du chanvre indien sur Habib Faye. C’est au moment où les flics examinaient la sacoche de son ami qu’Aliou Ndiaye en a profité pour fuir avec la voiture. C’est par la suite qu’il a été arrêté, car Habib a conduit les éléments de l’Ocrtis chez sa copine qui réside à la Cité Mbackiyou Faye, où il se trouvait. Hier, jour de leur jugement, Aliou Ndiaye a nié avoir pris la tangente. Selon lui, il évitait que l’heure du couvre-feu le rattrape. «Je n’avais pas l’intention de fuir. Quand les agents nous interpellaient, il était 21 heures moins 10 minutes. C’est pour cela que je suis parti, de peur que l’heure du couvre-feu me trouve dans la rue. Aussi, après m’avoir fouillé, l’un d’eux m’a demandé de partir», déclare le transitaire. Quant à la drogue détenue par son ami, il dit n’être au courant de rien. Il a ainsi rejeté tous les chefs d’inculpation portés à son encontre. Et ce, depuis l’enquête préliminaire. «Je ne suis en rien lié à cette histoire de drogue. Je n’ai Jamais vu de drogue. C’est après que suis parti que les policiers m’ont retrouvé chez ma copine, à la cité Mbackiyou Faye pour m’arrêter», s’est-il lavé de toutes les accusations. Pour sa part, l’autre prévenu, Habib Faye, a aussi contesté les faits. Bien que c’est dans sa sacoche que la drogue a été trouvée. Au prétoire, il a fait croire qu’il ne faisait que raccompagner son ami aux Maristes. «C’est Aliou qui m’avait demandé de l’accompagner aux Maristes récupérer sa voiture qu’il avait louée. A notre retour, arrivés à la station d’essence, les policiers nous ont interpellés. Ils nous ont fouillé et ont jeté un coup d’œil  dans ma sacoche sans rien trouver C’est à ce moment qu’Aliou s’est enfui. C’est moi qui les ai conduits à l’endroit où il se trouvait», déclare-t-il. D’après le Parquet qui a demandé au tribunal d’appliquer la loi, Habib Faye avait bien déclaré, lors de la première enquête, qu’ils avaient acheté la drogue aux Maristes. Les avocats de la défense, Me El Hadji Dièye, Me Michelle Ndao et Me Abdoulaye Tall, ont blanchi leurs clients en plaidant que rien n’a été retrouvé sur les prévenus. Pour eux, il n’y a pas de test qui atteste que les pilules sont de la drogue. Ainsi, ils ont demandé au tribunal de relaxer purement et simplement leurs clients. A la suite des plaidoiries, le tribunal a relaxé les prévenus au bénéfice du doute.

Me El Hadji Diouf : «Adji Sarr est là au Sénégal, en sécurité, n’a pas bougé d’un iota et est prête à faire face»

Même si sa conférence de presse est annulée par le Bâtonnier, Me El hadji Diouf, s’est prononcé sur l’affaire de présumé viol opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr. Interrogé par le journal ‘’SourceA’’, l’avocat a profité de l’occasion pour donner les nouvelles de sa cliente.

«La fille est là, en sécurité, n’a pas bougé d’un iota et est prête à faire face. Les avocats de la défense doivent demander à leur client de se mettre à la disposition de la justice, d’accepter de faire des tests ADN pour une confrontation avec cette jeune dame qui est là au Sénégal, qui n’a pas bougé», affirme Me Diouf câblé par ‘’Source A’’.

Scandale dans les rangs de l’Armée : un sergent arrêté pour vol de cœurs artificiels et de matériels d’hémodialyse

Un scandale éclabousse l’armée sénégalaise. Selon ‘’L’Observateur’’, dans sa parution de ce vendredi, I. Dieng, sergent en service à l’hôpital militaire de Ouakam (HMO), a été arrêté par les gendarmes de la Section de Recherches de Colobane pour vols présumés de médicaments, de cœurs artificiels et de matériels d’hémodialyse.

Préposé à la garde du stock de matériels médicaux, le sous-officier, rapportent nos confrères, tenait son juteux «business» depuis un an sans être démasqué. Ce qui avait conduit à une rupture de médicaments et de matériels d’hémodialyse.

Placé sous mandat de dépôt, un ordre de poursuite a été décerné par le ministre des Forces Armées contre le sergent qui sera radié.

Affaire Sonko Adji Sarr : Macky a joint Serigne Mountakha

Face à Serigne Mountakha Mbacké, Serigne Cheikh Abdou Mbacké a dit que cette affaire pour laquelle Sonko est poursuivi n’est ni plus ni moins qu’«une affaire politique, un complot ourdi par le régime contre son disciple», rapporte Le Quotidien. Ledit journal indique, cependant, que le chef de l’Etat, informé de cette audience, n’a pas trop attendu pour appeler le khalife et dire qu’il n’est ni de près ni de loin mêlé à cette histoire «privée» dans sa totalité. Par téléphone, Macky Sall a expliqué à Serigne Mountakha Mbacké que c’est un différend qui oppose deux citoyens sénégalais. «En tant que chef de l’Etat, je ne saurais m’immiscer dans des affaires judiciaires au nom de la séparation des pouvoirs. Il y a la séparation des pouvoirs. C’est une plainte d’une citoyenne sénégalaise devant la gendarmerie contre un citoyen», aurait assuré Macky Sall, selon des membres de l’entourage du guide religieux. «Je n’ai rien à voir avec ce dossier, encore moins mes proches», aurait-il encore insisté.

Casamance : l’armée dément la mort de soldats dans le Nord Sindian

“C’est le lieu de rappeler que durant les opérations en cours en zone militaire N°5 (Ziguinchor), les Armées n’ont dénombré qu’un seul blessé’”, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

Elle a apporté ainsi un démenti après ‘”de fausses allégations postées sur un site de propagande et partagées sur les réseaux sociaux faisant état de +sept militaires sénégalais tués dans une embuscade au Nord Sindian”.

“Cet incident est survenu le 3 février 2021 lors de l’attaque de la position adverse de Badiong au cours de laquelle un militaire du 3e Bataillon d’infanterie a reçu un éclat qui lui a causé une légère blessure au bras. Immédiatement pris en charge au plan médical, son état est très stable’”, a précisé la DIRPA.

Le communiqué signale qu’’’un autre incident a opposé une patrouille militaire à trois éléments armés, le 6 février 2021, dans le Nord Sindian’’ et que ‘’l’action déterminante de notre patrouille a obligé ces éléments armés à battre en retraite vers le nord’’.

La DIRPA assure qu”en tout état de cause, les Armées sénégalaises restent convaincues du sens de discernement de nos compatriotes et de l’opinion publique’”.

’”Du reste, rien ne saurait entamer leur ferme détermination à remplir leur mission régalienne de protection des populations et de défense de l’intégrité du territoire national’”, conclut-elle dans le communiqué.

Depuis le 25 janvier dernier, l’Armée nationale mène des opérations de sécurisation dans la partie Sud du pays pour faciliter et encadrer le mouvement de retour des populations déplacées et combattre les trafics multiformes qui développent une économie criminelle en Casamance et sur la bande frontalière avec la Guinée Bissau et la Gambie voisines

Au cours de ces opérations, les Armées sénégalaises ont repris les quatre bases du Front Sud du Mouvement des Forces démocratiques casamançaises (MFDC, rébellion) que sont Badiong, Sikoune, Boumane-Bilass et Boussoloum. Ces bases démantelées constituaient des sanctuaires symboliques pour le mouvement irrédentiste.

Plusieurs munitions, du matériel d’intendance, de la logistique et des dizaines d’hectares de chanvre indien ont été récupérés par les forces militaires.

Manifestations pro-Ousmane Sonko : 20 personnes placées sous mandat de dépôt, 22 autres libérées

20 personnes parmi les 42 interpellées, lundi dernier, aux alentours du domicile du député Ousmane Sonko, à Dakar, ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt par le Doyen des juges d’instruction, ce jeudi 11 février.

Le magistrat a retenu contre elles les chefs d’accusations d’association de malfaiteurs, participation à une manifestation insurrectionnelle, incendie volontaire, violences et voies de fait à agents dans l’exercice de leurs fonctions, entre autres. En revanche, 22 autres individus ont vu aucune charge retenue contre eux.

Ces manifestants, arrêtés par la Police, pour avoir tout saccagé sur leur passage, protestaient contre la convocation par la Section de recherches du député Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef-Les Patriotes, accusé de viol par une masseuse dénommée A. Sarr. Parmi les suspects, certains ont reconnu les faits, d’autres les ont réfutés.

Arrêté pour incendie volontaire, M. Ndoye, qui a mis le feu à un véhicule du Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac), a d’abord nié les faits, avant de les reconnaître face aux images des caméras de surveillance qui l’ont montré en train de verser de l’essence et d’incendier la voiture. Vu la gravité de son acte, M. Ndoye pourrait comparaître devant la chambre criminelle

Il ne faut pas désespérer Bignona. (Par Barka Ba)

C’est une citation vraisemblablement apocryphe mais elle est généralement attribuée à Jean-Paul Sartre. Pour maintenir la flamme révolutionnaire chez les ouvriers français qui étaient majoritairement membres du Parti communiste à l’époque, le grand philosophe français aurait eu cette formule passée à la postérité: « Il ne faut pas désespérer Billancourt », cette localité étant le siège historique du fabricant de voitures Renault. 

Ce qui se passe avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Sonko-Adji Sarr » est extrêmement grave et ce sera lourd de conséquences sur la stabilité du pays. Évidemment, il est hors de question pour nous de nous prononcer sur la culpabilité ou non du leader du Pastef, accusé de viol par la dame Adji Sarr. Il appartiendra à la justice de trancher la question. Mais justement, que vaut encore, aux yeux d’une grande partie de l’opinion publique, l’image de cette justice dont la crédibilité a été mise à rude épreuve, des événements de 1962 avec le procès Mamadou Dia, en passant par les « affaires »

Idrissa Seck, Karim Wade, Khalifa Sall et aujourd’hui Ousmane Sonko ? Depuis son accession au pouvoir, le président Macky Sall donne la tenace impression de ne pas souffrir la contradiction et de vouloir, coûte que coûte, « réduire l’opposition à sa plus simple expression », selon sa formule malheureuse. 

Ce n’est pas un emprisonnement programmé de Sonko, avec la levée de son immunité parlementaire, sauf retournement de situation extraordinaire, qui va corriger cette perception aujourd’hui largement partagée au Sénégal et à l’étranger. Et qui risque de porter un rude coup à l’image de marque d’un pays longtemps présenté comme un modèle, malgré ses imperfections, avec deux alternances politiques exemplaires. Qu’on le veuille ou non, Ousmane Sonko est aujourd’hui un homme politique majeur, qui draine du monde et qui, sans moyens, s’est classé troisième lors de la dernière présidentielle avec 15% des voix, un exploit rarissime dans les annales. 

L’irruption sur la scène politique de cet ancien inspecteur des impôts et domaines est révélatrice d’une mutation sociologique très profonde. Après 60 ans d’une indépendance qui est loin d’avoir tenu ses promesses, une bonne partie de la jeunesse africaine en a plus que marre des satrapes qui ont entravé son développement et maintiennent des liens incesteux avec la Françafrique dont le symbole le plus caricatural, qui alimente un débat parfois hystérique dans les anciennes colonies, reste le franc CFA. 

Une jeunesse qui aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, redécouvre et réhabilite des figures comme Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Cheikh Anta Diop ou Mamadou Dia. Ousmane Sonko a su capter cet électorat et exerce sur lui une fascination réelle. Certes, l’homme est loin d’être sans défauts: ses dérapages sont légion, lui-même et ses ouailles se distinguent souvent par leur allergie à la contradiction, le lynchage médiatique de ceux qui ne partagent pas leur point de vue et sur bien des sujets, par des prises de position à géométrie variable. Mais en dépit de la suffisance et des insuffisances de certains de ses cadres, le Pastef est une bonne nouvelle pour la remuante démocratie sénégalaise dont la captation à son seul profit  par un parti hégémonique signerait le certificat de décès. 

Plus grave, de par ses origines, Ousmane Sonko représente un symbole très fort dont il serait dangereux de mésestimer la portée. Le département de Bignona dont est  originaire son père, a fourni pendant longtemps des contingents entiers de combattants au Mfdc. 

Dans le bricolage idéologique qui a servi de vade mecum au mouvement irrédentiste, soufflant sur les braises, l’abbé Diamacoune Senghor et surtout Mamadou Nkrumah Sané ont embarqué des centaines de jeunes dans une aventure sans lendemain, en faisant le procès de «Nordistes» arrogants et accapareurs de terres de la verte Casamance. Tout n’était pas faux dans ce constat, Diamacoune et Sané ayant simplement donné de très mauvaises réponses à de très bonnes questions. Parmi  les jeunes qui avaient répondu à l’appel du maquis, figuraient des collégiens et lycéens comme Salif Sadio, Souhaibou Kamoughe Diatta, Abdou Elinkine Diatta, César Atoute Badiate, pour ne citer que ceux là, tous devenus de redoutables chefs de guerre. Quarante ans après, l’armée sénégalaise continue de faire face à l’une des plus vieilles guérillas au monde avec les Farc. Pourtant, lors de la dernière présidentielle, en tournée en Casamance, Ousmane Sonko tiendra l’un des discours les plus émouvants et responsables de sa jeune carrière, en appelant les indépendantiste à déposer leurs armes et à réintégrer la République. 

Arrivé deuxième au Fouta, il est le meilleur symbole aujourd’hui de la cohésion nationale et constitue un démenti cinglant aux thèses séparatistes. Ceux qui veulent à tout prix faire « tomber » Sonko, y compris par des moyens sordides, mesurent-ils la portée de leurs actes? Ne risquent-ils d’apporter de l’eau au moulin des boutefeux qui ne manqueront de dire que, décidément, avec cette « affaire Sonko », après les avoir combattu par les armes, le « Nord » (sic) veut les neutraliser par les urnes? En se rendant dans un salon de massage et en s’obligeant à un difficile exercice de justification, Ousmane Sonko est déjà dans une mauvaise passe et a un genou à terre. 

Que gagnerait-on à l’humilier davantage et à radicaliser ses épigones ? Il ne faut pas jouer avec le feu et surtout, il ne faut pas désespérer Bignona.

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