Fronde au Palais: 53 conseillers de Macky menacent de démissionner
Etat d’urgence : Macky Zappe t-il l’Assemblée au profit de l’ article 25?
Va t-on vers l’Etat d’urgence sans l’Assemblée nationale . En tout c’est le souhait du Chef de l’Etat . Ce dernier veut pouvoir se passer de l’Assemblée nationale pour, en cas de catastrophe naturelle ou sanitaire, pouvoir déclarer l’état d’urgence ou l’état de siège. C’est en tout cas, l’objet du projet de loi annoncé en conseil des ministres mercredi dernier.
Le projet de loi risque de passer la semaine prochaine en procédure d’Urgence. Ce qui donnera au chef de l’Etat la possibilité de décréter l’état d’urgence ou l’état de siège en cas de catastrophe naturelle ou urgence sanitaire, renseigne la Rfm . Toujours selon ce dernier , le Président Macky Sall aura aussi la latitude, en cas de nécessité, d’instaurer un couvre-feu sur une durée d’un mois renouvelable une fois sur une partie ou sur l’ensemble du territoire national.
L’article 25 dispose que les pouvoirs énoncés par l’article 24 seront exercés uniquement par le président de la République. Ce dernier peut déléguer le pouvoir au ministre de l’Intérieur ou tout autre ministre concerné par la situation ou au gouverneur.
Une belge tuée, son corps enterré vers …
Une femme de nationalité Belge, qui avait mystérieusement disparu ces derniers temps, a été malheureusement retrouvée morte. La défunte s’appelle Christine José Clémente. Elle serait tuée et son corps a été enterré dans un champ situé à quelques encabures de l’autoroute à péage. Pour l’instant, les soupçons pèsent sur son mari. Le couple vivait dans une maison sise à l’entrée de Thiès. Mais, ce n’était plus le grand idyle entre les conjoints, renseigne la Rfm. Pour l’instant, sur instruction du procureur, le corps a été exhumé pour les besoins de autopsie. Quant au mari, il a été arrêté.
Aly Gaye se fait passer pour un agent de la DIC pour entrer dans les ….
Dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 novembre 2020 vers 3 heures, la dame Codou Ba est interpellée, à la boite de nuit «Le Faro», par Aly Gaye qui s’est présenté à elle comme un agent de la Division des Investigations Criminels (DIC).
Exhibant une carte aux couleurs du drapeau national, le soi-disant policier lui intime l’ordre de le suivre sous prétexte qu’elle fait l’objet d’une convocation. Ayant quelques doutes, la dame a aussitôt alerté un agent de Police qui effectuait une patrouille dans les parages.
Aussitôt, Aly Gaye est soumis à un contrôle d’identité au cours duquel il s’est avéré qu‘il détenait une carte de commerce Import-export. Suffisant alors pour qu’il soit conduit au commissariat de la Médina pour les besoins de l’enquête.
Entendus à leur tour, la caissière ainsi que les vigiles de la boîte de nuit «Le Faro» ont confirmé de bout en bout les déclarations de Codou Ba. Selon eux, le mis en cause a l’habitude de se présenter comme un policier pour accéder au bar.
Interrogé par les enquêteurs, Aly Gaye a reconnu les accusations portées à son encontre.
Revenant sur les faits, il déclare :
«Alors que j’étais dans la boîte de nuit, j‘ai aperçu Codou Ba. Je me suis rapproché d’elle pour engager une discussion, mais elle n’a pas voulu me parler. C’est ainsi que j’ai exhibé ma carte de commerce Import-export, en me présentant comme un Agent de la DIC. Prise de panique, elle a alerté les éléments du commissariat de la Médina qui ont procédé à mon interpellation».
Et de poursuivre : «La dame Codou Ba portait des habits trop sexy, ce qui m’a poussé à vouloir l’aborder pour passer une nuit avec elle». A la suite de ses aveux, Aly Gaye sera déféré au parquet.
Avec l’AS
Arachide au Sénégal : La guerre continue
Recherche graines désespérément. Au Sénégal, les premiers résultats de la campagne de commercialisation de l’arachide, qui a commencé fin novembre, ne rassurent pas Modou Diagne Fada, directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos), la principale huilerie publique du pays, qui emploie 2 000 salariés, permanents ou saisonniers. Pour l’instant, pas une seule graine n’est entrée dans son usine de Zinguinchor, en Casamance (sud-ouest). Et seulement 4 000 tonnes d’arachides ont été collectées dans le reste du pays, principalement dans la région de Louga (nord-ouest). Des quantités dérisoires par rapport aux besoins industriels de l’entreprise, estimés entre 200 000 et 400 000 tonnes.
Le problème ne vient pas des récoltes, excellentes cette année pour cette culture qui représente la première source de revenus des paysans locaux , « l’or du Sénégal », comme certains la surnomment. Grâce à des pluies exceptionnelles, la production s’élève à 1,8 million de tonnes d’arachides, contre 1,4 million l’année précédente. Mais les transformateurs locaux n’en profitent guère. « Un circuit parallèle, alimenté par des exportateurs étrangers, propose des prix rémunérateurs, se désole le patron de l’huilerie. En tant qu’industriel, nous ne pouvons pas suivre car nous devons ensuite transformer la matière première, la triturer, la raffiner et la conditionner, sans compter les charges de personnel et d’électricité… »
Cette année, le prix plancher a été fixé à 250 francs CFA le kilo d’arachides non décortiquées. « Mais nous avons vu les exportateurs étrangers, surtout chinois, aller directement en brousse négocier jusqu’à 350 francs CFA le kilo avec les producteurs », témoigne Samuel Ndour, du Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras, qui revient à peine d’une tournée dans tout le bassin arachidier, entre Diourbel et Kaolack (ouest). C’est là que sont produites les meilleures arachides, cette plante dont la graine est consommée décortiquée – la cacahuète – ou pressée pour en extraire de l’huile.
« Concurrence déloyale »
Les négociants chinois sont très présents depuis que Dakar a conclu un accord avec Pékin en 2014, renouvelé en 2019. Une ouverture au marché chinois qui a fait grimper de manière exponentielle les exportations : jusqu’à 400 000 tonnes en 2019. Le géant asiatique est désormais le premier importateur de cacahuètes sénégalaises.
Les industriels locaux dénoncent, eux, une « concurrence déloyale », à l’instar du syndicaliste Samuel Ndour, qui rappelle que l’année dernière, seule la Sonacos, sur les quatre huileries du pays, a pu collecter 28 000 tonnes de graines. Une quantité cependant trop faible pour faire tourner l’usine. Modou Diagne Fada a donc diversifié ses activités : « Nous avons produit du vinaigre et de la javel et nous avons repris les importations d’huile brute pour la raffiner dans nos usines et la distribuer aux consommateurs. Nous avons ainsi payé nos charges et fait face à la crise. »
AVEC LM
Voulant baptiser l’Avenue Général du nom de Macky Sall : Saint désavoue Mansour Faye
Le maire de Saint-Louis se veut catégorique. Mansour Faye est déterminé à baptiser l’avenue Général De Gaulle du nom de Macky Sall. Intervenant sur les ondes de «Zik Fm Saint-Louis», Mansour Faye a soutenu qu’il ne va pas reculer d’un iota sur sa décision. Il estime qu’une commission de dénomination des rues a été mise en place. Et celle-ci a jugé utile de proposer le nom du Président Macky Sall. A l’en croire, le bureau du Conseil municipal a entériné cette proposition. M. Faye trouve que ce choix porté sur le Président sera très bénéfique à la ville parce qu’il sera demandé au chef de l’Etat de doter cette avenue des plus belles infrastructures du Sénégal. Mansour Faye veut que l’avenue soit comme les Champs Élysées». Interpellé sur la désapprobation de certaines populations de Saint-Louis, Mansour Faye banalise en soutenant que personne ne peut les divertir. Selon lui, seuls quelques jeunes s’agitent pour s’opposer. Et d’ajouter que tout ce que la municipalité fait, c’est dans l’intérêt de la ville. Mansour Faye soutient d’ailleurs avoir recueilli l’avis de beaucoup de saint-louisiens qui sont favorables au projet. L’édile de Saint-Louis lance à qui veut l’entendre que personne ne peut le faire reculer et qu’il ne cèdera devant aucune pression.
Covid 19 : 06 cas et un décès à Mbacké
La deuxième vague de la pandémie de covid-19 a atteint Mbacké. Le médecin-chef du district sanitaire de Mbacké, qui est préoccupé par la recrudescence des cas, appelle les populations à adopter les gestes barrières. Selon Dr Adama Aïdara Mbacké, le district a commencé à enregistrer de nouveaux cas de covid-19 depuis une dizaine de jours. Depuis l’avènement de la deuxième vague, son district a enregistré 06 cas dont 04 issus de la transmission communautaire. Elle déplore également le décès d’un patient. Mme Mbacké pense que cette situation exige le retour au respect des gestes barrières parce qu’il y a eu un relâchement. Dr Adama Aïdara Mbacké appelle à la limitation des rassemblements parce qu’ils constituent des sources de propagation. Elle invite tout le monde à s’impliquer dans la lutte contre la pandémie. A signaler que depuis le mois de mars, le district sanitaire de Mbacké a recensé 90 cas positifs et 06 décès.
Les Piques
Bougane poursuivi par la police sous prétexte que …
La tournée du président du mouvement «Gueum sa bopp» sur la Petite Côte a été très mouvementée. Persécuté par la police aux différentes étapes de son périple, Bougane Guèye Dany, très remonté, a déversé sa colère sur la police à Mbour. Après avoir rencontré les acteurs de la pêche à Joal Fadiouth et recueilli leurs doléances, le patron du groupe D-médias a fait cap sur Mbour. Dans la capitale de la Petite Côte, Bougane sera poursuivi par la police sous prétexte que tout rassemblement est interdit. Mais, il a défié les forces de l’ordre en tenant un point de presse au quai de pêche. Profitant de l’occasion, le leader de «Gueum sa bopp» a accusé le pouvoir de Macky Sall d’être un régime dictatorial qui a pourtant dilapidé les ressources halieutiques, entraînant une crise du secteur de la pêche.