Après Dakar, Louga ou encore Ziguinchor, Bignona a pris le relais des manifestations dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire Ousmane Sonko. Ça a débuté en début de matinée lorsque les militants de Sonko sont allés déloger les élèves des établissements de la commune. Ces derniers ont mené la première salve en bloquant les différentes voies de trafic.
Les manifestants s’en sont ensuite pris à la station Total en saccageant la boutique de produits. La Gendarmerie de Ziguinchor est venue à la rescousse. Deux arrestations ont été opérées par les forces de l’ordre dont le Coordonnateur Départemental des jeunes patriotes Lamine Badji. Deux blessés graves ont été aussi enregistrés. Il s’agit d’un gendarme et d’un élève. Les manifestants étaient déterminés à mettre à sac la maison du maire de Bignona, Mamadou Lamine Kéïta. L’effectif des forces de l’ordre était insuffisant pour contenir la furie des jeunes. C’est la raison pour laquelle l’armée a été aussi déployée dans une logique de dissuasion.
Bignona – Manif pro Sonko : deux blessés graves et deux personnes arrêtées lors des manifestations de ce matin
Usa : Ouverture du procès de Trump en destitution pour ‘’incitation à l’insurrection’’ dans l’assaut meurtrier du Capitole.
Moins de trois semaines après avoir quitté la Maison Blanche, Donald Trump est encore au-devant de la scène. Pour cause, c’est ce mardi 9 février 2021 que s’ouvre au Sénat, son procès en destitution doublement historique, pour « incitation à l’insurrection » dans l’assaut meurtrier du Capitole.
Une accusation que les avocats de l’ancien président américain qualifient d’absurde. À quelques heures de l’ouverture de ce procès prévue à 18 h GMT dans l’hémicycle même où des manifestants pro-Trump avaient fait irruption le 6 janvier, il est retenu que 100 sénateurs vont faire office de jurés après avoir été les témoins et victimes, de l’attaque, a constaté Dakaractu.
Les images fortes de ces moments de tension et le discours de Donald Trump à ses partisans quelques minutes auparavant, devraient occuper un rôle central dans l’accusation, selon la presse américaine.
Vivant désormais en Floride, le milliardaire ne se rendra pas au procès. Et il fait peu de doute qu’il sera, à son terme, acquitté, informent des sources médiatiques qui rappellent que ‘’la Constitution impose une majorité des deux tiers pour un verdict de culpabilité. Même si des sénateurs républicains ont vertement critiqué le rôle du 45e président américain dans ces violences, il semble peu probable que 17 joignent leur voix aux 50 démocrates pour condamner D. Trump, encore très populaire auprès de sa base’’.
Pour l’heure, les deux camps veulent aller vite et un vote final pourrait avoir lieu dès le début de la semaine prochaine. Les républicains parce qu’ils ne veulent pas s’attarder sur une séquence qui divise leurs rangs ; les démocrates parce qu’ils veulent que le Sénat puisse de nouveau rapidement se concentrer sur leur priorité : approuver les candidats et les lois de Joe Biden.
L’acte d’accusation adopté après l’assaut sur le Capitole est « anticonstitutionnel à plusieurs titres, et un seul suffirait à le déclarer immédiatement nul et non avenu », ont écrit les avocats de l’ex-président, Mes David Schoen et Bruce Castor, dans un argumentaire de 78 pages transmis à la chambre haute du Congrès à la veille de l’ouverture des débats.
Il est en effet, reproché à Donald Trump de s’être livré à ‘’la pire violation de la Constitution jamais commise par un président américain” en incitant ses partisans à attaquer le Capitole. Des arguments défendus hier, par les élus démocrates qui servent de procureurs à son procès.
Des confrères de la presse étrangère qui ont eu à se prononcer sur cette affaire ont aussi signalé que la probable relaxe de l’ex-Président américain ne signifiera pas forcément la fin de ses ennuis. En effet, dans leurs argumentaires, les démocrates ont légitimé la nécessité de tenir ce ‘’procès pour le droit et pour l’histoire’’. Ils estiment que ‘’laisser impunie cette attaque contre la Constitution, par celui qui avait prêté serment de la protéger, saperait la démocratie’’.
De son côté, replié dans sa résidence de Floride, Trump, 74 ans, a rejeté jeudi une invitation à s’exprimer au procès. Sa défense avance que le successeur de Barack Obama est redevenu un simple citoyen et que, donc, la procédure est illégale. D’ailleurs, il a été précisé qu’il faudrait pour le condamner les voix de 67 sénateurs sur 100. Or, lors d’un vote de procédure, il y a une dizaine de jours, seuls cinq républicains modérés se sont joints aux cinquante démocrates.
Premier président américain à être «impeaché» deux fois, sera-t-il aussi le premier à sortir deux fois blanchi d’un procès en destitution? Donald Trump sera bientôt fixé sur son sort. En attendant, alors qu’il a rejeté l’invitation des procureurs démocrates à témoigner sous serment, il a eu de la peine à constituer son équipe de défense. Cinq avocats l’ont lâché à quelques jours du procès qui démarre mardi. Il s’est donc rabattu un peu à la dernière minute sur Bruce Castor et David Schoen, rompus aux polémiques et cas difficiles.
Relativement à la durée du procès, il est signalé qu’il pourrait bien ne pas excéder une semaine.
Guirassy chez Ousmane Sonko ce matin : « Cette élimination systématique des opposants n’est pas une bonne chose pour le gouvernement »
Il a touché quelques mots en ce qui concerne la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.
Guirassy déclare que cela ne serait pas du tout « conforme » et que cela ressemble effectivement à un complot dans le but d’éliminer un opposant redoutable.
Il poursuit « Je m’adresse aux collègues de la majorité, cette élimination systématique des opposants n’est pas une bonne chose pour le gouvernement », avant de souligner que les propos qu’il a tenus vont dans le sens d’un appel à la sérénité. « Il faut être inintelligent pour refuser de voir la réalité en face. »
Le député Guirassy en parfaite concordance avec sa fonction, a parlé au nom du peuple. « On condamne la violence et un appel à l’insurrection, mais depuis longtemps Sonko est pris pour cible, le problème c’est comment les choses ont pu en arriver là. »
Très neutre dans sa position, le député n’a pas essayé de prendre parti, mais il est manifestement confus de la tournure prise par les événements. Il soutient que lui personnellement condamne tout acte de violence perpétré, mais estime néanmoins que « c’est le peuple qui s’est manifesté de manière spontanée… »
Le Réseau des Universitaires Républicains (RUR) dresse le bilan de la situation nationale
Le Réseau des Universitaires Républicains (RUR), organe statutaire de l’Alliance Pour la République (APR), en sa qualité de structure d’alerte, de veille et de contribution s’est réuni en session extraordinaire en vue d’examiner la situation nationale et internationale.
Le RUR constate pour le déplorer la persistance des cas communautaires du coronavirus en dépit de la riposte pertinente, précoce et vigoureuse impulsée par le Président de la République Macky SALL avec la mobilisation de la communauté scientifique, médicale et sociale de notre pays, l’implication des leaders d’opinion et des acteurs de la communauté universitaire.
Le RUR salue les mesures prises par le Chef de l’Etat dans le sens de la préparation de la prochaine vaccination avec les commandes de vaccins au plan national comme international avec l’initiative COVAX en relation avec l’Organisation Mondiale de la santé et l’Union africaine, la mise en place de la logistique et des équipements dont la chaîne de froid de cette opération salutaire d’envergure afin de protéger la population dans toutes les régions contre la pandémie.
Le RUR lance un appel solennel à intensifier la prévention et le dépistage ainsi que la prise en charge, à travers la responsabilité individuelle et collective, notamment des jeunes et des étudiants, face à la maladie Covid 19 et exhorte nos compatriotes au respect scrupuleux des mesures barrières, notamment pour protéger les personnes âgées et les personnes vulnérables.
Le RUR salue positivement la proposition inédite de la CEDEAO de présenter unanimement la candidature du Chef de l’Etat Macky SALL en qualité de candidat de la région ouest-africaine à la présidence de l’Union africaine pour la période 2022/2023, proposition entérinée et endossée par la Conférence des Chefs d’Etat et accueillie avec espoir et enthousiasme par l’Union africaine.
Le RUR félicite le Président de la République pour ce leadership incontesté marqué par une vision anticipative et proactive des enjeux et des perspectives africaines dans la lutte contre la pandémie, la gestion et la prévention des conflits, les défis climatiques et environnementaux et des projets et programmes de développement économique, social et culturel continental.
Le RUR se réjouit enfin du déroulement satisfaisant des enseignements-apprentissages, en dépit de la COVID 19 et lance un Appel aux Autorités et à l’ensemble de la communauté universitaire à prendre toutes les mesures idoines en vue de la poursuite des enseignements-apprentissages sécurisés dans les Universités et écoles supérieures en vue d’une année académique réussie.
Décès de Sokhna Ndioba Niane : Idrissa Seck présente ses condoléances au Khalife des mourides
Navire-hôpital : Mercy Ships revient au Sénégal
Affaire Sonko: Le procureur Serigne Bassirou Gueye va parler
Sortie imminente de Serigne Bassirou Gueye sur l’affaire «Sweet Beauté» pour laquelle Ousmane Sonko est accusé de viols et de menaces de mort.
Le procureur de la république va livrer les informations contenues dans le dossier de viol présumé.