Affrontements entre les étudiants et les forces de sécurité ! Ça se passe actuellement à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Les soutiens du leader du Pastef se sont mobilisés pour manifester leur colère, suite aux accusations de viols répétitifs et de menaces de mort portées contre Ousmane Sonko.
Les agents de la police usent de lacrymogènes pour disperser les étudiants. C’est le sauve-qui-peut. La circulation est bloquée actuellement sur l’avenue Cheikh Anta Diop.
Manifestations: Ça chauffe à l’UCAD !
Images: L’homme qui a incendié les véhicules à la Cité Keur Gorgui arrêté par la BIP
L’homme qui jouait au pyromane lors de la manifestation des Patriotes est arrêté. En participant aux affrontements entre Patriotes et forces de l’ordre, l’homme, vêtu d’un haut rouge blanc et d’un pantalon rouge, détenait par dévers lui une bouteille avec laquelle il incendiait les véhicules des particuliers garés au quartier Cité Keur Gorgui.
Identifié, il vient d’être arrêté par les éléments de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui l’ont embarqué à bord de leur véhicule.
Affrontements chez Sonko: Assane Diouf blessé par une grenade lacrymogène
L’activiste Assane Diouf, elargi de prison il y a peu, est présent au domicile de Ousmane Sonko. Il est blessé à la tête par une grenade lacrymogène que les forces de l’ordre ont jetée à l’intérieur de la maison de l’opposant. Assane Diouf est présentement en direction de l’hôpital pour des soins. Mais celui qui a été rebaptisé « l’insulteur public » a demandé aux manifestants d’arrêter les saccages des biens communs. Un appel responsable…
Révélations: Qui est Adji Sarr, l’accusatrice de Sonko ?
Depuis le début de cette affaire dont elle est le personnage-clé, Adji Sarr est reléguée au second plan. Le débat est canalisé sur Ousmane Sonko ou encore la propriétaire de l’institut Sweet Beauté, mais jamais sur la principale concernée.
L’Observateur a placé son curseur sur celle qui est sur le point de faire tomber le principal adversaire du pouvoir de Macky Sall.
Si, jusqu’ici, peu de gens peuvent mettre un visage sur son nom, Adji Sarr n’a pas eu la vie d’une jeune femme de 20 ans (elle est née le 3 mars 2000). À l’âge de 10 ans, Adji Sarr est envoyée dans un village situé dans le département de Fatick d’où est originaire sa défunte mère décédée en 2010.
4 ans plus tard, elle revient dans la capitale où elle est sous la tutelle de sa tante maternelle. Son cursus scolaire s’arrête en classe de quatrième, elle se lance dans le petit commerce, la couture, avant de trouver ce travail de masseuse au salon Sweet Beauté où elle est payée 40 000 par mois. À écouter sa patronne, sous son visage d’ange, Adji est une véritable mante religieuse qui a participé au « deal » pour faire tomber Ousmane Sonko.
Affrontements chez Sonko: Y en a marre met en garde Macky et tire sur les autorités
Y en a marre constate depuis ce lundi matin une forte présence policière devant le domicile du député Ousmane Sonko, président du parti Pastef, et un début de répression violente suivie d’arrestations de militants et sympathisants de ce dernier.
Y en a marre met en garde Macky…
Le mouvement Y en a marre met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de notre pouvoir judiciaire à des fins politiciennes, dans le dossier judiciaire opposant monsieur Ousmane Sonko à une citoyenne sénégalaise.
Qualité de député…
“En sa qualité de député du peuple, M. Sonko bénéficie d’une immunité parlementaire qui astreint l’autorité judiciaire à se conformer à des dispositions prévues par la loi, pour l’auditionner.
Le mouvement engage le Procureur de la République à faire cesser sans délais ce processus qui constitue une attaque inacceptable à notre État de Droit”, lit-on dans le communiqué.
Urgent: Le Prodac saccagé
Le Programme national des domaines agricoles communautaire (Prodac) fait les frais de la colère des militants de Sonko. Le siège de l’agence nationale est, au moment où ces lignes sont écrites, saccagé. Un véhicule de type pick-up stationné devant les locaux a pris feu.
Manifestations : La maison de Mahmoud Saleh saccagée
Les manifestations de soutien en faveur du leader du Pastef prennent une tournure violente. En effet, le domicile de Mahmoud Saleh, directeur cabinet politique du chef de l’Etat a été saccagé par les manifestants.
Accusé de viol par une masseuse, Ousmane Sonko indexe le régime de Macky Sall qu’il accuse à son tour de monter un coup contre lui. Saleh qui est un proche de Macky Sall en a fait les frais.
Marc Pulvar, le père d’Audrey Pulvar accusé de pédophilie
Marché de réhabilitation du stade Demba Diop : Les choix de la Fsf contestés
L’un des soumissionnaires malheureux dénonce le non-respect des procédures de passation par la Fédé de foot. L’instance déclare n’être liée que par la règlementation de la Fifa.
Le marché de la réfection du stade Demba Diop de Dakar connaît quelques ratés. L’un des perdants, le groupe soumissionnaire Artech-Comete-Atlas, conteste la méthodologie utilisée pour évaluer les offres, et surtout ce qu’ils estiment être un manque de transparence dans l’annonce du groupe adjudicataire. Pour eux, et leur chef de file l’a fait savoir par lettre du 26 décembre 2020 adressée au président de la Fédération sénégalaise de football, il n’était pas normal que leur «offre financière ait été ouverte en (leur) absence». Surtout par le fait que, pour l’offre technique, lors de la présélection, le groupement avait été classé premier.
La Fédération sénégalaise de football (Fsf) avait lancé un Avis à manifestation d’intérêt en procédure d’urgence, pour la présélection d’architectes pour la réalisation de projets d’infrastructures, comprenant notamment, la réhabilitation et la modernisation du stade Demba Diop de Dakar, ainsi que de la première phase de construction du Centre d’hébergement fédéral, au Centre Jules F. Bocandé de Toubab Dialaw, et la conception du nouveau siège de la Fsf.
Tous ces projets sont financés, pour une large part, par la Fédération internationale de football association (Fifa), par le biais de son programme Forward, ainsi que par des fonds de la contrepartie sénégalaise.
Le Groupement Comete avait été retenu à la présélection pour le projet de réhabilitation et de modernisation de «Demba Diop», ayant même été classé en tête. Il faut dire que son offre technique avait été renforcée par le fait que l’un des partenaires du groupe est la société Comete qui, disent-ils, «a construit le stade El Menzah de Tunis», dont les Sénégalais connaissent bien les structures. C’est dire que les références sont on ne peut plus sérieuses.
Même s’il déclare pouvoir comprendre avoir été évincé au bénéfice d’un concurrent, le groupement déclare ne pas comprendre pourquoi ses représentants n’ont pas été appelés lors de la séance de dépouillement des offres. Leur courrier de recours a conduit le Secrétaire général de la Fsf à leur servir une réponse le 14 janvier 2021, où il leur est dit que le recours, gracieux ou autre «n’existe pas dans le Règlement de la consultation architecturale figurant dans le dossier (…). Il est aussi utile de rappeler que vous n’avez pas contesté, ni émis de réserve sur les dispositions dudit règlement tout au long de la procédure de passation». Le document ajoutera que «tous les actes de procédure que nous avons posés… sont conformes à la règlementation du programme de développement Fifa-Forward 2.0 dans lequel le projet du stade Demba Diop est inscrit».
Le signataire de la lettre constate que «les différentes observations formulées vont dans le sens de nous obliger à nous conformer aux dispositions du décret 2007-545 du 25 avril 2007 portant Code des marchés publics. Ce marché n’y est pas soumis». C’est ce dernier point qui est contesté par le requérant. Des spécialistes des marchés publics consultés par Le Quotidien, indiquent sur ce point que, du moment que la contrepartie sénégalaise provient de fonds publics, la Fédération de football pourrait difficilement se soustraire aux contraintes du Code des marchés publics.
Interpellé sur la question, le Secrétaire général de la Fsf, M. Victor Cisse a déclaré ne pas «comprendre pourquoi ces concurrents ont voulu saisir la presse sur cette question, alors que nous leur avions déjà répondu». Quant aux points des griefs de ces soumissionnaires, M. Cisse a affirmé n’avoir «rien de plus à ajouter à ce qui est dit dans la lettre».