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Rupture du contrat avec Acwa Power : Le Sénégal en machine arrière

Les Saoudiens n’ont pas avalé l’annulation du contrat de dessalement de l’eau de mer avec Acwa Power. Le directeur de Cabinet de Diomaye Faye a jusque-là tenté en vain de les amadouer. Quitte à annuler l’annulation du contrat ? Wait and see.

Lors de l’annonce de la rupture du contrat pour la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer, prévue aux environs du Lac Rose, le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, se désolant du coût exorbitant de l’eau qui devrait être tirée de l’usine, avait indiqué que «ce projet ne rentre pas dans les options stratégiques du gouvernement. Nous avons décidé de ne pas le poursuivre». Construite sur le mode Partenariat public-privé (Ppp), l’usine, financée par l’entreprise saoudienne Acwa Power, était estimée à 800 millions d’euros et devait produire environ 400 mille mètres cubes d’eau par jour. La société Acwa Power devait financer l’usine et la faire fonctionner, en contrepartie de l’achat par les Sénégalais de l’eau ainsi produite.

Après une autre usine de dessalement d’eau financée par la Coopération japonaise dans les environs de Dakar (zone des Mamelles), celle d’Acwa Power allait être la seconde du Sénégal. Pour le moment, tout est à l’eau, si l’on peut s’exprimer ainsi.

Si Cheikh Tidiane Dièye semble avoir convaincu les Sénégalais et les partenaires internationaux du pays de la pertinence de leur décision, il ne semble pas que ce soit le cas avec les Saoudiens. On peut en croire le mauvais moment que passe le ministre-directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye à Ryad.
Envoyé en urgence en Arabie Saoudite avec un message du Président Bassirou Diomaye Faye, M. Mary Teuw Niane devait convaincre les autorités saoudiennes que cette affaire «ne pouvait avoir que des incidences économiques mineures», comme cela avait été présentée à l’ambassadeur saoudien à Dakar. Ce dernier n’ayant manifestement pas été convaincu, les autorités sénégalaises ont voulu aller plus haut.

Malheureusement, ni le Roi Salmane Al Saoud ni le Prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) n’ont voulu s’abaisser à recevoir l’Envoyé spécial du Président Faye. De guerre lasse, ce dernier a voulu se rabattre au ministre des Affaires étrangères du Royaume, Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan bin Abdullah. Ce dernier l’a renvoyé à son vice-ministre, M. Waleed El-Khuraiji, qui a finalement reçu la correspondance du Président du Sénégal.

En bon diplomates, les Saoudiens se sont contentés de déclarer que les deux personnages ont examiné «les relations bilatérales, les moyens de les renforcer et de les développer dans tous les domaines, en plus d’autres sujets d’intérêts communs». La réalité est que Mary Teuw Niane devait tout faire pour éteindre le feu de la colère saoudienne.

Des personnes bien informées ont rappelé que la rupture du contrat Ppp avec Acwa Power a été perçue comme un camouflet par la partie saoudienne. Les «amis arabes» ont d’autant plus mal vécu cette affaire que c’est le Prince héritier Ben Salmane en personne qui avait démarché le gouvernement du Président Macky Sall pour le convaincre d’accorder ce marché à Acwa Power. A l’époque, les Saoudiens avaient mis en avant l’expertise de leur entreprise et son expérience dans le domaine de la gestion de l’eau. Les mêmes personnes indiquent que les autorités sénégalaises n’auraient pas pris la peine de prendre l’attache de leurs homologues saoudiens avant de résilier de manière unilatérale ce contrat.

Pour les sujets du Roi Salmane, la chose est d’autant plus choquante que les entreprises saoudiennes n’ont pas vraiment l’opportunité de s’ouvrir des marchés en Afrique au Sud du Sahara. «Et c’est pour cela que le Prince héritier a voulu donner sa chance à Acwa Power. Cette dernière est tout de même la seconde ou la troisième entreprise saoudienne par la taille, après Saudi Aramco. Cela n’était pas malin de vouloir l’éconduire de toute manière, sans prendre la peine d’en informer des partenaires aussi importants que les Saoudiens.»

Les personnes informées rappellent l’importance de l’Arabie Saoudite dans le financement de l’économie sénégalaise : «On ne peut oublier les apports des institutions financières saoudiennes comme la Bid, la Badea, dans des projets de développement au Sénégal.» Et il n’y aurait pas que ces institutions. D’autant plus qu’une brouille avec un partenaire diplomatique aussi important risquerait de coûter encore plus cher au Sénégal dans bien des domaines, et les dirigeants actuels le savent. Est-ce sans doute à la suite de cela que, du côté du Palais de Senghor et de la Primature, on tente de faire croire qu’il n’y aurait aucune brouille entre les deux pays ? Même des diplomates sénégalais veulent faire accréditer la thèse que le contrat d’Acwa n’aurait pas été rompu, qu’il
s’agirait juste d’ajustements avant de signer encore un nouveau format. Cela irait-il jusqu’à faire avaler de l’eau saumâtre et salée à Cheikh Tidiane Dièye ?

ACTUNET AVEC LEQUOTIDIEN 

Maham Diallo, Abdou Karim Diop, Amady Diouf : La sanction à vitesse supérieure !!

Maham Diallo, Abdou Karim Diop, Amady Diouf ou encore Mamadou Seck. Les magistrats qui avaient hérité des affaires politico judiciaires qui ont mené l’actuel premier ministre ou encore l’actuel président de la République en prison, ont tous été virés de leur poste, lors du Conseil supérieur de la magistrature de ce vendredi. Des mouvements qui sonnent comme une sanction.

Le magistrat Oumar Maham Diallo, qui avait hérité du dossier Sonko – Adji Sarr, n’est plus doyen des Juges d’instruction au Tribunal de Dakar. Il a été envoyé à Tambacounda, où il est aujourd’hui Président de Chambre à la Cour d’Appel de la région. Une affectation entérinée ce vendredi en Conseil supérieur de la magistrature (Csm) présidé au palais de la République par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye.

Abdou Karim Diop aussi, précédemment Procureur de la République de Dakar, qui était très en vue lors des procédures judiciaires qui avaient envoyé des centaines de jeunes du Pastef en prison, après les évènements de Juin 2023, est lui aussi envoyé à la Cour d’appel de Tamba. Il y est nommé Avocat général.

Mamadou Seck, qui avait inculpé puis placé sous mandat de dépôt l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est, lui aussi, envoyé à Tamba où il assurera les fonctions d’avocat général près la Cour d’Appel.

Monsieur Amady Diouf, qui fut procureur de la République de Dakar, puis Premier Président de la Cour d’Appel de Dakar, est affecté à l’Administration centrale du Ministère de la Justice. Il y officiera avec Ibrahima Bakhoum précédemment Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar.

Lutte contre les malversations et crimes économiques: Les membres du Pool judiciaire financier (PIJ) connus !

Cet organe a été créé pour lutter contre les malversations et les crimes économiques. Henriette Diop Tall est la présidente de la Chambre d’accusation financière du PIJ, depuis le vendredi 29 mars 2024. Cette juridiction, basée au tribunal de grande instance hors-classe de Dakar, est composée d’un parquet, d’un collège des juges d’instruction, d’une chambre de jugement financière et d’une chambre d’accusation financière. Voici la liste de ses membres.

Parquet près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar:

Monsieur El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA, précédemment Avocat général près la Cour suprême, est nommé Procureur de la République financier ;

Monsieur Ablaye DIOUF, précédemment Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Rufisque, est nommé Procureur de la République financier adjoint ;

Monsieur Ibrahima FAYE, précédemment affecté à l’Administration centrale du ministère de la Justice, est nommé Substitut du Procureur de la République financier ;

Monsieur Harouna SOW, précédemment Substitut du Procureur de la République près le

Tribunal de Grande Instance de Kaolack, est nommé Substitut du Procureur de la République financier.

Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar

Monsieur Idrissa DIARRA, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Thiès, est nommé Président du Collège des Juges d’Instruction financier ;

Monsieur Massaer SARR, précédemment Conseiller à la Cour d’appel de Dakar, est nommé Juge d’Instruction financier;

Monsieur Babacar DIOP, Juge au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, est nommé Juge d’Instruction financier ;

Monsieur Mouhamadou Ndéné NDIR, précédemment Juge au Tribunal du Travail hors classe de Dakar, en qualité de Juge d’Instruction financier ;

Monsieur Moustapha FALL, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance de Kaolack, est nommé Juge d’Instruction financier ;

Madame Nelly Secko DIENG, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance de Saint Louis, est nommée Juge d’Instruction financier.

Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar:

Monsieur Papa Mohamed DIOP, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Saint-Louis, est nommé Président de la Chambre de jugement financière ;

Monsieur Mamadou Yakham KEÏTA, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Thiès, est nommé membre;

Monsieur Mor LO, précédemment Président du tribunal d’Instance de Mbour, est nommé membre ;

Monsieur Ousseynou SY, précédemment Conseiller à la Cour d’appel de Dakar, est nommé membre;

Monsieur Ngor DIOP, précédemment Conseiller à la Cour d’appel de Thiès, est nommé membre ;

Madame AissétouKANTE FAYE, précédemment Conseiller à la Cour d’appel de Dakar, est nommée membre.

Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar :

Monsieur Mamady DIANE, précédemment Président de chambre et cumulativement Secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, est nommé Président de la Chambre d’Accusation financière;

Monsieur Alioune SALL, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar, est nommé membre;

Monsieur Tahir KA, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Tambacounda, est nommé membre ;

Monsieur Abdoul Aziz BARO, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Tambacounda, est nommé membre ;

Monsieur Samba NDIAYE, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, est nommé membre ;

Madame Adji Mame Bousso GUEYE, précédemment en détachement, est nommée membre.

Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar :

Madame Anta NDIAYE DIOP, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar, est nommée Président à la Chambre des appels financiers ;

Monsieur Mamadou DIALLO, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de

Tambacounda, est nommé membre;

Monsieur Thierno NIANG, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar, est nommé membre;

Madame Fatou Binetou CISSOKHO, précédemment Président du tribunal d’instance de Pikine, est nommée membre ;

Monsieur Fall Babacar SY, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, est nommé membre.

Parquet : Abdou Karim Diop remplacé

Monsieur Ibrahima Ndoye est nommé procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Une décision prise par le Président Bassirou Diomaye Faye lors du conseil supérieur de magistrature.

 
M. Ndoye remplace Abdou Karim Diop. D’autres nominations ont été également faites par le Chef de l’Etat. Ainsi, Mbacké Fall est nommé Procureur général et Mamadou Diouf, président du Tribunal de grande instance de Dakar.

Conseil supérieur de la magistrature : Voici la liste compète des nominations

 

Le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) s’est tenu ce vendredi, présidé par le Président de la République Bassirou Diomaye Faye. Plusieurs changements ont eu lieu. Ci-dessous la liste complète des nouvelles nominations.

 

Consuls généraux et ambassadeurs : Un réaménagement de la diplomatie attendu…

Un « grand chamboulement » dans la diplomatie sénégalaise est attendu dans les jours à venir, annonce Le Quotidien. Selon le journal, ce changement touchera « 19 ambassades et 11 consuls généraux », ainsi que d’autres membres du personnel diplomatique.

Dans ce contexte, le quotidien rapporte que « plus d’une quarantaine de diplomates ont été rappelés », dont certains sont déjà arrivés à Dakar depuis la fin juillet. D’autres sont attendus d’ici le 31 octobre, précise la source reprise par plusieurs medias sénégalais .

Les ambassades sénégalaises au Royaume-Uni, en Côte d’Ivoire, en Turquie, en Gambie, en Arabie Saoudite, à Washington (États-Unis), en Corée du Sud, en Afrique du Sud, ainsi que les représentations aux Nations Unies à New York et au Vatican, sont concernées par ces changements de postes.

Me Ousmane Thiam, avocat de Mansour Faye : « Le tribunal a constaté que Mimi Touré n’a pas dit la vérité »

Avocat de Mansour Faye, Me Ousmane Thiam a réagi à la suite de la décision du tribunal correctionnel de Dakar dans l’affaire de diffamation.

 « Le tribunal n’a ni relaxé Aminata Touré, purement et simplement ni au bénéfice du doute. Par contre, le juge a pris la décision de relaxe au bénéfice de la bonne foi. En matière de diffamation, cela veut dire que c’est une décision qui a été prise pour dire que madame Touré a tenu des propos diffamatoires donc qui ne sont pas vrais. Mais qu’elle s’est trompée de bonne foi », a-t-il confié à Seneweb.

Le conseil du maire de Saint-Louis souligne que “le juge a été obligé de dire que Mimi Touré, en filigrane, n’a pas dit la vérité et que les propos sont diffamatoires”. “Cependant, on l’a pardonnée parce que le tribunal a vu une bonne foi chez elle”, renseigne-t-il.

« Peut-être qu’elle a été trompée par les personnes qui lui ont donné l’information ou en interprétant le rapport de la Cour des comptes. Mais toujours est-il que la fausseté des propos est là, c’est ce que dit la décision », précise Me Thiam. Donc, poursuit-il, le tribunal a constaté que Aminata Touré n’a pas dit la vérité et que les preuves qu’elle a versées ont été rejetées ».

Si les documents produits par l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) au tribunal étaient avérés, le juge allait prononcer la relaxe pure et simple. Mais elle l’a été sous le bénéfice de la bonne foi. « Ce qui veut dire que les propos qu’elle a tenus sont bien diffamatoires, mais qu’elle a été trompée de bonne foi. Le juge l’a excusée et c’est ce que signifie la décision qui a été rendue aujourd’hui », a insisté Me Thiam.

Ce dernier pense que l’ex-Première ministre aurait pu faire ce que ses avocats lui avaient demandé. C’est-à-dire, dit-il, « avoir l’humilité de présenter ses excuses pour la bonne et simple raison qu’aucun rapport n’a épinglé Mansour Faye ».

 

L’avocat ajoute : « si le juge avait relaxé purement et simplement Aminata Touré, on aurait subodoré que Mansour Faye a commis les faits que Mimi Touré a allégué et ce n’est pas ce que la décision dit ».

Si on s’en tient à la décision rendue, argue la robe noire, “le juge du tribunal correctionnel de Dakar, ne dit pas que Mansour Faye a été complice d’un carnage »

Conseil supérieur de la magistrature : Diomaye attendu ce vendredi

La première réunion, tant attendue, du Conseil Supérieur de la Magistrature, sous le régime du Président Bassirou Diomaye Faye, va se tenir enfin ce vendredi.

Selon L’Observateur, le chamboulement sera presque général. Le journal cite des sources qui assurent que toutes les juridictions du pays subiront des changements majeurs.

« C’est d’ailleurs ce grand chamboulement qui a retardé les choses, en plus de la détermination du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, à placer les magistrats qu’il faut aux postes qu’il faut. », note le journal qui renseigne, citant les mêmes sources, que les tenants de l’Exécutif auraient proposé certains profils de magistrats à des postes, mais l’ancien procureur de la République est resté intransigeant et son réquisitoire a été entendu par Diomaye Faye, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature.

La source informe qu’Ibrahima Ndoye pressenti pour remplacer Abdou Karim Diop au parquet de Dakar. A noter, dès lors, que presque tous les tribunaux de grande instance et d’instance, les Cours d’appels, les parquets et les parquets généraux connaîtront de profonds changements. Selon les mêmes sources, sauf changement de dernière minute, c’est l’ancien premier substitut du procureur de la République et procureur de la République de Saint-Louis, Ibrahima Ndoye qui est pressenti pour hériter du très sensible parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Procureur de la République de Thiès au moment de l’arrestation du défunt Cheikh Béthio Thioune dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Madinatoul Salam (Mbour), Ibrahima Ndoye devrait remplacer Abdou Karim Diop au parquet de Dakar. Alors premier substitut du Procureur de la République Ousmane Diagne (aujourd’hui ministre de la Justice) Ibrahima était entré dans l’histoire judiciaire quand il avait soutenu, lors du procès de l’affaire des chantiers de Thiès, que son intime conviction est que Bara Tall n’avait rien fait de ce qu’on lui reprochait.

Habitué des grands dossiers, Ibrahima aura, s’il est placé à la tête du parquet de Dakar, les épaules assez larges pour relever les défis, selon des sources. Aussi, le premier cabinet d’instruction du Tribunal de Dakar connaîtra un changement. Oumar Maham Diallo qui avait renvoyé l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko devant la Chambre criminelle dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté, est annoncé sur le départ.

Il y a, également, lieu de noter que les départs de Ibrahima Bakhoum, procureur général près la Cour d’appel de Dakar, de Ousmane Chimère Diouf, premier président de la Cour d’appel de Saint-Louis et Président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), entre autres mouvements.

Par ailleurs, le journal informent sur des décisions concernant le parquet financier et la Cour suprême. Le parquet financier recevra aussi ses premiers membres. Après ceux affectés à ce parquet par Macky Sall, lors de ses derniers jours en tant que président de la République et annulés par Diomaye Faye après son élection, les membres su parquet financier
qui sera un outil important de lutte contre les crimes financiers seront connus. Plusieurs noms circulent d’ailleurs pour les postes à cette juidiction.

De la même manière, la Cour suprême aura un nouveau premier président, après l’annulation de la nomination de Abdoulaye Ndiaye pour remplacer Ciré Aly Ba, parti à la retraite. En effet, le président de la République Diomaye Faye avait annulé le décret de nomination de Abdoulaye Ndiaye au poste de premier président de la Cour suprême. Un décret qui a été pris aux derniers jours de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Cette réunion du Conseil supérieur de la Magistrature intervient après les assises de la justice. Les conclusions, remises au chef de l’État, initiateur de ces assises, impliquent la sortie du président de la République et du ministre de la Justice du Conseil, l’ouverture de celui-ci à des non magistrats… Des mesures qui attendent d’être appliquées.

Infanticide : Elle jette son fœtus dans un…

Après avoir expulsé son fœtus en catimini, M. Bâ est allée se réfugier dans sa région natale, Kaolack. La jeune dame était loin de se douter que son forfait allait être mis à nu. En effet, suite à la découverte du fœtus en état de décomposition avancée est découvert dans un dépotoir d’ordures, une enquête a été menée aux alentours de Darou Thioub. Elle a été démasqué avant d’être acheminée à Dakar. Au terme de sa garde à vue qui a duré plus de 96 heures, elle a  été mise à la disposition des autorités pour une information judiciaire. M. Bâ a été renvoyée devant la chambre criminelle pour avoir au courant 2020, commis le crime d’infanticide.
Face aux magistrats, l’accusée a contesté les faits. Mère de 2 enfants, elle dit qu’elle ignorait sa grossesse. «J’ai un cycle irrégulier. Il m’arrive parfois de rester des mois sans voir mes règles. C’est ce qui m’est arrivée à l’époque. Comme j’avais constaté un retard de 3 à 4 mois, je suis allée au centre de santé de notre quartier pour faire déclencher mes menstrues. C’est ainsi qu’on m’a prescrit une ordonnance que la fille de mon oncle a achetée. À peine l’avoir pris, j’ai commencé à saigner. C’est quand je suis allée aux toilettes que le fœtus est tombé», a raconté la comparante. Poursuivant son récit, elle déclare : «j’ai paniqué. C’est la raison pour laquelle j’ai jeté le fœtus au dépotoir d’ordures. Et trois jours après je suis partie à Kaolack chez ma mère».
A l’en croire, elle était venue à Dakar pour travailler comme femme de ménage. Mais dit-elle, sa mère lui a proposé d’aider sa tante, moyennant une rémunération de 15 mille francs CFA. Somme dérisoire qui a poussé le magistrat à lui demander comment elle s’est procurée le médicament qu’elle dit avoir acheté à 11 mille francs CFA. Elle lui rétorque : «j’avais des économies. J’ai travaillé quelque part comme domestique avant de venir chez mon oncle». Sur sa supposée fuite après avoir jeté son fœtus, M. Ba déclare : «je n’ai pas pris la fuite. J’avais déjà préparé mon retour trois jours avant les faits. C’est trois jours après que je suis partie».

Malgré ses dénégations, le rapport médical fait état d’un accouchement survenu au troisième trimestre. Donc selon les constatations de l’homme de l’art, la grossesse a dépassé 6 mois. En sus de cela le document a établi que l’accusée n’a pas eu de complications au moment de l’accouchement. Même après la lecture de ce document par le substitut de procureur de la Republique, M. Ba a campé sur sa position en réfutant systématiquement avoir tué un nouveau né. Pour elle, on ne peut lui reprocher qu’un avortement.

Malgré ses dénégations, le maître des poursuites trouve que les faits ne souffrent d’aucune contestation. «L’enfant est né au bout du troisième trimestre. Elle conteste le diagnostic médical. Dans cette affaire elle a pu expulser ce qu’elle avait dans le ventre sans complication. Le diagnostic contrebalance foncièrement ses allégations. Elle est coupable d’infanticide», a souligné le représentant du ministère public qui a requis 7 ans de réclusion criminelle contre M. Ba. Selon lui, elle  ne mérite pas la  clémence du tribunal. Me Diaw de la défense relève que le dossier de sa cliente ne repose sur rien.

«Dans ce dossier nous avons une dame qui nous dit que sa  grossesse a duré trois à quatre mois. À part cet élément, il n’y a rien dans ce dossier qui prouve que la grossesse s’est poursuivie jusqu’au troisième trimestre. Elle a accouché dans la nuit du  26 au 27 novembre 2020. L’infanticide c’est le meurtre commis sur un nouveau né. Mais dans  ce cas on peut parler d’avortement. Le maximum de la peine c’est 2 ans ma cliente a fait 4 ans de détention», a plaidé la robe noire. L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 27 novembre 2024.

ACTUNET AVEC Aïssatou TALL

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention
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