Le bureau de l’Assemblée nationale a fendu un communiqué aux allures d’une convocation des députés en séance plénière ce vendredi 26 février 2021 à 11h. Une convocation qui intervient après l’examen de conclusion de la commission Ad hoc chargé de statuer sur la demande de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko . Pour rappel l’Assemblée nationale avait ratifié, mercredi dernier , lors d’une séance plénière à huis clos la liste des membres de la commission ad hoc devant statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko visé par une plainte pour viol et menaces de mort. Ladite commission est composée de douze membres dont deux du groupe parlementaire Liberté et Démocratie (opposition) et un parmi les non-inscrits. Aussi l’Assemblée nationale a été saisie d’une plainte contre X par le juge d’instruction du tribunal de Dakar, à l’initiative du procureur de la République. Cette saisine fait suite à la plainte déposée en début février par une employée d’un salon de massage de la capitale sénégalaise accusant Sonko, l’ancien inspecteur des impôts et domaines radié de la fonction publique en 2016, de viols répétées et de menaces avec deux pistolets. Des accusations que le chef de file du parti Pastef (patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) a rejeté en bloc évoquant un complot ourdi par l’État pour ternir sa réputation. Convoqué le 8 février par la section de recherche de la gendarmerie, Sonko avait refusé de déférer sous couvert de son immunité parlementaire. Ses partisans avaient sonné l’alerte le jour même et des manifestations ayant causé d’importants dégâts matériels et physiques avaient eu lieu. Plus d’une vingtaine d’entre eux ont été arrêtés et sont jusqu’à l’heure en prison. Ainsi l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko sera levée ce vendredi .
PA : Pour une facture d’électricité, un vigile tue un nigérian
Une dispute a viré au drame à l’unité 13 des parcelles Assainies. S’agissant des faits, les éléments du commissariat des parcelles Assainies ont été avisés d’un meurtre sur le lieu sus indiqué. Où étant, les policiers ont trouvé un individu de sexe masculin, torse nu, étendu sur le dos et baignant dans une mare de sang. L’examen du corps a fait apparaître une blessure sur le côté gauche et sur la poitrine. A la barre de la chambre criminelle de Dakar, hier, les débats d’audience ont permis de comprendre que tout est parti d’une dispute causée par une facture de 117 000 francs. La victime, l’accusé, Abdou Kader Amar et les autres vivaient en location dans une maison. Ils étaient surpris de constater la cherté de la facture d’électricité. Sur ce, ils ont indexé la victime qui, selon eux, dispose de matériels qu’il n’a pas déclaré. C’est sur ces entrefaites qu’une dispute a éclaté entre la victime et le vigile. Ainsi, Abdou Kader Amar a mortellement poignardé le Nigérian. Le certificat de genre de mort fait état d’une hémorragie interne. Entendu, l’accusé soutenu qu’il n’était pas ivre au moment des faits. ” Je n’étais pas ivre au moment des faits et on ne s’est jamais disputé aussi. Mais quand il y’a eu accrochage entre nous, il m’a poignardé à la main”, a-t-il dit. “Le témoin a dit que c’est toi qui a poignardé et non le défunt”, a lancé le juge. “Serigne Abdou Khadre Mbacké n’était pas présent. Et la victime est plus long et plus large que moi. J’ai pris l’arme en le gardant derrière moi, il m’a ceinturé et je l’ai asséné. Au moment des faits, j’avais le sang chaud. Cela s’est passé très vite. J’ai pris le couteau dans ma poche avant de le poignarder”, regrette le mis en cause.
Avant de poursuivre : ” on cohabitait ensemble depuis 2 à 3 ans. Le problème s’est répété à plusieurs reprises concernant la facture d’électricité. J’ai fait une réunion pour leur dire que les gens doivent déclarer leurs matériels. Lorsqu’on m’a interpellé, je lui ai dit que je ne vais pas payer. En voulant lui rendre compte, il avait déjà une haine envers moi sur le fait que je ne lui ai pas dit que je ne vais pas payer. Il m’a insulté pour me demander de quitter les lieux. Il a pris un couteau et m’a poignardé. Le témoin avait peur raison pour laquelle il s’est réfugié dans sa chambre. On s’est bagarré à deux reprises. Certes je l’ai rendu visite mais on a vu deux blessures. L’un sur les aisselles et l’autre sur le côté gauche”. “Le témoin a dit que quand tu es ivre, tu troubles la maison”, s’interroge le juge. “Je suis un agent de sécurité. Il y’a 10 à 12 mètre qui séparait nos chambres. J’étais en de bons Termes avec tout le monde. L’arme que je détenais est une arme de service”, a encore dit le mis en cause. Invité à faire ses réquisitions dans cette affaire, le maître des poursuites a déclaré que l’accusé a asséné deux coups sur la poitrine gauche qui a perforé cet organe. “Le mobile de ce crime me laisse perplexe. C’est trop léger pour moi. Le témoin s’interposait entre eux. Il nie sa responsabilité en soulignant qu’il a été attaqué. Mais cela n’a pas été prouvé”, a dit le parquetier qui a requis la réclusion à perpétuité. Pour finir, la défense a soutenu que : ” mon client est poursuivi pour meurtre. Cette affaire est un drame pour Taylor. Rien ne justifie qu’on ôte la vie humaine. Malheureusement, cela est arrivé à mon client. Cette affaire est divisée en deux actes. Il est père de deux 2 enfants, agent de sécurité. Il est illettré. La plupart du temps, il a vu des factures de 50 000 francs. Il a rendu compte. Il faut qu’on sache ce que chaque personne détenait comme matériel. Soit il devait les débrancher ou les annoncer. Il a été bousculé et insulté. Il a été blessé sur son bras”, a dit la robe noire. Avant de poursuivre : “au moment où la police est venue, il était à l’hôpital. Le couteau est à usage d’ustensile. Son but était de rendre compte. Il est colérique, c’est son défaut”. L’avocat a plaidé pour une application bienveillante de la loi. La chambre criminelle s’est accordée un temps de réflexion avant de rendre sa décision dans cette affaire.
«Je vais me vacciner… »
Moi je vais me vacciner. Je vais me vacciner immédiatement. Je ne suis pas dans la cible première. Je suis président de la République je dois pouvoir être le premier à être vacciné. Mais j’ai dit à mon ministre de la Santé que je veux de la transparence absolue sur le processus de vaccination», a-t-il indiqué sur Rfi. Macky Sall a indiqué, sur les premières doses de vaccin acquises par le pays, qu’en tant que président de la République, il ne pouvait pas attendre simplement les premiers vaccins Covax. Ce, au moment où les pays du nord sont en pleine campagne de vaccination.
Adji Sarr et le Juge Mamadou Seck se donnent rendez -vous
Adji Sarr a été convoquée par le juge «désigné» par le procureur de la République pour instruire l’affaire de viol présumé qui l’oppose à Ousmane Sonko. Elle sera auditionnée pour la première fois dans le fond du dossier par le juge Mamadou Seck, r sans préciser la date. Et conformément à la loi, ses avocats, Me Abdou Dialy Kaneet et Cie, seront présents, Pour rappel, Ousmane Sonko est, de son côté, dans un processus de levée de son immunité parlementaire. Il avait refusé de déférer à la convocation qui lui a été adressée par la Section de recherches de la Gendarmerie. Il avait exigé que la loi soit respectée. C’est-à-dire que son son immunité parlementaire soit d’abord levée.
AIBD: Les raisons de la démission du Dg Xavier Mary !
La Décision a été actée par le conseil d’administration. Xavier Mary quitte la Direction générale de l’As, quatre ans après sa nomination. «Aujourd’hui, 23 février 2021, d’un commun accord avec notre Conseil d’administration, il a été acté que je n’occupais plus les fonctions de Directeur général de LAS», a-t-il écrit dans sa correspondance adressée au personnel.
Et d’ajouter : «Après pratiquement 4 ans passés au Sénégal, il est temps pour moi de céder la place, de m’occuper de ma famille et de me lancer dans de nouveaux projets. J’ai été très heureux de mener à bien la mission qui m’avait été confiée, celle d’ouvrir l’aéroport à la date fixée par SEM le Président Macky Sall, mais cela a pu être un succès grâce à vous, équipes de LAS, sans qui l’aéroport n’aurait jamais pu ouvrir.»
Pourquoi la marche de Pastef est interdite?
En effet, le Préfet de Dakar, Alioune Badara Samb, leur a opposé un refus d’autoriser la manifestation. L’autorité préfectorale a motivé sa décision par l’interdiction de rassemblement en cours dans cette période de crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19.
Les initiateurs de la marche avaient déposé une lettre d’information pour une manifestation contre “la dictature de Macky Sall”.
Affaire Sonko : Fortunes judiciaires diverses pour Biram Souleye Diop et Cie
Birame Soulèye Diop Poursuivi pour association de malfaiteurs, complicité de diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs, menace de voie de fait et violence, l’administrateur du Pastef et ses co-prévenus ont fait face au procureur ce matin. Le doyen des juges a placé Birame Soulèye Diop et Abass Fall sous mandat de dépôt. Son épouse Patricia Mariame Ngandoul, Fatima M’bengue, Bawar Dia et Dahirou Thiam ont été inculpés sous le régime du contrôle judiciaire. Ils recouvrent donc la liberté.
Drame à Pikine Tally Bou Bess : Un couple retrouvé mort
Le couple Mouhamed Kamal Diouf et Aida Faye a été retrouvé mort dans leur chambre ce matin à Pikine Tally Bou Bess. Leurs voisins évoquent la thèse de l’asphyxie.
Toutefois, la police scientifique était présente sur les lieux du drame pour constater les faits.