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Dernière minute…. Assane Diouf arrêté par la Dic!

Assane Diouf vient d’être interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic)

La nouvelle vient de tomber. Assane Diouf a été interpellé par la Division des investigatiosn criminelles (Dic) de la Police nationale. Pour l’instant, rien ne filtre sur les raisons. Mais, son avocat, Me Khoureychi Bâ, a déclaré que: “Sa chambre défoncée, molesté sans ménagement, Assane est embarqué. Direction la DIC”. Nous y reviendrons.

pour rappel, Assane Diouf avait été remis en liberté après 8 mois de détention préventive. Jugé, il a été condamné le jeudi 28 janvier par le Tribunal correctionnel de Dakar. Poursuivi pour des faits de provocation à un attroupement armé, rébellion et outrage à un agent dans l’exercice de ses fonctions, il a été condamné à 3 mois de prison ferme, pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Une peine qu’il a déjà purgée en détention provisoire.

Les Daft Punk annoncent la fin de leur duo avec “Epilogue”

Après 28 ans de musique et une liste à rallonge de morceaux devenus cultes, les Daft Punk se séparent. Le groupe a mis en ligne ce lundi 22 février une vidéo longue de 8 minutes intitulée “Epilogue” sur Youtube dans laquelle les dates 1993-2021 semblent indiquer la fin de leur duo.

Depuis 2013 et la sortie de l’album “Random Access Memories”, les fans attendaient des nouvelles musicales des Daft Punk. Mais ce 22 février, les nouvelles ne sont pas aussi joyeuses qu’ils l’espéraient. Le duo électro formé par les Français Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo annoncent la fin de leur collaboration dans une vidéo au titre évocateur: “Epilogue”.

Les deux hommes casqués y avancent dans un désert avant que l’un d’entre eux, une bombe fixée sur le dos, ne finisse par exploser.

Les dernières minutes de la vidéo laissent cependant un espoir: alors que le soleil se lève et que quelques notes résonnent, l’un des deux hommes continue sa route dans le désert.

La scène est en fait un extrait de leur long-métrage de science fiction “Electroma” sorti en 2006 et dans lequel ils imaginaient le périple de robots voulant devenir humains.

Epilogue” sera-t-il le nom du dernier album en commun des “Daft Punk”? Ou cette vidéo marque-t-elle bel et bien l’ultime collaboration du duo? Contacté par le site de référence Pitchfork, l’attachée de presse américaine Kathryn Frazier a confirmé que cela signifiait bien la séparation des Daft Punk. Sans en expliquer les raisons.

Duo emblématique de la french touch, les Daft Punk ont démarré leur carrière en 1993 à Paris avant de compter rapidement parmi les artistes français les plus exportés à l’étranger.

En 28 ans de carrière, ils n’ont enregistré “que” 4 albums: “Homework” (1997), “Discovery” (2001), “Human after all” (2005) et “Random Access Memories” (2013). Et chacun de ces opus a tapé dans le mille, marquant les oreilles de plusieurs générations avec les morceaux “Around the World”, “Da Funk” puis “One More Time” ou “Harder, Better, Faster, Stronger”. Et, plus récemment encore, avec “Get Lucky” avec Nile Rodgers et Pharrell Williams

 

Relance de la filière coton : La production passe de 15 000 à 20 000 tonnes

Après plusieurs années de chute vertigineuse de la production de coton, la relance de la filière commence à porter ses fruits.

En effet, la production est passée de 15 000 tonnes en 2019 à 20 000 tonnes en 2020, s’est réjoui le ministre de l’Agriculture, ce week-end, en déplacement dans les zones de culture de l’’’or blanc’’, à Vélingara. Une hausse qui intervient dans un contexte très difficile marqué par la pandémie de Covid-19.

Cependant, malgré la diminution des surfaces emblavées, les producteurs ont pu augmenter le rendement à l’hectare – qui est estimé à 3,5 tonnes – et   booster la production nationale.

«C’est un progrès important de la filière coton qui témoigne que sa relance, souhaitée par le chef de l’Etat, est en marche. Nous allons l’intensifier avec la Direction générale de la Sodefitex et avec tous les producteurs. Il faut féliciter les producteurs. Nous devons créer des champions, c’est-à-dire faire en sorte que 90 % des producteurs fassent des rendements de 3,5 t à l’hectare. Nous allons tout faire pour que la production de coton ne baisse plus jamais», promet Moussa Baldé, rapporte «Le Quotidien».

Commisison: Cheikh Abdou Mbacké répond à ceux qui réclament sa démission

Après la démission de Cheikh Bamba Dièye et de Moustapha Guirassy de la commission ad hoc qui conduit la demande de levée de l’immunité parlementaire de Sonko, ses camarades de l’opposition veulent qu’il jette l’éponge. Mais Cheikh Abdou Bara Doly n’est pas du même avis.

«Ma position, c’est de continuer à se battre car c’est ce que j’ai reçu comme instruction des chefs de partis qui m’ont porté à la tête du groupe parlementaire à savoir: le président Abdoulaye Wade, le président Pape Diop, Mamadou Lamine Diallo Tekki et Mamadou Diop Decroix, vice-président du groupe», a-t-il fait savoir ce lundi. Pour Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly,  pas question de jouer à la politique de la chaise vide : “Notre combat c’est de rester dans la commission, continuer à défendre le président Sonko et ne pas faire la politique de la chaise vide.”

Pour rappel, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, député, membre de Bok Gis Gis, avait explicitement demandé la démission de son collègue du Pds. “Ousmane Sonko en personne a dit qu’il ne veut pas qu’il siège à ladite commission en son nom. Donc Serigne Cheikh doit démissionner comme Sonko dit qu’il ne veut pas. Je lui demande donc de quitter la commission ad hoc comme cheikh Bamba Dièye et Moustapha Guirassy”, avait-il indiqué.

VACCINS À DIOURBEL / 10.881 doses pour le premier jet.

La région a officiellement reçu ses premiers vaccins contre la covid-19. Il s’agit de 10. 881 doses sur les 200.000 réceptionnées par le Sénégal. Le reste qui servira de rappel et qui ramènera le total au double c’est-à-dire à 21.762 devra arriver incessamment,  choisira de préciser le gouverneur de la région Gorgui Mbaye.

Comme pour toutes les autres localités du Sénégal,  le personnel médical sera prioritaire à côté des personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des comorbidités. Le matériel d’accompagnement comme les seringues sont aussi disponibles. Il ne resterait pour les autorités qu’à achever le recensement pour démarrer la campagne de vaccination.

Covid-19: Le président Macky Sall se fera vacciner parmi les premiers

La campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus démarre demain, mardi, avec un ordre de priorité bien défini. «Tous les Sénégalais qui le désirent seront vaccinés avant fin 2022», a déclaré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, dans le quotidien national « Le Soleil ». Le journal informe que le président de la République, Macky Sall, se fera vacciner parmi les premiers. Ce, pour convaincre les plus sceptiques qui doutent encore du vaccin contre la pandémie de Covid-19, relate le Soleil.sn.
A noter que les régions de Saint-Louis, Thiès, Louga et Kaolack ont déjà reçu leurs doses pour cette campagne qui cible le personnel de santé et les personnes âgées. Les autorités ont mis à contribution les leaders d’opinion pour faire taire les rumeurs ou lobbies antivaccins, afin de ne pas détruire la stratégie.
Le Sénégal a réceptionné un premier lot de 200 000 doses de vaccin de la firme chinoise Sinopharm. Mais le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé l’acquisition prochaine de près de 7 000 000 de doses dans le cadre de l’Initiative Covax, pilotée par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Tawaf à Touba: Le khalife général des mourides réagit

Le khalife général des mourides réagit fermement à l’affaire du «Tawaaf» à la Grande mosquée de Touba qui continue de défrayer la chronique.
Des individus, tous de blanc vêtu, avaient débarqué à l’esplanade de la Grande mosquée avec la ferme volonté de faire le «Tawaf», c’est-à-dire faire plusieurs fois le tour de l’édifice religieux, à l’image de ce qui se fait à la Mecque, pendant le pèlerinage. Selon L’Observateur qui donne l’information, Serigne Mountakha a demandé l’expulsion de toutes les personnes impliquées de la ville sainte. Six personnes arrêtées devront être déférées ce lundi. Elles sont poursuivies pour organisation de manifestation illégale et profanation d’un lieu de culte. Le cerveau de ce tawaf est un disciple de Serigne Modou Kara Mbacké.

RD Congo: l’ambassadeur d’Italie tué dans une attaque armée dans l’Est

L’ambassadeur Luca Attanasio « est décédé de suite de ses blessures », a déclaré à l’AFP une source diplomatique de haut rang à Kinshasa.

L’ambassadeur d’Italie à Kinshasa a été tué lundi par balles lors d’une attaque armée qui a visé un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) pendant une visite près de Goma dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source diplomatique. L’ambassadeur Luca Attanasio « est décédé de suite de ses blessures », a déclaré à l’AFP une source diplomatique de haut rang à Kinshasa. Deux autres personnes ont également été tuées pendant l’attaque, a indiqué de son côté à l’AFP le major Guillaume Djike, porte-parole de l’armée dans la région du Nord-Kivu, sans préciser l’identité des victimes.
Les deux autres victimes seraient le chauffeur et le garde du corps de l’ambassadeur, d’après plusieurs sources. Luca Attanasio était en poste depuis début 2018.
Gravement « blessé par balles à l’abdomen », l’ambassadeur avait été évacué vers un hôpital à Goma « dans un état critique », a précisé la source diplomatique à l’AFP. « Les Forces armées congolaises ratissent pour savoir qui sont les assaillants », a indiqué l’armée congolaise.
De violents conflits entre groupes armés
L’attaque contre ce convoi du PAM a eu lieu au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en proie à la violence des groupes armés depuis plus de 25 ans. Cette région abrite le Parc national des Virunga, joyau naturel, touristique et menacé, qui est aussi le théâtre des conflits de cette région du Nord-Kivu, où des dizaines de groupes armés se disputent le contrôle des richesses du sol et du sous-sol.
Créé en 1925, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette réserve s’étend sur 7.769 km2, de Goma jusqu’au territoire de Béni, entre montagnes et forêts. Le parc est surveillé par 689 rangers armés, dont au moins 200 ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, selon ses responsables

“GRANDES ÉCOLES FRANÇAISES” : DÉCOUVREZ LE SYNOPSIS INÉDIT D’UN FILM ÉCRIT PAR FEU OMAR BLONDIN DIOP

L’affaire Diary Sow a réouvert au Sénégal le débat sur le système des « grandes écoles » à la française. S’y ajoute aujourd’hui une nouvelle contribution, pour la moins inattendue : un synopsis de film inédit écrit par Omar Blondin Diop, que sa famille a décidé de rendre public.

Le papier est encore chaud. Ses rebords, écornés, victimes de l’humidité, trahissent le demi-siècle écoulé. Certains mots, devenus gras, ont été repassés par plusieurs couches d’une épaisse encre violette. On y aperçoit quelques ratures. Comme si, jusqu’au moment d’accoucher sur ce papier à lettre, la réflexion ne cessa de se construire. Le nom de l’auteur n’apparait nulle part, mais le style ne trompe pas : il s’agit bien d’Omar Blondin Diop.

Keffieh rouge autour du cou, Cheikh Hamallah Diop, interprète de conférence, a le regard fixé sur le texte de son frère aîné. Depuis la fin des années 1960, ces quatre pages ont été soigneusement conservées par la famille. « C’est un synopsis de film qui est resté à l’état d’idée », dévoile-t-il. Une idée jamais concrétisée car le destin de Blondin Diop fut rapidement brisé. Au Sénégal, sa mort tragique à la prison de Gorée en mai 1973, déguisée en suicide par le régime du président Léopold Sédar Senghor, demeure un symbole pour nombre de jeunes qui voient en elle l’expression d’une violence d’État, continuité du régime colonial, qui ne cesse de brutaliser.

Mais au-delà du mythe posthume, Blondin Diop est surtout une figure incontournable, et inclassable, des « années 1968 ». Expositions, films, recherches universitaires : son parcours encore méconnu a suscité ces dernières années un réel engouement. Plus largement, c’est une époque fondatrice—celle du senghorisme politique, du « soleil des indépendances » africaines et des révoltes anti-capitalistes et anti-impérialistes mondiales—qui ressurgit au grand jour.

À l’été 1968, Omar Blondin Diop assista à plusieurs tournages de films à Londres, introduit au cinéma de la contre-culture britannique par son ami réalisateur Simon Hartog. Le duo était habitué à prendre des notes. C’est probablement dans ce contexte que le synopsis de « L’attrape-nigauds » vit le jour. Un film censé mettre en scène la décadence d’un jeune obsédé par « l’idéologie de l’élite », faisant du « monde des grandes écoles le seul qu’il admette comme référence ».

Lui-même étudiant en philosophie à Paris dans la prestigieuse École normale supérieure (ENS), Blondin Diop avait passé le printemps entre les amphithéâtres bondés de l’université Paris-Nanterre et les manifestations étudiantes du Quartier latin. À son retour de la capitale britannique, il mit une croix sur l’ENS. Pourquoi quitter le navire avant même de passer l’agrégation, lui dont la carrière semblait toute tracée, lui l’ancien du lycée Louis-le-Grand, à l’image d’un certain compatriote poète-président, lui le premier Sénégalais à intégrer Normale Sup’ ? Précisément pour toutes ces raisons. Car, écrit-il, « après deux années ou plus de ce régime, l’élève s’il n’est pas devenu un malade mental, constitue un petit monstre de connaissances livresques et de prétention grotesque ».

La remise en question du système des « grandes écoles » à la française reste d’actualité. La disparition volontaire au mois de janvier de Diary Sow, étudiante en deuxième année de classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand, double lauréate du Concours général national du Sénégal, a en effet soulevé de nombreuses interrogations. « Au moment où l’affaire est apparue, on a entendu beaucoup de choses, affirme Cheikh Hamallah Diop, mais aucune critique du système qui, à mon avis, est une aberration : l’histoire des écoles d’excellence ». Raison pour laquelle la famille d’Omar Blondin Diop décide aujourd’hui de rendre public « L’Attrape-nigauds », sorte de lettre d’adieu aux « grandes écoles », qui, malgré ses cinquante ans passés, n’a pas pris une ride.

« L’Attrape-nigauds », d’Omar Blondin Diop

LLG – ULM – CVB / Le langage

Les petites

Un étudiant qui fut en son temps et au lycée un élève sérieux et précocement doué avance non sans heurts vers la maladie mentale.

Son cas n’a aucun intérêt, si ce n’est celui de lire à travers l’histoire personnelle du sujet celle d’une minorité de jeunes dupés par l’idéologie de l’élite puis brisés par la destruction de ce mirage.

L’École Normale Supérieure est un attrape-nigauds (1). Cela, tout le monde le sait. Comment peut-on amener des jeunes gens sains à s’engager dans une telle impasse ?

Cela, il faut avoir vu le lycée LLG pour le comprendre (2). LLG est une personne physique et une personne morale qui se soutiennent mutuellement.

Un aumônier – De très vieux profs – De très vieux pions – De très vieux surveillants généraux – Un censeur – Un proviseur – Des bâtiments gris – Des salles sombres – Un aquarium avec un sioux dedans – Une entrée monumentale.

Au LLG tout est mis en œuvre pour vous faire comprendre que vous êtes dans un grand lycée. C’est une faveur d’assister au cours d’un professeur de LLG puisque lui-même vous explique qu’en face (cela peut vouloir dire à la Sorbonne ou dans les bars qui l’entourent) tout va mal – (Entendez : l’Université française toute entière est dans le chaos tandis que LLG est un havre de paix, de dignité où l’enseignement atteint par conséquent des niveaux vertigineux).

Lorsqu’un cerveau adolescent est plongé dans ce bocal pendant un certain temps, il ne se pose plus de questions sur son avenir. Le lycée, s’il se tient tranquille, le guidera dans la sérénité hors des années difficiles.

Une fois qu’on a assimilé et accepté l’idéologie aristocratique de la boîte, il faut en tirer toutes les conséquences si l’on veut réussir : la conséquence extrême, c’est la servilité intellectuelle totale qui se manifeste notamment dans des exercices artificiels, stupides ou même aberrants.

Exemple : L’explication de textes Lagarde et Michard en mains (3).

Les dissertations sur le grand siècle dans lesquelles les élèves doivent rivaliser d’érudition.

La compilation de manuels.

L’art de jouer sur les mots.

L’art de prendre des notes sans rien comprendre.

L’art de parler des auteurs avec des petits bouts d’idées.

Après deux années ou plus de ce régime, l’élève s’il n’est pas devenu un malade mental, constitue un petit monstre de connaissances livresques et de prétention grotesque.

Il est mûr pour passer le concours d’entrée à Ulm. En général, il le rate la première fois. C’est une bonne chose car si le concours se réussissait du premier coup comme le bac, ce serait un droit et non une faveur. Or précisons-le il ne s’agit pas de former des hommes solides et bien armés sur le plan intellectuel ; il s’agit de former des hommes supérieurs, des élus.

L’Elite ce n’est pas un Avoir, c’est un Être. La seconde fois, le candidat sort en général du chenil. LLG a fait son devoir – La vie de l’adolescent est toute tracée. A Ulm, il n’y aura même plus besoin de contrainte. C’est alors que se produit l’éclatement pour ceux dont la vision de la réalité n’a pas été complètement obturée.

Ulm est un monde du délire qui hésite entre l’École de cadres et la clinique pour adolescents difficiles.

Il y a le délire esthétique.

Il y a le délire épistémologique.

Il y a le délire arriviste.

Il y a le délire érotique.

Il y a le délire politique.

Le cas que nous essayons de saisir est celui d’un garçon qui vit en marge de ce monde marginal.

Premier symptôme : le monde des grandes écoles est le seul qu’il admette comme référence. C’est un fantôme qui le hante pour la simple raison qu’il n’a pas pu suivre la filière LLG-Ulm jusqu’au bout. (Il a eu sa première crise aigüe au lycée Louis Le Grand : après s’être attaqué au proviseur du lycée qu’il a injurié et battu, il est expulsé et passe un moment en clinique) – Déjà il lui était devenu impossible de faire une dissert.

L’année suivante, il se réinscrit en classe prépa au lycée Henri IV.

Après une tentative avortée de se remettre au travail, il semble qu’un élément nouveau apparaisse dans son existence. Il se lie à une jeune fille qui est en classe préparatoire elle-même. Elle a l’air d’avoir été fascinée par sa maîtrise du verbe (on sait qu’en France le savoir-dire est une des armes essentielles du succès universitaire).

Le sujet a probablement trouvé là un substitut qui lui permettait de sortir des conflits qui le secouaient.

Deuxième symptôme : Etablissement de rapports très complexes entre le sujet et la jeune préparationnaire.

– Rapport enseignants-enseignés.

– Rapports entre lui comme génie potentiel et elle comme égérie ou mieux accoucheuse de ce génie.

– Rapports platoniques entre lui intellectuel dont la beauté ne peut être saisie que de façon socratique et elle la beauté de type social des sociétés de consommation. (Il y aura donc désir inavoué du côté du sujet et du côté de la jeune fille fascination avec refus de l’engagement physique.)

De ces rapports résulte finalement une tension perpétuelle qui débouche chez le sujet sur la tentative de détruire la jeune fille qui refuse de coïncider exactement avec la représentation qu’il se fait d’elle. La rupture avec la jeune fille se fait au profit de l’engagement politique dans les CVB.

Les CVB c’est pour le sujet le moyen de revenir du côté de la rue d’Ulm tout en échappant à lui-même.

Les Comités Vietnam de Base sont une organisation de masse anti-impérialiste que dirige l’UJCML, organisation maoïste constituée à partir du cercle UEC de la rue d’Ulm (4).

Il y a donc d’une part l’aspect intellectuel de la chose : la littérature des CVB est une certaine manière d’interpréter l’enseignement de Louis Althusser (5) et celui des Cahiers d’Epistémologie (6).

Il y a d’autre part l’aspect organisationnel : des jeunes gens décident eux-mêmes de l’orientation qu’ils veulent donner à leur existence et se donnent les structures qui leur permettront d’y parvenir.

Il y a enfin le fait politique qui est le seul fait réel dans le film : on le montrera dans cette sorte d’évidence qui entoure l’exercice de la violence.

La violence est proprement la seule sphère qui permette à un débris de l’enseignement aristocratique de manifester son existence.

Notes

(1) L’Ecole normale supérieure (ENS), fondée à la fin du 18e siècle au sortir de la Révolution française, est un des établissements supérieurs les plus sélectifs de France, dont la branche principale se situe rue d’Ulm dans le Quartier latin de Paris. Spécialisée en lettres et en science, son cursus prédestine notamment à l’enseignement, la recherche appliquée et la fonction publique.

(2) Le lycée Louis-le-Grand (LLG), fondé comme collège de jésuites au milieu du 17e siècle, renommé un siècle plus tard en l’honneur du roi Louis XIV (sous le règne duquel fut notamment installé le premier comptoir français en Afrique sur l’île de Ndar au Sénégal), figure également parmi les établissements publics les plus élitistes du pays. Situé non loin de l’ENS et du lycée Henri-IV dans le Quartier latin, LLG est connu pour l’exigence de ses classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ; la fameuse « filière LLG-Ulm » que décrit Blondin Diop.

(3) Le Lagarde et Michard est un manuel scolaire de littérature française édité aux éditions Bordas de 1948 à 1962 par les professeurs de lettres André Lagarde (du lycée Louis-le-Grand) et Laurent Michard (du lycée Henri-IV). Composé de notices biographiques d’auteurs, commentaires de textes sélectionnés et questions adressées aux élèves, le Lagarde et Michard fut, jusqu’au début des années 1990 en France, le manuel de référence pour l’enseignement du français dans le secondaire.

(4) L’Union des étudiants communistes (UEC) est une organisation politique étudiante française fondée en 1939, proche du Parti communiste français (PCF). Les divergences idéologiques en son sein au cours des années 1960 donnèrent naissance, en 1966, aux organisations de la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR), d’inspiration trotskyste, et l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML), d’inspiration maoïste et largement composée d’« Ulmards » (étudiants de l’ENS de la rue d’Ulm). En opposition à la guerre américaine au Vietnam, la JCR et l’UJCML fondèrent respectivement les Comités Vietnam national (CVN) et les Comités Vietnam de base (CVB). Les sympathisants de ces deux mouvements jouèrent un rôle important dans la mobilisation de « Mai 68 ».

(5) Louis Althusser (1918-1990) est un philosophe marxiste français, professeur à l’ENS de 1948 à 1980, dont les enseignements influencèrent nombre d’étudiants qui prirent part et animèrent les manifestations de « Mai 68 », en particulier le « cercle d’Ulm » de l’UEC, embryon de l’UJCML. Pour autant, le philosophe ne leur afficha pas ouvertement son soutien.

(6) Les Cahiers pour l’Analyse, et non les Cahiers d’Épistémologie, est une revue philosophique éditée de 1966 à 1969 par le Cercle d’Épistémologie de l’ENS, un groupe d’étudiants de Louis Althusser.

Opérations de vaccination: Le Comité de suivi et de contrôle installé

La cérémonie d’installation officielle du Comité de suivi et de contrôle des opérations de vaccination contre la covid-19 (cscov- c19), créé par arrêté n°02549 du 19 février 2021 s’est déroulée, ce lundi 22 février, au ministère de la Santé et de l’Action sociale. «A l’occasion de cette cérémonie officielle, je lance un appel à tous les sénégalais de se faire vacciner. C’est un moyen sûr pour réduire durablement le risque de maladies graves et de décès, tout en offrant aux populations l’opportunité nouvelle de vaquer sereinement à leurs occupations sans risque.
 
Conformément aux orientations de Monsieur le Président de la République, les opérations seront menées dans la transparence et la célérité requises », a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr. Avant de poursuivre: « C’est pourquoi, à côté des comités techniques qui sont en train de faire un travail remarquable, j’ai tenu à mettre en place un Comité de Suivi et de Contrôle des Opérations de Vaccination contre la Covid-19 « CSCOV-C19 » avec l’ensemble des composantes de la population. C’est un comité multidisciplinaire composé d’éminentes personnalités sur lesquelles je compte pour la réussite de la mise en œuvre de notre stratégie de vaccination ». 
 
Auparavant le ministre de la Santé a fait savoir que dès le 12 janvier 2021, « notre pays a mis en place une stratégie nationale de vaccination contre la covid-19. avec l’ensemble de comités techniques mis en places par le Comité national de gestion des épidémies (CNGE) ».
 
« Cette stratégie vise la réduction de la morbidité des cas graves et décès liés à la COVID-19 ainsi que la diminution de la transmission de la maladie. Elle met l’accent sur les cibles prioritaires que sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et les populations âgées de 60 ans et plus.
 
Monsieur le Président de la République a mobilisé tous les moyens nécessaires pour permettre à notre pays de disposer des vaccins dont il a besoin pour vacciner sa population », dit-il .
 
C’est ainsi, avance Diouf Sarr, que le Sénégal est membre de plusieurs initiatives, mondiale avec COVAX, régionale avec l’Union Africaine, sous-régionale avec la CEDEAO et nationale à travers des acquisitions directes.
 
« Ces dernières nous valent aujourd’hui, avec les 200 000 doses reçues il y a cinq jours, d’être en mesure de démarrer notre campagne de vaccination contre la covid- 19. D’autres lots sont attendues dans les semaines à venir.
 
C’est un geste fort que le Chef de l’Etat a posé en mobilisant les ressources domestiques pour acquérir ce premier lot de vaccins qui vient d’être réparti entre les quatorze régions du pays », a-t-il indiqué.
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