Trafic de faux billets : Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a démantelé un réseau
Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a démantelé un réseau de faux-monnayeurs entre la cité Soprim et Diamaguène. Les hommes du commissaire Khouma ont arrêté quatre suspects et saisi la rondelette somme de 13,5 millions de francs CFA en faux billets. Ils ont été déférés au parquet vendredi dernier. Un coup de filet à l’actif de la Police nationale qui multiplie les actions pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. C’est dans ce cadre que le chef de service du commissariat de l’Unité des Parcelles-Assainies a reçu un renseignement relatif à un commerce illégal de mercure à la cité Soprim. Séance tenante, le commissaire M. Khouma a mis en branle ses éléments de la brigade de recherches pour démanteler cette entreprise délictuelle.
Un agent a passé une commande d’une contrevaleur de 10 millions F CFA. Pour baliser le terrain avant de procéder à la livraison, le fournisseur a envoyé son émissaire, M. Dème, sur les lieux du rendez-vous. Ce dernier a été interpellé sur place. La perquisition du domicile du tailleur Dème, sis à Diamaguène, a permis aux policiers de saisir 13,5 millions de francs CFA en faux billets, une imprimante, des rames de papiers et des ciseaux, selon des sources. La poursuite des investigations s’est soldée par l’interpellation de trois autres membres de cette bande. Il s’agit du chauffeur M. M. Diouf, du bijoutier C. Thiam et de l’élève en classe de terminale, M. Diop. Au terme de l’enquête, les quatre suspects ont été présentés, vendredi dernier, au procureur de la République. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, confection de faux billets de banque ayant cours légal au Sénégal, contrefaçon, faux-monnayage et complicité de ces chefs. Le fournisseur du gang en mercure est activement recherché par les policiers.
Révocation de Barthelemy Dias : Amadou Ba fustige
Le mouvement politique de la ‘’Nouvelle Responsabilité’’ dirigé par l’ancien premier ministre, Amadou Ba, déplore vigoureusement la révocation de Barthélémy Dias de son mandat de maire de Dakar et les arrestations ‘’arbitraires’’. «Les difficultés économiques et sociales ne peuvent plus être ignorées. Agir, et agir maintenant, est une nécessité impérieuse pour alléger les souffrances des populations les plus vulnérables. Nous dénonçons avec la plus grande fermeté les tentatives répétées de museler la presse. La liberté d’expression n’est pas négociable. Nous nous insurgeons également contre les arrestations arbitraires et injustifiées d’opposants politiques. Ces pratiques n’ont pas leur place dans une démocratie et ternissent l’image de notre nation. Nous nous indignons avec force de la révocation injuste de Barthélémy Dias de son mandat de maire de la ville de Dakar. Cet acte constitue une atteinte grave à la volonté populaire et au fondement même de la démocratie locale », mentionne le document. Amadou Ba et Cie témoignent également leur soutien indéfectible à Barthélémy Dias et réaffirment leur engagement à défendre la légitimité des institutions démocratiques et les droits des élus. «La Nouvelle Responsabilité renouvelle son engagement indéfectible à incarner une alternative forte, libre et ambitieuse. Notre mission est claire : défendre les libertés, bâtir l’unité et tracer les voies d’un Sénégal prospère. Nous serons à vos côtés, inlassablement, pour faire entendre vos aspirations et relever les défis qui nous attendent», lit-on dans la note.
Le SAMES annonce un mouvement de grève
Le Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-Dentistes du Sénégal (SAMES) a tenu un conclave du 13 au 15 décembre 2024 à Tambacounda. À l’issue de cette rencontre, le syndicat a déposé un préavis de grève, exigeant une reprise immédiate des négociations avec le gouvernement. En cause : des revendications non satisfaites liées aux conditions de travail, à la souveraineté pharmaceutique et à la valorisation des métiers de la santé
Le Comité Exécutif National (CEN) du SAMES s’est réuni à Tambacounda pour son conclave semestriel. Cet événement a permis de faire le point sur la situation critique du secteur de la santé et de formuler des recommandations pour une amélioration rapide. Parmi les thématiques abordées, les membres ont dénoncé la forte dépendance du Sénégal à l’importation de médicaments (plus de 80 %) et appelé à des actions concrètes pour développer une industrie pharmaceutique locale.
Concernant la plateforme revendicative déposée en décembre 2023, le SAMES regrette l’inaction prolongée des autorités selon un communiqué lu par le secrétaire administratif,le docteur Tidiane Gadiaga. Le syndicat exige :
Une reprise urgente des négociations pour un protocole d’accord ;
La mise en place d’un statut particulier et d’un salaire minimum décent pour le corps médical ;
L’élaboration d’un plan de carrière clair pour les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes ;
La résolution définitive de la crise des formations spécialisées (DES et internes).
Face à ce manque de progrès, le SAMES a annoncé un plan d’action, appelant ses membres à se mobiliser pour défendre leurs droits et garantir un système de santé performant et stable.
Sénégal- Rationalisation des formations politiques : une réforme en vue
Le Sénégal, souvent reconnu pour sa vitalité démocratique, pourrait franchir une étape importante dans la gestion de son espace politique. Selon le journal L’Observateur dans son édition de ce lundi, le régime actuel envisagerait de s’attaquer à la prolifération des partis politiques en initiant une réforme qualifiée de « rationalisation de l’espace public ».
« Après les médias, les nouvelles autorités veulent régler le problème de la pléthore de formations politiques au Sénégal où l’on parle d’environ 400 » entités du genre, informe la source.
Le quotidien du Groupe Futurs Médias reste vague sur le calendrier et les modalités que le pouvoir du Président Diomaye Faye pourrait adopter pour « régler le problème ». Toutefois, une application stricte des lois existantes sur la création et le fonctionnement des formations politiques pourrait suffire à mettre de l’ordre, selon les responsables politiques interrogés par le journal.
« Si la loi était appliquée, on n’aurait pas plus de 200 partis dans ce pays. Il suffit d’appliquer la loi pour rationaliser les partis politiques au Sénégal », affirme Maguèye Kassé, membre du bureau politique du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).
Maguèye Kassé estime qu’aucune formation politique sénégalaise ne respecte pleinement les critères légaux, tels que la tenue régulière des instances (comité central, bureau politique, secrétariat…) et la publication des bilans financiers. Pas même Pastef (au pouvoir). Sur la question des comptes, Ousmane Badiane, chargé des élections de la Ligue démocratique (LD), souligne que « ni le parti ou la coalition au pouvoir ni l’opposition ne le fait. Et comme personne ne le fait, c’est difficile d’appliquer la loi. On ne peut pas l’appliquer aux uns et laisser les autres », rapporte également L’Observateur.
Assainissement : les partis politiques dans le viseur du nouveau régime
La prolifération des partis va peut-être cesser si l’on en croit L’Observateur. En effet, le journal informe que le nouveau régime compte réguler le secteur marqué par la présence d’environs 400 formations politiques.
Dakar accueille l’atelier sur la contribution de la migration au développement en Afrique
L’atelier sur la contribution de la migration au développement en Afrique se tiendra à Dakar les 17 et 18 janvier 2025, organisé par la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Cet événement rassemblera des représentants de Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Mauritanie, du Sénégal et du Zimbabwe. Il vise à examiner l’impact de la migration sur le développement économique et social du continent africain.
Les discussions de l’atelier mettront l’accent sur les expériences nationales et les meilleures pratiques pour maximiser les bénéfices des diasporas en faveur du développement durable. Les participants incluront des experts en migration, des décideurs politiques, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales.
Au cours de ces deux jours, les interventions de chercheurs et d’experts fourniront des analyses approfondies sur les tendances migratoires récentes et leur influence sur les économies africaines. Les participants auront également l’occasion de partager leurs expériences et de discuter des politiques migratoires efficaces.
L’atelier servira de plateforme pour élaborer des recommandations concrètes sur la manière dont les politiques publiques peuvent soutenir le développement économique et la cohésion sociale à travers la migration. Des sessions de formation et des groupes de travail seront également organisés pour approfondir les compétences des participants en gestion des flux migratoires.
En parallèle, les discussions se concentreront sur la nécessité de renforcer la coopération régionale et internationale pour une gestion efficace des migrations. Les conclusions de l’atelier seront compilées dans un rapport détaillé, qui sera partagé avec les décideurs et les parties prenantes à travers le continent.
Cet événement représente une opportunité précieuse pour faire avancer les discussions sur le rôle de la migration dans le développement en Afrique, en favorisant une approche basée sur des données probantes et des solutions pratiques.