L’ancien ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour devant la justice ce 27 octobre

Oui, selon les informations rapportées par nos confrères de Seneweb, l’ancien ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour a effectivement été convoqué par la section de recherches de Colobane pour ce lundi 27 octobre 2025. Le parquet aurait ordonné sa présentation devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, et sauf changement de dernière minute, il pourrait être déféré le même jour.

L’ex-coordonnateur du PRODAC (Programme des domaines agricoles communautaires) serait visé par l’article 80 du Code pénal sénégalais, un article souvent utilisé pour des infractions liées à la sûreté de l’État, notamment pour des actes considérés comme susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la sécurité nationale.

Pape Malick Ndour à nouveau convoqué par la Section de recherches

Les convocations se succèdent pour Pape Malick Ndour. Le coordonnateur de la Convergence des cadres républicains est de nouveau convoqué ce lundi à 10h, selon nos informations. Pour l’heure, les motifs réels de cette convocation n’ont pas encore été précisés.

Pour rappel, Pape Malick Ndour avait été auditionné, placé en garde à vue puis libéré vendredi dernier par la Section de recherches de Colobane. Cette audition faisait suite aux déclarations qu’il avait tenues lors du rassemblement pour la libération de Farba Ngom, organisé le samedi précédent.

Yoro Dia ironise sur le “Téra meeting” de Sonko : “Une distraction massive”

Le politologue Yoro Dia a réagi à l’annonce du “Téra meeting” prévu le 8 novembre 2025 par le Premier ministre Ousmane Sonko. Sur son compte X (ex-Twitter), il a tourné en dérision l’initiative, estimant qu’elle ne répond pas aux véritables priorités du pays.

« Sonko mène le Sénégal vers une TERRA incognita. On attend toujours une TERA solution sur l’économie que vous avez mise à TERRE par incompétence. Le TERA meeting est une autre arme de distraction massive et de diversion. Le PM concurrence déloyalement Sanekh. Le temps ne chôme pas », a-t-il écrit.

Par ce jeu de mots, Yoro Dia dénonce ce qu’il considère comme une stratégie de diversion politique, estimant que le gouvernement devrait plutôt se concentrer sur la situation économique du pays.

Pastef ou le charlatanisme politique, par Mamadou Sy Tounkara Auteur

Pastef ou le charlatanisme politique, par Mamadou Sy Tounkara

Quand le populisme et l’improvisation remplacent la gouvernance
L’arrivée au pouvoir de Pastef – Les Patriotes s’est faite sur fond de violences politiques inédites et de promesses électorales démesurées. Ce cocktail explosif a séduit une partie de l’opinion fatiguée par des années de frustrations accumulées. Mais aujourd’hui, la réalité du pouvoir met à nu les limites structurelles d’un projet bâti davantage sur la dénonciation que sur une vision économique et institutionnelle solide.

Une stratégie politique fondée sur la peur économique

Dès son installation, le nouveau régime a multiplié les accusations de “dette cachée” à l’encontre de l’ancien président Macky Sall. Présentées comme une révélation choc, ces allégations ont eu un effet économique immédiat : perte de confiance des investisseurs, crispation des partenaires internationaux, instabilité budgétaire.
Face à cette offensive politique, Macky Sall a répliqué en mandatant un avocat international, ancien bâtonnier du barreau de Paris, pour exiger la publication officielle de tous les documents relatifs à la dette. Cette démarche juridique rigoureuse a mis en lumière le manque de consistance de la communication gouvernementale.
Un symbole inquiétant : l’épisode Bara Ndiaye
Comme pour enfoncer le clou, la contre-attaque de Pastef se manifeste par la mise en avant d’un personnage pour le moins singulier : Bara Ndiaye, ancien vendeur d’amulettes et de poudres mystiques à la télévision, devenu porte-voix politique.
Ce choix est symptomatique d’un glissement dangereux :
• de la communication d’État vers la communication-spectacle,
• du sérieux institutionnel vers le sensationnalisme,
• de la rigueur politique vers le populisme charlatanesque.
Populisme rime rarement avec performance
Cette faillite de la communication, combinée à une gouvernance économique chaotique, démontre que les slogans électoraux ne construisent ni des budgets équilibrés ni une économie stable.
Les sociétés modernes ne se gouvernent pas à coups d’incantations médiatiques. Elles se gouvernent par des décisions rationnelles, transparentes et assumées.
L’illusion populiste a un coût : perte de crédibilité, paralysie institutionnelle et désillusion rapide des citoyens.

Une leçon politique

L’histoire politique récente du Sénégal est en train de livrer une leçon claire :
Le charlatanisme politique peut galvaniser une foule, mais il ne bâtit pas une nation.
Le spectacle peut séduire les caméras, mais il détruit la confiance des partenaires.
Les promesses faciles peuvent emporter une élection, mais elles s’écrasent sur le mur de la réalité économique.

Conclusion

Un État ne se gouverne ni avec des gri-gris, ni avec des incantations. Il se gouverne avec une vision, des institutions solides et une culture de responsabilité.
Quand un pouvoir choisit la manipulation symbolique au détriment de la crédibilité économique et institutionnelle, il prépare lui-même la faillite de son peuple.
Le charlatanisme politique peut faire élire. Il ne fera jamais gouverner efficacement.

Mamadou Sy Tounkara

Bougane contre-attaque : une marche nationale face au “Téra meeting

En réaction à l’annonce du « Téra meeting » prévue par Ousmane Sonko (Président du Pastef), Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé un appel à une mobilisation alternative.

Sur sa page Facebook, il a invité toute l’opposition, les syndicats et les activistes à participer à un « Niakhtou National », prévu le samedi 8 novembre 2025 à l’École Normale, terminus Liberté 5.

Après son audition à Colobane, Pape Malick Ndour dénonce une polémique « inutile » autour de ses propos

Convoqué ce vendredi à la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane, puis remis en liberté le même jour après son audition, Pape Malick Ndour est sorti de son silence.

Dans une publication sur sa page Facebook, le coordonnateur des cadres républicains explique avoir reçu la convocation à 14h30 et avoir choisi d’y répondre « par respect pour les institutions » malgré des contraintes personnelles.

Selon lui, son audition portait sur les déclarations faites lors d’un rassemblement politique en soutien à Farba Ngom. L’ancien ministre de la Jeunesse assure toutefois qu’il n’a « en aucun moment appelé à l’insurrection ni au soulèvement », réaffirmant son attachement à la légalité et aux valeurs républicaines.

Pape Malick Ndour dit également avoir apprécié la courtoisie des enquêteurs, tout en regrettant la tournure prise par cette affaire : « Je suis désolé que mes propos aient suscité une polémique inutile, souvent alimentée au détriment de la mesure et du fair-play », a-t-il déclaré.

Fièvre de la Vallée du Rift : 302 cas confirmés et 26 décès enregistrés au Sénégal

Depuis le début de l’épidémie de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), le Sénégal a enregistré 302 cas confirmés, dont 26 décès et 227 guérisons, selon le dernier rapport des autorités sanitaires.

La maladie, transmise principalement par les moustiques et touchant à la fois les humains et le bétail, reste fortement concentrée dans la région nord du pays, notamment à Saint-Louis, qui totalise près de 250 cas. Les districts les plus affectés sont Richard-Toll et Saint-Louis.

Au total, huit régions sont concernées par l’épidémie : Saint-Louis, Louga, Matam, Fatick, Kaolack, Dakar, Thiès et Tambacounda. Parmi elles, Saint-Louis demeure l’épicentre, suivie de Louga et Matam, où plusieurs foyers de contamination ont été identifiés.

Les autorités sanitaires appellent à la vigilance et insistent sur le respect des mesures de prévention, notamment la protection contre les piqûres de moustiques et la manipulation prudente des animaux infectés.

Guédiawaye : une vacancière de 8 ans sauvagement violée par une dame

Une femme, identifiée comme Kh. N., a été déférée hier vendredi au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Pikine Guédiawaye, pour des faits de “viol sur mineure”.

La victime, une fillette de 8 ans réside habituellement en France avec sa famille. Elle était venue au Sénégal avec sa mère L. S., pour y passer des vacances en famille. Ce séjour censé être joyeux s’est malheureusement transformé en un calvaire pour la jeune enfant. Selon des sources de L’OBS, la mise en cause, Kh. Ndiaye, était une voisine connue de l’entourage de la fillette. Profitant de la confiance qui lui était accordée et de l’absence momentanée de la mère, elle parvenait à attirer la petite “Aminata” (nom d’emprunt) chez elle, dans sa chambre pour ses sales besognes.

Les investigations et les déclarations de la victime ont permis de reconstituer un mode opératoire d’une gravité croissante. Dans un premier temps, la suspecte aurait eu recours à des attouchements sexuels sur l’enfant. «Prenant visiblement goût à cette pratique délictuelle abjecte, elle va expérimenter une autre astuce encore plus infâme, en frottant son s… contre celui de la bambine», révèlent des sources du journal. Puis, les actes seraient devenus plus violents. Il est allégué qu’elle se serait frottée contre sa victime et l’aurait “doigtée”, causant des lésions intimes. C’est la découverte de pertes blanches et de saignements sur les sous-vêtements de la fillette qui mettront la puce à l’oreille de sa mère. Sur le moment, malgré ses interrogations, cette dernière n’avait pas réussi à obtenir la vérité de sa fille, trop effrayée ou traumatisée pour parler.

Thiès : une dispute autour d’une paire de chaussures tourne au drame

Revue de Presse Wolof Zik FM : samedi 25 octobre 2025 avec Mantoulaye Thioub Ndoye