Top dix des pays africains où investir en 2018
La Banque sud-africaine Rand Merchant Bank vient de publier son classement annuel des pays africains les plus attractifs en matière d’investissement. En 2018, l’Afrique du Sud perd sa première place tandis que le Maroc se maintient au 3e rang.
La banque d’affaires sud-africaine Rand Merchant Bank vient de publier son 7e classement annuel des pays africains les plus attractifs en matière d’investissement intitulé: «Where to invest in Africa» («Où investir en Afrique?»). Dans son analyse de la situation économique du continent, la banque d’affaires explique que «le continent africain court au désastre s’il n’accompagne pas la diversification de son économie». Une allusion claire aux pays africains rentiers qui ont fait reposer leurs économies sur l’exportation du pétrole et/ou d’autres matières premières minières ou agricoles. Aujourd’hui, presque tous les pays pétroliers du continent sont en crise. C’est notamment le cas du Nigeria, de l’Algérie, de l’Angola, du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Congo et du Tchad. Pour établir son classement, Rand Merchant Bank s’appuie sur une batterie de critères, dont le PIB réel, les prévisions de croissance et l’environnement des affaires. L’introduction du poids du PIB réel dans l’établissement du classement fait que certains pays habitués à truster les premiers rangs en termes d’attractivité au niveau du continent ne figurent pas dans le Top 10 des pays où il faut investir en 2018.
C’est le cas notamment de l’île Maurice, du Botswana et de la Namibie, des pays considérés comme des modèles en matière d’environnement des affaires. A noter aussi que les scores des pays sont mesurés à partir des données du classement Doing business de la Banque mondiale, de l’indice de liberté économique de la Fondation Heritage et du Call Street Journal, du classement sur la compétitivité mondiale des économies de World Economic forum (WEF) et de l’indice de perception de la corruption de Transparency International. L’Afrique du Sud a perdu son rang d’économie la plus attractive du continent. La place lui a été ravie par l’Egypte. Le pays des pharaons, qui a longtemps souffert des effets de la révolution de 2011 et d’instabilité politique et sécuritaire, retrouve petit à petit une nouvelle dynamique de croissance. D’ailleurs, preuve de cette vigueur, le pays a vu ses réserves en devises dépasser leur niveau d’avant la révolution. La dépréciation de la monnaie locale a revigoré l’économie du pays en attirant davantage d’investisseurs étrangers et a contribué à redynamiser le secteur touristique, l’un des poumons de l’économie du pays.
Quant à l’Afrique du Sud, rétrogradée à la deuxième place, elle souffre d’un climat politique délétère avec des accusations de corruption touchant directement le président Zuma, des difficultés touchant certains secteurs comme l’énergie, du ralentissement économique de ces dernières années, de problèmes de gouvernance, etc. Elle reste tout de même attractive grâce à son marché financier (actions et capitaux) et à sa monnaie. Derrière ces deux puissances économiques, le Maroc conserve son rang de 3e économie africaine la plus attractive en matière d’investissement pour la troisième année consécutive. La stabilité économique, la proximité géographique, la qualité de son système financier, sa dynamique de croissance et un environnement des affaires qui s’améliore attestent de la résilience de l’économie du pays. Le Maroc devance l’Ethiopie, l’économie africaine la plus dynamique au cours de la décennie écoulée avec un taux de croissance annuel moyen autour de 10%, et le Ghana. Il faut souligner que deux poids lourds de l’économie africaine sont sortis du top dix des pays les plus attractifs du continent. Il s’agit du Nigeria et de l’Algérie. Ces deux pays dont les économies reposent sur les hydrocarbures sont durement affectés par la chute des cours du baril de pétrole. Alors que le Nigeria et l’Algérie occupaient respectivement la 6e et 10e place dans le précédent classement, les deux pays se retrouvent désormais respectivement au 13e et 15e rang.
Top 10 des pays africains où il faut investir en 2018
1 – Egypte
2 – Afrique du Sud
3 – Maroc
4 – Ethiopie
5 – Ghana
6 – Kenya
7 – Tanzanie
8 – Rwanda
9 – Tunisie
10 – Côte d’Ivoire
Kaolack : Les ex-travailleurs suspendent leur grève de la faim (urgent)
Sur demande du préfet de Kaolack, Fodé Fall, les 40 ex-travailleurs qui observaient depuis lundi une grève de la faim ont suspendu leur mouvement. Ces pères et mères de famille réclament le paiement 57 millions de francs Cfa à la mairie de la ville ainsi que leur intégration. Cela, après la condamnation en dernier ressort de la mairie par la Cour d’appel de Kaolack. Le préfet a promis de se saisir du dossier. Sa requête a trouvé une oreille favorable auprès des grévistes de la faim dont 4 d’entre eux ont été transférés aux urgences de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse.
Macky Sall appelle à accélérer la réforme des opérations de maintien de la paix
Le président de la République, Macky Sall, a souligné, mercredi à New York, la nécessité d’accélérer la réforme des opérations de maintien de la paix en vue de “mieux les adapter aux besoins et défis pressants, actuels et futurs’’.
“Il est impératif d’accélérer le processus de réforme nécessaire des opérations de maintien de la paix pour mieux les adapter aux besoins et défis pressants, actuels et futurs”, a indiqué Macky Sall, au cours d’un débat de Haut niveau du Conseil de sécurité.
Les misions actuelles “dépassent le strict cadre sécuritaire de maintien de la paix et englobent aujourd’hui de nombreux autres défis”, fait valoir Macky Sall au cours de cette rencontre portant sur “L’avenir des opérations de paix : mise en œuvre des recommandations du Panel indépendant de haut niveau sur les opérations de paix”.
Le président sénégalais a salué “la détermination” du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres de faire avancer l’Agenda de la réforme des opérations de maintien de la paix et sa vision d’une réforme globale de l’architecture de paix et de sécurité de l’ONU.
Selon Macky Sall, les Etats membres, les pays contributeurs de troupes et de police, l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité doivent “faire montre de la même détermination pour que cette réforme soit couronnée de succès”.
“Les opérations de maintien de la paix sont confrontées à des obstacles et à des restrictions pour s’acquitter de leurs mandats en raison principalement du manque de paix ou d’hostilité des pays hôtes ou des parties belligérantes”, a analysé le chef de l’Etat du Sénégal, 5e contributeur de troupes en Afrique et 9e au niveau mondial.
A ses yeux, la dimension politique constitue “une condition essentielle pour rendre efficaces les opérations de paix”.
Aussi Macky Sall a-t-il appelé à “un engagement politique précoce” du Conseil de sécurité avant le déploiement et pendant toute la durée de vie des missions pour “faire avancer et soutenir un règlement politique des conflits”.
Il estime que le Conseil doit aussi jouer un rôle important dans la planification et la conduite des opérations et persévérer dans ses efforts pour l’élaboration de mandats “clairs, réalistes et réalisables”.
Cette perspective doit tenir notamment compte des “environnements opérationnels hostiles et œuvrer à renforcer le dialogue triangulaire” entre le Conseil de sécurité, les pays contributeurs de troupes et le secrétariat, a indiqué le chef de l’Etat sénégalais.
Magal de Touba : Les organisateurs à pied d’œuvre
Prévue entre le 10 et le 13 de ce mois, selon des membres du comité d’organisation du magal, les organisateurs pour le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké sont à pied d’œuvre. Un Comité régional de développement (Crd), consacré aux préparatifs du grand Magal de Touba s’est tenu, ce mercredi, à la gouvernance de Diourbel. Il a été présidé par Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, le porte-parole du khalife général des mourides et par le gouverneur de Diourbel, Mouhamadou Moustapha Ndao. L’ensemble des questions ayant trait au déroulement du Magal de Touba ont été abordées. Il s’agit surtout de : la santé, l’assainissement, le commerce, la sécurité, l’hydraulique, entre autres.
AG de l’Onu – Donal Trump invite Macky Sall à déjeuner
Avant de s’adresser à la communauté internationale ce mercredi soir à la tribune de la 72e Assemblée générale des Nations unies, à New York, le Président Macky Sall a pris part au déjeuner de travail offert par le président américain Donald Trump à des chefs d’Etat et leaders africains. Un peu plutôt dans la matinée, il a participé, à la salle du Conseil de sécurité, au débat de Haut niveau sur le thème : “L’avenir des opérations de paix : mise en œuvre des recommandations du Panel indépendant de Haut niveau sur les opérations de paix”.
Ensuite, il est intervenu à la manifestation parallèle de haut niveau intitulée : “Investir dans l’avenir : une éducation pour tous”, en présence, entre autres, du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, du Premier ministre de Norvège, Erna Solberg. La présidence précise qu’il était prévu que Macky Sall s’entretienne par la suite avec le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, et les Premiers ministres de Norvège, Erna Solberg et de l’Ile Maurice, Hon Pravind Kumar Jugnauth.
Inondations : Kaolack sous les eaux
De nombreuses familles sont sinistrées à cause des inondations qui frappent plusieurs quartiers. Dans la nuit du lundi au mardi, une forte pluie s’est abattue sur Kaolack. Du coup plusieurs quartiers comme Sarandiougary, Khakhoune, Ngane sont sous les eaux. Des dizaines de maisons ont été envahies. Certains sinistrés ont été relogés dans les écoles. Le ministre du Renouveau urbain qui s’est rendu en catastrophe à Kaolack a reconnu que le système de prévention des inondations mis en place n’a tenu face aux fortes pluies. Pour cela, il a présenté ses « excuses » aux populations sinistrées.
Guinée : Marche de l’opposition malgré les assurances du pouvoir
Les membres de l’opposition républicaine ont entamé leurs séries de manifestation ce mercredi, 20 septembre 2017, sur la route Le Prince. L’itinéraire choisi par les opposants commence à partir du rond-point Cosa en passant par Bambéto et Belle-vue jusqu’à l’esplanade du stade du 28 septembre à Dixinn où les discours seront tenus.
Au niveau du point de départ, à Cosa, la circulation était fluide bien avant l’arrivée des militants dans les bandes de 08 heures. Quelques minutes passées, les militants ont commencé à massivement rallier les lieux pour attendre leurs différents leaders. Les agents de maintien d’ordre du parti UFDG assuraient le déplacement des engins et aussi demandaient aux militants de ne provoquer personne.
Dans les environs de 10 heures, l’ambiance était de taille au rond-point de Cosa. Sur la chaussée, on pouvait voir des camions sur lesquels sont installés les instruments de sonorisation. Les militants dansaient les musiques chantées en faveur de leur leader Cellou Dalein Diallo.
Dans la foulée, l’artiste reggae man Elie Kamano était de passage dans son véhicule. Et, sa présence n’est pas passée inaperçue chez les militants qui ont ovationné le chanteur qui est contre un éventuel troisième mandat du Président Alpha Condé.
Les militants, toujours en attente de Cellou Dalein Diallo et ses alliés, continuaient à faire leur show en scandant des slogans hostiles au gouvernement actuel. «A bas la corruption ! A bas l’insalubrité ! Alpha Condé a trahi le peuple…», scandaient les militants.
C’est dans les environs de midi passé que l’équipe du chef de file de l’opposition a fait son entrée à Cosa pour mobiliser les militants à rallier l’esplanade du stade du 28 septembre où se tiendront les discours. Cellou Dalein Diallo était entouré des autres leaders politiques membres de l’opposition républicaine comme Alhousseiny Makanera Kaké, Aboubacar Sylla, Papa Koly Kourouma, Abdoulaye Kourouma, Diabaty Doré et Jean Marc Telliano.
Séisme : à Mexico, une école effondrée
À Mexico (Mexique), la terre vient de trembler. Les élèves et leurs professeurs se pressent à l’extérieur de l’école. Une partie de l’école s’est effondrée.
Des élèves entre sept et 13 ans sont piégés dessous. Dans la rue, les parents accourent affolés. Sur les décombres de l’établissement, des dizaines de sauveteurs s’activent.
Les premiers corps sans vie sont rapidement extraits, cinq adultes et 21 enfants. À l’extérieur de l’école, des feuilles de cahier scolaire avec des noms. “C’est la liste des enfants décédés” José, Gustavo, Claudia, l’identité des élèves. “Ça c’est la listes des enfants hospitalisés.
Et là, c’est la liste des enfants décédés”, explique une femme. La nuit dernière, c’est éclairés par des projecteurs que les secouristes ont fouillé les gravats.
Une vingtaine d’enfants et une dizaine d’adultes manquent toujours à l’appel. Pétris d’angoisse, les proches suivent les opérations. Tout à coup, les bras se lèvent.
Le silence est demandé. Peut-être un signe de vie. 24 heures après le séisme, c’est tout un pays qui retient son souffle
Le «Ubbi tey jang tey» hypothéqué
Abdoulaye Ndoye, le Secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems), réclame la matérialisation des accords signés avec le gouvernement avant l’ouverture des classes. Il s’exprimait lors d’un atelier pour la mise en place d’un sous-comité de dialogue social dédié à la formation professionnelle. «Nous pensons que la paix, ce n’est pas seulement l’absence de conflit ou le court intervalle entre deux conflits. Ce qui donne sens au dialogue social, c’est la matérialisation des accords que le gouvernement avait signés avec les syndicats d’enseignants. Aujourd’hui, nous sommes à la veille de la rentrée des classes. Pour nous, le gouvernement devait mettre à profit cette période pour résoudre définitivement les problèmes de l’école sénégalaise», assure Abdoulaye Ndoye. Il dénonce des lenteurs dans la délivrance des actes d’intégration, d’avancement, de radiation, de paiement des rappels d’avancement et de validation et précise qu’il y a des stocks qui doivent être apurés. Il en est de même, dit-il, pour la formation diplômante des professeurs titulaires de diplômes spéciaux.