Après l’éclatement du canal d’irrigation des champs de Bango et de Khor, le Dr Demba Sarr qui porte la parole des populations ne trouve pas le mot pour décrire la désolation qui règne à Bango et environs. Les eaux qui ont envahi Bopou Barra ont transformé les lieux en marigot verdâtre. Si cet éclatement a causé tant de dégâts à Bango, c’est parce qu’il s’est produit à un moment où personne ne s’y attendait. Lorsque le tuyau a éclaté plusieurs maisons se sont retrouvées sous les eaux qui puent à mille lieux à la ronde. Les provisions de nourriture, les matériels et habits des maisons remplies d’eau ont été endommagés à Bango et environs où de gros reptiles comme les serpents du Lac sont sortis de leur cache.
Installé ministre de l’intérieur : Aly NG.ND face au cas des papys émergents
Le nouveau ministre de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye qui a fait un travail remarquable à Linguère grâce à son ingéniosité, trouve dans son département ministériel des cas inédits de gens qui sont partis à la retraite mais qui sont toujours restés à leurs postes.
En effet, au département qu’il hérite d’Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre maire de Linguère y retrouve un «vieux» présenté comme quelqu’un qui sert encore bien sa fonction mais qui est tout de même à la retraite depuis longtemps.
C’est le très discret Cheikhou Cissé à la retraite depuis 2010. Administrateur civil, ancien directeur de la Police nationale, il est secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et semble indéboulonnable au fil des ministres qui passent.
Est t-il retenu grâce à une certaine hiérarchie politique ou technique ? Dans ce même département de l’intérieur, Omar Tine, le chef du service des télécommunications est à la retraite depuis le début de l’année 2016, mais continue à se maintenir au poste.
«Tegui Tuuma» – Le mouvement Nittu Degg plaide pour Imam Ndao…
Le mouvement Nittu Degg lutte pour dire non à l’emprisonnement de nombre de fils du pays. En effet, plus d’une quarantaine de Sénégalais sont arrêtés et emprisonnés pour avoir été accusés d’apologie au terrorisme ou bien “d’actes terroristes”. L’un des plus célèbres n’est autre que l’imam Alioune Badara Ndao. En réalité, sont-ils injustement accusés ? C’est en tout cas ce que pense ledit mouvement qui compte organiser ce 24 septembre une rencontre dénommée «Tegui Tuuma» (innocenter les accusés, laver l’honneur).
Ainsi, ils font savoir qu’ils vont revenir sur tous les cas de détention présumée terroriste. La première localité à abriter une telle rencontre n’est autre que Kaolack, fief de l’Imam Ndao. A ce propos, les membres dudit mouvement vont soutenir ce religieux et demander sa libération faute de preuves, non sans avancer qu’il s’agit plus d’un acharnement. «Pour chaque détenu, le mouvement organise un Tegui tuuma au quartier de ce dernier en compagnie de sa famille, des voisins, avocats», défendent-ils à travers une déclaration.
Ils ajoutent : «Une telle entreprise permettra de sauver l’honneur de ces supposés terroristes et dire non aux puissances étrangères, qui, de tout temps, cherchent à mettre le tort sur des gens honnêtes qui n’ont rien à voir avec le terrorisme.»
Ils seront en compagnie de plusieurs personnalités religieuses du Sénégal, des familles et des avocats de ces derniers pour dire non «à l’emprisonnement des fils patriotes.»
Mairie de Kaolack – La mort guette les grévistes de la faim
Si les positions affichées de part et d’autre par la mairesse de Kaolack et les ex travailleurs de la collectivité en grève de la faim ne se rapprochent pas, on va vers un drame pour certains ex travailleurs. Dans l’ensemble, les évacués à l’hôpital sont passés de 2 à 4 et devraient être plus nombreux s’ils n’arrêtent pas leur diète. Dans cette affaire, Mariama Sarr qui dit être ouverte au dialogue, a laissé entendre qu’elle ne cèdera pas au chantage cependant. En face, les grévistes se disent eux aussi déterminés à se laisser mourir.
Les grèvistes exigent leur intégration dans le personnel de la mairie. Ils se fondent selon leur porte-parole, Babacar Sène, sur une décision de la Cour d’Appel qui a demandé leur intégration avec des contrats à durée indéterminée.
Mexico se réveille dans les décombres au lendemain d’un séisme meurtrier
Au moins 217 personnes ont perdu la vie, dont 86 dans la capitale mexicaine, selon un dernier bilan toujours provisoire du séisme qui a frappé Mexico et l’Etat de Morelos mardi 19 septembre.
Le séisme de magnitude 7,1 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre était situé à 130 km au sud-est de la capitale, a provoqué l’effondrement d’une cinquantaine d’immeubles dans la mégapole de 20 millions d’habitants. Au lendemain du puissant séïsme, le deuxième en deux semaines, les secours épaulés par des centaines de volontaires s’activent pour retrouver au plus vite des survivants.
A mesure que le temps passe, l’inquiétude monte concernant le sort des enfants de l’école Enrique Rebsamen de Mexico. Entre 30 et 40 écoliers seraient toujours prisonniers des décombres. Ailleurs dans la capitale, plusieurs dizaines d’immeubles se sont effondrés et de nombreux autres ont subi d’importants dégâts, empêchant des milliers de familles de rentrer chez elles.
Son dossier internationalisé – Khalifa s’invite aux Usa
Les partisans de Khalifa qui attendent ce 21 septembre la décision de la Cour suprême sur un recours autour de son immunité parlementaire, ont profité du 72ème Assemblée générale des Nations unies pour déposer au Sénat et au département d’Etat des Usa, des lettres pour dénoncer le Président Sall. Selon les pro Khaf, regroupés autour de Taxawu Sénégal aux Usa, ce sommet est une occasion pour informer les autorités américaines de la situation du maire de Dakar.
Il joue au gentleman et poignarde son ami
L’amour, parfois, nous pousse à faire des bêtises, au risque même de se retrouver en prison pour le restant de sa vie. Ayant pour but de défendre sa copine, Assane Barry a poignardé à mort celui qui a manqué de respect à sa dulcinée.
Sa chérie vaut tous les sacrifices du monde, en juger son acte. A la barre de la chambre criminelle de Dakar, hier mardi 19 septembre, Assane Barry, Moustapha Niang et Dame Boye seront fixé sur leur sort le 03 octobre 2017.
En prison depuis 2011 pour le meurtre de celui qui a osé insulter sa copine, aujourd’hui il risque le travail forcé à perpétuité.
La vie de cet homme a basculé le 17 septembre 2011. Ce jour-là, aux environs de 11h, les agents du Commissariat de Médina ont reçu un appel de Younouss Diène, leur prévenant qu’un jeune homme a été sauvagement poignardé.
La victime gisait sur le trottoir avec deux (2) blessures profondes, sous la fesse droite et au bras gauche, près de l’épaule. Le corps a été acheminé à l’hôpital Aristide Le Dantec.
Cette histoire, en plus d’avoir privé Assane de sa liberté, a aussi bazardé l’avenir de Dame Boye et de Moustapha Niang, poursuivis pour complicité et non dénonciation de crime.
Pourtant, le jeune Niang rejette son implication. Elève, il déclare : «C’est après avoir entendu les cris que je suis sorti pour voir, j’ai vu Saër courir avec beaucoup de sang qui coulait sur sa jambe et Assane le poursuivait avec deux couteaux. Saër criait «Assane balma, balma» (excuse-moi!), mais ce dernier lui a asséné un second coup.
Je suis donc intervenu en le priant de lui pardonner et j’ai confisqué les deux couteaux.
L’Avocat de la victime a demandé au Juge de faire bénéficier leur client d’une application bienveillante de la loi. Ainsi, il devra attendre le 03 octobre prochain pour savoir le sort qui sera réservé à son client. Et aux deux autres aussi. Quant au père de la victime, il a sollicité de recevoir la somme de 50 millions en guise de dommage et intérêt.