Déclaration de patrimoine – Aliou Sall prié d’actualiser sa déclaration
Mohicans politiques – Entre blessés de l’histoire et éternels résistants
La vie politique sénégalaise a été fortement marquée par des hommes et des femmes de grande valeur. Avant les indépendances tout comme après l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, ils ont joué et continuent de jouer leur rôle dans les secteurs de l’activité politique, économique, sociale et culturelle.
C’est dire que leurs noms sont inscrits dans les annales politiques sénégalaises. À tout jamais. Certains ont quitté ce bas-monde et d’autres sont encore là s’efforçant tant bien que mal de jouer pleinement leur rôle. Vus et appréciés sous différents angles et selon leur appartenance politique, leurs discours, leurs positions dans le pouvoir ou dans l’opposition, ces Mohicans politiques ne sont pas prêts de quitter le navire politique. S’il est vrai que la majorité a plus de quarante ans d’exercice des responsabilités au sein du pouvoir, faire prévaloir ses droits à la retraite est la dernière décision qu’ils ne veulent pas prendre.
Le cas Moustapha Niasse (78 ans) est patent. Militant et responsable au Parti socialiste dans les années 60 jusqu’à sa démission en 1999, il est encore et toujours là, prêt à se battre pour une portion de pouvoir. S’il lui est demandé de laisser la place, lui ne veut pas et l’a démontré lors de l’installation de la treizième législature. Malgré son âge avancé, il est élu pour cinq ans, sauf dissolution de l’Assemblée nationale probable en 2019 après l’élection présidentielle. Tout dépendra des résultats et de la personne qui sera réélue ou élue.
Pourtant, le Sénégal est dirigé par un Président né après les indépendances (Macky Sall 56 ans). Malgré tout, ces Mohicans se bousculent pour rester au pouvoir en lançant des œillades politiques pour poursuivre un compagnonnage lourd de conséquences. La plupart sinon la totalité des formations qu’ils dirigent sont en lambeaux. Dans ce lot des Mohicans politiques figurent bien d’autres hommes politiques comme Robert Sagna (78 ans) du Rsd-Tds dont les militants tapent sur la table pour réclamer leur part du gâteau.
Dans ce lot des «éternels», on y compte d’autres figures emblématiques de la politique sénégalaise. Et personne ne peut nier leur rôle joué dans les avancées démocratiques qu’a réalisées le Sénégal. L’on peut bien sûr faire allusion à Mamadou Ndoye (72 ans), Secrétaire général démissionnaire de la Ligue démocratique (Ld) et signataire du Manifeste de la Ld-Debout. Pas loin, Maguette Thiam (79 ans), ancien patron du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), un homme pondéré, mesuré et responsable dans ses actes et propos. Il y a également Landing Savané (74 ans), actuel patron d’Aj-Authentique. Des hommes de la Gauche sénégalaise qui ont vécu l’enfer pendant l’ère de la clandestinité sous Senghor.
Que dire d’Ibrahima Sène (71 ans), chargé des questions économiques du Parti de l’indépendance et du travail ? Lui également fait incontestablement partie des Mohicans de la politique sénégalaise. C’est le cas d’Ousmane Tanor Dieng (70 ans), patron du Parti socialiste (Ps) depuis 1996. Amath Dansokho, octogénaire, est quant à lui actuellement alité. Surnommé le «Mandela» sénégalais, lui aussi a marqué son temps. À cette liste, il faut ajouter Jean Paul Dias (71 ans), du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg), et allié de Khalifa Sall dans le cadre de la coalition Manko Taxawu Senegaal. Même s’il a pris ses distances, Ibrahima Fall (75 ans), de Taxaw Teem, pourrait aussi se montrer d’ici à 2019.
Mais, à coup sûr, l’éternel parmi les éternels de la politique sénégalaise reste Me Abdoulaye Wade (91 ans). Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) depuis 1974, Président de la République de 2000 à 2012, et actuel patron de l’opposition sénégalaise, il reste encore en activité politique. La liste est loin d’être exhaustive.
Si chacun d’eux a commis des erreurs politiques fortement décriées, si quelques-uns d’entre eux continuent d’en commettre, s’il en existe d’autres qui font encore et toujours dans la compromission en politique ou la course aux prébendes, sinécures et autres strapontins tout en refusant de céder le passage aux plus jeunes, force est de reconnaître qu’ils restent des Mohicans qui ont marqué notre histoire politique au point de devenir des élus entrés dans l’histoire. Reste à poser les vrais actes patriotes, désamorcer les bombes sociales et politiques pour sortir par la grande porte et faire partie des reçus de …l’Eternel.
Révolte des journalistes en Mauritanie pour libérer 4 des leurs
En Mauritanie les journalistes ont décidé de réagir suite à la mise sous contrôle judiciaire de quatre des leurs, il y a 15 jours, soupçonnés d’avoir reçu des financements illicites. Plusieurs représentants des différents syndicats de la presse ont donc mis en place un Comité de suivi pour défendre les intérêts de la profession et s’occuper en particulier du cas de leurs confrères.
Le comité de suivi réclame la restitution des pièces d’identité des journalistes qui ont été confisquées, et a décidé de les soutenir chaque lundi lorsqu’ils doivent pointer auprès des autorités comme l’explique à RFI Mamadou Sy, président du Comité de suivi des questions de presse.
«Concrètement nous allons organiser tous les lundis un sit-in de solidarité avec nos confrères simultanément avec leurs comparutions hebdomadaires devant la direction de la Sécurité nationale.
C’est pour montrer au gouvernement que nous sommes solidaires et nous souhaitons la levée de ces mesures qui frappent nos collègues. Nous exigeons d’ailleurs la levée du contrôle judiciaire ; nous estimons que ce contrôle n’a pas à avoir lieu. Les journalistes font le travail, par conséquent il faut les laisser travailler. S’il y a des questions d’éthique ou déontologiques qui se posent, logiquement c’est un observatoire de la presse qui doit répondre à ces questions et non pas la justice ou le pouvoir».
RFI: Pourquoi les autorités s’en prennent aujourd’hui à ces journalistes en particulier qui sont sous contrôle judiciaire ?
«J’ai l’impression que ce sont des journalistes qui très souvent ont des positions, ou en tout cas dont la ligne éditoriale fâche le pouvoir et le gouvernement, et je crois que c’est plutôt ça qui fait que le pouvoir n’est pas très content, et par conséquent il s’en prend à ces derniers».
Montpellier : une femme de 52 ans tuée à l’arme blanche par son concubin
Une femme de 52 ans a été tuée à l’arme blanche par son concubin vendredi dans le quartier Pas du Loup à Montpellier, a indiqué lundi Christophe Barret, procureur de la République, lors d’une conférence de presse. Le suspect, âgé de 40 ans, a été déféré dimanche au parquet et mis en examen pour homicide volontaire par conjoint, et a été placé en détention provisoire, a annoncé le procureur aux côtés de Caroline Belda, commissaire divisionnaire, chef de la sûreté départementale de l’Hérault.
A la suite d’un appel téléphonique, vendredi un peu avant 21 heures, du suspect à la police, les enquêteurs et le Samu sont intervenus sur les lieux. Atteinte d’une demi-douzaine de coups de couteaux, dont certains portés au thorax et au cou, la victime a été découverte sans vie.
Le suspect a reconnu les faits
«Le suspect, fortement alcoolisé au moment des faits, a prétendu à un suicide de sa compagne. Mais la victime n’ayant pu se porter à elle-même une demi-douzaine de coups de couteaux aussi violents, son concubin a été placé en garde à vue», a expliqué Christophe Barret.
D’abord mis en cellule de dégrisement, le suspect a finalement reconnu les faits en garde à vue, invoquant une dispute qui aurait mal tourné. «Cette triste affaire illustre la problématique des violences conjugales, qui se concrétisent aussi par des homicides. Les victimes sont souvent des gens qui n’avaient pas déposé plainte précédemment», a conclu le procureur de la République à Montpellier. Le couple, sans emploi, n’était pas connu des services de police. L’homme interpellé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
PSG : Layvin Kurzawa victime d’un chantage à plus de 200 000 € pour une vidéo
Layvin Kurzawa, le défenseur du PSG et de l’équipe de France, a été victime d’un chantage après avoir été filmé dans un bar à chicha. Cinq suspects ont été interpellés et mis en examen fin août à Versailles. Agés de 18 à 29 ans, ils sont tous originaires de Paris. Trois d’entre eux ont été écroués.
Selon Europe 1, le chantage à la vidéo ne concerne pas une sex-tape, comme cela avait été le cas dans l’affaire concernant Mathieu Valbuena. Les malfaiteurs auraient tenté d’extorquer 250 000 euros au joueur parisien après qu’il a été enregistré à son insu, tenant des propos fâcheux et faisant des gestes déplacés à l’égard de Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France.
La scène s’est déroulée lors d’une soirée, dans un bar à chicha, où Layvin Kurzawa, entouré de ses amis, se serait lâché sur la personnalité de Didier Deschamps. Une personne présente dans ce bar a enregistré la conversation avec son téléphone portable. L’enregistrement s’est retrouvé, quelques jours plus tard, aux mains des quatre malfaiteurs qui ont tenté de faire chanter le joueur du PSG. Ce dernier a préféré alerter les services de police plutôt que de payer pour récupérer cette vidéo.
Les malfaiteurs préparaient une agression
Après avoir tenté de fixer un faux rendez-vous avec les malfaiteurs, les policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) ont réalisé que les truands avaient changé d’avis et décidé d’agresser Layvin Kurzawa pour lui soutirer directement l’argent. Trois suspects ont été interpellés en flagrant délit, début août, près du domicile du joueur, dans les Yvelines. Un autre complice a été arrêté par la suite en septembre. Les quatre hommes ont été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire. Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire.
Agé de 25 ans, Layvin Kurzawa a signé en 2015 au PSG. Il a été sélectionné neuf fois en équipe de France. Il a notamment disputé les deux derniers matches des Bleus le 31 août face aux Pays-Bas (4-0), puis face au Luxembourg (0-0).
Un “voleur d’électricité” meurt électrocuté
Le vol de courant est un problème réel à Dakar. Des spécialistes en font leur gagne-pain. Mais ce n’est pas toujours qu’on s’échappe de ce vol.
A Thiaroye (dans la banlieue de Dakar), un mécanicien qui s’adonnait à cette pratique n’y est pas sorti vivant fait-on savoir. Il est mort électrocuté. Son compagnon quant à lui, est gravement brûlé.
Nous y reviendrons.
Une grève de 24 heures à l’hôpital de Ziguinchor ce lundi
Le système sanitaire risque d’être perturbé ce lundi. Les travailleurs de l’hôpital de la paix de Ziguinchor sont en grève de 24 heures. Ils ont tenu ce matin une Assemblée générale pour exprimer leur colère. «Les conditions de travail sont déplorables avec le manque de consommables dans le laboratoire», dit le porte-parole des travailleurs. A l’en croire, les indemnités ne sont pas encore payées encore moins les ordres de mission avec 7 mois d’arriérés. A ces manquements, il s’y ajoute l’insalubrité qui gagne la structure sanitaire.
Interpellé le Directeur général de ladite structure sanitaire bat en brèche ces allégations. Selon Fadel Sakho, les indemnités sont prises en charge. «Des versements effectués ont été faits en collaboration avec les institutions. Beaucoup d’investissements ont été faits sur fonds propres. Du côté de l’entretien, la salubrité est de rigueur», dément le patron de l’hôpital de Ziguinchor.
«M. le Président, Mboro s’étouffe et étouffe» (Par Cheikh Ahmed Tidiane Sall)
Située sur le littoral atlantique à quarante kilomètres de Thiès, la commune de Mboro souffre d’un isolement aggravé par le récent découpage administratif. Cette jeune commune de quinze ans d’âge dépend du chef-lieu d’arrondissement de Méouane et demeure ceinturée par Darou Khoudoss, une autre commune distante seulement de quatre kilomètres, du fait de la loi sur la communalisation intégrale.
Cela contribue fortement à étouffer la jeune commune de Mboro et, partant, à limiter ses possibilités d’extension voire de survie. Dans un article d’alerte intitulé «M. le Président Mboro s’étouffe et étouffe», nous interpellions en vain, la plus haute autorité de notre pays sur la nécessité de revoir le découpage territorial afin de sauver Mboro.
La situation semble aujourd’hui s’aggraver en raison du taux élevé de la croissance urbaine (8,34%) : c’est le 6e taux au plan national après Dakar, Touba, Thiès, Mbour, Kaolack. Les limites à l’extension, combinées à la forte poussée démographique relative à la présence des industries extractives et aux activités maritimes et maraîchères, exposent les Mborois à une situation d’étouffement intenable : un cocktail explosif.
En effet, avec seulement 3,1 km² de territoire communal pour plus de 30.000 âmes, il convient de remarquer et faire remarquer que la réserve foncière est depuis belle lurette, épuisée. C’est un truisme que d’indiquer que cette handicapante situation entrave toute politique infrastructurelle, car les projets de structures de sécurité, de santé, d’éducation semblent plombés ou alors à l’eau, faute d’espace.
Mboro est une commune qui manque de tout, tout y est priorité. En plus de son isolement et étouffement, il n y a qu’une seule route, celle de Dakar-Tivaouane. Il est superflu de dire qu’elle est trop fréquentée (camions des ICS, taxis interurbains, clandos), mais ce qui est plus grave, c’est qu’elle passe au milieu des étals du marché rendant la mobilité impossible et créant ainsi une insécurité permanente.
De même, le caractère sablonneux de la commune combiné à l’absence de voirie, sont autant de facteurs d’inertie par rapport à la mobilité urbaine, cela dans un contexte mondiale de hubs urbains avec d’intenses maillages communicationnels-routiers-portuaires et aéroportuaires.
Le lycée Taïba-ICS qui nous vaut autant de satisfaction en termes de résultats scolaires, voit ses aspirations de lycée d’excellence fortement entamées par un environnement infrastructurel d’un autre âge: les bâtiments se dégradent considérablement en dépit du label des ICS qu’il porte.
Mboro a souffert pendant plus de dix ans maintenant, d’un manque criard d’eau. C’est le lieu de saluer les efforts déployés par les autorités étatiques, en installant un forage et un château d’eau; mais les problèmes d’eau subsistent encore, en raison des problèmes de réseaux et d’adduction.
Dans le domaine sanitaire, Mboro n’abrite que deux postes qui, aujourd’hui, en sont arrivés à leurs limites objectives. Le budget 2016 de l’Assemblée nationale avait prévu un centre de santé à Mboro et, vingt et un mois après, même pas une seule brique sur le site.
L’éclairage et l’insalubrité publics, l’assainissement, mais aussi la sécurité, sont autant de défis qui se posent avec beaucoup d’acuité, en dépit des efforts de l’équipe municipale. Ces défis assaillent notre jeune commune en raison sans aucun doute, d’un faible poids électoral, mais surtout de l’absence de leaders politiques en mesure de porter les préoccupations au niveau des sphères décisionnelles.
Nous estimons en termes de solutions qu’à défaut de fondre Darou Khoudoss et Mboro pour en faire une seule et même commune, un découpage plus judicieux s’impose. Cette seconde solution cadre bien avec ce que l’Acte 3 de la décentralisation appelle «corrections des distorsions territoriales à des fins de viabilité économique des territoires». Un simple décret présidentiel aurait suffi pour nous mettre en phase avec Emmanuel Guillemain d’Echon quand il dit : «La commune, c’est l’élément décisif de la vie démocratique. Affaiblir le niveau local, c’est éloigner le pouvoir du citoyen. C’est un acte grave contre la démocratie….».
Un vaste programme d’infrastructures routières devrait être piloté par Promovilles afin de desservir les différents quartiers de la commune. Pour cela, 10 à 15 km de réseaux routiers assortis de cohérents plans d’éclairage et d’assainissement sortiraient nombre de quartiers de l’auberge et de la pénombre.
Dans le domaine de l’Education et de la Santé, il y a beaucoup à faire. Les établissements menaçant ruine devraient susciter chez les autorités étatiques une attitude autre que l’attentisme, car rien n’oblige les entreprises de la place à s’inscrire dans cette voie : les règles RSE ne sont pas contraignantes. Et à ce propos, il est bon de rappeler les propos de Nelson MANDELA qui disait : «L’Education est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde».
Dans la même veine, pour aspirer à l’émergence, il est impérieux d’éradiquer les maladies selon les sages conseils d’un auteur du siècle de la lumière, transcendant les époques : «La seule vie scientifique qui vaille la peine d’être venue, c’est celle toute tournée vers le recul de l’ignorance, de la maladie et de la faim».
Cheikh Ahmed Tidiane Sall,
Professeur au Lycée Taïba-ICS de Mboro.
Lutte – Fass présente ses excuses à Luc Nicolaï
L’écurie de Fass a tenu à présenter ses excuses au promoteur. Cela, à la suite de la cérémonie de présentation de la nouvelle plateforme que Luc Nicolaï compte expérimenter lors du combat Balla Gaye 2 – Gris Bordeaux, du 1er janvier 2018. Le promoteur avait convoqué une rencontre, mardi 12 septembre, entre les deux lutteurs, dans un hôtel de la place.
Mais le 3ème tigre de Fass, selon le journal Sunu Lamb, lu par Actunet.net, à qui on avait pourtant envoyé le billet d’avion Espagne-Dakar-Espagne afin qu’il soit présent, a trouvé le moyen d’accuser un retard de deux heures.
Ne pouvant plus l’attendre, Balla Gaye 2 avait tout simplement quitté les lieux. C’était le fiasco de ce qui était parti pour être un événement de taille dans l’arène.
C’est ainsi que Mbaye Guèye a effectué le déplacement, hier, au domicile de son frère Moustapha Guèye, en présence de Luc Nicolaï. Actuellement en préparation en Espagne, Gris Bordeaux a été joint par téléphone par Tapha Guèye.
Le leader de l’écurie Fass s’est réjoui de l’initiative prise par Fass, a réitéré ses excuses auprès du promoteur et a dit sa ferme décision de collaborer avec Luc pour la réussite de sa nouvelle plateforme.