Singapour a eu sa première femme Présidente mercredi, mais la décision a été confrontée à des critiques selon lesquelles sa sélection était antidémocratique après qu’elle a remporté le poste sans vote.
Halimah Yacob, ancienne présidente du parlement de la minorité musulmane, n’a pas eu à passer par une élection pour le poste de président après que les autorités ont décidé que ses rivaux ne respectaient pas les critères d’éligibilité.
Mais il y avait déjà un malaise à propos du processus car c’était la première fois que la présidence avait été réservée à une race particulière, en l’occurrence la communauté malaise. La décision de lui remettre le travail sans une élection a ajouté à la colère de la population.
Les médias sociaux ont critiqué largement la décision alors qu’Halimah, une femme à lunettes de 63 ans qui porte un foulard, a été officiellement annoncée en tant que présidente élue. L’utilisateur de Facebook, Pat Eng, a écrit : “Élue sans élection. Quelle blague!”
Halimah, a été membre du Parlement pour le Parti populaire d’action populaire pendant près de deux décennies avant de démissionner pour contester la présidence.
«Je suis une présidente pour tous. Bien qu’il n’y ait pas d’élection, mon engagement à vous servir reste le même», a-t-elle déclaré.
Halimah a ajouté qu’elle «commencerait à travailler immédiatement» pour rassembler le pays.
Elle a également insisté pour que son statut de première femme présidente de Singapour était «non seulement un tokenisme», dans un discours à une foule enthousiaste tout en portant de l’orange, une couleur censée symboliser l’unité.
Singapour – Halimah Yacob remporte la présidentielle sans élection
Aymerou Gningue dirige le groupe parlementaire de Bby
Comme annoncé par Actunet.net, le groupe parlementaire de Bennon Bokk Yakaar est dirigé par Aymerou Gningue de Tivaouane. Le président de la séance, le Grand Serigne de Dakar, l’a annoncé avant de céder son fauteuil au président de l’Assemblée Moustapha Niasse.
Message de Mankeur Ndiaye, ancien ministre des Affaires Etrangères
Je sors de la passation de service avec un sentiment de satisfaction. Je remercie d’abord et avant tout, très vivement, le Président de la République, Son Excellence Macky SALL.
Il m’a accordé sa confiance et m’a permis de porter la voix du Sénégal pendant cinq (5) années. Le Président SALL, je puis en témoigner, est un homme profondément attaché à l’intérêt supérieur du Sénégal, respecté par les leaders du monde.
La dynamique diplomatique engagée depuis cinq (5) ans sera poursuivie et accentuée par mon remplaçant, mon frère et ami, le Ministre Sidiki KABA, qui est un homme compétent et engagé. Je voudrais remercier mes collègues du Ministère. Il ne faudrait surtout pas oublier que je suis de cette Maison et j’y reste en tant que fonctionnaire à la disposition du Chef de l’Etat et du nouveau ministre.
Dakar, le 14 Septembre 2017
Signé : Ambassadeur Mankeur NDIAYE,
ancien Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
Niasse officialisé à la tête de l’Assemblée
Le Président de séance, Abdoulaye Makhtar Diop, vient de confirmer la nomination de Moustapha Niasse au poste de président de l’Assemblée nationale.
Le Président de séance lui a formulé des voeux et a rappelé ses qualités, avant de revenir sur les chantiers qui l’attendent.
Djibo Kâ – L’homme d’Etat s’en va avec ses…secrets (Portrait)
Né le 21 février 1948 à Thiarny (Linguère) Djibo Leyti Kâ a marqué son temps. Homme politique de grande envergure, sa vie durant, il a montré qu’il était un véritable homme du sérail, fidèle parmi les fidèles du Président Léopold Sédar Senghor, pour avoir été son dernier Directeur de cabinet.
Militant du Parti socialiste (Ps) alors qu’il était très jeune, patron des jeunesses de cette formation politique, la plus ancienne du Sénégal, celui qui était affectueusement surnommé «Peul bou rafet» (le beau peul) a tiré sa révérence. Décédé ce 14 septembre, jour symbolique – coïncide avec l’anniversaire du décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh et l’installation de la treizième législature, Djibo Kâ fait partie des hommes politiques sénégalais qui se sont faits un nom.
À la suite de la démission du Président Senghor, il rejoint le giron des hommes de confiance du Président Abdou Diouf. Et, de 1981 à 1995, il occupe successivement des postes ministériels de grande importance. 1981 à 1988 – Ministre de l’Information et des Télécommunications dans le gouvernement d’Habib Thiam, en remplacement de son oncle Daouda Sow. En 1983, il garde son poste dans le gouvernement de Moustapha Niasse ; 1988 à 1990 – Ministre du Plan et de la coopération ; 1990 à 1991 – Ministre de l’Éducation nationale ; 1991 à 1993 – Ministre des Affaires étrangères ; 1993 à 1995 – Ministre de l’Intérieur.
Considéré par nombre de ses pairs comme le véritable potentiel successeur d’Abdou Diouf, il n’avait pu digérer une pilule de forte dose lorsque ce dernier fit d’Ousmane Tanor Dieng le patron du Parti socialiste (Ps) lors du fameux Congrès sans débats. La suite est connue de tout le monde.
Après plusieurs années de combat au sein de cette formation politique – au coeur d’un courant de pensée partagé avec d’autres ténors, il démissionne de ce parti. Nous étions en 1998. Peu de temps après, il participe aux législatives de la même année et remporte onze sièges. La clé du changement était passée par là sans oublier l’Union pour le renouveau démocratique (Urd).
Cependant, après avoir demandé le départ du Président Diouf, il le soutient au second tour de cette élection remportée par Me Abdoulaye Wade. Confiné dans l’opposition, Djibo Kâ rejoint plus tard le régime du Sopi en 2004 et devient ministre de l’Economie maritime puis patron du département de l’Environnement. Député sous la douzième législature, il décide de soutenir le Président Macky Sall qui en fit le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt).
C’est dire qu’il a vécu dans tous les régimes qui se sont succédé au Sénégal depuis 1960. Homme d’Etat autant dans le comportement que dans les actes, “Peul bou rafet” s’en est allé. Il part rejoindre ses pères politiques comme Senghor, Lamine Guèye. Mais, comme disait l’autre, les morts ne sont pas morts. Il est monté au ciel, mais son image reste à jamais dans les esprits, ses empreintes dans les circuits de l’Etat. Il part, emportant beaucoup de secrets jamais révélés parce qu’il est resté un homme…d’Etat. Au vrai sens du mot.
Regardez comment les députés ont appris le décès de Djibo Ka.
Regardez comment les députés ont appris le décès de Djibo Ka.
Bby passe de 125 à 127 Députés
Benno Bokk Yakaar passe de 125 à 127 députés. Le Président Macky Sall devient ainsi le chef de la plus forte mouvance de l’Assemblée nationale. Chérif Monteil et Ibrahima Abdou Nguette, qui ont quitté la coalition Benno Bokk Yakaar pour créer leurs propres listes, lors des élections législatives du 30 juillet, ont également rejoint les rangs. Théodore Chérif Monteil a dirigé la liste de l’Union citoyenne Bunt-bi.
Djibo Ka est décédé ce matin, suite à un malaise
L’homme politique, Djibo Ka, est décédé ce matin à la clinique des Madeleines, à la suite d’un malaise.
Né à Linguère (Région de Louga) le , il fait ses études à la Faculté de droit et de sciences économiques de l’Université de Dakar, puis à l’École nationale d’administration de Dakar.
Assemblée – Cheikh Bamba Dièye perturbe la séance…
Cheikh Bamba Dièye a violé les règles en ce début d’installation de la 13ème législature. Au moment de la lecture de la liste des Députés nouvellement élu, l’ancien Maire de Saint-Louis a failli interrompre l’exercice au moment ou le nom de Khalifa Sall est cité. Il a effectué une diatribe pour demander à l’Etat de le libérer avant de penser à citer son nom comme élu du peuple.
Macky choisit Abdou Mbow pour le groupe parlementaire Bby
Abdou Mbow va diriger le groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). De sources sûres, le président de la République, Macky Sall aurait porté son choix sur le troisième vice-président de l’Assemblée nationale.
Pour le moment, les députés sont en train d’être appelés. Nous y reviendrons ;







