Paris organisera les Jeux olympiques de 2024

Le Comité international olympique a officiellement retenu, ce mercredi à Lima au Pérou, Paris comme ville-hôte des Jeux olympiques de 2024. Cent ans après, la capitale de la France va de nouveau accueillir le grand rendez-vous sportif, tandis que Los Angeles hérite de l’édition 2028.

Il n’y avait plus de suspense depuis le 31 juillet dernier et le renoncement de Los Angeles dans la course à l’organisation des Jeux olympiques 2024. Mais il fallait que le Comité international olympique (CIO) valide officiellement l’accord trouvé avec la mégalopole californienne et Paris. C’est chose faite ce mercredi 13 septembre 2017: le CIO a désigné Paris comme ville organisatrice des Jeux olympiques 2024. Los Angeles accueillera l’édition 2028.

Emmanuel Macron assure au CIO «l’engagement complet de tout un pays»

Le CIO a tenu sa 131e session à Lima, au Pérou. Par le passé, l’instance présidée par Thomas Bach a connu des réunions bien plus stressantes et tendues. Cette fois, point de nervosité. Depuis mars, le CIO, Los Angeles et Paris étaient d’accord sur le principe d’une double attribution 2024/2028. Le retrait de Los Angeles pour l’édition 2024 laissait la capitale française unique candidate.

Cette absence de doute a conduit Emmanuel Macron, fervent défenseur de la candidature de Paris, à ne pas se rendre à Lima. Le président de la République s’est tout de même adressé – en français et en anglais – aux membres du CIO à travers une vidéo où il a notamment insisté sur «l’engagement complet de tout un pays derrière ces Jeux». «Défendre les valeurs de l’olympisme, c’est aussi œuvrer pour plus d’équilibre, pour plus de multilatéralisme, pour une société plus inclusive et plus durable», a aussi déclaré le chef de l’Etat.

Paris, première ville à accueillir trois fois les Jeux

A 19h47 (heure française), Thomas Bach a donc posé la question aux 84 membres du CIO. A main levée, tous se sont exprimés. Aucune objection, aucune abstention. Dans la foulée, M. Bach a donc annoncé la nouvelle attendue: la candidature de Paris est retenue pour les Jeux olympiques 2024, et celle de Los Angeles pour les Jeux olympiques 2028. Après plusieurs minutes d’applaudissements, Anne Hidalgo, maire de Paris, a pu signer les contrats entérinant l’organisation des Jeux, sous les yeux de Tony Estanguet, Laura Flessel, Valérie Pécresse, David Douillet, Denis Masseglia et le reste des membres de la délégation française.

Le 6 juillet 2005, le rêve tricolore se brisait pour la 3e fois: après les échecs de 1992 (défaite face à la candidature de Barcelone) et de 2008 (défaite face à la candidature de Pékin), Paris était battue, pour quatre voix, par Londres. Ce 13 septembre, les cauchemars laissent place à la joie dans le clan français. Il y eut les JO de 1900 à Paris, les seconds de l’ère moderne et les premiers à se tenir en dehors d’Athènes, berceau de l’olympisme. Il y eut les JO de 1924 à Paris. Un siècle plus tard, il y aura donc Paris 2024. La capitale française est la première ville à accueillir trois fois les Jeux dans l’ère moderne. «La France mérite ce moment», a déclaré Tony Estanguet, qui a «hâte d’être au 2 août 2024 pour la cérémonie d’ouverture».

Installation de l’Assemblée – Les 4 points du jour

Ce jeudi, les 165 Députés élus lors des dernières législatives vont être installés dans leurs nouvelles fonctions à l’Assemblée nationale. La cérémonie comportera quatre grandes étapes que détaille Alioune Souaré, qui fut député dans la 12ème législature.

Première étape de la cérémonie d’installation : «On choisit d’abord un doyen d’âge parmi ceux qui seront présents. Les deux plus jeunes Députés vont être choisis pour faire office de secrétaires, explique Souaré. Le bureau d’âge installé, le secrétaire procède à l’appel nominatif.»

Deuxième étape : «Après avoir terminé l’appel nominatif, si le quorum est atteint, on procède à l’élection du président de l’Assemblée nationale. Quand le président est élu, informe l’ancien député, le doyen d’âge cède son fauteuil au président de l’Assemblée nationale qui préside le reste des travaux pour l’élection des vice-présidents, des secrétaires élus, etc.»

Ensuite, par vote, 8 vice-présidents, 6 secrétaires élus, et 2 questeurs sont choisis pour parachever l’ossature du bureau de l’Assemblée nationale. C’est la troisième étape. Souaré détaille : «Chaque groupe parlementaire, une heure avant le démarrage du scrutin, fait ses propositions pour préposer ses membres qui vont figurer dans le bureau. Le président de l’Assemblée est élu au scrutin uninominal. Le reste est une élection de listes.»

Enfin, quatrième et dernière étape, il sera question de mettre en place les commissions techniques. Elles sont 11 au total. Là encore, indique le député de la 12e législature, les groupes parlementaires font leurs propositions. Mais, celles-ci ne se feront pas séance tenante.

Chaque commission sera composée de 30 membres sauf la commission des finances qui en comptera 40.

Dikoon episode 105

Un opposant burundais kidnappé en plein jour

Alors qu’il se déplaçait à pied avec son épouse dans la capitale burundaise, un cadre du parti d’opposition Union pour la paix et le développement (UPD) a été kidnappé par plusieurs hommes non identifiés.

Âgé de 54 ans, Léopold Habarugira est le trésorier de l’UPD et l’un des rares responsables de l’opposition à ne pas s’être exilés après le déclenchement en avril 2015 de la crise politique provoquée par la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat.

Il a été enlevé mardi vers 07H30 locales (05H30 GMT) dans l’est de la capitale burundaise, a expliqué à l’AFP son épouse Libérate Nzitonda, jointe par téléphone. «Je faisais de la marche avec mon mari quand une voiture de couleur noire, aux vitres teintées et sans plaques (d’immatriculation) s’est arrêtée devant nous », a raconté son épouse. Quatre hommes, dont un « en tenue de police et armé d’un fusil » sont sortis de ce véhicule et ont emmenés Léopold Habarugira sous le regard de plusieurs passants, a-t-elle poursuivi.

On retrouve leurs cadavres plus tard, ou jamais

«J’ai peur, car je sais que depuis un certain temps, des gens sont enlevés dans ce pays et on retrouve leurs cadavres plus tard, ou jamais», a-t-elle raconté, assurant que son mari avait fait l’objet d’une tentative d’assassinat en 2016.

Un modus operandi qui «correspond aux méthodes du SNR (Service national de renseignement)», selon le président en exil de l’UPD, Chauvineau Mugwengezo. «Notre parti est dans le collimateur du pouvoir, comme tous ceux qui sont opposés au troisième mandat de Nkurunziza», a-t-il ajouté, rappelant que le président et le porte-parole de l’UPD avaient été assassinés en 2015.

Des centaines de disparitions forcées

Léopold Habarugira, également homme d’affaires, est considéré comme un proche de Hussein Radjabu, ancien homme fort du parti présidentiel (Cndd-FDD) tombé en disgrâce, est devenu un farouche opposant au pouvoir actuel.

Les violences, qui ont accompagné la crise burundaise ont fait de 500 à 2 000 morts, selon les sources (ONU et ONG), des centaines de cas de disparition forcée et de torture, et ont poussé à l’exil plus de 425.000 Burundais.

Le 4 septembre, des enquêteurs de l’ONU ont appelé la Cour pénale internationale à enquêter «dans les plus brefs délais» au sujet de crimes contre l’humanitécommis par des agents de l’État au Burundi, dont des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires, des actes de torture et des violences sexuelles. De son côté, Bujumbura a dénoncé un «complot international».

Revue de Presse WalfTv du Jeudi 14 Septembre 2017 en images

Les “Amazones” de Khalifa veulent marcher à poil…

asses de constater que leurs manifestations pour la libération de Khalifa Sall n’ont pas donné le résultat escompté, les “Amazones” du maire de Dakar menacent de passer à la vitesse. Le plan qu’elles promettent à Macky Sall est renversant.

Bus incendié – Un proche de Khalifa arrêté

Du nouveau dans l’affaire du bus de Dakar Dem Dikk, attaqué et incendié lundi dernier par des inconnus à Grand-Yoff. Un jeune collaborateur du Maire de ladite commune a été arrêté hier.

Criant à l’injustice, les proches du maire Madiop Diop ne comptent pas se laisser faire. Ils se sont mis sur le pied de guerre et menacent de réagir.

Macky reconduit Niasse en attendant la suite

Le président de la République Macky Sall a préféré maintenir le suspense jusqu’au bout. Les Députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar qu’il a rencontrés hier, mercredi, ont quitté le palais sans savoir lesquels d’entre eux seront promus dans les différents postes de la 13ème Législature. Seul Moustapha Niasse a été confirmé au perchoir.

“Le Président a préféré maintenir le suspense jusqu’au bout. Seul Moustapha Niasse est sûr d’être reconduit comme président de l’Assemblée nationale demain (ce matin, ndlr)”, a confié un député qui a pris part à la rencontre à nos confrères du journal Sud Quotidien, lu par Actunet.net

Il ajoutera: “le président de la République a fait savoir que c’est demain matin (aujourd’hui, ndlr) qu’il fera parvenir la liste des députés devant occuper des postes au sein de l’Assemblée nationale”.

Un Magistrat veut démissionner

Un magistrat du siège, qui a effectué 12 ans de service et qui était dans un cabinet d’instruction à Dakar, a été affecté à Saint-Louis sans son accord. Estimant que le principe d’inamovibilité a été violé, il a saisi la Cour suprême qui avait enrôlé le dossier avant, curieusement, de le retirer comme le révèle “L’as”.

Toutefois, le juge, qui répond aux initiales de A.D.S, n’écarte pas de démissionner purement et simplement de la magistrature. Il donc là d’un dossier chaud sur la table du nouveau garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, indique le journal l’As, lu par Actunet.net.