Les vendeurs de poissons de la ville de Thiès sont sans site de commercialisation de produits halieutiques. Ils réclament la construction dans les plus brefs délais d’un marché central au poisson. C’est dans un endroit insalubre où la boue, les eaux stagnantes et la saleté se mélangent que les mareyeurs de la cité du rail sont contraints de vendre le poisson et autres fruits de mer. Une situation déplorée par ces commerçants. Ils interpellent le gouvernement et au premier chef le Président Macky Sall. Le projet de construction d’un marché central au poisson à Thiès remonte d’il y a dix ans. Toujours annoncé, mais jamais réalisé. Les mareyeurs en ont marre des promesses non tenues.
Plaidoyer pour un accompagnement de l’agriculture biologique
e coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FENAB), Ibrahima Seck, sollicite des pouvoirs publics un accompagnement pour le développement de l’agriculture biologique.
‘’Nous continuons à recevoir de la part des autorités, un soutien verbal. Il n’y a pas une volonté politique pour accompagner le développement de l’agriculture biologique au Sénégal’’, a-t-il dit dans un entretien avec la presse.
Selon lui, les autorités compétentes investissent beaucoup de ressources financières dans l’agriculture conventionnelle au détriment de celle biologique.
‘’L’État dépense beaucoup d’argent pour soutenir uniquement l’agriculture conventionnelle. Aujourd’hui, les agriculteurs biologiques ont besoin de bio pesticides, de bio fertilisants et semences biologiques pour mener à bien leurs activités’’, a relevé M. Seck.
‘’Mais, jusqu’à présent l’État du Sénégal ne nous appuie pas’’, a déploré le coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique.
Cette pratique culturale permet aux populations ‘’d’accéder
à des produits sains, très bons pour la santé, et favorise en même temps, une bonne gestion des ressources naturelles’’, a-t-il fait remarquer.
Ibrahima Seck renseigne que les pratiquants de l’agriculture biologique ont ‘’des semences de légumes, de céréales, de maïs, de mil, etc”. “Mais ces semences ne sont pas reconnues par la législation sénégalaise parce qu’il y a tout un processus pour les fabriquer. Ce n’est pas facile’’, a-t-il fait remarquer.
M. Seck fait état d’une législation qui ’’constitue un frein au développement de l’agriculture biologique’’.
Reine Alapini Gansou candidate du Bénin à la CPI
Patrice Talon, le président béninois a présenté une candidate au poste de juge à la Cour pénale internationale (CPI) en la personne de Reine Alapini Gansou, actuellement présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Dors et déjà, le président Talon a mis en branle sa diplomatie pour vendre sa candidate. Ainsi, a-t-il « demandé au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, et au ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Joseph Djogbénou, d’organiser le plaidoyer nécessaire » pour l’élection de Reine Alapini Gansou à cette fonction.
Reine Alapini Gansou a le profil de l’emploi et pourrait même succèder à la gambienne Fatou Bensouda. En effet, après avoir intégré la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en 2005, elle y a exercé jusqu’en 2009, les fonctions de Rapporteur spéciale sur les Défenseurs des droits de l’Homme.Elle a été avocate au Barreau du Bénin à partir de 1986 et enseignante de Droit à l’Université d’Abomey-Calavi à partir de 2000.Membre de la Cour permanente d’arbitrage des nations Unies depuis le 19 Juillet 2011, elle est aussi lauréate du prix des Droits de l’Homme du Cinquantenaire des indépendances africaines en 2010.Elle a été récemment élue membre de la Commission internationale d’enquête des Nations Unies sur les violences post-électorales en Côte d’Ivoire (mai-juin 2011).
Les syndicats d’enseignants réclament 85 milliards à l’Etat
Différents syndicats d’enseignants comme le Cusems et le Grand cadre réclament au gouvernement le paiement de 85 milliards de francs cfa représentant les montants des rappels de validation, d’avancement et d’intégration dans la fonction publique. A quelques jours de la rentrée des classes prévue le 9 octobre prochain, les syndicats d’enseignants font monter la pression sur le gouvernement pour rentrer dans leurs fonds. En effet, au terme de différents accords signés entre 2012 et 2013, le gouvernement s’était engagé à payer les rappels de validation, d’avancement et d’intégration dans la fonction publique aux enseignants. Le montant est estimé à 85 milliards de francs. Malheureusement, le rythme de paiement très lent ne satisfait pas les syndicats d’enseignants qui demandent plus de célérité. C’est la raison pour laquelle, le Cusems et le Grand cadre menacent d’aller en grève dès la rentrée prochaine pour faire du “oubi tey grève tey” (ouvrir et aller en grève).
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Plus de visa américain pour les officiels guinéens !
A compter de ce mercredi 13 septembre 2017, les officiels guinéens ne pourront plus obtenir de visa américain. Les Etats-Unis ont mis à exécution les menaces de sanction contre la Guinée à qui Washington reproche de ne pas avoir assez coopéré pour rapatrier ses ressortissants se trouvant en situation illégale sur le sol américain.
«A compter du 13 septembre 2017, l’ambassade des Etats-Unis met un terme à la délivrance des visas B, F, J et M aux officiels guinéens ainsi qu’aux membres de leurs familles proches avec quelques exceptions limitées», a annoncé l’Ambassade des Etats-Unis à Conakry, dans un communiqué.
Il y a quelques mois, Mamady Condé, l’ambassadeur de la République de Guinée près les Etats-Unis, avait révélé que plus de 2000 Guinéens vivaient dans l’illégalité aux Etats-Unis, dont 55 «délinquants» qui devaient être rapatriés immédiatement, suivant les injonctions de Washington.
Samba Kanté limogé de la Saed
Macky Sall a procédé à un jeu de chaises musicales à la Saed et au ministère de l’Agriculture, lors du deuxième conseil des ministres tenu en moins de 48 heures. Exit Samba Kanté, bienvenue à Samba Ndiobène Ka à la Saed. C’est officiel, depuis ce 13 septembre 2017, l’ingénieur agronome, précédemment Directeur de la Modernisation de l’Équipement rural (Dmer), est le nouveau patron de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED). Il remplace à ce poste Samba Kanté. Ce dernier, ne sera pas au chômage tout de même puisqu’il remplace poste pour poste Samba Ndiobène Ka. Pour l’instant on ignore les raisons du limogeage de M. Kanté qui est un militant de l’Apr dans la région de Louga.
Classement des puissances militaires en Afrique selon Global Fire Power
Le Global Power Index 2017 qui classe la puissance militaire des forces armées des pays du globe vient de paraître. Établi annuellement par Global Fire Power, un site américain spécialisé dans les questions de défense, cet index fait, cette année, l’état de la puissance militaire de 133 pays du monde, dont 33 pays d’Afrique.
Afin d’établir ce classement Global Fire Power se base sur une cinquantaine de critères permettant, tant aux nations plus petites que celles plus avancées sur le plan technologique, de rivaliser avec une plus grande, ou une autre moins développée.
A cet effet, le site américain privilégie certaines données qui lui paraissent essentielles. Ainsi, le classement ne repose pas seulement sur le nombre total d’armes disponibles pour un seul pays, mais plutôt sur la diversité des armes dans le nombre total pour offrir un meilleur équilibre de la puissance de feu disponible.
Par ailleurs, les stocks nucléaires ne sont pas pris en compte, même si leur existence ou une présomption sur la question procure un certain bonus dans l’évaluation de la puissance militaire.
D’un autre côté, les facteurs géographiques, la flexibilité logistique, les ressources naturelles et l’industrie locale sont autant de critères qui impactent le classement final. De même que la main-d’œuvre disponible est un facteur de considération, dans la mesure où les pays fortement peuplés ont tendance à occuper le haut du classement.
Enfin, les pays sans littoral ne sont pas pénalisés du fait de l’absence d’une marine nationale. Alors que les pays disposant d’une flotte navale peuvent être pénalisés, faute de diversité des équipements disponibles.
Ainsi en 2017, l’Egypte qui a inauguré récemment la plus grande base militaire d’Afrique, continue de se placer au premier rang des puissances militaires africaines. Suivie, comme dans le classement précédent, respectivement de l’Algérie, de l’Ethiopie, du Nigeria, de l’Afrique du sud, de l’Angola et du Maroc.
Quelques surprises sont tout de même à relever dans ce classement 2017.
En effet, le Botswana qui fait son entrée dans cet index, cette année, vient ravir la 20ème place au Cameroun qui recule pour se retrouver à la 22ème place. De même le Congo-Brazzaville qui passe de la 27ème place en 2016, à la 26ème place cette année.
Un bouleversement qui fait même reculer bien d’autres pays dans ce classement à savoir : le Niger (23ème) ; la Côte d’Ivoire (24ème) ; Mali (25ème) ; etc. Par contre la Mauritanie et la Sierra Leone qui font également leur entrée dans ce classement occupent, quant à eux, le bas du tableau avec respectivement la 32ème et la 33ème place.
Au niveau mondial, et sans grande surprise, ce sont les Etats-Unis (1er), la Russie (2ème), la Chine (3ème) et l’Inde (4ème) qui sont les grandes puissances militaires du globe.
Classement des puissances militaires africaines en 2017 :
- Égypte (10ème mondial)
- Algérie (25ème mondial)
- Ethiopie (41ème mondial)
- Nigeria (43ème mondial)
- Afrique du Sud (46ème mondial)
- Angola (51ème mondial)
- Maroc (54ème mondial)
- Soudan (71ème mondial)
- Libye (73ème mondial)
- République Démocratique du Congo (76ème mondial)
- Kenya (77ème mondial)
- Tunisie (78ème mondial)
- Zimbabwe (81ème mondial)
- Zambie (85ème mondial)
- Tchad (88ème mondial)
- Ouganda (92ème mondial)
- Tanzanie (96ème mondial)
- Sud-Soudan (99ème mondial)
- Ghana (101ème mondial)
- Botswana (107ème mondial)
- Mozambique (109ème mondial)
- Cameroun (111ème mondial)
- Niger (114ème mondial)
- Côte-d’Ivoire (116ème mondial)
- Mali (117ème mondial)
- Congo (118ème mondial)
- Madagascar (119ème mondial)
- Gabon (120ème mondial)
- Namibie (127ème mondial)
- Somalie (128ème mondial)
- République Centrafricaine (129ème mondial)
- Mauritanie (130ème mondial)
- Sierra Leone (131ème mondial).
Grandeur et décadence – Le siège du Pds en souffrance
Loin de l’époque où les lambris dorés du pouvoir lui permettaient d’être entretenu rubis sur ongle, le siège du Parti démocratique sénégalais perd de sa superbe. Même si le bâtiment central a conservé son imposante envergure, le paquebot jaune bleu prend de l’eau et est en souffrance, faute d’entretien. En l’état actuel, bien des choses ne cadrent pas avec l’image de marque défendue par cette formation politique qui revendique le statut de plus grand parti du Sénégal. Pour cause : les toilettes sont dans un état d’insalubrité qui ferait pousser des cheveux sur la tête de Me Abdoulaye Wade; une partie du jardin est transformée en dépotoir d’ordures; tandis que certaines vitres de la façade, éclatées, tardent à être remplacées. Last but not least, nos antennes tiennent de source bien informée que la plupart des climatiseurs, qui fonctionnaient à plein régime sous l’ère Abdoulaye Wade, ont tout bonnement été mis hors service pour ne pas que la note d’électricité soit trop salée – car l’herbe n’est pas aussi verte dans l’opposition qu’au pouvoir.























