La Mauritanie s’apprête à renouer avec le tourisme français
Il y a dix ans, après le meurtre de quatre touristes français dans le Sud mauritanien, les voyagistes désertaient le désert. Le tourisme s’est alors effondré. Les guides, les chameliers et les hôteliers de la région d’Atar en étaient réduits au chômage. Sinistré, le secteur touristique va renaître dès le mois de décembre avec la reprise des vols vers la région d’Atar. Huit voyagistes français proposent à nouveau des treks et des randonnées dans l’un des plus beaux déserts du monde.
Syrie: les offensives autour de Deir Ezzor font de nombreuses victimes civiles
En Syrie, trente-cinq personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri, mardi 12 septembre, dans des frappes près de Deir Ezzor dans l’est du pays. Cette attaque porte à 90 le nombre de civils tués en quatre jours, dans des raids imputés essentiellement à l’aviation russe mais aussi à la coalition internationale dirigée par Washington.
Passage de témoin entre Wade et Toussaint Manga
Le Psg écrase le Celtic (5 – 0)
Largement supérieur techniquement et tactiquement, le PSG a roulé sur le Celtic mardi soir (5-0) grâce notamment à un but de chacune des pointes de son trident offensif. Paris a réussi sa rentrée chez les grands, plus de six mois après la catastrophe de Barcelone, et a prouvé que son début de championnat aura été une préparation parfaite pour la Ligue des Champions. Mardi soir à Glasgow, la claque a été aussi violente que la démonstration (5-0).
Buts : Neymar (19e), Mbappé (34e), Cavani (40e, s.p., 84e) et Lustig (83e, c.s.c.) pour le PSG.
https://youtu.be/x_sCmXXnP7w
La Corée du Nord promet “la douleur” aux Etats-Unis
La Corée du Nord a dénoncé ce mardi les nouvelles sanctions adoptées la veille à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de Washington. Par la voix de son ambassadeur, Tae Song Han, Pyongyang les a qualifiées de “scélérates”.
“Les mesures à venir de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, appellation officielle de la Corée du Nord) infligeront aux États-Unis la plus grande douleur qu’ils n’aient jamais connue de leur histoire”, a-t-il déclaré devant la Conférence du désarmement à Genève. Selon lui, l’adoption de la résolution est une “manifestation extrême de la volonté américaine d’éliminer à tout prix le système idéologique social” de la Corée du Nord.
Washington à la manoeuvre
Cette huitième série de mesures, approuvée par la Chine et la Russie, les plus proches soutiens de la Corée du Nord, vise à punir ce pays pour son essai nucléaire du 3 septembre. Par ses sanctions, chaque fois plus sévères, l’ONU espère pousser Pyongyang à négocier ses programmes nucléaire et balistique.
À l’origine, le projet déposé par les Américains prévoyait un embargo total sur le pétrole, les produits pétroliers et le gaz, le renvoi en Corée du Nord de ses expatriés, le gel des avoirs de Kim Jong-Un, l’interdiction d’importer du textile nord-coréen et des inspections par la force de navires en haute mer suspectés de violer les résolutions de l’ONU.
Mais pour obtenir le vote de la Russie et de la Chine, Washington a dû revoir ses prétentions à la baisse. Après plusieurs jours de négociations intensives, l’embargo sur le gaz naturel a été gardé mais pour le pétrole, les ventes à destination de la Corée du Nord seront limitées à 500 000 barils pendant trois mois à partir du 1er octobre pour passer à 2 millions de barils à partir du 1er janvier pour une période de 12 mois. Le gel des avoirs nord-coréen passe à la trappe.
Des sanctions inefficaces?
Des sanctions lourdes vues par le régime comme une provocation américaine. “Nous ne cherchons pas la guerre”, a assuré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, qui avait la semaine dernière assuré que Pyongyang “ne demandait que ça”.
Des experts se sont montrés sceptiques sur la portée de ce texte, relevant que les précédentes sanctions n’avaient pas empêché que les programmes nucléaire et balistique fassent de remarquables progrès. Pour Kim Hyun-Wook, professeur à l’Académie diplomatique nationale de Corée, “les sanctions donnent à Pyongyang une excuse pour davantage de provocations, comme un lancement de missile intercontinental”.
L’agronome Seyni Ndao à la tête de l’Ofor
MANIFESTATIONS CONTRE LA RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL
Que reproche la CGT au projet de réforme du Code du travail ?
La CGT avait appelé à une journée de mobilisation aujourd’hui (mardi 12 septembre) contre le projet de réforme du Code du travail, présenté par le gouvernement le 31 août. Entre 24.000 (selon la préfecture) et 60.000 manifestants (selon la CGT) étaient présents à Paris (contre 27.000 à 100.000 pour la première mobilisation contre la loi Travail en mars 2016). Le syndicat accuse le projet d’«amplifier les mesures contenues dans la loi El Khomri», votée en août 2016. La CGT reproche au gouvernement de présenter son projet de réforme comme un outil de lutte contre le chômage de masse et rappelle que le Code du travail «n’est pas le principal frein à l’embauche pour les entreprises», s’appuyant sur une enquête de l’Insee parue en juin, dans laquelle les employeurs interrogés mettaient surtout en avant l’incertitude liée à la situation économique.
Quelle position les autres syndicats ont-ils adoptée ?
Rejointe par Solidaires, la FSU et le syndicat étudiant Unef, la CGT était le seul syndicat représentatif au niveau national (plus de 8 % des voix aux élections professionnelles) à participer au rassemblement. La CFDT et Force ouvrière ne s’y étaient pas associées, bien que certains de leurs militants aient défilé. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, avait annoncé fin août que son syndicat ne prendrait pas part à la contestation, estimant que la réforme avait été menée après une «vraie concertation» et saluant une préservation du rôle des branches, même s’il subsiste des «désaccords forts». Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, avait de son côté critiqué la réforme, déclarant dans un communiqué que le gouvernement avait «privilégié la flexibilité au détriment de la justice sociale». Mais il avait refusé d’appeler à manifester, affirmant que l’objectif de la CFDT était de «renforcer la présence syndicale dans les entreprises».
Quelles sont les prochaines étapes de la réforme ?
Saisi par les députés des groupes socialiste, communiste et de la France insoumise, le Conseil constitutionnel a rejeté leur recours et validé jeudi la loi d’habilitation autorisant le gouvernement à réformer le Code du travail par ordonnances. Celles-ci doivent être adoptées en Conseil des ministres le 22 septembre, avant une publication le 25 septembre au Journal officiel. Les ordonnances entreront alors officiellement en vigueur. Selon la loi d’habilitation votée en août, le gouvernement dispose d’un délai de trois mois pour présenter son projet de loi de ratification des ordonnances. Une fois ratifiées par le Parlement, elles auront valeur de loi.
Article de Brief.me







