UEMOA : La BCEAO projette la croissance de la zone à 6,9% en 2017

Le comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a projeté à 6,9%, la croissance économique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) 2017, a appris lundi APA auprès de l’Institut d’émission.

En 2016 et 2015, cette croissance s’était située respectivement à 6,7% et 6,6%, soit 0,2 et 0,3 point de pourcentage.

Le CPM a par ailleurs relevé la consolidation de l’activité au deuxième trimestre de l’année 2017. Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Union, en glissement annuel, est ainsi ressorti à 6,5% après 6,6% au premier trimestre 201.

« Cette croissance est portée essentiellement par la vigueur de la demande intérieure et, du côté de l’offre, par des hausses significatives des valeurs ajoutées dans les secteurs primaire (plus 5,1%), secondaire (plus 9,5%) et tertiaire (plus 5,9%) », souligne la BCEAO.

Concernant le déficit budgétaire, base engagements, dons compris, le CPM souligne qu’il est ressorti à 2,4% du PIB à fin juin 2017 contre 2,3% un an auparavant.

Pour l’ensemble de l’année 2017, ce déficit est attendu à 4,4% du PIB, tout comme en 2016 pour un objectif communautaire de 3% à l’horizon 2019.

« Dans ces conditions, soulignent les membres du CPM, les efforts de mobilisation des recettes fiscales et de rationalisation des dépenses publiques doivent être poursuivis ».

Apr en pleine crise – Des sanctions proposées à Macky Sall

L’Alliance pour la République (Apr) fait incontestablement face à une crise de leadership intense sans oublier ses querelles de leadership profondes. Une situation assez normale qui s’explique par la non structuration du parti présidentiel. L’existence des lobbies fait légion et certains responsables ne cessent de dénoncer leur démarche qui écarte et décourage nombre de militants à la base. Cela se justifie mieux suite au remaniement ministériel survenu récemment.

Certains défenestrés comme Youssou Touré ont dénoncé certaines pratiques visant à nommer les proches parmi les plus proches du Président Sall. De l’autre côté, c’est le désormais ex Secrétaire d’Etat à la communication qui indique clairement faire les frais d’Alioune Fall, un «doigt» dans les «doigts décideurs» de la première dame. En clair, l’Apr traverse une zone de fortes turbulences.

Ce qui ne sera pas sans grandes conséquences. Et pour cause, des interlocuteurs de votre site préféré actunet.net font savoir que des caciques du Président Macky Sall, par ailleurs président de l’Apr et de Bennoo Bokk Yaakaar ont fait des propositions à leur mentor. Leur objectif est de proposer à la prochaine réunion du Secrétariat exécutif de leur formation politique des sanctions contre «tous les réfractaires suite à la formation du nouveau Gouvernement et qui s’attaquent directement à la personne de Macky Sall.» Mieux, qui «remettent en cause la bonne marche de l’Apr.»

L’autre sujet concerne les alliés. Selon toujours nos interlocuteurs, il sera demandé «au Président Sall de se montrer plus ferme contre les alliés qui dénoncent et qui croient que c’est forcément un partage du gâteau.» Dans tous les cas, force est de reconnaître que cela paraît bel et bien être un partage d’un gâteau nommé «pouvoir» où chacun réclame un poste.

Il faut rappeler que lors de sa démission de l’Apr, Thierno Alassane Sall clamait que “quand on formait ce parti, c’était pour travailler pour le pays. C’était pour une rupture d’avec l’ancien régime, mais aussi se battre pour que la démocratie sénégalaise soit plus forte. Mais vu ce qui se passe, ce n’est plus une alliance pour le peuple, mais c’est une alliance pour renouveler le mandat d’une seule personne.”

Abdou Mbow replique Yaxam Mbaye

Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Apr, ne cautionne pas les réactions de certains ministres sortis du dernier gouvernement dans les médias. « Je voudrais d’abord commencer par déplorer le comportement personnel de certains militants. Le Président Macky Sall nous a toujours dits, que nous sommes au service du Sénégal, que nous devons bannir les comportements qui frisent le ridicule. C’est-à-dire qu’on ne doit pas être arrogant et nous devons toujours soigner notre comportement parce qu’on n’est pas des Sénégalais comme les autres. Et quand on a la responsabilité de conduire aux destinés d’un pays, on doit avoir un comportement exemplaire.

Qui commence par être un homme de devoir c’est à dire être au service des populations », dit-il. « C’est pourquoi, je voudrais dire que nous ne devons pas croire que nous sommes plus que Sénégalais que les autres. Nous ne devons pas croire que nous sommes aujourd’hui mieux nés que les autres. Cela voudrait dire quoi, qu’un poste de responsabilité n’est pas un titre foncier comme le pensent certains.

arce qu’on peut avoir des responsabilités et demain les perdre. Et n’oublions pas que nous avons remplacé des Sénégalais qui étaient dans ces postes de responsabilités et demain inévitablement on sera remplacé », a soutenu Abdoul Mbow sur les ondes de la Rfm.

Les habitants de Niafrang s’opposent à l’exploitation du zircon

Les populations de Niafrang ne sont pas prêtes à accepter l’exploitation du zircon. Elles sont prêtes à y laisser leur vie selon leur porte-parole, Ousmane Sané. Les habitants de Niafrang, un village dans le Kafountine, ont battu le macadam hier sur les artères de la commune de Ziguinchor pour manifester leur désapprobation contre l’exploitation du Zircon. A la fin de la procession, les protestataires ont remis un mémorandum au gouverneur de Ziguinchor, Guedj Diouf. Ousmane Sané prévient que l’exploitation du zircon va précipiter l’envahissement des villages par la mer. Car, cette bande constitue une digue naturelle pour protéger les villages de la furie de la mer. En plus, dit-il l’exploitation du zircon entrainerait des conséquences néfastes sur l’écosystème. La mangrove va disparaître ainsi que les fruits de mer. Le porte-parole des marcheurs souligne que la diaspora casamançaise est de tout coeur avec eux. Elle proteste également dans les différents pays d’Europe contre l’exploitation du zircon qui aura des conséquences incommensurables sur l’écosystème.

Khalifa Sall et l’investiture de la 13e législature

La polémique sur la présence obligatoire de Khalifa Sall à l’installation de la 13e législature enfle. Mais, l’Universitaire, Mouhamadou Ngouda Mboup est catégorique. Selon cet enseignant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Ucad, la présence de la tête de liste de la coalition Mankoo Taxawu Sénégal est obligatoire. Pour lui, Khalifa Sall ne doit pas être absent jeudi prochain parce qu’on a élu 165 députés et non 164. Invité de l’émission dominicale de Sud Fm, «Objection», Mouhamadou Ngouda Mboup a déclaré que Khalifa Sall jouit des principes de l’inviolabilité et de l’irresponsabilité. D’ailleurs, d’après l’universitaire les avocats de Khalifa Sall n’ont pas encore exploité la procédure dénommée, «référé administratif » consacré par la dernière réforme judiciaire. Ainsi le juge des référés a «48 heures pour statuer à ce qu’une liberté fondamentale soit protégée». Et d’après le juriste, suite à cela, le président de la Cour suprême va statuer par ordonnance. Et ditil, «maintenant l’urgence sera caractérisée lorsqu’à la veille de l’installation du Parlement, Khalifa Sall n’est pas libéré». Pour l’universitaire, si le maire de Dakar reçoit sa convocation, il doit être présent à l’investiture. Car, argumente Mouhamadou Ngouda Mboup, dans le système sénégalais, pour investir un député, il faut qu’il soit présent d’où l’appel nominatif. Pour conclure son propos, le juriste avance que les droits du maire de Dakar seront violés s’il est absent de l’investiture parce que la Constitution prime sur la loi pénale.

Les restes de Solo Sandeng à Dakar

Le dossier judiciaire de l’opposant gambien tué sous le règne de l’ancien président Yahya Jammeh est sur une bonne voie. Après l’identification de la sépulture de Solo Sandeng par les éléments de la redouble NIA de Jammeh, le juge en charge du dossier veut identifier les restes du camarade de parti du président Adama Barrow. Selon «The Fatu Network», les restes de Solo Sandeng ont été achavés à Dakar pour un examen médicolégal. La justice gambienne veut savoir si les restes exhumés sont bien du responsable de l’opposition. Les médecins sénégalais vont ainsi identifier le corps pour confirmer ou infirmer s’il s’agit de Solo Sandeng. Les juges doivent sûrement attendre les résultats de l’identification médico-légale pour poursuivre le procès qui a commencé depuis plusieurs mois. A rappeler que Solo Sandeng avait dirigé le 14 avril 2016 passé une marche pacifique de l’opposition pour exiger des réformes électorales. Il a été arrêté par les forces de l’ordre. Il a succombé à la suite des tortures dont il a été victime.

La jeunesse de Macky 2012 s’enflamme

C’est dans un communiqué salé que les jeunes de Macky 2012 ont manifesté leur sentiment de marginalisation. Le remaniement ministériel est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des jeunes de cette coalition. Dans la note qui nous est parvenue, la Coordination nationale des jeunes «déplore vigoureusement le manque de considération que «Macky 2012» a subi depuis l’accession du président Macky Sall à la magistrature suprême». La Jeunesse de «Macky 2012» compte tenir une conférence de presse au cours de laquelle ils vont lancer l’opération «Kollere Nguir Euleuk».

Dernière minute: Khalifa Sall encore en deuil…

Selon nos sources, El hadji Fall oncle et beau-père de Khalifa est décédé la nuit dernère. El hadji Fall est le père de Mareme Fall, la première épouse de Khalifa Sall. Enterrement aujourd’hui.

Récemment le Maire de Dakar avait perdu son frère, Bouya Sall. Toute cette cascade de malheur intervient au moment où l’édile de la Capitale croupit en prison dans le cadre de l’affaire dite de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar.

Eva Marie Seck ministre d’Etat : 41 ministres déjà

De 39 ministres le gouvernement passe à 41 avec les nominations de Cheikh Kanté et Éva Marie Coll Seck.

L’ancienne ministre de la Santé dont la nomination n’a pas été rendue publique, comme celle de Cheikh Kanté, a été bel et bien bombardée ministre d’État, apprend-on de source sûre.

Éva Marie Coll Seck qui a dirigé le ministre de la Santé et de l’Action sociale depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir a cédé sa place à Abdoulaye Diouf Sarr.

Abdou Latif Coulibaly

L’arrivée de M. Abdou Latif Coulibaly à la tête du ministère de la Culture se présente sous de bons auspices. Car il a le soutien des Acteurs de l’industrie musicale (AIM). ‘’L’AIM porte un grand espoir sur le nouveau Ministre pour établir un diagnostic avec les vrais acteurs et apporter les solutions adéquates’’, écrit Zeynoul Sow qui espère que la culture va ‘’occuper une place primordiale dans les politiques publiques initiées par le gouvernement du Sénégal’’.

Il l’invite à emboiter les pas du Président Macky Sall qui ‘’a été attentif aux sorties de l’organisation’’. En tout cas, ‘’l’association des Acteurs de l’industrie musicale, avec tout son potentiel humain et artistique, est à l’entière disposition du Ministre’’, renseigne le président. Qui remercie le Chef de l’Etat du départ de Mbagnick Ndiaye de la tête de ce département.