Afrobasket : le Senegal avec Clevin Hannah, sans Sangoné Niang
Donald Trump et les députés démocrates s’entendent pour éviter un «shutdown»
Aux Etats-Unis, un accord surprenant a été passé entre le président Donald Trump et l’opposition démocrate au Congrès ; les deux parties se sont entendues pour éviter un défaut de paiement et une paralysie budgétaire à la fin du mois de septembre. Les élus républicains avaient posé leur condition pour négocier avec la Maison Blanche, mais ce sont les conditions dictées par les démocrates qui ont convaincu Donald Trump. Côté républicains, cet accord, qui n’est pas du goût des conservateurs, a tout de même été accepté au nom de l’unité nationale suite aux inondations qui ont frappé le Texas et la Louisiane.
En cas d’absence d’accord, le 1er octobre prochain, le plafond de la dette fixé par le Congrès aurait été atteint et les Etats-Unis, pour la première fois de leur histoire, n’auraient pu rembourser leurs dettes. Ce 1er octobre aurait également été marqué par la fin du financement de l’Etat fédéral pour l’année budgétaire 2018, le fameux « shutdown ».
Mais grâce à la proposition des élus démocrates, un accord a été trouvé avec la Maison Blanche. Un accord sur trois dossiers. Une nouvelle échéance a été fixée au 15 décembre pour ce qui est de la dette et du budget de l’Etat fédéral, et surtout le Congrès a accepté de débloquer une aide d’urgence de près de 8 milliards de dollars pour les victimes de la tempête Harvey. Il s’agit d’une première enveloppe, ont tenu à préciser les élus.
Un dossier sur lequel le consensus n’a pas été difficile à obtenir, contrairement à ceux sur le budget et la dette. Les républicains souhaitaient par exemple rehausser le plafond de la dette jusqu’aux prochaines élections législatives fin 2018, ce que Donald Trump refuse de faire, car il souhaite débloquer rapidement des enveloppes pour ses projets, notamment la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique.
Nouvelle découverte dans l’enquête sur le laboratoire d’explosifs à Villejuif
Mercredi 6 septembre, dans un appartement de Villejuif, dans le Val-de-Marne près de Paris, les enquêteurs ont retrouvé 100 grammes de TATP prêt à l’emploi, un explosif artisanal instable souvent utilisé par l’organisation Etat islamique, ainsi que du matériel destiné à « conditionner un colis piégé » et des produits chimiques. Deux hommes âgés de 36 et 47 ans ont été arrêtés et placés en garde à vue. Un troisième individu a été placé en garde à vue la nuit dernière. De nouveaux produits chimiques pouvant servir à fabriquer du TATP ont également été retrouvés lors d’une perquisition dans un box du principal suspect à Thiais.
Dans l’appartement de Villejuif, les policiers ont mis la main sur un véritable laboratoire artisanal : des produits chimiques pour confectionner du TATP, des fils électriques, des bonbonnes de gaz, mais aussi des feuillets en langue arabe. L’étude des téléphones portables des interpellés a aussi révélé des appels vers la Syrie. Et ce jeudi 7 septembre, quelques litres de produits pouvant entrer dans la composition de cet explosif instable prisé par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont été retrouvés à Thiais dans un box du principal suspect servant de lieu de stockage.
Ces personnes sont bien liées au terrorisme, a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sur France info : « Les mis en examen parlent d’avoir voulu faire sauter des banques avec ce TATP, mais ce qu’on voit, c’est qu’ils étaient liés au terrorisme. Et donc, c’est plutôt dans cette direction qu’il faut chercher. On ne les connaissait pas. En dehors des personnes que nous suivons – je vous rappelle qu’au fichier FSPRT, il y a 18 000 personnes -, il y a encore un certain nombre de personnes que nous ne connaissons pas et qui, tout à coup, passent à l’acte terroriste. Les deux sont français, l’un d’origine maghrébine et l’autre d’origine “ continentale “ si je peux m’exprimer ainsi. »
Autre élément qui intrigue les enquêteurs : une boîte d’allumettes d’origine espagnole a été découverte dans l’appartement de Villejuif. Mais pour l’heure, aucun lien avec le commando terroriste de Barcelone n’a été établi.
Ce mercredi dans la nuit, un troisième suspect âgé de 37 ans a été interpellé. Le lien entre cet homme radicalisé et suivi par la Direction générale de la sécurité intérieure et le laboratoire clandestin n’est pas établi à ce stade.
RDC: 20 ans après la mort de Mobutu, les Congolais ne l’ont pas oublié
On l’appelait le roi du Zaïre. Mobutu Sese Seko, l’homme à la toque léopard, le tout-puissant maréchal, président de l’ex-Congo belge, a disparu il y a 20 ans jour pour jour. Il est décédé d’un cancer lors de son exil au Maroc, mettant fin à ses années de grandeur et de décadence. Mais aujourd’hui, en RDC, que reste-t-il de Mobutu ?
Vingt ans déjà, mais les Congolais n’ont pas encore oublié le maréchal Mobutu, second président du pays après Joseph Kasa-Vubu. Pour les uns, c’était un grand président, un grand homme d’Etat : « Mobutu tout d’abord, c’est lui qui a pacifié ce pays. Il a unifié le pays, il a fait une armée nationale qui a fait la fierté de notre pays. C’est lui qui a intégré les Pygmées dans l’armée et dans la société ». « Ce fut un grand homme. Grand homme politique au cœur de l’Afrique, qui faisait effectivement la dignité de l’Afrique ».
Pour d’autres, un homme au grand cœur : « Quand j’avais 12 ans, j’étais en première secondaire au lycée présidentiel. Il venait souvent. Il nous donnait à manger. On était bien ! Même pour la rentrée scolaire il nous donnait les cahiers et tout. On était bien ».
Mais, il y en a encore qui ne lui pardonneront pas d’avoir instauré un régime totalitariste : « Je dis qu’il était un dictateur, dans la mesure où il n’organisait aucune élection démocratique, il a confisqué la liberté de la presse durant tout son mandat. Je peux l’appeler dictateur ».
Qu’importe, ses proches et ses anciens collaborateurs commémorent chaque année, à cette date, le triste anniversaire de la disparition du « père de l’authenticité zaïroise ».
Le référendum d’indépendance au Kurdistan irakien, un scrutin qui inquiète
Le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, prévu le 25 septembre prochain, suscite l’inquiétude de la communauté internationale. D’aucuns redoutent des conséquences désastreuses pour la région.
La date a été fixée au 25 septembre. Le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, décidé par le président du gouvernement de la région autonome Massoud Barzani, est au centre de toutes les préoccupations. À mesure que le vote approche, les pressions s’accentuent sur le dirigeant kurde pour qu’il reporte, sinon renonce à son projet. Car les conséquences d’un “oui” font craindre une déstabilisation de la région, déjà ébranlée par la présence de l’organisation État islamique.
>> À lire sur France 24 : “Kurdistan irakien : le revers du boum économique”
C’est en 2014 que les dirigeants kurdes du nord de l’Irak ont sérieusement commencé à évoquer la possibilité d’un référendum, après des années de désaccord avec Bagdad au sujet des dépenses budgétaires et des recettes pétrolières.
Mais en juin 2014, la percée de l’organisation État islamique (EI) dans le pays balaie les aspirations indépendantistes : Mossoul tombe aux mains de l’EI après l’effondrement de l’armée irakienne, les jihadistes poursuivent leur progression vers Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, et les États-Unis lancent alors une offensive de coalition militaire internationale contre la percée jihadiste. Dans ce contexte d’urgence, les dirigeants de KRG (gouvernement régional du kurdistan iranien) se concentrent sur la guerre avec le jihadistes et reportent leurs velléités autonomistes. Trois ans plus tard, l’organisation État islamique perd du terrain et Mossoul est libérée, notamment grâce aux combattants peshmerga kurdes qui ont joué un rôle déterminant dans la lutte contre l’EI. Dès lors, les aspirations indépendantistes sont réactivées.
Un référendum controversé
Tous les Kurdes irakiens ne sont pas pour autant convaincus par la nécessité d’un tel référendum. Si la majorité d’entre eux considèrent que cette consultation populaire peut augmenter l’influence de Barzani dans les négociations futures avec Bagdad, d’autres redoutent les conséquences diplomatiques que la victoire du “oui” pourrait provoquer.
Au sein même des partis politiques kurdes irakiens, les avis divergent. Le référendum, réclamé par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Barzani et le PUK (Union patriotique du Kurdistan), le troisième parti du Kurdistan, n’est en revanche pas soutenu par le Mouvement de changement (également connu sous le nom de Gorran Movement) et le KIG (Kurdistan islamic group).
Ces partis réfractaires plaident en faveur d’un report du vote. Ils estiment en effet que la consultation doit s’effectuer dans un cadre légal. Or, le parlement kurde à Erbil, qui ne s’est pas réuni depuis octobre 2015 à cause d’une crise politique entre le PDK et le mouvement Gorran, n’est pas en mesure, selon eux, d’assurer un cadre institutionnel légal à cette élection.
Les inquiétudes
Les facteurs d’inquiétude sont multiples. Il y a d’abord l’épineuse question de la délimitation des territoires. Le référendum du 25 septembre se déroulera non seulement dans les trois provinces qui constituent la zone autonome kurde, mais aussi dans les provinces frontalières de Ninive, Kirkouk et Diyala, actuellement détenues par des forces kurdes mais revendiquées par Bagdad. Or l’Irak perçoit le vote kurde dans ces zones comme une atteinte à sa souveraineté.
La ville de Kirkouk, riche en pétrole, représente également un point de crispation. La participation au référendum de la ville à la population composée de Kurdes, d’Arabes sunnites, de Turkmènes et de chrétiens, a en effet provoqué de profonds désaccords. Le 29 août dernier, le conseil provincial de Kirkouk a certes voté en faveur d’un référendum dans la province, mais sur les 41 membres, 17 se sont abstenus – principalement des représentants arabes et turkmènes – pour dénoncer le caractère non constitutionnel du vote, tandis que 23 des 24 votants ont dit “oui” au référendum.
Tractation diplomatiques
Au-delà des frontières disputées du Kurdistan, les grandes capitales n’ont pas non plus dissimulé leurs inquiétudes. Il y a d’abord la guerre avec l’EI, qui concentre toute l’attention de la communauté internationale, davantage préoccupée à l’idée de trouver une issue au conflit que de gérer les conséquences liées à la dissolution du territoire.
La Turquie et l’Iran, qui comptent une importante communauté kurde, considèrent ce mouvement indépendantiste kurde comme une menace qui pourrait les déstabiliser. Chose inhabituelle, les deux puissances rivales, chiite et sunnite, ont à ce sujet conclu une alliance contre ce référendum.
Les grandes puissances mondiales sont également montées au créneau. Le secrétaire américain à la Défense James Mattis s’est rendu à Bagdad et Erbil le 22 août pour appeler à l’annulation du vote. Le lendemain, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lui a emboîté le pas. Son homologue français, Jean-Yves Le Drian, et la ministre de la Défense, Sylvie Goulard, ont également fait le déplacement pour appeler à un ajournement du vote. En vain.
Depuis, les bulletins de vote ont été imprimés et Massoud Barzani a bien précisé, dans un entretien exclusif accordé à France 24, qu’il n’y aurait “pas de retour” en arrière possible.
Ouragan Irma: réveil chaotique dans les Caraïbes
Après le passage de l’ouragan Irma sur les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, les secours s’organisent. L’objectif est d’accéder le plus rapidement aux sinistrés. Le bilan provisoire donné ce jeudi 7 septembre est de 9 morts et 23 blessés, mais les secouristes disent s’attendre à un bilan nettement plus élevé. L’ouragan poursuit sa route en direction de la République dominicaine et d’Haïti. Il a frôlé mercredi soir le nord du territoire américain de Porto Rico, mais l’œil du cyclone est resté au large de l’île.
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L’ouragan Irma, de catégorie 5, le niveau maximum pour un cyclone, continue sa route dans les Caraïbes, provoquant de très lourds dégâts dans plusieurs îles des Antilles, avec un bilan humain provisoire de 9 morts. Les habitants de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, tout comme ceux de l’île de Barbuda frappée quelques heures plus tôt, découvrent avec effarement l’ampleur des sinistres, après le passage d’Irma.
Cancer du sein : 1 petite tumeur sur 4 devient agressive
Une nouvelle étude remet malheureusement en question l’hypothèse que toutes les petites tumeurs sont moins sérieuses que les autres et ne nécessitent pas de chimiothérapie.
Les résultats d’une étude de grande ampleur présentée lors du congrès de l’European Society of Medical Oncology (ESMO) à Madrid montrent que 24% des petites tumeurs ont une biologie agressive. Initialement, les cancers du sein sont diagnostiqués ” à risque ” par des critères cliniques (âge, taille de la tumeur, envahissement ganglionnaire, examen des récepteurs hormonaux sur le tissu de la tumeur) et des tests génomiques, les tumeurs agressives pouvant être identifiées par une signature de 70 gènes. Lorsque ces deux examens supposent des risques élevés, la chimiothérapie est inévitable. Ce qui n’est pas le cas lorsque les risques indiqués par les deux tests sont faibles.
Les chercheurs se sont intéressés à 826 patients ayant une tumeur primaire inférieure à 1 cm. Les risques cliniques et génomiques ont été calculés et il s’est avéré que 24% du groupe se trouvait à faible risque clinique, mais à haut risque génomique. La moitié de ce petit groupe, choisi au hasard, a reçu une chimiothérapie.
LES TESTS GÉNOMIQUES PLUS FIABLES ?
Après 5 ans, très peu de patients ayant subi une chimiothérapie ont connu des rechutes de la maladie. Le taux élevé de survie de ces personnes était également très élevé. Les médecins ont alors constaté que près d’un patient sur 4 avec de petites tumeurs risquaient des métastases. Toutes les petites tumeurs ne sont donc pas identiques et les médecins préconisent une attention particulière à leur biologie plutôt qu’à la taille lors de la décision des traitements adjuvants.
Plus on est grand plus on risque d’avoir des caillots sanguins
Une étude menée sur plus de deux millions de frères et soeurs suggère que plus on est grand, plus on a de risque de développer des caillots de sang.
La phlébite, également appelée thrombose veineuse profonde, est provoquée par la présence d’un caillot de sang dans une veine. Cette affection n’est jamais prise à la légère car lorsque le caillot responsable de la phlébite migre vers les poumons via les vaisseaux pulmonaires, il y a un risque d’embolie pulmonaire.
Or, une nouvelle étude approfondie menée auprès de deux millions de frères et soeurs, montre que certaines personnes sont plus à risque que d’autres. Selon cette étude menée par les chercheurs de l’Université de Lund en Suède, plus on est grand, plus on risque de développer des caillots de sang.
Un risque plus faible chez les hommes d’1m60Pour cette longue étude, deux groupes ont été formés : l’un comprenait des hommes nés entre 1951 et 1992 n’ayant aucun antécédent de thrombose veineuse et l’autre comprenait des femmes enceintes pour la première fois et n’ayant aucun antécédentégalement. Dans ces groupes, les scientifiques ont identifié des frères et soeurs n’ayant pas la même taille. Comme prévu, les chercheurs ont constaté que les personnes plus grandes ont un risque plus élevé de développer des caillots de sang, tandis que les personnes plus petites étaient exposées à un risque plus faible.
Cette étude a également montré que les hommes de moins d’1 m 60 avait un risque de caillots 65% moins élevé que les hommes d’1 m 90.
Cette étude a été publiée dans la revue Circulation Cardiovascular genetics.
Bientôt une appli pour évaluer la santé de votre cœur
Des chercheurs américains ont développé une application pouvant servir d’alternative à l’échocardiographie ou à l’IRM.
L’échocardiographie ou échographie cardiaque est un examen d’environ 45 minutes fréquemment utilisé pour évaluer la santé du cœur. Et si l’on pouvait effectuer cette vérification en toute autonomie et en une à deux minutes ? C’est ce que proposent des chercheurs de l’Institut de Technologie de Californie (Caltech) : ils ont inventé une appli capable de mesurer le mouvement de la peau du cou lorsque le sang traverse l’artère carotide grâce à la caméra d’un smartphone. Leurs travaux sont présentés dans le Journal of Critical Care Medicine.
UNE APPLI QUI “RÉVOLUTIONNE LE DIAGNOSTIC DES MALADIES CARDIAQUES”
Cette technologie unique en son genre mesure plus exactement la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEV), c’est-à-dire le pourcentage d’éjection du sang contenu dans une cavité cardiaque lors d’un battement. Lorsque le cœur est en bonne santé, la FEV varie de 50 à 70%. Pour tester leur application les chercheurs ont évalué le cœur de 72 volontaires âgés de 20 à 92 ans grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), également capable de mesurer la FEV mais plus rarement utilisée en raison de son coût élevé. Ils ont ensuite effectué la même vérification grâce à l’application.
Résultat : la marge d’erreur avec le smartphone était seulement de 19%, sachant que celle acceptée avec une échocardiographie est de 20%. Cette application a “le potentiel de révolutionner la façon dont les médecins détectent et surveillent les maladies cardiaques, aux Etats-Unis mais aussi dans le monde entier”, conclut Mory Gharib, auteur principal de l’étude. L’équipe de scientifiques a créé une start up, baptisée Avicena, dans le but de commercialiser leur application.