«Gouvernement» Macky 4

Les apéristes de Rufisque-ville réclament un poste de ministre dans le nouvel attelage «nguurnemental». Une «obligation morale» pour les Républicains, formulée hier, lors d’une réunion politique à leur siège à Rufisque-Nord. Pour les membres du parti présidentiel, cette nomination permettra de prendre en charge la préoccupation de leurs concitoyens. «La ville de Rufisque constitue 65% de la population du département. Pour relever la barre des 42% obtenues lors des législatives du 30 juillet dernier, il faut qu’on soit mieux outillé. Ainsi, nous pourrons aider le président (SMS) dans son action et penser à l’élire en 2019», a expliqué Matar Ndoye.

Une demande qu’il a justifiée par le long compagnonnage de la section de Rufisque avec le chef de l’Etat. «Rufisque a été toujours servi dans les différents (nguurnements) en place depuis l’indépendance. Nous avons été de tous les combats qui ont conduit le président (SMS) à la magistrature suprême. Nous voulons participer à la refondation de notre pays», a ajouté Matar Ndoye, selon qui «cette requête est une vieille doléance» des populations de la cité coloniale.

“On a un problème, c’est Macky Sall” (Déthié Fall)

Déthié Fall pense que le problème du Sénégal n’est pas la composition du gouvernement ou la personne qui devrait diriger le gouvernement. Pour le vice-président du parti Rewmi, le problème du Sénégal, c’est le président Macky Sall lui-même.

« Il décide de remanier, mais je pense qu’on n’a pas seulement un problème de gouvernement ou de chef de gouvernement. On a aussi un problème de président de la République. Le problème, c’est le président de la République lui-même. Je reste persuadé que quelle que soit la composition du gouvernement qu’il fera, il demeurera lui-même le problème. Les Sénégalais l’ont compris, puisqu’ils lui ont administré un carton jaune lors des législatives, en le rendant minoritaire avec 49,48%. Ce carton jaune prépare inéluctablement le carton rouge de son départ en 2019 », a dit Déthié Fall.

Oumou Sow “Samay bagass mo diss”

Revue de Presse wolof commentée par Ndiaye Doss

Un cambriolage peut en cacher un autre.

Ce n’est pas seulement Serigne Mbacké Ndiaye qui a été victime d’un cambriolage à la cité Biagui, dans la nuit du dimanche au lundi dernier. D’après nos capteurs, le domicile de Mouhamadou Bassirou Sarr, ancien ministre, ancien député et leader de «And Jeriñ Senegaal», a été aussi visité par un groupe de malfrats, entre 2 heures et 3 heures du matin. Ayant pu accéder dans la chambre où l’ancien «folliste» dormait profondément avec son épouse, ces derniers ont emporté 5 portables, dont 4 de dernière génération, et 3 pochettes, dont l’une contenait les cartes bancaires et les pièces d’identité de sa fille. Ils se sont éclipsés après leur forfait. Ce qu’il y a de troublant dans cette affaire de vol, c’est le fait que 2 responsables politiques habitant la même rue aient été cambriolés la même nuit et dans les mêmes conditions. Bass a saisi la gendarmerie, l’enquête suit son cours. C’est la deuxième fois qu’il a été visité. La première remonte à trois mois. Les autorités étatiques devraient se pencher sur l’insécurité grandissante dans certains quartiers de Ndakaaru.

Les droits-de- l’hommistes scandalisés

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sunugaalienne des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sunugaal (AI) se sont fendus, hier, d’une déclaration pour se scandaliser suite à l’expulsion de l’activiste Kémi Séba du Sunugaal par le ministère de l’Intérieur. Confiant avoir «appris avec surprise la décision de l’Etat du (Sunugaal) d’expulser Kémi Séba vers la France, sans qu’un délai suffisant lui ait été accordé pour exercer son droit au recours et alors même qu’il est visé par une procédure judiciaire en cours au (Sunugaal)», la RADDHO, la LSDH et AI Sunugaal «dénoncent ce procédé».

Les droits-de-l’hommistes soulignent que c’est un procédé «tout à fait arbitraire qui viole le droit au recours prévu pour les personnes visées par des arrêtés d’expulsion (article 34 du décret N°71-860 du 28 juillet 1971 relatif aux conditions d’admission, de séjour et d’établissement des étrangers au (Sunugaal)». Elles demandent par conséquent au «nguurnement» de surseoir à l’expulsion de Kémi Séba pour lui permettre d’exercer son droit au recours.

Cette comédienne qui fait rêver les hommes

Partie pour devenir mannequin, Soumboulou est devenue artiste, actrice, comédienne. Loin de ce que l’on pourrait imaginer, Soumboulou est timide et à la limite même timorée. Il a fallu que Mbaye Dosé reste avec elle et qu’elle s’accroche à son bras pour pouvoir se livrer à EnQuête. Elle a quitté l’école en classe de 3e et a par la suite évolué dans le mannequinat.

La native de Pikine signe sa première participation dans un concours de beauté avec Oscars des Vacances. C’est plus tard qu’elle s’est reconvertie en comédienne. Attirée par le théâtre, elle est allée voir le comédien Mansour Mbaye dit ‘’Zora’’ auprès de qui elle se forme. C’est par la suite qu’elle a fini par intégrer la troupe ‘’Soleil Levant’’. Apparaissant d’abord dans l’émission Ngonal sur la Tfm, elle a été prise comme actrice principale de la série ‘’wiri-wiri’’. Et le public n’a pas tardé à découvrir son talent.

Soumboulou incarne bien son personnage. Contrairement à ces comédiennes sénégalaises qui pensent que pleurer dans un film, c’est crier, elle arrive toujours à verser des larmes et à rendre son visage triste quand il le faut. ‘’Je pleure certes facilement mais ce n’est pas ce qui suffit pour bien jouer un rôle. Il faut aussi une maîtrise de soi et de ce que l’on fait. Quand je joue, j’entre carrément dans l’histoire. C’est pourquoi les larmes tombent parfois naturellement.’’ Cette femme dont l’ex-mari ne veut pas se séparer et dont l’actuel est mêlé à des choses louches qu’elle soupçonne seulement, dans la série, est bien aimée par le public. Mais ce succès ne change en rien son quotidien habituel. ‘’Hormis le fait que certains m’abordent dans la rue pour me faire part de leur admiration, rien n’a changé’’, dit-elle.

Vice-président de la Fsf : “Aliou Cissé a des défauts…”

Abdoulaye Sow pense qu’il n’est pas dans l’intérêt du football sénégalais qu’Aliou Cissé soit accablé. Le vice-président de la Fédération sénégalaise de football estime qu’il est difficile de trouver un sélectionneur qui fasse l’unanimité.

Pour le match retour des Lions contre le Burkina Faso, Abdoulaye Sow pense que l’équipe du Sénégal a montré de belles dispositions. Sur les critiques sur les défaillances tactiques d’Aliou Cissé, Abdoulaye Sow pense qu’il faut aider le coach. « Aliou Cissé comme chaque coach a des qualités et des défauts. Aliou Cissé a énormément de qualités. Maintenant, nous devons l’aider à être meilleur », a dit Abdoulaye Sow sur les ondes de Rfm Matin.

Le Sénégal obtenu le match nul lors de son déplacement à Ouagadougou. Les Lions occupent la troisième place du classement du Groupe D derrière le Burkina Faso et le Cap-Vert.

Revue de Presse presentée par Mohamed Ndiaye

Colère

La colère monte chez les membres du mouvement «Suxali Sine-Saloum and ak Senegaal» dirigé par le marabout-politicien de Latmingué, El Hadji Malick Guèye. Selon nos capteurs, ces derniers dénoncent un manque de considération de «Kor» Marième Faye à leur égard. A en croire nos machins, la tension est vive au sein dudit mouvement, malgré les appels au calme de Milk Guèye. Des membres de cette entité demandent même à l’ancien président de la Fédération départementale PDS de Kaolack de prendre ses responsabilités. Ils disent ne pas comprendre que, malgré tous les sacrifices qu’ils ont consentis, depuis le début de leur compagnonnage avec SMS, que ce dernier n’ait rien fait pour eux, notamment pour leur leader qui, selon eux, a joué un grand rôle dans la victoire de «Benno» aux dernières élections dans le Sine-Saloum.