L’ancien rappeur Makhtar «Le Cagoulard» a tenu à donner un coup de main à Assane Diouf lorsqu’il a été arrêté aux Etats-Unis dans le cadre d’une procédure d’immigration. Il a casqué les 5000 dollars (plus de 3 millions de francs Cfa) ayant servi à payer l’avocat qui s’est chargé du dossier de l’immigré rapatrié il y a une semaine.
«Un ami m’a fait savoir que j’étais la seule personne qui pouvait le venir en aide, raconte-t-il. Au départ j’étais un peu réticent, mais je me suis dit qu’il est avant tout un Sénégalais comme moi et un soutien de famille. Je ne pouvais pas rester les bras croisés, à regarder qu’on le déporte»
Au même moment, une campagne de levée de fonds est lancée sur le web pour rassembler les fonds nécessaires pour supporters les honoraires de l’avocat ; ce dernier «exigeait d’être payé en intégralité avant de toucher le dossier». Cette initiative étant aléatoire, il fallait trouver quelqu’un pour avancer le montant.
Mais Makhtar a failli payé cher. Il a été accusé d’être de mèche avec l’avocat en question pour précipiter le rapatriement d’Assane Diouf. «Ces accusations sont de Françoise Hélène Gaye, tonne l’ex-membre du groupe de rap Rapadio. Elle n’avait d’autre choix que de me mettre en mal avec les gens, Je n’ai parlé avec l’avocat qu’une seule fois. C’était pour savoir comment lui faire parvenir les 5000 dollars. Je ne l’ai pas embauché et n’ai pas cherché à savoir ce qui a conduit à son embauche.»
Assane Diouf a été expulsé des Etats-Unis. Makhtar a recouvré les 5000 dollars qu’il avait avancés, «jusqu’au plus petit centime». Sa religion est faite au sujet de «l’insulteur de Facebook» : «Assane Diouf ne mérite pas l’attention des Sénégalais. Il n’est pas quelqu’un de bien.»
« C’est Moustapha Niasse (qui) pose problème », selon leral.net qui cite le journaliste Cheikh Yérim Seck. « Moustapha Niass pose problème parce que Mahammed Boun Abdallah Dionne devant être président de l’Assemblée nationale, le président a dû mal à le convaincre, cela demande clairement de la négociation… », a dit Seck, qui annonce aussi que le chef de l’Etat a reçu le président de l’Assemblée nationale Mosutapha Niasse.
« Si Mahammed Boun Abdallah Dionne est maintenu c’est parce que le président de la République aura échoué à convaincre Moustapha Niass. S’il a réussi, on changera clairement de Premier ministre », analyse Cheikh Yérim Seck. Il était l’invité du 20 heures de la Tfm.
Des cinquante-quatre Etats africains, seuls quatorze ont une monnaie commune appelée Franc CFA convertible à taux fixe avec l’euro. En dehors de ces quatorze Etats, les quarante autres ont quarante monnaies non identiques avec des taux de changes différents et souvent flottants vis-à-vis des fortes devises comme l’euro et le dollars US. Quel est le meilleur des deux scenarios : monnaie unique ou monnaies nationales ? Je ne verserai pas dans le débat biaisé par des aprioris et des sentences plus politiques que techniques.
Je constate humblement que les cinquante-quatre pays africains n’ont pas la même monnaie. Pourquoi n’ont-ils pas tout de suite la même monnaie ? Parce que pour partager la même monnaie, il faut entre autres les deux conditions économiques majeures que sont la stabilité des prix (avec une inflation maitrisée souvent autour de 1,5%) et l’assainissement des finances publiques (avec en général un déficit public en deçà de 3 % du PIB et une dette publique en deçà de 60 % du PIB). Un pays qui a sa propre monnaie peut faire ce qu’il veut notamment abuser de la planche à billets (émission monétaire) à ses risques et périls.
Aura-t-il pour autant une monnaie crédible ? Il ne suffit pas d’avoir une bonne forge et une imprimerie infaillible pour battre monnaie. Il faut avoir une monnaie crédible capable d’être utilisé pour accéder aux devises dans les échanges. Pour ce faire, il faut aussi une banque centrale appliquant même vis-à-vis de l’Etat une rigueur monétaire en adéquation avec les politiques économiques. La monnaie n’est pas seulement le côté pile ou face de l’activité économique. Elle peut en être un instrument d’orientation heureuse ou de désorientation économique et sociale malheureuse.
Le Tribunal de kaolack a déduit que ces accusés ont enterré un mort-né. Les deux frères, Baye Dame Dieng et Birame Dieng, ont été jugés pour infanticide et inhumation sans autorisation administrative préalable et condamnés à une peine d’emprisonnement de trois mois assortis de sursis. Ces derniers avaient enterré nuitamment le nouveau-né de leur sœur, Arame Dieng afin de couvrir son acte.
En effet, les faits remontent au 31 octobre 2015 à Ngane Alassane dans la région de Kaolack quand Birahim Dieng a trouvé sa petite sœur dans sa chambre, qui se tordait de douleur. Quelques heures après, la souffrance de cette dernière est montée d’un cran et elle s’est mis à vomir dans la cour de la maison.
C’est ainsi que Baye Dame Dieng informa sa mère et son grand frère, Birame Dieng. Ce dernier trouve devant sa soeur un fœtus d’un nouveau-né contenus dans un seau de 5 kilos ont fait tomber des nues les deux frères et leur mère d’autant plus que personne n’était au courant de la grossesse d’Arame Dieng. Sur décision de l’aîné de la famille, les deux frères décidèrent d’enterrer le nouveau-né au cimetière à 22 heures.
A la barre, les deux frères ont réfuté l’infanticide et reconnaissent avoir inhumé un nouveau-né qui, selon eux ne montrait aucun signe de vie. Le procureur de la République a requis 10 ans. Rendant le verdict, le président de la Chambre Criminelle a acquitté Baye Dame Dieng et Birame Dieng de l’accusation d’homicide et les a reconnu coupables de l’inhumation sans autorisation administrative avant de les condamner à 6 mois avec sursis.
A l’occasion d’une audience qu’il a accordé à une délégation de cadres du Parti démocratique sénégalais, Abdoulaye Wade a indiqué qu’il travaià faire revenir son fils Karim Wade, rapporte Dakaractu. “C’est l’installation de la prochaine législature qui me retient encore à Dakar. Après cela, je vais retourner à Versailles pour préparer le retour de Karim Wade, notre candidat à la présidentielle de 2019”, leur a-t-il clairement annoncé.
Sur le soutient qui lui est demandé pour aider à faire libérer Khalifa Sall, Wade aurait également donné une réponse favorable. «Je sais que Macky a peur de moi parce que je n’ai plus rien à perdre. Dieu m’a tout donné. Chaque jour de plus que je vis est comme un bénéfice pour moi. C’est la raison pour laquelle je voudrais mettre le reste de ma vie au service du peuple sénégalais. Je n’attends plus que ma mort. Je ne serai plus militant que des causes nobles”.
Au sortir de la prière de l’Aïd el Kébir, communément appelée Tabaski.
La coalition Mankoo wattu Senegaal pense que toute la classe politique doit profiter de cette main tendue du chef de l’Etat pour s’attaquer aux défis du pays.
La coalition estime qu’il y a un temps pour faire de la politique et un autre temps pour se mettre au travail. Et la compétition électorale étant passée après les élections législatives, tous les acteurs doivent se parler car, le seul défi qui vaille reste le développement du pays.
C’est pourquoi, il ne doit avoir aucune forme de chantage pour participer à ce dialogue.
Toutefois, le président de la République, initiateur de ce dialogue, doit donner des gages concrets pour permettre à tous les acteurs de prendre part à ce dialogue.
Elle pense que le développement du Sénégal ne viendra que de ses filles et fils. C’est pourquoi, comme un seul homme, les acteurs doivent savent se surpasser pour se donner corps et âme à son développement et attendre les prochaines joutes électorales pour compétir. Toute autre attitude contraire servira à compromettre cet élan.
La coalition Mankoo wattu Senegaal formule des vœux de santé, de bonheur à tous les Sénégalais.
À en croire Duduzane Zuma, Teodorin Obiang ou Julienne Sassou-Nguesso, être fils ou fille de président pourrait bien être la meilleure façon de s’enrichir sur le continent africain. Mais justice et opinion veillent.
Depuis bientôt un an, Duduzane Zuma, fils du président sud-africain Jacob Zuma, se défend d’accusations de corruption et collusion avec la famille Gupta, riches et controversés entrepreneurs. Interrogé fin août par la BBC, il assurait ne pas être corrompu : “Je ne pense pas qu’ils voulaient quoi que ce soit de moi. Je pense qu’ils m’apprécient, tout comme je les apprécie aussi. Je pense être un gars sympathique”.
Il rejoint la cohorte des fils et filles de dirigeants africains, souvent promis à de hautes responsabilités et rattrapés par le scandale et la justice. Petit rappel.
• Afrique du Sud : Duduzane Zuma, au cœur du scandale
Après Jacob Zuma, qui a échappé en août à une nouvelle motion de défiance du Parlement – la neuvième –, c’est au tour de son fils de 35 ans, Duduzane Zuma, d’être accusé de corruption par l’opposition et une partie de la société civile. L’ONG sud-africaine de lutte contre la corruption Outa a déposé plainte contre lui en août 2017 pour racket, extorsion et fraude sur la base de ses liens avec la famille Gupta. À 26 ans, Duduzane Zuma intègre le conseil d’administration d’une entreprise du groupe Gupta avant de gravir rapidement les échelons jusqu’à détenir de nombreuses parts de l’empire. Cette ascension professionnelle fulgurante coïncide avec l’élection de son père à la tête du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), et quelques mois plus tard à la tête de l’État. Un rapport explosif de la médiatrice de la République chargée du bon usage des deniers publics, décrivait en octobre 2016 la collusion présumée entre le président Zuma et les Gupta en citant de nombreux exemples où la famille indienne aurait obtenu des contrats publics via le fils, Duduzane. Celui-ci vit aujourd’hui à Dubaï, où il mène grand train. Dans l’entretien accordé à la BCC, il déclare avoir l’esprit tranquille et ne pas penser que cela pourrait lui valoir la prison.
• Guinée équatoriale : Teodorin Obiang, le flambeur
Teodorin Obiang a été au cœur d’un des procès les plus retentissants et les plus attendus de l’été, celui des “biens mal acquis”, à Paris. Le fils aîné du président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang, qui ne s’est pas présenté au tribunal correctionnel, est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption. Play-boy flambeur, Teodorin Obiang, né en 1969, s’était constitué en France un impressionnant patrimoine composé de collections d’objets d’art, de voitures de luxe et de sports et d’un immeuble avenue Foch, dans l’un des quartiers les plus huppés de la capitale parisienne, qui est évalué à lui seul à 107 millions d’euros. Tout l’enjeu de son procès était de déterminer si la constitution de ce patrimoine avait été réalisée de manière légale ou frauduleuse. À l’issue de plusieurs jours d’audience, le parquet a requis trois ans de prison, 30millions d’euros d’amende et la confiscation des biens saisis à l’ancien ministre de l’Agriculture et des Forêts, promu vice-président par son père. Le verdict est attendu le 27 octobre.
• Congo-Brazzaville : Julienne Sassou-Nguesso, la fille mise en examen
Julienne Sassou-Nguesso, la fille de l’actuel dirigeant congolais Denis Sassou-Nguesso, et son mari ont été mis en examen fin juin 2017 dans l’un des volets de l’enquête sur l’origine du patrimoine de familles de dirigeants africains en France, l’enquête dite des “biens mal acquis”, qui a débouché sur le procès du fils Obiang cet été (lire plus haut). La justice s’interroge notamment sur l’origine des fonds qui ont permis au couple d’acheter en 2006, via une société civile immobilière (SCI), un hôtel particulier de la banlieue huppée de Paris, à Neuilly-sur-Seine, avec sept pièces et piscine intérieure. À cet investissement d’un peu plus de 3 millions, s’est ajoutée une facture de 5,34 millions d’euros pour d’importants travaux réalisés entre 2007 et 2011. La justice a déjà saisi plusieurs propriétés du clan des Sassou-Nguesso, ainsi qu’une dizaine de voitures de luxe.
En mars 2015, le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade, a été condamné à six ans d’emprisonnement et 210 millions d’euros d’amende par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une juridiction spéciale. Il était accusé d’avoir illégalement acquis un patrimoine valorisé à 178 millions d’euros lorsqu’il était conseiller, puis ministre, de son père. Il a obtenu en juin 2016 une grâce présidentielle de la part de l’actuel président Macky Sall après trois années de détention à Dakar. Libéré, il a aussitôt rejoint le Qatar où il vit toujours.
“Au Sénégal, la statue d’un colon français s’écroule et provoque des réactions hostiles”
En fait, l’évènement a coïncidé avec la célébration de la prière du résistant Serigne Touba, qui avait fait face aux colonisateurs français.
En effet, des réactions ont fusées de partout depuis la chute de ce monument, qui symbolise Faidherbe, une figure de la colonisation. Des photos avec un gobelet posé sur la tête de la statue n’a pas plu au Site Le monde.
il y a également des adeptes du religieux Serigne Touba, qui ont estimé que cette chute n’est pas le fruit du hasard. Que ce serait un signe divin, vu le jour où elle est tombée, un évènement directement rattaché au colonialisme.
En cela, des propositions comme celle de rebaptiser la statue “Statue Serigne Touba” sont distillées et soutenues sur la toile.
La municipalité de la vile de Saint-Louis a cependant précisé que la chute de la statue est simplement liée aux fortes pluies qui s’y sont abattues durant cette soirée. Ladite municipalité a aussi donné des engagements fermes sur le fait que Faidherbe sera bientôt remis sur son piédestal.
“Le blogueur Thierno Dicko, réputé opposé aux symboles coloniaux français à Saint-Louis, a marché a plusieurs reprises sur la statue“, a souligné le site.
La dirigeante birmane et prix Nobel de la paix en 1991, Aung San Suu Kyi a accusé mercredi des “terroristes” de propager “un iceberg de désinformation” à propos des violences commises contre les musulmans rohingyas dans son pays.
La parole de la prix Nobel de la paix était attendue. La chef du gouvernement birman, Aung San Suu Kyi, a fini par sortir de son silence pour la première fois depuis le début de la crise des musulmans rohingyas, mercredi 6 septembre, en dénonçant un “iceberg de désinformation”.
En se référant, lors d’un échange téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, à la publication de photos à l’authenticité douteuse publiées fin août par le vice-Premier ministre turc Mehmet Simsek, qui dénonçait un “nettoyage ethnique”, Aung San Suu Kyi a affirmé que “ce genre de fausse information est seulement la partie émergée d’un énorme iceberg de désinformation”.
La décision sans précédent de la Cour suprême du Kenya, qu’en pense le grand juriste béninois Robert Dossou ? Avocat au barreau de Cotonou et ancien professeur à l’université Panthéon-Sorbonne à Paris, maître Dossou a présidé la Cour constitutionnelle du Bénin et est aujourd’hui le président d’honneur de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus
crazytime
Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président
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du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention