Abdoulaye Wade prévient : “Je prépare le retour de Karim”
La coalition Mankoo Wattu Senegaal se félicite de l’appel au dialogue lancé par Macky Sall
Au sortir de la prière de l’Aïd el Kébir, communément appelée Tabaski.
La coalition Mankoo wattu Senegaal pense que toute la classe politique doit profiter de cette main tendue du chef de l’Etat pour s’attaquer aux défis du pays.
La coalition estime qu’il y a un temps pour faire de la politique et un autre temps pour se mettre au travail. Et la compétition électorale étant passée après les élections législatives, tous les acteurs doivent se parler car, le seul défi qui vaille reste le développement du pays.
C’est pourquoi, il ne doit avoir aucune forme de chantage pour participer à ce dialogue.
Toutefois, le président de la République, initiateur de ce dialogue, doit donner des gages concrets pour permettre à tous les acteurs de prendre part à ce dialogue.
Elle pense que le développement du Sénégal ne viendra que de ses filles et fils. C’est pourquoi, comme un seul homme, les acteurs doivent savent se surpasser pour se donner corps et âme à son développement et attendre les prochaines joutes électorales pour compétir. Toute autre attitude contraire servira à compromettre cet élan.
La coalition Mankoo wattu Senegaal formule des vœux de santé, de bonheur à tous les Sénégalais.
M. Ousmane FAYE
Coordonnateur national
De la coalition Mankoo wattu Senegaal
Des fils et filles de dirigeants dans la tourmente judiciaire
À en croire Duduzane Zuma, Teodorin Obiang ou Julienne Sassou-Nguesso, être fils ou fille de président pourrait bien être la meilleure façon de s’enrichir sur le continent africain. Mais justice et opinion veillent.
Depuis bientôt un an, Duduzane Zuma, fils du président sud-africain Jacob Zuma, se défend d’accusations de corruption et collusion avec la famille Gupta, riches et controversés entrepreneurs. Interrogé fin août par la BBC, il assurait ne pas être corrompu : “Je ne pense pas qu’ils voulaient quoi que ce soit de moi. Je pense qu’ils m’apprécient, tout comme je les apprécie aussi. Je pense être un gars sympathique”.
Il rejoint la cohorte des fils et filles de dirigeants africains, souvent promis à de hautes responsabilités et rattrapés par le scandale et la justice. Petit rappel.
• Afrique du Sud : Duduzane Zuma, au cœur du scandale
Après Jacob Zuma, qui a échappé en août à une nouvelle motion de défiance du Parlement – la neuvième –, c’est au tour de son fils de 35 ans, Duduzane Zuma, d’être accusé de corruption par l’opposition et une partie de la société civile. L’ONG sud-africaine de lutte contre la corruption Outa a déposé plainte contre lui en août 2017 pour racket, extorsion et fraude sur la base de ses liens avec la famille Gupta. À 26 ans, Duduzane Zuma intègre le conseil d’administration d’une entreprise du groupe Gupta avant de gravir rapidement les échelons jusqu’à détenir de nombreuses parts de l’empire. Cette ascension professionnelle fulgurante coïncide avec l’élection de son père à la tête du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), et quelques mois plus tard à la tête de l’État. Un rapport explosif de la médiatrice de la République chargée du bon usage des deniers publics, décrivait en octobre 2016 la collusion présumée entre le président Zuma et les Gupta en citant de nombreux exemples où la famille indienne aurait obtenu des contrats publics via le fils, Duduzane. Celui-ci vit aujourd’hui à Dubaï, où il mène grand train. Dans l’entretien accordé à la BCC, il déclare avoir l’esprit tranquille et ne pas penser que cela pourrait lui valoir la prison.
• Guinée équatoriale : Teodorin Obiang, le flambeur

Teodorin Obiang a été au cœur d’un des procès les plus retentissants et les plus attendus de l’été, celui des “biens mal acquis”, à Paris. Le fils aîné du président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang, qui ne s’est pas présenté au tribunal correctionnel, est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption. Play-boy flambeur, Teodorin Obiang, né en 1969, s’était constitué en France un impressionnant patrimoine composé de collections d’objets d’art, de voitures de luxe et de sports et d’un immeuble avenue Foch, dans l’un des quartiers les plus huppés de la capitale parisienne, qui est évalué à lui seul à 107 millions d’euros. Tout l’enjeu de son procès était de déterminer si la constitution de ce patrimoine avait été réalisée de manière légale ou frauduleuse. À l’issue de plusieurs jours d’audience, le parquet a requis trois ans de prison, 30millions d’euros d’amende et la confiscation des biens saisis à l’ancien ministre de l’Agriculture et des Forêts, promu vice-président par son père. Le verdict est attendu le 27 octobre.
• Congo-Brazzaville : Julienne Sassou-Nguesso, la fille mise en examen
Julienne Sassou-Nguesso, la fille de l’actuel dirigeant congolais Denis Sassou-Nguesso, et son mari ont été mis en examen fin juin 2017 dans l’un des volets de l’enquête sur l’origine du patrimoine de familles de dirigeants africains en France, l’enquête dite des “biens mal acquis”, qui a débouché sur le procès du fils Obiang cet été (lire plus haut). La justice s’interroge notamment sur l’origine des fonds qui ont permis au couple d’acheter en 2006, via une société civile immobilière (SCI), un hôtel particulier de la banlieue huppée de Paris, à Neuilly-sur-Seine, avec sept pièces et piscine intérieure. À cet investissement d’un peu plus de 3 millions, s’est ajoutée une facture de 5,34 millions d’euros pour d’importants travaux réalisés entre 2007 et 2011. La justice a déjà saisi plusieurs propriétés du clan des Sassou-Nguesso, ainsi qu’une dizaine de voitures de luxe.
• Sénégal : Karim Wade, le dauphin gracié

En mars 2015, le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade, a été condamné à six ans d’emprisonnement et 210 millions d’euros d’amende par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une juridiction spéciale. Il était accusé d’avoir illégalement acquis un patrimoine valorisé à 178 millions d’euros lorsqu’il était conseiller, puis ministre, de son père. Il a obtenu en juin 2016 une grâce présidentielle de la part de l’actuel président Macky Sall après trois années de détention à Dakar. Libéré, il a aussitôt rejoint le Qatar où il vit toujours.
Chute de la statue de Faidherbe – “Le monde” déplore …
La réactions que les internautes ont eu face à la chute de la statue de Faidherbe à Saint-Louis a fait l’objet d’un article sur le site français Le Monde. Il a pour titre :
“Au Sénégal, la statue d’un colon français s’écroule et provoque des réactions hostiles”
En fait, l’évènement a coïncidé avec la célébration de la prière du résistant Serigne Touba, qui avait fait face aux colonisateurs français.
En effet, des réactions ont fusées de partout depuis la chute de ce monument, qui symbolise Faidherbe, une figure de la colonisation. Des photos avec un gobelet posé sur la tête de la statue n’a pas plu au Site Le monde.
il y a également des adeptes du religieux Serigne Touba, qui ont estimé que cette chute n’est pas le fruit du hasard. Que ce serait un signe divin, vu le jour où elle est tombée, un évènement directement rattaché au colonialisme.
En cela, des propositions comme celle de rebaptiser la statue “Statue Serigne Touba” sont distillées et soutenues sur la toile.
La municipalité de la vile de Saint-Louis a cependant précisé que la chute de la statue est simplement liée aux fortes pluies qui s’y sont abattues durant cette soirée. Ladite municipalité a aussi donné des engagements fermes sur le fait que Faidherbe sera bientôt remis sur son piédestal.
Rohingya : Aung San Suu Kyi sort de son silence pour dénoncer… les fausses informations
La dirigeante birmane et prix Nobel de la paix en 1991, Aung San Suu Kyi a accusé mercredi des “terroristes” de propager “un iceberg de désinformation” à propos des violences commises contre les musulmans rohingyas dans son pays.
La parole de la prix Nobel de la paix était attendue. La chef du gouvernement birman, Aung San Suu Kyi, a fini par sortir de son silence pour la première fois depuis le début de la crise des musulmans rohingyas, mercredi 6 septembre, en dénonçant un “iceberg de désinformation”.
En se référant, lors d’un échange téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, à la publication de photos à l’authenticité douteuse publiées fin août par le vice-Premier ministre turc Mehmet Simsek, qui dénonçait un “nettoyage ethnique”, Aung San Suu Kyi a affirmé que “ce genre de fausse information est seulement la partie émergée d’un énorme iceberg de désinformation”.
Robert Dossou (juriste béninois): chaque juge doit «démontrer son indépendance»
La décision sans précédent de la Cour suprême du Kenya, qu’en pense le grand juriste béninois Robert Dossou ? Avocat au barreau de Cotonou et ancien professeur à l’université Panthéon-Sorbonne à Paris, maître Dossou a présidé la Cour constitutionnelle du Bénin et est aujourd’hui le président d’honneur de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Togo: le gouvernement annonce un projet de modification constitutionnelle
Le gouvernement togolais annonce un avant-projet de loi alors que l’opposition se prépare à descendre dans les rues ce mercredi et jeudi pour réclamer le retour à la Constitution de 1992. Celui-ci a été adopté en Conseil des ministres.
L’avant-projet de loi adopté en Conseil des ministres porte sur les articles n°52, 59 et 60 de la Constitution de 1992. Ce projet de modification constitutionnelle, précise le communiqué du gouvernement, concerne en particulier la limitation des mandats et le mode de scrutin à deux tours. Toujours selon ce communiqué, l’initiative se veut de nature à favoriser la préservation d’un climat de paix et de sérénité indispensable pour permettre au pays d’intensifier les efforts visant à répondre aux préoccupations essentielles des populations en matière d’amélioration de leurs conditions de vie.
C’est donc un avant-projet de loi ; pour l’instant on n’en connaît pas le contenu, le Parlement est officiellement en vacances et ne reprend du service que le premier mardi d’octobre.
Pendant que la tension monte, que l’opposition s’organise pour descendre dans les rues, fera-t-on appel au Parlement pour des sessions extraordinaires ? Tout cela reste à préciser, mais l’annonce de cet avant-projet de loi ne semble guère convaincre les opposants qui manifestent simultanément dans les rues à travers le pays, les 6 et 7 septembre. Selon Me Dodji Apévon, nous avons suffisamment été « trompés » par ce pouvoir qu’il faut le voir adopter, voter et promulguer cette loi pour vraiment y croire.
Le pape François en Colombie, un voyage pour la paix et la réconciliation
Le pape François est attendu en Colombie, mercredi 6 septembre. Il quitte Rome dans la matinée et arrivera à Bogota dans l’après-midi à 16h30, heure locale. Un an après l’accord controversé entre le gouvernement et les FARC, le pape place ce voyage de quatre jours au programme chargé sous le signe de la paix et de la réconciliation.
Le pape n’est pas encore à Bogota mais déjà il est partout, relève notre correspondante en Colombie,Marie-Eve Detoeuf. A la télévision évidemment, et en première page de tous les journaux. Mais aussi sur les enseignes des bus, sur les panneaux publicitaires, et en grand sur la tour Colpatria de 42 étages, qui la nuit s’illumine dans le centre de de la capitale.
Les magasins de la chaine Exito offrent des kits à 10 000 pesos (3 euros), payables en points de la carte de fidélité. A l’entrée de celui de la Septième avenue, Jackie s’occupe du stand : « Beaucoup de monde est venu aujourd’hui acheter le kit du pape, alors il faut remplir les étalages, le montrer aux clients. Il comprend un tee-shirt, une casquette et un petit sac. » Le tout à l’effigie du pape évidemment.