Stress post-traumatique : bientôt des traitements à la MDMA ?
L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a reconnu les effets bénéfiques de la MDMA sur le syndrome de stress post-traumatique. Des essais cliniques de phases 3 seront prochainement lancés.
Les vertus thérapeutiques de la 3,4-methylenedioxymethamphetamine (MDMA) seraient-elles en passe d’être reconnues ? Oui, si l’on en croit l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) : elle a accordé le statut de “thérapie révolutionnaire” à cette molécule que l’on retrouve dans l’ecstasy, comme traitement potentiel du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Ce statut ne signifie pas que la MDMA est approuvée par la FDA, mais ce statut permet de lancer les essais cliniques de phase 3, la dernière avant l’autorisation d’un médicament.
DES RÉSULTATS POSITIFS
La décision de la FDA a été annoncée par l’Association multidisciplinaire pour les études psychédéliques (MAPS), qui mène des essais depuis 1986 pour prouver la valeur thérapeutique de la MDMA sur le SSPT, un trouble anxieux sévère qui se manifeste à la suite d’une expérience vécue comme traumatisante, comme un viol, un attentat, une guerre ou encore un accident grave. Les précédents essais cliniques menés par la MAPS ont donné des résultats positifs. Lors de la phase 2, 107 participants ayant souffert de SSPT pendant environ 17,8 ans ont été traités. Un an plus tard, 68% de ces volontaires ne souffraient plus de ce trouble anxieux.
L’objectif de ces futurs essais cliniques ? Déterminer dans quelle mesure la MDMA peut être utilisée pour traiter les personnes souffrant de SSPT. Les essais, qui auront lieu aux États-Unis, au Canada et en Israël, comprendront 200 à 300 participants et les inscriptions commenceront au printemps 2018.
Conclave autour des mutations du secteur de l’Edition
Huiles essentielles : comment les utiliser dans le bain ?
Les huiles essentielles sont efficaces pour traiter les petits maux du quotidien. Sur la peau, dans l’air ambiant, par voie respiratoire… Il existe différentes manières de profiter de leurs bienfaits. Découvrez comment les utiliser dans le bain.
C’est un excellent moyen de profiter des huiles essentielles, car, grâce à la vapeur du bain (pas trop chaud quand même !), leurs actifs se diffusent et agissent par l’ensemble du système ORL, comme lors d’une inhalation ! Elles traversent également la peau pour rejoindre la circulation sanguine pour soulager “de l’intérieur”. Trois conseils essentiels
1. N’UTILISEZ PAS N’IMPORTE QUELLE HUILE
Vérifiez avant tout qu’elle soit compatible avec une utilisation cutanée et respiratoire. Vous avez le choix ! Camomille, eucalyptus radié, lavande aspic ou vraie, orange douce, pin sylvestre, romarin, thym à linalol, ylang-ylang… Faites des mélanges si vous le souhaitez, et ne dépassez pas 10 gouttes pour une petite baignoire et 20 pour un grand bain !
2. NE VERSEZ PAS DIRECTEMENT LES HUILES ESSENTIELLES DANS L’EAU DU BAIN
Elles ne sont pas hydrosolubles et restent donc en surface où elles vont faire des bulles, ce qui peut irriter, voire brûler, la peau une fois immergée. Il faut les mélanger à une base neutre pour bain (en pharmacie) ou du lait ou de la crème (au rayon alimentaire), mais la dispersion n’est pas aussi parfaite… Évitez l’huile qui vous donnera du souci ensuite pour nettoyer la baignoire… et brassez soigneusement l’eau pour qu’elles se diffusent de façon homogène.
3. NE VOUS RINCEZ PAS EN SORTANT
Séchez-vous délicatement en tamponnant avec une serviette.
5 bonnes raisons de manger des bananes
Elle traîne à tort une réputation de “fruit qui fait grossir”. Pourtant la banane va vous donner la pêche, protéger votre intestin et votre coeur et même vous aider à trouver le sommeil plus facilement. Alors, vous le préparez quand ce petit smoothie à la banane ?
Elle est présente dans l’alimentation des sportifs qui savent qu’un smoothie à la banane post-entraînement aide à récupérer plus rapidement après un effort physique intense, mais la banane est souvent boudée car considérée (à tort) comme mauvaise pour la ligne.
Pourtant ce fruit ne contient qu’environ 120 calories (pour une banane de taille moyenne) mais la banane est surtout très riche en potassium, ce qui diminue les risques cardiovasculaires, en vitamine B 6, essentielle pour l’humeur, et en fer.
Et ce n’est pas tout. Découvrez dans ce dossier 5 autres bonnes raisons d’ajouter la banane à vos menus quotidiens.
Le Sénégal va déployer un nouveau contingent de policiers au Mali
Les femmes juristes et médecins tiennent un atelier d’orientation sur les droits humains et le Vih
Des orientations pour une gestion rationnelle des produits chimiques
La Commission nationale de gestion des produits chimiques (CNGPC) s’attelle à progresser davantage sur les priorités et à formuler de nouvelles orientations pour une gestion rationnelle des produits chimiques, a indiqué mardi la secrétaire générale du ministère de l’l’Environnement et du Développement durable,Ramatoulaye Dieng Ndiaye.
La mise en place de cette commission, a-t-elle souligné, ’’permet d’arriver nécessairement à une gestion rationnelle de ces substances nuisibles, impactant sur la vie et la santé des populations et des ressources naturelles’’.
Elle présidait, mardi, à Dakar, une session extraordinaire de la CNGPC, en prélude de la première Conférence des parties relative à la Convention de Minamata sur le mercure, prévue du 22 au 28 septembre à Genève, en Suisse.
Selon elle, c’est en ce sens qu’il faut comprendre tout l’espoir que l’Etat du Sénégal fonde sur cette commission pour une bonne prise en charge de sa politique nationale et internationale de gestion rationnelle des produits chimiques.
Cette commission, créée depuis 2002, sert de cadre de concertation, de proposition et d’application d’une stratégie de gestion rationnelle des produits chimiques.
‘’Elle accompagne l’Etat dans la mise en œuvre des conventions internationales et la mise aux normes des entreprises de fabrication et d’utilisation de produits chimiques, et les communautés’’, a indiqué Ramatoulaye Dieng Ndiaye.
Toutefois, a t- elle relevé, ‘’le niveau d’industrialisation des pays développés comme ceux sous développés, est à l’origine de la production et de l’utilisation massive de produits chimiques dans le monde’’.
Elle estime que ‘’cette situation préoccupe davantage les pays en développement où le dilemme de développement domine sur la gestion rigoureuse des impacts environnementaux et sanitaires’’.
Elle a rappelé que le Sénégal a signé et ratifié toutes les conventions internationales sur les produits chimiques. ‘’Cela traduit, une volonté politique manifeste de se conformer aux normes internationales en vigueur’’, a-t-elle souligné.
A cet effet, cette session extraordinaire donne l’opportunité aux experts de discuter des questions de l’heure, liées à la gestion des produits chimiques et de partager les résultats des travaux de la 8ème Conférence des parties à la Convention de Rotterdam.
Elle sera aussi l’occasion d’examiner l’état d’avancement du processus de révision de l’arrêté n° 852 du 2 févier 2002 portant création, organisation et fonctionnement de la CNGPC.
Les images de l’exode des musulmans Rohingya
Persécutés par le pouvoir en Birmanie, ils fuient vers le pays voisin. Le nombre de réfugiés de la minorité musulmane des Rohingya, vivant dans des cantons situés à la frontière avec le Bangladesh, a grossi dans des proportions jamais vues, selon le bureau de coordination des Nations unies au Bangladesh. Près de 10 % de l’ensemble de la population Rohingya se sont ainsi ajoutés aux plusieurs centaines de milliers de personnes déjà arrivées par vagues dans le sud du pays, depuis le début des années 1990.










Mondial 2018: le Ghana punit le Congo-Brazzaville grâce à un énorme Partey
Tenu en échec chez lui il y a 5 jours par le Congo-Brazzaville (1-1), le Ghana a réagi de belle manière au match retour mardi en étrillant (5-1) les Diables Rouges chez eux. Thomas Partey, auteur d’un triplé, a été l’homme du match.
Le Ghana s’est enfin retrouvé. Mais c’est certainement un peu tard pour rêver d’une qualification au prochain Mondial. La faute à un démarrage très poussif dans ces éliminatoires où il lui a fallu attendre la quatrième journée pour décrocher sa première victoire. Mardi à Brazzaville, le Ghana s’est réveillé et le Congo, qui était revenu d’Accra cinq jours plus tôt avec un point (1-1), a subi la furie des Black Stars (5-1). En l’absence des cadres comme les frères Ayew, Moubarak Wakaso, ou Gyan Asamoah (sur le banc), c’est Thomas Partey qui a endossé les habits de héros avec un triplé (26e, 45+2, et 69e). Déjà auteur du but égalisateur au match aller, le milieu défensif de l’Atletico Madrid a fait la loi dans cette rencontre où le Ghana n’a été véritablement chahuté que dans le premier quart d’heure. Thievy Bifouma (11e) et Dylan Bahamboula (13e) ont en effet bien failli ouvrir le score, mais le gardien Richard Ofori a été impérial sur ces deux actions.
Doublé de Richmond Boakye
Le Ghana s’est subitement détaché sur ses premières accélérations avec l’ouverture du score de Richmond Boakye (23e) après un débordement côté gauche de Thomas Agyepong, aussitôt suivie de la première réalisation du match de Partey (26e) suite à un autre débordement côté droit de Christian Atsu.
Vladis-Emmerson a bien redonné espoir aux Congolais (43e) sur corner, mais Partey (encore lui) a éteint la rébellion juste avant la mi-temps (45+2). En deuxième période, malgré une frappe sur la transversale de Bifouma (73e), les Ghanéens n’ont pas tremblé et ont corsé l’addition avec un cinquième but de Richmond Boakye (85e).
Avec cinq points, le Ghana revient dans la course à la qualification certes, mais on voit mal l’Egypte (6 points) et l’Ouganda (7 points), qui se croisent mardi soir, faiblir en même temps à deux journées de la fin des éliminatoires.