L’ophtalmologue Papa Oumar Diaw dénonce – L’intervention des tradipraticiens dans les medias
1er Mai: fête du non-travail
Le 1er mai est devenu le symbole du Non-travail au Sénégal. Sur 14 millions de Sénégalais, moins d’un million ont une activité formelle ou non formelle digne de ce nom.
Par Adama Gaye, journaliste-consultant
Les «syndikhalistes» vont mettre leurs plus jolis grands boubous ce 1er Mai pour faire un défilé de mode, vraies danses du ventre, au Palais d’une République assiégée par ses revers. Faire plaisir au maître des lieux, Dans l’espoir d’un bakchich, sera, comme d’habitude, leur action sur place.
Car comme ce dernier qui promettait aux femmes non-mariées de lever la main, ils oublieront l’essentiel, à savoir que loin d’être une fête du Travail, le 1er Mai est devenu le symbole du Non-travail au Sénégal. Sur 14 millions de Sénégalais, moins d’un million ont une activité formelle ou non formelle digne de ce nom.
C’est une intenable situation. Là aussi un coup de pied dans la fourmilière s’impose pour redonner de la couleur à la vie de ces millions de femmes et d’hommes ayant perdu tout espoir de vivre le Premier droit humain: celui que procure un travail, donc un salaire ou des revenus, et une décence en société.
N’oublions pas le triste sort de milliers de malheureux retraités réduits à vivoter avec un maigre, insuffisant, pécule ni les jeunes qui voient les portes vers l’emploi rester hermétiquement fermées faute de perspectives souriantes.
Amadou Bâ : «je ne suis ni en concurrence avec Abdoulaye Diouf Sarr ni avec Mbaye Ndiaye pour le contrôle de Dakar»
Existe-t-il une rude concurrence entre Amadou Bâ, ministre des finances, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la gouvernance locale et maire de Yoff et enfin Mbaye Ndiaye, ministre d’Etat auprès du Président de la République ? Le premier cité a répondu à une telle interrogation lors d’une rencontre tenue aux Parcelles Assainies ce week-end, en affirmant qu’«il n’y a aucun problème ni divergence entre le ministre d’Etat, Mbaye et moi-même. C’est vraiment un ami, un frère. Maintenant, nous sommes sur le champ politique.» S’agissant de la tête liste départementale pour les élections Législatives du 30 juillet prochain à Dakar, le Ministre de l’Économie et des Finances a soutenu que le choix approprié reste suspendu à la décision du Chef de l’Etat. «Le président de la République prendra les dispositions opportunes au moment où, lui, le souhaitera. Je suis là, aujourd’hui, parce que je viens de déménager aux Parcelles Assainies. C’est ça le sens de cette rencontre», a-t-il tranché.
Avant de clarifier : «je ne suis en concurrence ni avec Mbaye Ndiaye ni avec Abdoulaye Diouf Sarr. Ma mission, c’est de permettre la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) et d’assurer une victoire éclatante au Président de la République». «Je ne suis pas demandeur. C’est le Chef de l’Etat qui m’a chargé de militer aux Parcelles Assainies. Je suis à son service si bien que, si demain, il me demandait d’aller à Pikine ou Fongolémi, je le ferais», a défendu Amadou.
Au Mémorial de la Shoah, Emmanuel Macron en appelle au «devoir»
Emmanuel Macron était à Paris ce dimanche 30 avril, où il s’est rendu au Mémorial de la Shoah, puis au Mémorial des Martyrs de la Déportation. « Ne pas se souvenir, c’est prendre le risque de répéter l’histoire », a déclaré le candidat d’En Marche!.
Coup du Monde Beach Soccer – Les lions en quart de finale
Us Ouakam et Niarry tally se qualifient en demi finale de la coupe de la Ligue
Le match entre Dakarois et Ziguinchorois était encore nul et vierge après les prolongations jouées à la suite du temps réglementaire.
Les Diambars de Saly, détenteurs de la Coupe de la Ligue, ont été éliminés lors du dernier tour.
Mali : l’état d’urgence prorogé de six mois jusqu’à fin octobre
L’état d’urgence en vigueur au Mali, et qui devait expirer samedi, a été prorogé de six mois, jusqu’au 31 octobre par l’Assemblée nationale.
Réunie vendredi, l’Assemblée nationale a prorogé « l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre 2017 sur l’ensemble du territoire », le projet de loi « a été voté à l’unanimité des députés présents », a dit cette source, sans plus de détails.
Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises dans le pays depuis l’attaque jihadiste contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015 (20 morts, outre deux assaillants tués).
Il a été rétabli pour la dernière fois le 19 avril pour dix jours par le gouvernement en raison, selon un communiqué officiel de « la persistance de la menace terroriste ainsi que des risques d’atteinte grave à la sécurité des personnes et de leurs biens ».
L’état d’urgence accorde notamment des possibilités d’intervention accrues aux forces de sécurité et restreint les rassemblements.
Il a été réinstauré après une nouvelle attaque attribuée aux jihadistes le 18 avril à Gourma Rharous, dans la région de Tombouctou (nord), ayant fait cinq morts et « une dizaine de blessés » parmi les soldats maliens, selon un bilan officiel.
La force française Barkhane de lutte contre les jihadistes au Sahel est intervenue et a neutralisé « une dizaine de terroristes », avait indiqué l’état-major français le même jour.
Un ‘’médecin ambulant’’ condamné à 6 mois de prison ferme
Le tribunal d’Instance de Kolda a condamné, ce jeudi 27 avril, Moussa Fané à 6 mois d’emprisonnement ferme. Il a été reconnu coupable d’avoir exercé le métier de médecin sans autorisation administrative.
Né le 15 juillet 1966 à Kolda, Moussa Fané a grandi en Gambie. Là-bas, dit-il, il a fait ses études en médecine traditionnelle et moderne, avant de poursuivre la « médecine à Freetown, capitale sierra léonaise, puis au Nigeria ». Après sa formation, ajoute-t-il, il est revenu au pays d’Adama Barrow pour pratiquer. « Depuis plus de 15 ans, je pratique ce métier et je nourris ma famille grâce à la médecine », a-t-il expliqué.
JUSTICE SÉNÉGALAISE – Les dessous des “dossiers signalés”
Au lendemain de la libération de Karim Wade le 24 juin 2016, le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, avait affirmé lors d’une conférence de presse qu’il n’y avait pas au Sénégal ‘’une justice à deux vitesses’’. A ce titre, le Garde des Sceaux avait avancé que toutes les célébrités en liberté provisoire verraient leurs procédures aller jusqu’au bout. Mais dix mois après cette annonce, le constat est tout autre. Décryptage !
‘’Des VIP qui obtiennent des libertés provisoires qui deviennent définitives, rassurez-vous, les procès sont en cours. Nous avons été mobilisés par des procès qui nous ont pris trois ans (Karim Wade, Hissein Habré). Mais l’année à venir, tous ces cas, que ça soit des guides religieux ou toutes ces personnes énumérées seront jugés.’’ Ces propos tenus par le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, le 24 septembre dernier à l’émission ‘’ Grand jury’’ de la RFM, sont encore frais dans les mémoires. Parce qu’ils semblaient dissiper un soupçon d’impunité en faveur de plusieurs célébrités en maille à partir avec la Justice.
Un soupçon qui a été renforcé par la grâce présidentielle accordée à Karim Wade. Le fils de l’ex-Président avait été condamné définitivement en août 2015 par la Cour suprême à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite assortie d’une amende de 138 milliards de francs CFA. Cependant, l’ancien ministre d’Etat n’a purgé que la moitié de sa peine. Et au lendemain de sa libération, le Garde des Sceaux lançait à qui voulait l’entendre qu’il n’y avait pas de ‘’justice à deux vitesses’’ et que toutes les procédures enclenchées contres des célébrités iraient jusqu’au bout, malgré le fait que ces dernières soient en liberté provisoire.