Pour accompagner l’État du Séné- gal dans son programme ambi- tieux d’atteinte de l’autosuffisance en riz à l’horizon 2018, le groupe maro- cain Sefrioui a décidé d’investir 75 mil- liards Cfa. «Cela va créer plus de 1500 emplois sur les sites de Dodel et De- mette, non loin de Podor», relève-t-on dans le communiqué dont nous avons reçu copie. Le Groupe Sefrioui, à travers sa filiale Afri Partners Sénégal, a investi 75 milliards au nord du Sénégal. Un acte qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du Plan Sénégal émergent (Pse) pour «répondre aux exigences du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture au Sénégal». Ces deux projets sont destinés au marché domestique sénégalais et «contribueront à l’autosuffisance, à la sécurité alimentaire et à l’allégement de la ba- lance commerciale». L’enveloppe al- louée à ces investissements est de 75 milliards Cfa, soit plus de 115 millions d’euros. La société, sur recommandation du mi- nistère de l’Agriculture, se fait assister par un expert sénégalais, ancien direc- teur de l’agriculture et représentant la Fao pour s’assurer des démarches administratives. La société, selon ses responsables, a aussi une «approche pro active et constructive» et a tenu régulièrement des séances de travail avec les organisations professionnelles pour assurer un bon déploiement opérationnel. Dans chaque localité ciblée (Démette et Dodel) au nord du pays, Afri Partners Sénégal a privilégié une approche parti- cipative et inclusive auprès des collecti- vités locales et autres populations. Le ministère de l’Intérieur, de l’Agriculture et l’Apix ont été saisis pour valider le projet et veiller au respect de la législation en vigueur au Sénégal. Dans ce sens, un accord-cadre a été signé le 12 janvier 2017 entre Afri Partners Sénégal et le Gouvernement du Sé- négal. Ces accords viennent formaliser les engagements mutuels après leur approbation pour les conseils municipaux de chacune des communes. Selon les promoteurs de ces accords, ce grand projet rizicole va créer plus de 1500 emplois ainsi que l’aménagement des parcelles villageoises sur une superficie de 2500 ha ; il est aussi prévu la mise en place de contrats de culture avec les vil- lageois, l’assistance technique et la for- mation des villageois inscrites dans une politique de Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse). Ce grand projet vise la production de riz paddy au sein des communes de Dodel et Démette et la création d’une unité de transformation répondant aux standards internationaux. À terme, il est attendu la production de 115.000 tonnes de riz paddy par année sur deux récoltes.
Macky à Yoff
Le président de la République qui était hier à Yoff, en prélude au 127ème appel du Mahdi, a réaffirmé au grand bonheur de toute la communauté layène, que cet appel est quelque chose d’authentique. Venu avec une forte délégation, Macky Sall a demandé aux leaders religieux de cette communauté, à soutenir le maire de Yoff Abdoulaye Diouf Sarr. Un appel qui est manifestement bien compris car, du côté de Yoff, on soutient que c’est un devoir de soutenir le président de la République qui «œuvre pour toutes les familles religieuses sans distinction».
Bamba Fall «Je continuerai à me battre pour faire libérer Khalifa Sall»
C’est avec une forte délégation que le maire de la commune de Mé- dina a arpenté les routes de ladite commune pour rejoindre ses nombreux militants qui siégeaient dans la mairie, l’y attendant impatiemment et dans une bonne ambiance. En compagnie de son avocat et certains de ses codétenus, Bamba Fall a clamé haut et fort «être de retour pour se battre pour la libération de Khalifa Sall». C’est à peine sorti de la maison de correction de Rebeuss que le maire de Médina, Bamba Fall, a lancé à ses adversaires politiques, leur annonçant de but en blanc, qu’il n’est point sorti «pour se prélasser, mais pour se battre pour que son camarade et ami Khalifa Sall soit libéré». Cette révélation, Bamba Fall l’a faite lors de son accueil organisé par ses militants, hier, au sein de sa mairie. Selon le maire de la commune de Médina, c’est avec un bonheur mélangé à de la mélancolie qu’il a été libéré «en laissant son camarade Khalifa Sall incarcéré» a-t-il dit. Remerciant les habitants de la commune, Bamba Fall a dit : «Aujourd’hui je suis très fier d’être médinois, de faire partie de cette commune qui m’a tellement soutenu», a t’il ajouté. Son avocat, maître El Hadji Diouf, a profité de cette tribune pour rappeler que «ceux qui ont conduit Bamba Fall en prison se sont leurrés dans un mensonge total». Limitant son discours pour un voyage imminent à Touba, le maire compte rencontrer la presse ultérieurement pour une confé- rence au sein de sa localité
Abdoulaye Wilane
«Après avoir demandé aux marabouts et sages de tout le pays de venir à son secours pour qu’il puisse être libéré, Bamba Fall verse dans la provocation», telssont les propos d’AbdoulayeWilane, maire de Kaffrine, après la révélation de Bamba Fall de vouloir se battre pour Khalifa Sall, hier. Taxant l’avocat de Bamba Fall, maître El Hadji Diouf, de «petit poisson qui s’agrippe aux gros poissons», Abdoulaye Wilane a rappelé que leur ambition en portant plainte, était de réclamer leur droit, pour que le Sénégal puisse connaître un monde politique organisé dans le futur.
Les fonds politiques existent
Le coordonnateur du Front Mankoo wàttu Senegaal, Mamadou Lamine Diallo, a visiblement bien appris de sa rencontre, avant-hier, avec le maire de Dakar à qui il a rendu visite. Avec Khalifa Sall, il a fait le tour de la question sur la caisse d’avance. Dans sa question économique, n°39 du mardi 25 avril 2017, le député et soutien de Khalifa Sall révèle que les fonds existent et sont cachés sous la rubrique transferts courants. Le député soutient qu’on ne trouvera dans aucun budget la dénomination fonds politiques, même si «les affidés de Macky Sall ont affirmé qu’il n’y a pas de fonds politiques au Sénégal». Le leader du mouvement pour l’émergence Tekki, qui est en colère contre l’incarcération du maire de Dakar qu’il assimile à une «cabale politique», révèle qu’à l’Assemblée nationale, le montant des transferts courants est de 500 millions par an. L’économiste politicien veut savoir comment ces fonds sont-ils mobilisés ? D’ailleurs, Mamadou Lamine Diallo indique qu’il n’est pas surprenant que, dans ce contexte, le Fonds monétaire international (Fmi) dans son rapport de février 2017, relatif à la consultation au titre de l’article IV, parle de «lobbies et de transparence».
Awa Marie Coll Seck à Kaolack hier
, dans le cadre des activités de la journée mondiale, le ministre de la Santé et de l’action sociale, a appelé les plus jeunes à collaborer. «Les enfants, les élèves plus précisément, peuvent participer à un réel changement de comportements au niveau de leurs familles et des communautés, car vous êtes jeunes et le changement du monde est entre vos mains», a lancé Awa Marie Coll Seck. La ministre qui était à l’école Seck Faye du quartier Kasnack pour la leçon de vie sur le paludisme, indique que la journée mondiale “est un grand jour parce que scellant un partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et celui de la Santé et de l’action sociale, a salué la «symbiose» entre les élèves et les enseignants et entre l’Éducation et la Santé.
Abdoulaye Thimbo
Les vagues de soutien à l’endroit de Thimbo continuent, après sa mise à l’écart pour les législatives, décidée par le chef de l’Apr. Le Mouvement des élèves et étudiants de Pikine (Meer) est monté au créneau hier, face à la presse, pour dire toute sa peine. Le Meer de Pikine remet en question la dé- cision du Président Sall d’écarter leur mentor et lui demande de revoir sa position. «Nous élèves et étudiants Républicains du département de Pikine, nous demandons au chef de l’Apr de reconsidérer sa décision d’écarter le coordonnateur de l’Apr à Pikine. Il serait très difficile de gagner une élection à Pikine sans Abdoulaye Thimbo. Avec lui nous avons toujours gagné les élections, donc il ne faut pas changer une équipe qui gagne», précise Mar Diouf. Le Secrétaire général du Meer/ Pikine poursuit pour déplorer le comportement de certains responsables de l’Apr. «Deux membres du mouvement ont fait une sortie pour dire du n’importe quoi. Ils sont manipulés et téléguidés par des responsables en mal de popularité, qui veulent enfoncer Thimbo. Mais cela ne passera pas», avertissent Mar et ses camarades.
Le visage de la France qu’on aime
La première place obtenue par Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle en France et sa qualification au second tour est un signal fort pour les Français et pour une bonne part des peuples préoccupés par la montée des discours politiques extrémistes avec de forts relents de xénophobie et de populisme, de l’Europe à l’Amérique, de l’Asie à la Méditerranée
61 MAGISTRATS PROMUS, 24 JUGES SUPPLEANTS TITULARISES …Opération de charme de Macky
Le chef de l’Etat, Macky a présidé la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont il est le président hier, mardi 25 avril à 12 heures. A l’issue de la rencontre, plusieurs mesures ont été prises notamment la nomination du Procureur Général près la Cour d’Appel de Saint-Louis, l’accession de soixante-un (61) magistrats dont Souleymane Téliko et Abdou Aziz Seck, ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) à la hors-hiérarchie et la titularisation de 24 juges suppléants. Aussi, des magistrats ont été nommés pour les nouvelles juridictions créées à Kédougou et Sédhiou. Le Procureur Général près les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) Mbacke´ Fall est nomme´ Conseiller a` la Cour suprême, tout comme Matar Ndiaye lui aussi précédemment en service aux CAE.
21 morts et des blessés – Bitenty pleure ses enfants
De 17 corps sans vie qui ont été repêchés par les sapeurs-pompiers, aidés des populations de l’île de Betenty au jour de la survenance du naufrage sur venu dans ce village de l’arrondissement de Toubacouta, dans le département de Foundiougne, le bilan s’est alourdi à 21 morts sans compter les blessés.
Par Ndiogou CISSE
Avec 4 autres corps qui ont découverts, le bilan du naufrage de Bitenty qui était de 17 morts passe à 21 morts. Parmi ces victimes, 15 sont des femmes avec deux d’entre elles, enceintes au moment du drame. Uen cinquantaine d’autres personnes ont été secourues après le chavirement de leur pirogue. Certaines sont blessées. Pour rappel , le chavirement de la pirogue qui endeuille Bitenty s’est produit lundi vers 21 heures. Sur les circonstances du drame, il s’est produit alors que la pirogue prévue pour transporter 30 passagers, non équipée de gilets de sauvetage et conduit par deux hommes naviguait sur les eaux du fleuve avec à bord 72 personnes. Le groupement national des sapeurs-pompiers dont les éléments ont été alertés à temps par le chef du village de Bitenty ont eu beaucoup de difficultés pour rallier la localité , enclavée. La plupart des personnes qui étaient à bord de la pirogue sont des femmes qui rentraient d’une journée de pêche de fruits de mer, notamment d’huitres. A Bitenty où le ministre de la pêche s’est rendu sur les lieux du chavirement, il y a été précédé par les autorités préfectorales qui de concert avec les sapeurs pompiers sont dans la localité pour venir en aide aux populations. Le drame de Bitenty qui rappel celui de bateau le Jola qui avait fait près de 2000 morts est causé par la sur charge. Ainsi, avec cet accident, c’est le mal des catastrophes qui continue de s’acharner sur le Sénégal ou l’incendie qui a ragé le Daaka de Médina Gounass avec 30 morts est encore frais dans les esprits. A Bitenty , le principal problème du village est l’enclavement. C’est cela qui fait d’ailleurs que depuis son rattachement à l’arrondissement de Toubacouta en 1972, les habitants se disent être des oubliés. Pour la solution à ce problème, les populations de Bitenty qui compte plus de 10000 habitants, n’entrevoient qu’ une seule qui est son érection en commune