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Attaque d'Orly: l'enquête se penche sur le parcours et le profil de l'assaillant

Au lendemain de l’attaque à Orly, la garde à vue du père de l’assaillant a été levée. Mais le frère et le cousin de l’homme qui a agressé une militaire à l’aéroport samedi sont toujours entendus ce dimanche 19 mars. Par ailleurs, l’autopsie du corps de l’assaillant doit avoir lieu dans la journée.

HANN BEL-AIR – CONSEQUENCES DU PROJET TER – Wakhinane étale ses craintes

Les populations de Wakhinane, y compris les ferrailleurs de cette localité, de même que les forgerons, sont traumatisées par le projet Train express régional (Ter) dont le tracé va passer sur le site qu’elles occupent.

Jouxtant le pont Colobane, bordé par l’autoroute, Wakhinane est un petit quartier rattaché à la commune Hann Bel-Air. En cette après-midi de jeudi, le soleil émet des rayons accablants qui s’écrasent sur les toits des maisons de la localité. Construites en bois, plutôt basses, elles présentent une architecture mosaïque. Avec de petites ruelles encadrées par des zincs. Noirâtre et poussiéreux est le vent qui balaie les maisons de ce petit quartier. Dans l’air flotte une odeur de fumée qui se dégage des ateliers des forgerons fabricants de marmites.

Entourée de trois récipients remplis d’eau, Maguette Gaye, mère de deux enfants, a les mains mouillées : elle fait le linge. Teint noir, taille élancée, elle a fait plus de 25 ans dans ce lieu où elle savoure l’accessibilité du prix de location de chambre. ‘’Avant, ici, les gens payaient 15 000 F Cfa la chambre. Aujourd’hui, avec une somme de 10 000 F Cfa, vous pouvez en avoir une dans ce quartier. J’ai eu écho comme quoi on doit quitter les lieux. Si ça se concrétise, on risque de plonger dans des conditions difficiles ou de retourner au village, parce que la location est un problème à Dakar’’, constate-t-elle à voix basse.

TOUBA – APRES PLUSIEURS MOIS DE RECHERCHE – Le duo voleur de chèvres mis sous les verrous

Un conducteur de moto Jakarta et un boucher ont été mis hors d’état de nuire. Le duo volait des chèvres. Une perquisition dans leurs domiciles a permis de retrouver 17 chèvres dont 7 déjà dépecées.

Après plusieurs plaintes enregistrées dans la ville sainte de Touba pour vol de chèvres en plein jour, les forces de sécurité ont entrepris d’intenses recherches qui ont pris du temps, mais fini par porter des fruits. Les plaignants expliquaient dans les plaintes que les voleurs se sauvaient à bord d’une moto Jakarta, après leurs forfaits. Qu’ils circulaient dans les rues et ruelles à des heures où les gens faisaient leur sieste. Dès qu’ils repéraient une chèvre dans un endroit désert ou peu animé, ils s’en emparaient.

Ils ont été arrêtés en début de semaine au quartier de Ndam, une localité de la ville sainte de Touba. Ce jour-là, selon nos sources, ils ont été signalés après avoir embarqué une chèvre qui traversait la route, en début d’après-midi. Des éléments de la brigade de la gendarmerie de Touba se sont lancés à leurs trousses et ont fini par les localiser à Ndam devant une concession. Dans la demeure,  K. H. D et E. L. Mb ont été surpris en possession de 17 chèvres dont les 7 déjà dépecées. Ils ont été arrêtés.

Affaire Khalifa Sall : Les «4 vérités» du Forum civil à Macky, Niasse et aux juges

Sans avoir l’air d’y toucher, la section sénégalaise de Transparency International se bouche le nez devant l’affaire Khalifa Sall qui, laisse-t-elle entendre, fleure bon le deux poids deux mesures.  Et interpelle les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif.

Dans un communiqué parvenu à Seneweb, elle pose : «Le Forum civil se garde de commenter une affaire pendante devant la Justice. Mais il tient à rappeler les principes essentiels de bonne gouvernance et les règles de l’effectivité de l’État de droit et la séparation des pouvoirs dans notre République qui constituent le pilier central qui permet aux citoyens sénégalais de garder confiance en leurs institutions.»

Cette précaution prise, ces principes rappelés, le Forum civil convoque l’histoire pour aboutir à un constat qui jette le doute sur l’indépendance de la Justice sénégalaise. «De l’indépendance du Sénégal à aujourd’hui, lit-on sur le communiqué, les sollicitations répétées des juridictions à des fins de résolution de conflits entre politiques ont fini d’éroder les bases de la relation de confiance entre l’État et les citoyens. De plus, la perception d’une forme de sélectivité dans le traitement de cas avérés de malversations conforte l’opinion dans le sentiment d’une instrumentalisation de la Justice, à tort ou à raison.»

«Relativement à l’affaire Khalifa Sall», s’il consent que «le principe de redevabilité est au cœur de toute politique de bonne gouvernance», le Forum civil indique que celui-ci doit s’imposer à «tous les détenteurs de charges publiques sans discrimination». De ce point de vue, il formule quelques suggestions, aux allures d’injonctions, aux trois pouvoirs.

À l’exécutif, la section sénégalaise de Transparency international demande «de transmettre à la Justice tous les rapports des corps de contrôle» ((Ige, Cour des comptes, Ofnac, Centif, etc.) soumis à son autorité. «De poursuivre la traque des biens mal acquis, en donnant suite à la liste des 25 personnalités arrêtée initialement par le procureur spécial à la Cour de répression de l’enrichissement illicite», «de supprimer le lien de subordination de l’Ige (avec) la présidence de la république» et «de déclassifier tous les rapports de l’Ige».

Au pouvoir judiciaire, le Forum civil demande «de se donner les moyens de son indépendance réelle», «de traiter, avec célérité et impartialité, tous les dossiers qui lui transmis» et «de respecter le secret de l’instruction dans les dossiers qui lui sont soumis». Et aux députés, il demande de prendre des lois pour, d’une part, «renforcer le contrôle de tous les fonds spéciaux de toutes les institutions qui en sont dotées» et, d’autre part, «sur l’accès à l’information et sur la protection des lanceurs d’alerte».

En outre, le Forum civil «exhorte les citoyens à redoubler d’exigence vis-à-vis de tous les élus et de tous les administrateurs de crédits pour que la reddition des comptes soit un exercice courant débarrassé de tout calcul politique et de toute enveloppe émotionnelle». Et «dénonce toute forme d’instrumentalisation de la justice et toute garantie d’impunité au nom d’enjeux politiques et/ou électoraux».

MISE EN CIRCULATION DE MEDICAMENTS CONTREFAITS – Annonce de mesures pour corser les peines

La mise en circulation des médicaments contrefaits demeure une question préoccupante pour les autorités du pays. Qui annoncent des mesures et une révision des textes pour corser les peines.

Lors de la journée internationale de la consommation mercredi, la presse a fait état de vente de médicaments contrefaits pour les maladies du cœur. Par rapport à cette problématique, des acteurs du secteur constatent que les sanctions sont faibles en comparaison aux crimes commis. Ainsi, des mesures sont-elles en train d’êtres prises. Une révision des textes est en cours pour corser les peines qui vont aller jusqu’à la récupération de tous les biens du contrevenant supposés provenir de cette activité jugée délictuelle, nonobstant des sanctions pénales et pécuniaires. C’est ce qu’annonce le Docteur Aboubacry Sarr, qui a représenté le ministre de la Santé, lors de la journée d’échanges sur les opportunités d’affaires dans le secteur pharmaceutique entre l’Inde et le Sénégal. Il a été interpellé sur cette problématique à cette occasion.

Un comité de veille dirigé par le président de SOS consommateurs, Me Massokhna Kane, qui regroupe la police, la gendarmerie, la justice, les pharmaciens, les vétérinaires, est mis en place pour une lutte multisectorielle contre ce phénomène de vente de médicaments contrefaits, afin de barrer la route aux fossoyeurs. Docteur Sarr explique qu’une politique d’approvisionnement très claire est mise sur pied. ‘’Si on achète ces médicaments là où ces deux axes distribuent les médicaments, nous sommes sûrs d’avoir un médicament de qualité au moins à 99%’’, rassure-t-il. Le cas contraire, il note que le client risque de tomber sur du faux. En plus, explique-t-il, il est très difficile de détecter les médicaments contrefaits sur le marché. ‘’Même pour nous autres pharmaciens, il nous faut toute une technicité à développer pour être sûrs que ce médicament est faux. Il ne faut pas confondre un médicament contrefait et un faux médicament’’, a-t-il tenu à préciser.

SANTE BUCCO-DENTAIRE – Des cas de ‘’Noma’’ récemment découverts à Mbour

Le Noma est une maladie mal connue des Sénégalais. Pourtant, il est fréquent chez les enfants et les adultes. Le docteur El Hadj Arouna Ndiaye annonce des cas à Mbour.

En prélude à la journée mondiale de la santé bucco-dentaire prévue ce lundi, des spécialistes ont fait hier un exposé sur l’état de cette maladie au Sénégal. Le docteur El Hadji Arouna Ndiaye, qui a fait la présentation, révèle que la maladie dentaire appelée ‘’Noma’’ en latin qui veut dire ‘’dévorer’’ reste mal connue au Sénégal. Il s’agit, selon le spécialiste, d’une maladie à précarité. ‘’L’éthologie est actuellement mal connue. Cependant, ce qu’il faut noter est qu’on a eu à constater que, quand l’enfant présente une malnutrition associée à un calendrier vaccinal non respecté et une mauvaise hygiène bucco-dentaire, il peut bel et bien développer le Noma’’,  explique docteur Ndiaye. Qui renseigne qu’il y a d’autres cas qui se développent chez les adultes. ‘’Présentement, on constate chez des adultes qui ont le VIH des cas de Noma. A Mbour, récemment, nous avons découvert des cas’’, révèle-t-il.

Cette maladie présente des symptômes comme une plaie à la joue non traitée. Elle se développe autour de la bouche. Après 5 ans, l’individu sera dans l’incapacité de manger. Ce qui peut provoquer  automatiquement la mort. Même si les études sur le taux de prévalence de cette maladie n’ont pas encore abouti, le docteur Ndiaye informe que 25 cas de ‘’Noma’’ ont été répertoriés, en 2006. ‘’Actuellement, on a constaté des cas qu’on a eu à recenser. Nous sommes à 15 cas de Noma, entre 2014 et 2016’’. Cela, dit-il, ne signifie pas qu’il n’y a pas des cas, mais qu’ils ne sont pas notifiés.

Brossage des dents

Par ailleurs, M. Ndiaye note que la santé bucco-dentaire est une priorité et mérite une mise en œuvre de techniques de prévention, afin de mener une sensibilisation à ce niveau. Selon lui, le maintien d’une bonne santé bucco-dentaire contribue au bien-être de l’individu. Des stratégies sont en train d’être élaborées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour assurer une accessibilité financière et géographique de la santé bucco-dentaire et réduire sa prévalence. C’est-à-dire faire en sorte qu’il y ait un répondant à travers le pays.

‘’Nous voulons renverser la tendance, pousser les populations à aller vers les professionnels de la santé. Les gens attendent qu’il y ait douleur pour se faire consulter’’, signale-t-il. Des maladies comme la carie dentaire de la gencive sont fréquemment rencontrées chez les malades qui souffrent de maux de dent. ‘’Avec les maladies générales telles que le diabète, nous avons constaté qu’il y a une émergence des gingivites’’, ajoute-t-il. Cette maladie de la carie dentaire est souvent causée par un manque d’hygiène bucco dentaire, les sucreries, l’alimentation non équilibrée et le brossage non régulier des dents. Cependant, l’objectif de la division santé bucco-dentaire est d’instaurer une prévention primaire faisant de telle sorte que la maladie ne s’installe pas.

PAPE SECK, MAIRE DES HLM ‘’Khalifa a bien donné l’argent de la caisse d’avance aux populations’’

Alors que des conseillers de la ville de Dakar disent ne pas être au courant de l’existence de la caisse d’avance, le maire des Hlm, Pape Seck, est monté hier au créneau pour soutenir le contraire. Dans cet entretien avec EnQuête, le responsable de l’Alliance des forces de progrès (AFP) jure la main sur le cœur que les fonds, qui valent à Khalifa Sall son incarcération, ont bel et bien été donnés aux populations, surtout aux nécessiteux.

KHALIFA SALL ET CIE FACE AU DOYEN DES JUGES – Les minutes de l’audition

Le Doyen des juges d’instruction Samba Sall a pris une ordonnance qui autorise Khalifa Sall à gérer sa municipalité. Egalement, il a fait savoir que l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) va être entendu, ce lundi, pour sa constitution de partie civile. Les inculpés continuent de nier les accusations.

La confrontation entre le maire de Dakar Khalifa Sall et son directeur administratif et financier Mbaye Touré n’a pas finalement eu lieu. Le juge a préféré d’abord interrogé le coordonateur de l’Inspection générale des services municipaux, Amadou Moctar Diop, puis Mbaye Touré, ensuite le chef de la division financière et comptabilité, Ibrahima Yatma Diao. Leur audition s’est déroulée de 9 heures à 13 heures. Après la pause, Khalifa Sall a enfin été entendu par le magistrat instructeur Samba Sall. L’entrevue a duré 2 heures (15h à 17h). D’emblée, le Doyen des juges a pris une ordonnance l’autorisant à continuer la gestion de la mairie. En fait, depuis son incarcération, le fonctionnement de sa municipalité était un peu bloqué. Ses conseils souhaitaient que le maire délègue sa signature. ‘’On lui interdit de gérer sa mairie. Or, ce n’était pas le cas avec Barthélémy Dias et Bamba Fall. Mais Khalifa Sall, on veut l’assassiner au plan administratif’’, fulminaient-ils avant son audition d’hier. Ainsi, leur requête a été bien prise en compte.

Khalifa : ‘’Cette caisse est régie par des règles dérogatoires’’

Lors de leurs interrogatoires, Mbaye Touré et Khalifa Sall ont dit la même chose concernant l’origine et le fonctionnement de la caisse d’avance. Le maire de Dakar a déclaré : ‘’Il ne s’agit pas de caisse d’avance, mais plutôt de fonds politiques. C’est une vieille pratique qui date depuis 1924. Cette caisse est régie par des règles dérogatoires. On n’obéit pas aux règles classiques des finances publiques.’’ ‘’Ce qui m’étonne, c’est que l’Inspection générale d’Etat (Ige) attende jusqu’en 2014 pour fouiller au niveau de la mairie. Depuis la mise en place de cette caisse, il n’y a jamais eu d’audition. Si on a instauré cette pratique, c’est pour les activités sociales de la mairie. De plus, seule la Cour des comptes est habilitée à faire le contrôle, vu le statut de la commune’’, s’est défendu Khalifa Sall.

Les auditions concernant Amadou Moctar Diop et Ibrahima Yatma Diao ont porté plus sur leurs fonctions à la mairie. Le juge Samba Sall les a aussi interrogés sur la procédure de réception des fournitures au niveau de la Ville de Dakar. Car ils ont signé des Pv de réception de mil et de riz avec les factures du Gie Tabara. Par ailleurs, l’agent judiciaire de l’Etat (Aje) sera entendu lundi prochain pour sa constitution de partie civile. A ce propos, les avocats de la défense ont fait des observations. Selon eux, l’Etat ne peut se constituer partie civile, dans cette affaire. Que s’il y a préjudice, c’est plutôt la municipalité qui en a subi. En ce sens que, avec l’Acte III de la décentralisation, l’Etat n’est qu’une tutelle symbolique. Non sans signaler que la mairie est la personne morale. Malgré toutes ces observations, le juge a campé sur sa décision et soutenu que l’Aje va répondre à la convocation, à la date indiquée.

Khalifa Sall et ses coïnculpés sont poursuivis pour détournement de deniers publics portant sur la somme de 1,8 milliard de F CFA, d’escroquerie portant sur des deniers publics, faux et usage de faux en écriture administrative et de commerce, et d’association de malfaiteurs.

Khalifa, Serigne Moustapha, Macky et l’Etat de Droit – La grande énigme

                Le Président de la République est dans une situation énigmatique. L’appel de « pardon » du nouveau Khalife Al Amine pour Khalifa Sall, la pression de Serigne Moustapha, l’unicité de la parole nationale avec le rappel à Dieu de Al Makhtom et le souhait de la majorité de la Communauté Tidiane de voir le Maire de Dakar retrouver la liberté créent un embarras. Khalifa Sall n’est pas le seul épinglé et tous les agrafés des organes de contrôle doivent répondre de leurs actes.  L’Etat de Droit primant sur tout, faut-il céder devant le Religieux ? C’est la grande énigme.

                Le Religieux n’a jamais été en marge de la politique. C’est une réalité est historique. Les grands Marabouts ont beaucoup lutté contre les injustes conditions de vie ancillaire qu’imposait le système colonial.  L’Indépendance acquise n’a jamais annihilé cette intervention du Religieux dans la politique. Tous les acteurs ont, en majorité, joui soit de la faveur d’un Guide religieux et de ceux qui relèvent de son obédience, soit même de leur soutien énergique.

            Souvent un Religieux s’érige contre le Pouvoir ou s’engage dans l’arène des antagonismes politiques. Il arrive qu’il ait des ambitions, des principes inextricables à sa vision confrérique et qu’un responsable politique soit son auxiliaire dans le pouvoir ou dans l’opposition. Et il le défend et le protège.

            Il en est ainsi de Serigne Moustapha, Responsable moral du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty et Khalifa Sall.  Ce dernier est de la Tidiania et a des liens privés avec la famille de Tivaouane. Il porte le nom du 1er Khalife général des Tidianes pour qui les disciples ont une vénération incommensurable.  En lui, les adeptes de Al Makhtom et de Serigne Moustapha voient ainsi plus l’homonyme de Serigne Babacar que le Maire et homme politique.  L’intervention religieuse pour Khalifa Sall est donc apodictique.  Disposant d’une masse de disciples militants, il fait stratégiquement de la libération du Maire une exigence sine qua non pour tout apaisement entre la tendance spirituelle à laquelle il appartient et le pouvoir d’Etat.

            Serigne Moustapha avec Khalifa face à Macky

            Le Responsable moral des Moustarchides a avec Khalifa Sall, le Maire de Dakar, des relations fortes et des attaches intimes. Que celui-ci ait tort ou soit innocent, il soutient le frère, l’ami et le disciple. Il n’intercède pas seulement entre Macky Sall et lui. Il se met plutôt avec lui et devant lui pour mener le combat, quitte à subir un embastillement.

            Un inconditionnel de l’Etat de Droit et un Républicain ne comprendraient pas pour cautionner ce bail. Seulement, le fait cultuel et confrérique est inextricable à l’authentique homo senegalensis. Le Guide confrérique a une communauté dévouée qui le prend pour un protecteur d’âme. La soumission à l’Etat de Droit est, pour ses disciples, inimaginable quand il est répliqué ou si un des leurs est ciblé. Ainsi pour les adeptes tidianes relevant de Al Makhtom et de son fils, Khalifa Sall est innocent. Macky Sall aurait donc tort et combattrait celui qui demain peut prendre sa place et devenir le « Khalifa » de la République. C’est ainsi qu’ils voient la poursuite politico-judiciaire.

            Khalifa, l’Etat de Droit et les autres épinglés

            Libérer Khalifa et arrêter la poursuite judiciaire qu’il subit est la volonté de Serigne Moustapha et de ses disciples. Ceux-là sont nombreux, obéissants et téméraires. En février 1994, ils ont tenu en haleine le Sénégal et précisément la région de Dakar avec des conséquences regrettables. Ils sont « dangereux ». Macky Sall en est conscient. Mais songer à une symbiose entre le Spirituel et le Temps en faisant fi des règles de l’Etat de Droit et des principes de reddition de comptes serait pour Macky une lourde responsabilité.

            Pourtant, dans l’hypothèse même où Khalifa Sall serait innocent, rendre compte de sa gestion de finances publiques et de sa gouvernance serait politiquement bénéfique pour lui. Déjà, des Directeurs généraux, des Maires et des Ministres seraient agrafés par l’OFNAC, l’ARMP et l’IGE. Si jamais Khalifa Sall serait déchargé de toute imputation et son dossier mis en apnée, il serait légitime que les autres épinglés par les organes de contrôle et leurs militants opposent un refus catégorique de se soumettre à une quelconque sanction disciplinaire ou à une flétrissure judiciaire. Que fera Macky ? C’est la question.

            Khalifa Sall vers une imminente liberté provisoire

             Le Pool des Avocats qui défend Khalifa Sall a déposé une demande de liberté provisoire qui lui serait sûrement accordée. C’est un agenda incontestablement commode pour aboutir, par une habile gymnastique juridique, à la satisfaction de la demande du nouveau Khalife général des Tidianes Serigne Abdou Aziz Al Amine. Khalifa se rendrait ainsi immédiatement à Tivaouane, non seulement pour présenter ses condoléances mais aussi pour entendre les vérités du Khalife et recevoir ses instructions.

            Sa conférence de presse n’a pas été du goût de celui-ci. Ses sorties au vitriol n’ont pas été appréciées. Il « entendra », en conséquence, le Khalife et serait instruit à une certaine retenue publique et politique. La suite relèvera de Macky Sall. C’est lui qui dispose de pouvoirs et de droits devant les cas politico-judiciaires. Certes, la volonté de Tivaouane est l’apaisement. mais celle des Moustarchides est de faire d’un des leurs une alternative présidentielle. C’est légitime. Seulement, tout, tout et tout dépendra exclusivement de la souveraineté électorale des citoyens. De tous les citoyens de toute religion et de toute confrérie !

ADHÉSION DU MAROC À LA CÉDÉAO : MACKY SALL REÇOIT UN ÉMISSAIRE DE MOHAMMED VI

Le président Macky Sall a reçu en audience samedi le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, dans le cadre du projet d’adhésion du Maroc à la Cédéao, a-t-on appris de la présidence sénégalaise.
M. Mezouar était “porteur d’un message écrit de Sa Majesté le Roi Mohammed VI relatif à [l]’intégration [du Maroc] dans la Cédéao”, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal est membre avec 14 autres pays.
La visite à Dakar du ministre marocain marque la “volonté de faire partie de la famille ouest-africaine”, affirme la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Le Maroc, situé en Afrique du Nord, a annoncé en février dernier avoir officiellement fait part à la Cédéao de sa “volonté d’adhérer à [cette] organisation régionale en tant que membre à part entière”.

Quelques semaines auparavant, Rabat avait rejoint l’Union africaine après avoir quitté pendant 32 ans les rangs de l’organisation continentale.

Le Maroc dénonçait ainsi la volonté de l’ex-OUA – devenue Union africaine au début des années 2000 – de reconnaître la souveraineté du Sahara Occidental, qu’il considère encore comme faisant partie de son territoire.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention