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Moussa Sy mouille Macky et Mbaye Ndiaye – Mimi Touré enfonce Khalifa Sall

 Au moment où les avocats du maire de Dakar se battent pour l’annulation de la procédure qui lu vaut son séjour carcéral, la bataille de l’opinion fair rage entre partisans de khalifa Sall et et du Président, Macky Sall. Pour contrer Mimi Touré qui tente d’enfoncer le maire Sall, Moussa Sy de son camp, le lave et mouille Macky et Mbaye Ndiaye en déclarant « qu’ils connaissent la caisse d’avance ».

Par Ndiogou CISSE

L’emprisonnement du maire de Dakar qui est parti pour être le feuilleton de l’été est une occasion pour le camp de Khalifa Sall et celui qui lui fait face de se tirer dessus. La preuve par la déclaration de Mimi Touré.   En se prononçant sur le dossier du maire en question, l’envoyée spéciale du Président Sall déclare : « au Sénégal, depuis 2012, le Président Macky Sall a ouvert une nouvelle ère de reddition des comptes publics qui s’inscrit dans la culture devenue universelle de bonne gouvernance et de lutte contre l’impunité ». Mimi Touré ajoute : « l’obligation de rendre compte s’impose désormais à tous les gestionnaires de deniers publics, compte non tenu de leur notoriété ». Pour l’ancien Premier ministre qui a connu les dossiers de la traque des biens en tant que Ministre de la justice, «  le principe est valable pour ceux qui ont géré hier, pour ceux qui gèrent, aujourd’hui et ceux qui seront aux manettes, demain. En   se référant à l’affaire Khalifa Sall, Mimi Touré soutient «… que selon les estimations du ministère de la Santé, un poste de santé complet avec équipements et logement de la sage-femme et de l’infirmier coutent 120 millions. Par conséquent, 1, 8 milliard FCFA permettent de construire 15 postes de santé pour nos populations ». répond t-elle à ceux qui considèrent l’arrestation du maire de Dakar comme une cabale. Mais pour Moussa Sy le maire des Parcelles «tout le gouvernement de Macky Sall réuni plus ses présidents d’institutions, Khalifa Sall est plus transparent qu’eux». En révélant que Khalifa Ababacar Sall a eu à gérer au moins 275 milliards de budget, » Moussa Sy fait savoir que « ce n’est pas 360 millions par an, soit 30 millions par mois que Khalifa Sall va détourner ».

Accusation contre disculpation de Khalifa Sall

Selon le maire des Parcelles, «  Il faut vraiment être ignoble, méchant, pour oser vouloir porter une telle méchanceté sur la personne de Khalifa Ababacar Sall » pour lequel il dit qu’il peut « peux jurer sur le Saint Coran qu’il est blanc comme neige ».  Moussa d’insister en soutenant que : « tout le gouvernement de Macky Sall réuni plus ses présidents d’institutions, Khalifa Sall est plus transparent qu’eux ». Le maire des Parcelles, visiblement remonté contre l’arrestation de Khalifa déclare : «  nous avons vu des jeunes avec qui nous avions partagé l’Ujtl et le Pds, aujourd’hui, avec de belles maisons à Dakar. Nous avons vu un griot avoir un château de 80 millions aux Almadies. J’en profite pour interpeler publiquement le président Pape Diop. Je lui demande, après le maire Mamadou Diop, de dire aux Sénégalais ce qu’est cette caisse. A quoi elle a servi durant la présidence de Abdoulaye Wade ». Moussa Sy qui ne s’arrête pas à ces révélations informe que «Macky Sall et Mbaye Ndiaye connaissent cette caisse». Pour être plus précis, le maire des parcelles souligne : «Macky Sall, avant d’être président de République, connaissait cette caisse. En 2009, pendant trois mois, le maire Khalifa Sall n’a pas voulu toucher à la caisse. C’est après que l’équipe municipale de Benno Siggil Sénégal (Bss) a décidé d’utiliser la caisse. C’est ça la vérité », tranche il

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POUR LA RECONQUÊTE DE TOUBA – L’Apr en ordre de bataille

 

Par Abdoulaye FAM – Pathé Diakhaté, a sonné la mobilisation ce weekend pour amener les populations de la capitale du mouridisme à s’inscrire massivement sur les listes électorales. L’initiative a reçu l’adhésion des militants qui ont été nombreux à répondre à l’appel de Pathé Diakhaté. Devant ses militants et des responsables du parti, tous acquis à sa cause, le plénipotentiaire de Macky Sall à Touba, apparemment dopé par l’enthousiasme de ces derniers, adopte un discours rassurant.

«J’avais demandé au président de la République d’intervenir auprès du ministre de la Justice pour, à défaut de l’allégement des frais d’obtention des actes de naissance, de bénéficier d’exonération de ces frais lors des audiences foraines, ce que le président a fait immédiatement. Présentement, l’établissement des extraits de naissance est entièrement gratuit. Ce qui permettra aux demandeurs de disposer d’acte de naissance pour s’inscrire sur les listes électorales et en même temps obtenir sa carte biométrique de la Cedeao», a-t-il dit, relevant que la commune de Touba et le département de Mbacké, vu leur poids démographique, et notamment électoral, sont le deuxième vivier après Dakar. Elles en ont donc vraiment besoin. Parce que Touba, en plus d’être une ville religieuse, elle est également un bastion politique très convoitée. Au regard de tout cela, tous les partis politiques, de l’opposition comme de la mouvance présidentielle, veulent contrôler la capitale du mouridisme. C’est pourquoi, à la suite des récurrentes défaites et multiples déroutes qui ont secoué le parti présidentiel, l’Apr à Touba et Mbacké, l’opérateur économique Pathé Diakhaté, est monté au créneau pour jouer les sapeurs-pompiers, afin de renverser la tendance, en perspective des législatives et des présidentielles. Pour ce faire, Pathé, en rassembleur, a indiqué qu’il est en train de mener des visites de proximité à Touba, à Mbacké et dans les différentes communes du département pour aller à la rencontre des dignitaires mourides, les associations de femmes, de jeunes, les frustrés de l’Apr, les indécis et les sans partis. Pathé Diakhaté qui a jugé très faible le nombre d’inscrits dans la commune, a invité les populations à s’inscrire massivement sur les listes, afin qu’au soir du 30 juillet l’Apr triomphe à 90% ou même 98%. L’ambassadeur itinérant, désormais homme de confiance de Macky Sall à Touba, a indiqué qu’il compte sur le sursaut des militants pour atteindre cet objectif, qui selon lui, n’est pourtant pas diable. Il suffit, à l’en croire, de la cohésion et de l’entente cordiale des militants et d’une mobilisation de tout un chacun autour de l’essentiel.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES – Macky Sall ne veut pas de listes parallèles

 

 Le Président Macky Sall qui veut s’assurer une large majorité au soir des élections législatives du 30 juillet 2017, exige de ses troupes la meilleure stratégie qui soit et qui consiste à aller en bloc aux prochaines joutes.

Par Charles T. SENGHOR

Le Président Macky Sall veut mettre tous les atouts de son côté dans le cadre des élections législatives du 30 juillet prochain. Pour ce faire, il tient à sa coalition Benno bokk yakaar. Il n’est pas question pour lui de laisser quelqu’un tenter de la saborder, fût-il des premiers souteneurs à l’élection présidentielle de 2012 qui l’a porté à la magistrature suprême. Le Mouvement pour la démocratie et les libertés (Model) l’a appris à ses dépens lorsque le Président Macky Sall a reçu ses alliés de la coalition Macky 2012 juste à la veille de son départ pour le nord où il vient d’effectuer une tournée économique.

Cette formation politique entend certainement tenter le bon coup joué lors des élections locales du 29 juin 2014 qui lui a rapporté plus de 18 collectivités locales. Quand Abdourahmane Sall, secrétaire national politique du Parti Model, représentant Ibrahima Sall, a demandé au Président Macky Sall de soutenir les formations qui souhaitent faire cavalier seul dans certaines contrées lors des prochaines élections législatives, il s’est vu opposer un niet catégorique.

Le Président Macky Sall qui n’est visiblement pas d’accord avec cette démarche solitaire, étant convaincu que la victoire sera plus facile avec moins de listes possible dans sa majorité, est même allé plus loin en demandant à tout le monde de rester dans la coalition. Parce qu’il ne soutiendra aucune entité qui évoluera hors de son bloc. Mieux, celui qui s’en démarque n’est pas des siens.

Le Président Macky Sall a même fustigé le comportement de certains responsables qui pensent que les postes sont faits pour eux. Parce que dès qu’ils sont, par exemple, députés, ils ne veulent plus laisser la place. D’ailleurs, dans ce sens, il a clairement informé les principaux responsables de ses alliés que le choix des futurs représentants du peuple sera fait à la base.

Sur un autre plan, le Président Macky Sall a laissé un aperçu de ce qu’il pense de sa coalition. A Assane Dia qui demandait la coordination «tournante» de Macky 2012, actuellement sous le management de Moustapha Fall «Ché», président de Action patriotique de libération (Apl)/Boum gaccé, le Président Macky Sall n’a pas daigné répondre, passant à des choses certainement plus importantes à ses yeux.

Steven Spielberg et J.J. Abrams vont raconter l’histoire vraie d’une réfugiée syrienne survivante d'un naufrage

Les deux plus gros producteurs d’Hollywood font équipe pour raconter au cinéma l’histoire vraie de Doaa al-Zamel, une réfugiée syrienne qui a survécu pendant plusieurs jours au milieu de la Méditerranée après un naufrage.

Quand Netflix avait choisi de mettre les projecteurs sur le travail acharné des Casques blancs de Syrie dans un documentaire – d’ailleurs récompensé aux Oscars 2017 –, Steven Spielberg et J.J. Abrams, eux, décident d’adapter au cinéma le voyage d’une jeune migrante de 19 ans entre la Syrie, l’Égypte et la Suède, Doaa al-Zamel.

VOIR AUSSI : Le nombre de migrants morts en Méditerranée a atteint en 2016 le niveau record de 3 800

Les deux géants d’Hollywood Paramount Pictures et Amblin Partners – qui devraient cofinancer et produire le long-métrage d’après The Wrap – ont acheté les droits d’adaptation du livre “A hope more powerful than the sea”, de Melissa Fleming, responsable de la communication du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Car oui, le périple poignant de Dooa al-Zamel a déjà fait l’objet d’un livre sorti début 2017, “révélateur de la situation de millions de voix jamais entendues de réfugiés qui risquent tout dans une quête désespérée de la promesse d’un futur plus sûr”, écrit l’éditeur.

Le Guatemala indigné par la mort de 35 adolescentes dans l'incendie d'un foyer controversé

Les Guatémaltèques sont toujours sous le choc, deux jours après la mort de 35 adolescentes dans l’incendie d’un foyer pour mineurs, qui venaient de protester contre des mauvais traitements au sein de ce centre.

Colère et indignation. Le Guatemala, où trois jours de deuil national ont été décrétés, est toujours sous le choc au surlendemain de la mort violente de 35 jeunes filles dans l’incendie d’un foyer pour mineurs controversé, situé à San José Pinula, à l’est de la capitale, Ciudad de Guatemala.

Dix-neuf jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, ont péri calcinées et les autres ont succombé à leurs brûlures, selon les hôpitaux San Juan de Dios et Roosevelt, dans la capitale Guatemala, où elles étaient soignées. Vingt adolescentes sont toujours hospitalisées, la majorité dans un état critique, avec des brûlures à des degrés divers.

Alors que des pensionnaires sont soupçonnées d’être à l’origine du drame, le président Jimmy Morales a annoncé, dans un bref message télévisé, avoir ordonné le limogeage du directeur du foyer.

Plus de 50 jeunes filles enfermées dans une salle de 16m2

L’incendie s’est déclaré, mercredi, dans l’aile réservée aux filles de l’établissement, baptisé Hogar Seguro (“foyer sûr”) Virgen de la Asuncion, qui accueille des enfants et adolescents victimes de violences familiales ou sans domicile, et dont le personnel avait déjà été accusé à plusieurs reprises de mauvais traitements et de sévices sexuels.

Selon les médias locaux, l’incendie a été provoqué par un groupe de jeunes filles, 52 exactement, qui avaient été placées à l’isolement dans une salle de classe de 16m2 après s’être rebellées, deux fois en 48 heures, contre les mauvais traitements et avoir tenté de fuir le foyer.

“Le repas était en train d’être servi aux adolescentes quand certaines d’entre elles ont mis le feu à un matelas et c’est comme cela que l’incendie a commencé”, a expliqué Abner Paredes, procureur chargé des droits des enfants. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame et les responsabilités, alors que la police était sur place au moment du déclenchement de l’incendie.

Brexit : l'Écosse va demander un nouveau référendum sur l'indépendance

La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé lundi qu’elle demanderait un nouveau référendum pour l’indépendance de l’Écosse alors que le déclenchement du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE pourrait intervenir très prochainement.

Les erreurs du PS dans sa lutte contre le FN

Dans “Apprendre de ses erreurs. La gauche face au Front national”, la secrétaire nationale du Parti socialiste Sarah Proust pose un regard critique sur le combat de la gauche de ces dernières années contre la montée du FN. Morceaux choisis.

De Kédougou à Kidira – Les frustrations s’accumulent

Àu Sénégal oriental, de Kéniaba à Kédougou en passant par kidira, Sabadola et Saraya, les populations sont frustrées devant la situation de calvaire qu’elles vivent face à des  autorités  qui leur promettent monts et merveilles sans en tenir aucune. En sus du désenclavement  de la zone qui est une préoccupation majeure des populations, la zone n’est pas bien servie en électricité et en structures de santé. Pis,  faute de forage,  les habitants de plusieurs localités qui  bordent les rives de la Falémé, boivent de l’eau du fleuve. Découverte

Par Ndiogou CISSE

Dans la zone qui sépare le Mali du Sénégal entre Kéniaba en passant par Kidira jusqu’à Kédougou, des habitants souffrent avec le sentiment  qu’ils  sont abandonnés à leur sort. En tout cas ,  ils sont frustrés devant des milliers de promesses non tenues, qu’ils  jugent  bonnes pour les endormir. Dans des domaines aussi importants que l’eau, l’électricité, , les routes, la santé, les populations de plusieurs localités  de l’extrême Est du  Sénégal attendent.  Si ailleurs au Sénégal ça émerge, chez eux ça ne bouge pas. Dans des zones comme Kédougou, les problèmes ont trait à l’insalubrité , le foncier  mais aussi à  l’éducation. Si la localité a été érigée en région, elle courre toujours derrière un hôpital digne de son statut. Kédougou n’est pas non plus bien servie   en éclairage public encore moins en infrastructures adéquates qu’il faut pour accueillir certaines délégations, voir  une autorité comme le Président de la République.   Il ya tellement de problèmes à Kédougou qu’ils ont motivé le déplacement à Dakar  d’une délégation de ses  habitants  venue les exposer à la place de l’Obélisque lors du « luuma jafé jafé » du mouvement  y’en a marre. Par la voix de Mohamed Baba Touré, la délégation a fait savoir qu’à Kédougou, les populations souffrent de  problèmes ayant trait au foncier,  à l’éducation, la  santé,  la préservation de l’environnement et  l’insécurité. Pourtant, c’est dans cette région où tout est à faire,  que se trouve Sabodala,  un village malinké situé à 123 Km à l’Est de Kédougou dont le sous-sol recèle d’importantes ressources de minerais, notamment l’or. Si la zone est assise sur  de l’or, à Sabadola,  elle n’est pas  source de réjouissance.  Au contraire,  la pauvreté y est ambiante. Le même décor prévaut dans le département de Saraya  qui regorge de  millions de tonnes de réserves de fer, où l’or  est exploité  sans que cela impacte sur la vie des populations. A Saraya à part le centre de santé dont on dit qu’il a été offert à l’Etat par une compagnie minière  et dont les factures d’eau sont  à la charge de la mairie , l’électricité manque terriblement dans la plupart des localités. Avec  des traits de gros village, Saraya manque de beaucoup de chose dont l ’eau qui s’y  fait désirer. Les abris provisoires foisonnent et rien n’indique que des solutions  vont être apportées à tous ces problèmes dans le court terme.  Habitant de la localité, l’enseignant Mr  Babacar Samb qui ne cache pas. son dépit, estime « qu’il est vain de revenir sur toutes les promesses faites par les autorités aux populations ou sur les requêtes restées sans réponses dans des domaines aussi variés que l’eau,  la santé, l’électricité, l’habitat, les routes ». Preuve que la frustration est réelle chez  les populations de ces zones, un rien peut  entraîner une tension. Les récents évènements survenus en février dernier à Khassonto qui ont fait tâche d’huile jusqu’à Saraya et que le lieutenant colonel Ndour de la gendarmerie a gérée avec  diplomatie,   peuvent l’en attester. Même si le mobile varie,  les troubles de Saraya sont semblables  à ceux   de Kédougou du  23 décembre 2008. Pour rappel,  c’est à la suite d’une manifestation d’étudiants originaires de Kédougou pour réclamer une meilleure distribution des ressources aurifères que les choses avaient dégénéré et  coûté la vie à Mamadou Sina Sidibé.

Autre terroir même décor

Dans le département de Kidira par exemple sur l’axe qui part de cette ville frontalière avec le Mali jusqu’à Kéniaba, plusieurs localités vivent un calvaire digne des habitants de la préhistoire. Sans eau à cause d’absence ou de forages qui sont tombés en panne, la population de toutes les localités qui entourent    Takhoutala n’a plus que le fleuve pour s’approvisionner en eau ou pour se baigner.  «Faute d’eau potable dans la contrée, nous nous abreuvons à la même source que nos animaux domestiques et les bêtes sauvages», confie Boubacar Konaté qui informe que « lors du dernier voyage du Président , Macky  Sall en France, un mémorandum des ressortissants de l’association des émigrés de cette partie du Sénégal, lui a été remis à mains propres mais elle n’a pas encore connu un début de suite ».   En attendant, le bureau de l’association qui courre derrière une rencontre avec le ministre en charge du Plan Sénégal Emergent,  le préfet de Kidira a été saisi des problèmes.

Si le calvaire de ces villageois persiste, c’est que leur terroir n’a jamais été raccordé au réseau d’alimentation en eau potable de Kidira. Le seul forage de la localité qui était fonctionnel pour abréger leur souffrance est tombé en panne depuis des années. «L’autorité a été informée de la situation, mais n’a pas réagi, nous obligeant à boire l’eau du fleuve avec toutes les maladies que cela cause», poursuit Konaté. Plus grave encore, lorsque le fleuve tarit à une certaine période de l’année, pour boire, les habitants de cette partie du Sénégal dans la région naturelle du Guidimakha, se retournent vers les marécages. Aussi invraisemblable que celui puisse paraître,  ils creusent pour trouver de l’eau. Dans cette partie du Sénégal difficile d’accès, aucune route praticable ne mène aux localités concernées. Et cet enclavement s’empire pendant l’hivernage, période où les populations sont souvent emprisonnées par les eaux pendant plusieurs jours sans aucune possibilité de déplacement d’une localité à une autre.

Eau de fleuve comme breuvage

«On nous a promis à chaque fois de raccorder notre terroir au système de transfert d’eau, promis des digues et des ponts, mais rien n’est fait pour le moment», dénonce Konaté. En effet, preuve que l’enclavement est réel dans cette zone, son sol est en proie à d’importants glissements de terrains dus à l’absence d’ouvrages d’évacuation des eaux pluviales .

«Nous n’avons pas cessé de demander la construction du tronçon qui nous relie à la route nationale, mais les autorités semblent n’être pas dans les dispositions pour régler le problème», clament avec amertume, Konaté qui portent la parole de habitants de cette zone  isolée. À Takhoutala, Sembédou, Hamdallaye, Guita, Gourel Bocar Samba jusqu’à Kéniaba, les villageois reprochent à l’État de  trainer les pieds  pour la satisfaction de leurs  besoins vitaux .  «La vie dans nos villages est devenue un calvaire. La politique adoptée par les pouvoirs publics a poussé de nombreux citoyens à l’exode. Tout le monde veut aller en ville. Des habitants sont prêts à abandonner leurs maisons pour habiter un bidonville tout près d’un centre urbain », fait savoir Boubacar Sidibé porte parole des chefs des villages qui souffrent.  Nos interlocuteurs ont les mêmes problèmes avec l’électricité et le réseau mobile qui sont des luxes attendus dans la contrée. Avec les maladies qui sont occasionnées par la consommation d’une eau de mauvaise qualité, la santé est devenue un vrai casse tête chez eux.  Mr Diatta, le volontaire de la santé qui est dans la localité pour aider les populations, déplore un taux de mortalité élevé à cause des conditions d’existence qui prévalent dans la zone. En tant qu’infirmier chef du poste qui couvre plusieurs villages, Diatta déclare noter dans ses consultations, beaucoup de cas de diarrhée et de vomissement dont certains se soldent par la mort. Travaillant la nuit à l’aide d’une lampe torche, il déplore à l’instar des villageois qui sont en colère, l’état des routes  qui rend difficile les évacuations. « Si on évacue pendant la saison sèche à bord de charrette , durant l’hivernage, c’est par le fleuve que nous évacuions les malades vers Kidira sur un trajet de 38 km  mais que nous parcourons pendant 7 heures avec la pirogue», a encore fait savoir l’infirmier Diatta qui révèle que ses patients   qui sont retenus au poste couchent sur des lits de fortune.

ACCUSÉS DE DÉTENTION DE «FAUX DOCUMENTS»

    Le responsable des jeunes du Grand parti et un autre membre arrêtés par la police de Guédiawaye

Ça bouge à Guédiawaye. La confrontation entre El H. Malick Gakou et Aliou Sall est inévitable. Mor Diaw et Serigne Niang, tous membres du Grand parti, sont arrêtés à la police de Guédiawaye. Ils sont accusés de détention de «faux certificats de résidence». Le Gp exige leur libération et accuse Aliou Sall.

 

Par Younoussa BALDÉ

 

Le landernau politique est bouillant à Guédiawaye. Le week end a été dur pour le Grand parti d’El. H. Malick Gakou. Mor Diaw, responsable des jeunes du Grand parti et Serigne Niang, membre du Gp, ont été arrêtés Samedi dernier. Le premier nommé est accusé de détention de «faux certificats de résidence». Venus s’enquérir de la situation de leurs camarades au commissariat central de Guédiawaye, les responsables et militants du Grand parti ont été largués de grenade lacrymogène. Neuf (09) autres personnes ont été arrêtées par les limiers du commissariat central de Guédiawaye. Il s’agit de Tahir Konaté, 1er adjoint du maire de Wakhinane Nimzatt, Nogoye Dièye, Cheikh Sarr, Samba Dièye, Lanssana etc. Cependant, elles ont été libérées aux environs de 18 heures. Selon Assane Konaté, ces arrestations sont purement politiques et sont orchestrées par les responsables de l’Apr.

«C’est Mika Bâ, responsable de l’Apr, qui a dit au président de la commission que Mor Diaw détient des certificats de résidence. Ce dernier a activé la police qui est allée cueillir Mor Diaw à son domicile à Sahm. Notre camarade avait deux ou trois certificats de résidence avec lui. Mais je tiens à dire que ce ne sont pas de faux documents. Ils sont signés par un officier d’état civil», tempête Assane Konaté. À l’en croire, Aliou Sall a fait feu de tout bois pour recruter Mor Diaw, mais en vain. «Mor Diaw est une menace pour Aliou Sall à Sahm. Il a tout fait pour qu’il rallie l’Apr, mais il n’a pas réussi. Maintenant, il veut le liquider. Ça ne passera pas», dit-il.

Ces arrestations ont soulevé l’ire des responsables du Grand parti. «Nous ne comprenons pas cette traque contre les opposants. C’est inacceptable ce qui se passe aujourd’hui au Sénégal. Si nos camarades ne sont pas libérés, il n’y aura plus d’activités politiques à Guédiawaye», menace Assane Konaté sur un ton ferme.

 

Le Grand parti exige la libération de ses militants

Dans un communiqué qui est parvenu, le Grand parti d’El H. Malick Gakou dénonce avec véhémence les arrestations de Mor Diaw, Serigne Niang. «Avec les législatives qui approchent, Aliou Sall sait que la confrontation avec Malick Gakou est inévitable. Sa déroute est évidente. Il est en train de justifier sa future défaite. Après l’échec de ses méthodes de recrutement (contrats d’embauche, véhicules, sommes d’argent distribué), Aliou Sall se réfugie derrière la Police pour casser son opposant. Mais nous n’accepterons pas qu’il se réfugie derrière l’administration de la police pour s’imposer via des combines politiciennes», lit-on dans la missive.

Le Grand parti exige la libération sans condition de ses militants. À l’en croire, «cette démarche à l’endroit des militants du Grand parti conforte la thèse du Front Manko wàtu Senegaal qui récuse le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, pour l’organisation des élections législatives».

GESTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES – La gouvernance territoriale face aux défis de l’émergence

 «Gouvernance territoriale : quelle approche pour un Sénégal émergent ». C’’est le thème d’un panel de haut niveau organisé par le Cercle des communicants en décentralisation(2cd) dans le cadre de la troisième édition de l’Université de la décentralisation qui se tiendra du 22 au 24 mars à Saint-Louis.


Par Cheikh NDONG

 

La ville de Saint Louis va abriter la prochaine session de l’Université de la décentralisation prévue du 22 au 24 mars 2017. Pendant trois jours des acteurs territoriaux, autorités gouvernementales et locales, professionnels de l’information et de la communication et experts vont se pencher sur le thème : «gouvernance territoriale : quelle approche pour un Sénégal émergent ». Selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction, cette activité marque le démarrage de l’édition 2017 de l’Université de la décentralisation, initiée par le Cercle des communicants en décentralisation (2cd). Selon le document, plusieurs activités sont prévues parmi lesquelles un panel de haut niveau qui sera présidé par le ministre de la gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr en présence du Ministre de l’enseignement Supérieur et la Recherche, Mary Teuw Niane et le ministre de l’Hydraulique, Mansour Faye, par ailleurs Maire de la ville de Saint-Louis. Toujours selon la méme source, le panel sera précédé de deux jours de séminaire de formation au profit des journalistes et des élus locaux sur le thème : « Budget participatif et communication territoriale : le rôle du journaliste ?». Selon le communiqué, L’Université de la décentralisation est un cadre d’échanges et de partage qui réunit les acteurs territoriaux afin de trouver des solutions aux problématiques de développement territorial. Pour la troisième session, l’Université de la décentralisation a choisi, la ville de Saint- Louis, symbole vivant de la politique de décentralisation au Sénégal pour réfléchir sur une thématique plus qu’actuelle à savoir la gouvernance territoriale dans un contexte de mise en œuvre du Pse. Selon les communicants en décentralisation, depuis l’indépendance, des réformes ont été entreprises pour organiser le territoire national sur le plan géographique avec des découpages en régions, départements et arrondissements; mais aussi sur le plan de la fonctionnalité de ces structures pour rapprocher le plus possible le citoyen de son administration. A en croire, les camarades d’Ibrahima Etia, président de 2cd, la particularité de la réforme de l’Acte III de la décentralisation, c’est de revenir sur la création de grands ensembles territoriaux économiquement viables appelés «Pôle territoires». C’est pourquoi, ils estiment que c’est opportun de rappeler que la vision de cette réforme est de transformer le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. C’est pourquoi, réfléchir sur la dialectique gouvernance territoriale et émergence économique, est plus qu’unenécessité.

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