Accusé par son ex épouse Aminata Diack d’avoir frauduleusement fait évoluer le régime matrimonial qui les liait de monogamie et communauté de biens» à «polygamie et séparation de biens», l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a vu cette affaire qui devait être vidée ce jeudi 2 mars être reportée par le tribunal de grande instance de Dakar jusqu’au 20 avril prochain. Poursuivi pour faux, usage de faux, falsification de documents administratifs, Abdoul Mbaye a réagi, à sa sortie du tribunal, en s’insurgeant contre les accusations portées contre lui par son ex-femme. Lesquelles accusations ont été, selon lui, savamment orchestrée par une main occulte. «Je suis dans l’inconnue totale. On m’accuse d’usage de faux, je ne sais de quel faux il s’agit, on m’accuse d’avoir été complice de l’établissement d’un faux, je ne sais pas de quel faux il s’agit. On m’accuse d’avoir tenté d’escroquer une personne, je ne sais pas quels sont les biens de cette personne que j’ai essayé de m’approprier», a déclaréAbdoul Mbaye après le renvoi de son procès pour le 20 avril prochain. Il assure que cette situation relève tout bonnement de mé- chanceté assortie de bêtise. «Ce n’est même plus de la politique politicienne, c’est de la mé- chanceté assortie de bêtise parce que de toute façon, il y aura un retour de bâton. On ne peut plus accepter des attitudes de cette nature. Tout cela viendra» ajoute-t-il, non sans indiquer que le régime cherche à l’empêcher de quitter le territoire national car ses revenus proviennent de la consultance internationale qui est sa nouvelle activité de prédilection. «Le juge a ordonné le renvoi du procès, mais j’avoue que je suis pressé d’entendre les plaidoiries. Je suis également impatient d’exposer ma thèse» assure le chef de file de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail.
MOHAMED SAMB PRÉVIENT LE CAMP DE KHALIFA SALL «Quand on attaque avec des missiles, il faut s’attendre à recevoir des Tomahawks»
Le secrétaire général du Cadre de concertation libéral, Mohamed Samb, mécontent de la démarche de Khalifa Sall et de son camp, prévient que la riposte sera à la hauteur de l’attaque.
Le secrétaire général du Cadre de concertation libéral, Mohamed Samb, en veut au maire de Dakar, qui attaque «injustement» le Président Macky Sall. Et d’avertir que : «Quand on attaque avec des missiles, il faut s’attendre à des Tomahawks». Car, il estime que «quand on envoie les contrôleurs d’État dans toutes les mairies du Sé- négal et qu’il y a des choses à clarifier, il est normal que les personnes interpelées se pré- sentent sans aucun problème». Au lieu de faire dansla politique politicienne. Regrettant de voir Khalifa Sall et ses camarades s’attaquer tous les jours au Président Macky Sall, Mohamed Samb prévient : «Nous n’accepterons jamais ces coups contre le Président Macky Sall. En politique, c’est comme à la guerre. Quand on est attaqué, on doit se défendre». Par ailleurs, le secrétaire général du Ccl appelle les hommes politiques de tout bord, à cesser de parler des problèmes qui n’intéressent pas les Sénégalais. En ce sens qu’il est de routine que les organes de contrôle de l’État sévissent en tous lieux, dans les grandes directions et autres services affiliés à l’État. Soutenant qu’il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat, Mohamed Samb qui vient d’une tournée politique en France, informe qu’il a demandé aux Sénégalais de s’inscrire massivement pour assurer une majorité confortable au Président Macky Sall le 30 juillet 2017. Dans cette dynamique, il exhorte les membres de l’Apr à être plus ouverts, à mieux communiquer et à descendre sur le terrain pour vulgariser les réalisations du Président Macky Sall qui, en quatre ans, réalise un bilan «jamais égalé». Mohamed Samb qui invite les Sénégalais à «préserver les 65%» que le Président Macky Sall avait obtenus à l’élection présidentielle de 2012, regrette que des membres de la mouvance présidentielle «ne mouillent jamais le maillot»
CRISE AU SEIN DU PARTI SOCIALISTE – Daouda Faye Vava «invente» la solution miracle
Pour étouffer la crise au sein du Parti socialiste’, l’ancien ministre, Daouda Faye a invité les protagonistes à se servir des traditions des grandes dé- mocraties
Au cours d’une confé- rence de presse qu’il a animée hier à Dakar pour donner la position de son Parti, Apd-“Agir pour ne pas subir”, l’ancien ministre Daouda Faye est largement revenu sur la crise qui mine le Parti socialiste. Soulignant que c’est un débat de principe qui peut se régler «dans la discussion, les échanges démocratiques, sans violence», Daouda Faye donne la recette, en proposant de faire une revue de l’histoire des démocraties des pays développés. Dans ces pays où généralement le candidat accompagné pendant le premier mandat est reconduit par la même coalition, notamment si la gestion du pouvoir est par- tagée, comme c’est le cas au- jourd’hui. «Je pense que la solution doit venir du traitement du candidat de Benno bokk yakaar pour que le Ps, dans une discussion fraternelle, franche et amicale, mais objective, puisse accepter de l’accompagner à nouveau. Mais, après le second mandat, il faut que tous les partis de Benno bokk yakaar fassent une élection primaire, sans le can- didat terminant son mandat. À partir de ce moment, il peut se dégager un autre candidat qui peut venir de n’importe quel parti de la coalition», a-t-il suggéré. POUR UNE DISTRIBU- TION PLUS DÉMOCRA- TIQUE DES MOYENS ET DES RESSOURCES Toutefois, tous les accords doivent être compilés dans un protocole avant le second mandat, avec une prestation de serment. Selon lui, c’est de cette manière que «nous pourrons certainement retrouver un climat apaisé au sein du Ps et des membres de la coalition Benno bokk yakaar». Par ailleurs, il a jeté un regard sur le Parti démocratique sénégalais qui tangue. À l’en croire, cette situation de chienlit au sein de cette formation est dictée par la présence «pesante et virtuelle» de Wade père et fils dont beaucoup de responsables libéraux ne croient plus au retour. Estimant que c’est sous ce rapport que chacun affiche ses ambitions, le leader du Parti Apd-“Agir pour ne pas subir”, croit néanmoins que la solution pourra incontestablement venir de Me Abdoulaye Wade, leader du Parti. Qui doit aller très vite vers la passation du pouvoir au sein du Parti démocratique sénégalais, «après une large concertation et un processus démocratique». Sur un autre plan, sans épargner l’Apr, Daouda Faye a indiqué que la violence est l’apanage de tous les partis au pouvoir. Parce que le parti au pouvoir a les moins de donner une position, des moyens financiers et économiques et des moyens de convaincre les populations de la localité. Et dans ce sens, chacun cherche à être l’autorité du parti dans sa localité. Pour régler une telle situation, le président peut et doit faire une distribution beaucoup plus dé- mocratique des moyens et des ressources à travers chaque localité
JOURNÉE AFRICAINE DE L’ALIMENTATION SCOLAIRE – Serigne Mbaye Thiam tient aux cantines scolaires
Devant présidé aujourd’hui un Crd sur l’éducation, Serigne MbayeThiam a célébré hier la Journée africaine de l’alimentation scolaire à l’école de Makayope. Il en a profité pour dégager des perspectives pouvant rendre pérenne le programme des cantines scolaires défini par l’État.
CENTIF- OFNAC-COUR DES COMPTES – Où sont les scandales tus ?
Au moment où le rapport de l’inspection générale d’État sur la caisse d’avances de la mairie de Dakar suscite des passions avec la perspective de l’inculpation du maire de Dakar et Cie, d’autres rapports sont en dormance dans les tiroirs de la pré- sidence. Ils ont été établis par la Centif, l’Ofnac ou la Cour des comptes mais n’ont curieusement pas encore connu de suite.
Au moment où le rapport de l’inspection générale d’État sur la caisse d’avances de la mairie de Dakar suscite des passions avec la perspective de l’inculpation du maire de Dakar et Cie, d’autres rapports sont en dormance dans les tiroirs de la pré- sidence. Ils ont été établis par la Centif, l’Ofnac ou la Cour des comptes mais n’ont curieusement pas encore connu de suite.
La transmission du rapport de l’Inspection gé- nérale d’État sur les collectivités locales qui vaut au maire de Dakar et à certains de ses collaborateurs d’être convoqués par la justice devra être suivie de la transmission des autres rapports en souffrance au palais et devant la justice. En tout cas, si l’on ne veut pas donner l’impression que les rapports des corps de contrôle sont exploités à des fins de règlements de compte politiques, il faut penser au sort de ceux qui ont été transmis, mais qui n’ont pas encore connu de suite. Pour la Centif qui lutte contre le blanchiment d’argent, elle a directement transmis à la date du 30 juin 2016, 212 dossiers à la justice. Mais en suivant l’état des actes de procédures judiciaires des dossiers qu’elle a transmis, elle se rend compte que beaucoup d’entre eux n’ont pas connu de suite. La Centif qui ne comprend pas les raisons qui sous tendent cette inertie, a noté dans son dernier rapport, qu’elle attend de la justice les informations sans lesquelles elle ne pourra pas émettre les observations sur les dossiers en question. En sus, pour que le Sénégal ne soit pas rangé dans le lot des pays qui traînent les pieds dans la lutte contre la criminalité financière, il devrait s’éviter de telles lenteurs. Si pour la caisse d’avances de la mairie de Dakar, l’État insiste pour que la destination des fonds concernés connaisse un éclaircissement, il doit pouvoir en faire de même pour que les sommes faramineuses visées dans les différents rapports de la Centif le soient aussi. DES SCANDALES A NE PAS TAIRE La preuve, c’est avec la Centif, sur la base de l’exé- cution de 2 décisions rendues par le Tribunal régional de Dakar, que le recouvrement de la somme de 678.060. 184 Cfa qui a été versée dans le compte du Trésorier général du Sénégal ouvert à la Bceao, a été possible. Un autre recouvrement sur la base de ces mêmes décisions, a permis la mutation au nom de l’État, de deux terrains situés à Dakar d’une superficie totale de 608 m² dont la confiscation a été ordonnée par le juge. Dans son dernier rapport et dans les autres qui l’ont précédé depuis 2005, la Centif a fait état de plusieurs cas de blanchiment d’argent qui ne sont pas encore élucidés. Pour que le slogan de la gestion sobre et vertueuse des deniers publics ne soit pas considéré comme du bluff ou agité à des fins populistes, il doit encourager l’exploitation de rapports comme celui de la Cour des comptes dans lequel le président Mamadou Hady Sarr et ses enquêteurs ont épinglé la Caisse des dépôts et de consignations, l’Ipres, le ministère de la culture et de communication etc. On n’oubliera pas le rapport 2014-2015 de l’Ofnac, qui a valu à sa présidente, Nafi Ngom Kéïta, son poste et dans lequel il est révélé l’existence d’une véritable mafia financière au niveau de certains démembrements de l’État. À part le Port de Dakar, la Pharmacie nationale d’approvisionnements et une société qui n’a pas été citée dans le rapport, tous les autres dossiers traités par l’Ofnac sous Nafi Ngom Kéïta ont décelé des faits qui peuvent donner lieu à des poursuites. En tout cas, si contre la dilapidation des ressources et blanchiment de capitaux, le Sénégal manifeste sa volonté ferme, il est dans son intérêt, à l’instar de celui de l’Ige sur la caisse d’avances de la mairie de Dakar, que tous les rapports des corps de contrôle soient diligentés.
DÉTOURNEMENT PRÉSUMÉ DE DENIERS PUBLICS – Le parquet ordonne la confiscation d'un immeuble de l'ex patronne du Fpe
Ndèye Khady Guèye l’ex administratrice générale du Fonds de promotion économique (Fpe) comparaissait hier devant la barre du Tribunal correctionnel de Dakar. C’est l’État du Sénégal qui s’était constitué partie civile dans cette affaire. Il la poursuivait pour détournement de deniers publics, prise illégale d’intérêts et blanchiment de capitaux portant sur 1,89 milliard Cfa. La pré- venue avait été épinglée, on se le rappelle, le 22 janvier 2013 par un rapport de la Centif qui avait été transmis à la Section de Recherches de la gendarmerie nationale. Ndèye Khady Guèye avait été entendue par les enquêteurs avant d’être présentée au parquet. Une information judiciaire avait été ouverte à son encontre, et dans la foulée, elle avait été retenue dans les liens de la pré- vention pendant 14 mois. Soumise à une forte pression des autorités judiciaires, l’ex patronne du Fpe a dû céder au franc symbolique les 10.000 actions d’une valeur de 100 millions Cfa qu’elle détenait au niveau de la Bnde, pour recouvrer la liberté en plus des deux villas que sa mère, feue Léna Fall, avait mis en gage en guise de caution dans cette transaction. À la barre, la prévenue a indiqué qu’elle n’a jamais grugé l’État du Sénégal dans cette affaire. Selon l’un de ses avocats, en l’occurrence Me Assane Seck, c’est plutôt l’État du Sénégal qui s’est enrichi en faisant main basse sur les actions qu’elle détenait dans le capital de la Bnde, mise en place en remplacement du Fpe. Lors des débats d’audience, les avocats de l’État du Sénégal convaincus de sa culpabilité, ont plaidé le maintien de Ndèye Khady Guèye dans les liens de la pré- vention. La défense qui est aussitôt montée au créneau, a pris leur contrepied en demandant au Tribunal de renvoyer leur cliente des fins de la poursuite sans peine ni dépens, pour délits non constitués. Le représentant du ministère public a pour sa part, requis une peine d’emprisonnement de trois ans assortie du sursis et la confiscation d’un immeuble appartenant à l’ex administratrice générale du Fpe, en guise de dommages et intérêts pour tous préjudices subis par l’État. Pour le procureur de la République, Ndèye Khady Guèye a usé de subterfuges à travers la Société africaine de placement (Sap) dont elle était l’unique actionnaire pour bé- néficier d’un important prêt qui a été garanti par la suite par le Fpe en toute illégalité. Finalement, l’affaire a été mise en délibéré à la date du 20 avril prochain
DROGUE
Selon le Bureau des relations publiques de la Police nationale, V. Camara, né en 1988 à Pikine, D. L. Mboup, né en 1981 à Guédiawaye, domicilié à Mbambara et M. Cissé, né en 1982 à Pikine, domicilié à Cambérène 2, ont été arrêtés par la brigade de recherches du Commissariat du 1er Arrondissement de Thiès pour trafic de drogue. En effet, le mercredi 1er mars 2017, aux environs de 15 heures, les éléments de la brigade exploitant un renseignement anonyme faisant état d’un intense trafic de chanvre indien s’exerçant dans une maison en construction sise au quartier Dvf, se sont transportés sur les lieux aux fins d’investigations. À l’issue de l’opération, ils ont interpellé ces trois individus de nationalité sénégalaise en possession de chanvre indien d’une quantité de 11 kilogrammes. Ils sont placés en garde à vue et l’enquête se poursuit, renseigne le Bureau des relations publiques de la Police nationale
MOUHAMED NDIAYE RAHMA AMBASSADEUR ITINÉRANT «OusmaneTanor Dieng doit parler avec sa famille pour l’intérêt de Benno»
Lors d’un meeting de ralliement des notables de Médina Baye, pour la plupart des petits fils de Cheikh Al Islam, El Hadji Ibrahima Niass, dont le leader, Cheikh Ousmane Faty, le responsable politique du Mouvement dénommé «Rahma», Mouhamed Ndiaye, a demandé au président OusmaneTanor Dieng de prendre ses responsabilités et parler aux membres de sa formation politique, en l’occurrence Khalifa Sall et Cie, pour que la quiétude puisse régner au sein de la coalition Benno bokk yakaar.
FICHIER ÉLECTORAL
Le Comité de suivi des opérations sur la refonte partielle du fichier électoral, dans le cadre de sa mission de veille, effectuera une tournée dans toutes les commissions administratives sur toute l’étendue du territoire national. Une tournée qui va démarre aujourd’hui vendredi 3 mars par la région de Dakar, dans les départements de Rufisque, Pikine et Guédiwaye pour constater de visu l’état d’avancement des inscriptions sur les listes électorales. La délégation sera présidée par le président de la Cena, président du Comité de suivi des opérations sur la refonte du fichier électoral. C’est ce que nous apprend Ousmane Faye président de la Commission de suivi des inscriptions et enrôlement du comité.
ABDOUL MBAYE
Le procès de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui devrait avoir lieu hier devant leTribunal correctionnel de Dakar, a été renvoyé au 20 avril prochain. C’est à la demande de la défense qui avait introduit une requête aux fins d’annulation de la procédure au niveau de la Chambre d’accusation. Dans cette affaire qui défraie la chronique, l’ex premier Pm du Président Macky Sall est poursuivi par son ex épouse, Aminata Diack, pour faux, usage de faux, falsification de documents administratifs. Cette dernière l’accuse d’avoir modifié leur certificat de mariage à son insu en y ajoutant entre autre la mention “polygamie”. Abdoul Mbaye qui crie au complot, est dans le viseur de la justice en même temps que son présumé complice, un officier d’état civil du nom d’AdamaThiam