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Derrière les infrastructures, c’est presque le statu quo !

Dire que le régime actuel n’a pas investi dans les infrastructures relève sans doute du nihilisme. Mais au-delà, il y a peu de points positifs durant les 5 dernières années. Le recrutement et la formation du personnel, la réforme des contenus, le non-respect des accords et la diabolisation des enseignants sont autant de manquements sous l’ère Macky Sall.

5 ans ! Voilà le nombre d’années passées au pouvoir par l’actuel régime avec à sa tête le Président Macky Sall. De quoi jeter un coup d’œil sur le rétroviseur pour  voir ce qui a été fait dans l’Education et ce qui ne l’a pas été. Ce serait sans doute prétentieux de vouloir faire le tour, mais juste un aperçu des grandes lignes. Pour cela, il faudra peut-être porter le regard sur les points majeurs que sont la gouvernance, les investissements et les contenus des enseignements. Il est à noter qu’il n’y a pas eu de grande instabilité institutionnelle.

Car le département de l’Education nationale et celui de l’Enseignement  supérieur et de la Recherche n’ont connu que deux ministres. D’abord respectivement Ibrahima Sall et Serigne Mbaye Thiam. Ensuite, ce dernier envoyé à l’Education nationale s’est fait remplacer au supérieur par Mary Teuw Niane.  Il y a cependant le morcellement du secteur en trois ministères, avec une multitude de directions et d’agences. ‘’Nous pensons que cette question pourrait être réglée de sorte qu’il y ait une meilleure cohérence dans l’organigramme du système éducatif et une gestion holistique’’, préconise le coordonnateur de la Cosydep, Cheikh Mbow.

S’agissant de la gouvernance, elle connaît des fortunes diverses en fonction du temps et des ministères. Au département de l’Enseignement supérieur, la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur a indiqué la voie à suivre et les ruptures à opérer. Le Pr Mary Teuw Niane avait montré une ferme détermination à appliquer les recommandations. Mais il avait un problème de méthode. L’ancien recteur de l’UGB a voulu tout faire passer par le forcing. Il s’est frotté non seulement aux étudiants dont les Amicales ont été presque toutes suspendues, mais aussi aux enseignants, notamment le  Saes. Un syndicat qui a eu à brûler publiquement la loi portant réforme des universités pour faire face à la tutelle.

Le ministre a voulu aussi prendre les orientations des mains des instances pédagogiques. Un bras de fer sans merci a été engagé. Sans compter le front ouvert du  côté des étudiants avec l’augmentation des frais d’inscription, les critères d’attribution des bourses, ceux relatifs aux orientations… Bref, il a voulu ‘’extirper ce qui l’intéressait’’ des résultats de la concertation, selon les mots du coordonnateur du Saes du campus de Dakar, Ibrahima Daly Diouf. Le mathématicien a appris à ses dépens le proverbe selon lequel qui trop embrasse mal étreint. Il a fallu la mort de l’étudiant Bassirou Faye en septembre 2014, suite à une série de manifestations violemment réprimées, pour qu’il se résolve à mettre la pédale douce.

Depuis lors, Mary Teuw Niane semble avoir trouvé le bon chemin menant vers l’application des réformes. ‘’Il a su rebondir et avoir une oreille attentive. Depuis, le dialogue n’a jamais été rompu’’, admet M Diouf. C’est d’ailleurs aujourd’hui le bilan le plus évident de sa gestion. Plusieurs points de la plate-forme revendicative du syndicat ont été satisfaits. La réforme des titres en est un aspect majeur. Du côté des étudiants, que ce soit l’orientation des bacheliers, les inscriptions ou l’attribution des bourses, un grand ménage a été réussi. Ce qui fait qu’il y a moins de grèves des étudiants depuis deux ans maintenant pour réclamer une orientation ou le paiement des bourses. Pour autant, il y a des choses à redire sur ces points. En effet, demander à un nouveau bachelier de faire 18 choix obligatoires (campusen), c’est l’inviter pratiquement à faire du remplissage après avoir défini ses 3 ou 4 priorités. De même, il reste un grand effort à faire dans la bancarisation des bourses, puisque les bénéficiaires affrontent d’énormes difficultés avant de percevoir leur dû.

Un mépris vis-à-vis des enseignants

Si Mary Teuw Niane se voit reconnaître aujourd’hui ‘’une oreille attentive’’ par ses vis-à-vis, c’est tout le contraire de son collègue de l’Education nationale. Avec Serigne Mbaye Thiam, on parle plutôt de sourde oreille. Comme le département de l’Enseignement supérieur, l’Education nationale a eu aussi ses assises du 28 au 30 août 2014. Un comité multi acteurs de suivi devait être mis en place dans les meilleurs délais. Depuis deux ans maintenant, cette structure n’existe pas, rappelle Cheikh Mbow et d’autres leaders syndicaux. La tutelle semble avoir opté pour ‘’une application sélective et exclusive des recommandations des assises’’.

Si son collègue de l’enseignement supérieur avait rectifié le tir, le ministre de l’Education nationale semble lui, foncer tête baissée. Presque l’ensemble des acteurs se retrouve sur le fait que sa gestion est solitaire, y compris du côté du comité du dialogue social. L’on se rappelle le coup de colère de Mamadou Diop Castro qui n’arrivait plus à le joindre. ‘’Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de comité de suivi qu’il n’y a pas application. Il y a des choses qui relèvent du gouvernement. Laissons-le faire son travail’’, rétorquait Marie Siby Faye, du MEN, à une critique dans ce sens. Le même problème se pose dans la gestion démocratique des enseignants, très décriée par les syndicalistes.

SEYDOU GUEYE ‘’Nous avons toutes les raisons de rester optimistes’’

Alors qu’une frange de l’opposition décrète, à partir de ce 25 mars 2017, la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, le porte-parole du gouvernement et de l’Alliance pour la République pense lui, que c’est une autre étape qui s’ouvre dans le cycle des défaites de l’opposition. Seydou Guèye, dans cet entretien avec EnQuête, revient sur le bilan du chef de l’Etat qu’il juge positif en dépit des difficultés que rencontrent les Sénégalais.

Monsieur le ministre, le 25 mars 2017, le Président Macky Sall aura fait 5 ans à la tête du pays. Mais selon une frange de l’opposition, c’est à partir de cette date que prend fin le mandat du président de la République. Qu’en pensez-vous ?

Cette question est derrière nous puisque les Sénégalais avaient élu le Président pour 7 ans en 2012 et ils ont tranché définitivement le débat après la décision du Conseil constitutionnel sur la durée des mandats du président de la République le 20 mars 2016, en adoptant largement le projet de réforme constitutionnelle. Je pense  plutôt qu’à partir du 25 mars 2017, c’est une autre étape qui s’ouvre, dans le cycle des défaites de l’opposition qui a une sorte d’affinité quasi naturelle avec l’échec aux élections.  Je reste convaincu que la très grande majorité des Sénégalais, qui sont les décideurs en matière électorale, ont fait le choix définitif du Président Macky Sall pour conduire leur destinée et continuer ce challenge du Sénégal émergent.

Quel bilan tirez-vous de sa gestion durant ces cinq ans ?

Un bilan largement positif, marqué par les performances économiques inédites et une grande efficacité sociale des politiques publiques. Dès son élection, et face aux urgences, le Président Macky Sall a fait le choix du courage et de l’humanité en engageant des réformes hardies, en vue de transformer structurellement notre économie, promouvoir l’égalité sociale et l’équité territoriale et asseoir les bases d’une gouvernance vertueuse.

Incontestablement, notre pays a renoué avec une croissance forte, inclusive, durable, et les retombées se font sentir dans tous les secteurs d’activités. Du monde rural aux villes, en passant par les zones périurbaines, l’espoir renaît, car les Sénégalais, qu’ils soient agriculteurs, éleveurs, fonctionnaires, ouvriers ou industriels, voient que les choses bougent et dans le bon sens.

Non seulement le Président Macky Sall a réussi à remettre le pays en marche, mais il a surtout jeté les bases d’un développement économique et social endogène. Les chantiers qui sont ouverts partout augurent des lendemains bien meilleurs que viennent consolider les récentes découvertes de gaz et de pétrole. Vue par l’extérieur, notre diplomatie conforte son rôle et sa place dans le concert des nations, la crédibilité économique, et la signature du Sénégal est renforcée. Notre pays est bien positionné dans les différents classements qui mesurent les progrès des peuples vers le développement, la gouvernance et la démocratie. Au-delà du bilan des 5 ans, nous avons toutes les raisons de rester optimistes car les perspectives sont encore plus engageantes.

Sur le plan économique et social, beaucoup de difficultés persistent surtout au niveau de la prise en charge de la demande sociale. Le régime n’a-t-il pas failli dans ce domaine ?

Absolument pas ! La demande sociale est un concept générique, je dirais même un concept valise où l’on peut tout mettre. Mais interrogez tous les secteurs de la vie sociale et vous vous rendrez compte que le Président Macky Sall a posé des actes forts, appréciés par beaucoup  de nos compatriotes. Rappelez-vous que les premières mesures qu’il a prises pour inaugurer son mandat ont porté sur la baisse des prix des denrées de grande consommation, sur celle de la fiscalité sur les salaires qui avait pour but de renforcer le pouvoir d’achat des ménages. Vous aurez remarqué qu’il n’y a pas eu de hausse sur les prix sur toute la période.

Il s’en est suivi d’autres mesures phares comme la baisse des loyers ; les bourses de sécurité familiales allouées aux 300 000 ménages vulnérables, à raison de 25 000 francs par trimestre ; la couverture maladie universelle ; et tout récemment la baisse généralisée des factures d’électricité qui intervient à un moment où les longues et interminables coupures d’électricité sont derrière nous. A côté de ces mesures salutaires, vous pouvez également consigner les programmes de rattrapage comme le PUDC, avec ses volets approvisionnement en eau, électrification, désenclavement et allégement des travaux de la femme. En toute objectivité,  les préoccupations majeures des Sénégalais ou leurs demandes multiformes sont en voie d’être réglées par le Président Macky Sall, même s’il reste encore du chemin à faire. Et je ne vous ai pas parlé des infrastructures.

Récemment, une flambée des prix des denrées de première nécessité a été notée. Comment expliquez-vous cela ?

En réalité, Il y a eu une hausse de prix de quelques denrées comme l’huile, du fait du renchérissement des cours mondiaux. Cela relève plus d’un choc exogène. Mais le gouvernement, sur instruction du Président Macky Sall, a pris les mesures idoines pour amoindrir les conséquences qui pouvaient en découler.

A côté de la flambée des prix des denrées de première nécessité, il y a le coût du loyer qui étrangle les pères de famille. Il y a beaucoup de spéculations dans ce domaine et à cause de la loi sur la baisse, les prix ont presque triplé. Comment voyez-vous cela ?

Je ne pense pas que les prix aient augmenté du fait de la loi sur la baisse des loyers. Ce qui serait un paradoxe. Au contraire, nous avons bien enregistré une baisse généralisée. Cependant, je reconnais qu’il y a eu des difficultés dans l’application de la mesure et c’est cela qui est à l’origine de nombreux contentieux entre locataires et bailleurs. C’est également la raison pour laquelle le chef de l’Etat a demandé en Conseil des ministres et au gouvernement de procéder à l’évaluation de la mesure en vue d’apporter les correctifs nécessaires, dans l’intérêt réciproque des bailleurs et des locataires.

Le régime ne devrait-il pas, selon vous, prendre ce problème à bras le corps pour freiner la spéculation qui se fait sur le dos des populations au su et à la barbe des tenants du pouvoir ?

Comme je vous l’ai indiqué, la démarche est en cours pour recenser tous les points forts et faibles de cette mesure salutaire de haute portée sociale, que le chef de l’Etat a prise pour stopper la flambée des loyers. Attendons donc de disposer du rapport et sans nul doute, ses recommandations pertinentes seront mises en œuvre dans l’intérêt de tout le monde.

Selon vous, comment réglementer le secteur de la location ?

Le secteur est déjà réglementé. Ce qu’il nous faut plutôt, c’est d’aller vers une amélioration du dispositif législatif, réglementaire et de contrôle qui régit le secteur. Et certainement, le rapport mettra le doigt sur ce qui ne va pas dans le secteur, et préconisera  les mesures appropriées pour régler définitivement les problèmes identifiés. Vous pouvez être rassuré, l’Etat jouera tout son rôle de régulation du secteur.

Ne devrions-nous pas aller vers une deuxième baisse des prix du loyer et une fixation des prix pour protéger les locataires ?

Je ne suis pas sûr que la bonne réponse à apporter soit la spirale du toujours moins. Notre ambition est de travailler pour que les Sénégalais soient dans le plus ou le positif, en termes de richesse, de santé, de confort et de dignité, etc… Le Président Macky Sall voit large et développe une pensée tournée également vers l’anticipation en termes de mesures à prendre dans l’intérêt des locataires mais aussi des bailleurs qui ont investi leur argent dans l’immobilier. Le gouvernement travaille dans l’optique d’une solution durable en agissant aussi bien sur l’offre que la demande. C’est ce qui explique les programmes de logements sociaux notamment à Diamniadio pour les classes moyennes et celles d’en dessous, afin de faciliter l’accès au logement et à la propriété à un moindre coût.

On parle beaucoup de logements sociaux, mais les prix sont souvent inaccessibles aux populations démunies. L’Etat ne devrait-il pas changer de paradigme ?

Le paradigme est bon et me semble porteur d’avenir. Il s’appuie sur une volonté politique de faciliter l’accès à la propriété à tout Sénégalais, qu’il soit d’ici ou de la diaspora. Ensuite, il allie le renforcement et la diversification de l’offre au soutien de la demande pour garantir sa solvabilité. A mon sens, cela constitue l’expression d’une vision politique juste et pertinente.

Ne faudrait-il pas songer à délocaliser la capitale dès lors que Dakar étouffe ?

Dakar étouffe, vous avez raison. Fort heureusement, le président de la République, avec courage et vision, a repensé la politique d’aménagement du territoire, à travers notamment l’acte III de la décentralisation, pour faire des départements et communes des territoires viables où se développent des activités socioéconomiques pouvant attirer et fixer les populations sur place. En plus de cela, il y a la politique de promotion de pôles urbains dont l’exemple emblématique est le pôle urbain de Diamniadio. Soyons patients. D’ici peu, quand la ville de Diamniadio sortira définitivement de terre, vous jugerez vous-même sur le terrain les efforts qui sont faits pour désengorger Dakar et promouvoir le développement équilibré des territoires.

Malgré tout ce que vous dites, il n’empêche que les populations éprouvent toujours d’énormes difficultés. Est-ce que celles-ci ne risquent pas de constituer des handicaps majeurs pour le camp présidentiel lors des prochaines joutes électorales, notamment les législatives du 30 juillet 2017 ?

Au regard du bilan fort élogieux du Président Macky Sall, après cinq ans de magistrature suprême, les Sénégalais sont plus que convaincus qu’avec lui, le Sénégal ira de mieux en  mieux. Donc, je suis persuadé que lors des législatives de juillet 2017, ils voteront massivement pour la coalition présidentielle pour lui donner une majorité confortable à l’Assemblée nationale, en attendant de lui renouveler un bail de cinq ans à la tête du pays en 2019.

Sur le plan politique, certains dénoncent un recul démocratique avec beaucoup d’interdictions de manifestations politiques et d’emprisonnements de leaders politiques comme c’est le cas avec le maire de Dakar, Bamba Fall et autres. Que répondez-vous à cela ?

Si emprisonner quelqu’un qui a commis un délit établi où qui fait l’objet d’une procédure judiciaire telle que le prévoit le Code de procédure pénale, fût-il un haut responsable politique, constitue un recul démocratique, alors moi je n’ai rien compris à la promesse démocratique qui postule l’Etat de droit, la garantie des libertés individuelles et collectives comme le respect de l’ordre public. Ces deux affaires que vous évoquez sont pendantes devant la justice, donc je ne voudrais pas m’y épancher outre mesure. Mais retenez seulement que nous avons une justice indépendante animée par des magistrats consciencieux de leurs responsabilités et qui disent le droit selon leur conviction personnelle et en toute dignité.

L’affaire Khalifa Sall suscite beaucoup de commentaires. Quel est votre avis sur la question ?

Pour ce que nous en savons, c’est une affaire grave. Le commentaire est libre et chacun y va selon ses opinions et la justice dira la vérité judiciaire de cette affaire de détournement de deniers publics. Khalifa Sall est mis en examen, donc, présumé innocent. C’est au juge d’apprécier les faits et de dire le droit. Restons serein en veillant au respect et à la confiance dus à la justice de notre pays.

Beaucoup soupçonnent derrière cette affaire une tentative de liquidation d’un adversaire politique en instrumentalisant la Justice. Qu’en pensez-vous ?

Pas du tout. Les magistrats sont remarquables de dignité. C’est la loi et leur intime conviction qui fondent les décisions de justice. Mais l’un dans l’autre, c’est sûr la base de faits que ces responsables ont été incarcérés, et je précise qu’ils ne sont pas encore condamnés. Donc, encore une fois, laissons la Justice faire son travail et nous serons tous édifiés s’ils sont coupables ou non des faits qui leur sont reprochés, quand le jugement sera prononcé par le tribunal.

PAR ASSANE MBAYE

Égypte : prison avec sursis pour l’ex-président du syndicat de la presse

L’ex-président du syndicat de la presse égyptienne et deux de ses collaborateurs ont été condamnés samedi en appel à un an de prison avec sursis chacun pour avoir abrité deux reporters recherchés par la justice, selon une source judiciaire.

Yehya Kallache, ancien chef du syndicat, Gamal Abdelrahim et Khaled Elbalshy avaient été condamnés en première instance en novembre à deux ans de prison mais ils avaient interjeté appel et payé la caution fixée par le tribunal pour rester en liberté.

Les trois hommes, qui ont encore la possibilité de se pourvoir en Cassation, sont accusés d’avoir caché deux reporters accusés notamment d’ »incitation à manifester », alors qu’une loi interdit depuis tout rassemblement non autorisé par le ministère de l’Intérieur.

L’arrestation de Amro Badr et Mahmoud Saqqa lors d’un raid de la police au siège du syndicat en mai 2016 puis l’interpellation des trois syndicalistes avaient entraîné des manifestations de journalistes dénonçant « un recul » de la liberté de la presse depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, en 2014.

Les deux reporters, dont les poursuites à leur encontre ont depuis été abandonnées, étaient accusés d’avoir appelé à manifester contre une décision controversée du gouvernement de rétrocéder deux îles de la mer Rouge, Tiran et Sanafir, à l’Arabie saoudite.

Ces manifestations contre le président Sissi avaient été d’une ampleur sans précédent depuis son arrivée au pouvoir.

En janvier, la Haute cour administrative a confirmé un verdict annulant cette rétrocession.

Les organisations de défense des droits de l’Homme accusent régulièrement M. Sissi de museler la liberté d’expression et de réprimer toute critique contre son pouvoir.

Marcel Alain de Souza : « L’idéal serait de créer une zone de libre-échange entre blocs régionaux »

À la tête de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) depuis début 2016, l’ancien ministre béninois du Développement estime que le Maroc et la Tunisie peuvent être des partenaires privilégiés de cette zone sans en devenir pour autant membres à part entière.

Jeune Afrique : Confirmez-vous que, comme le Maroc, la Tunisie a fait une demande d’adhésion à la Cedeao ?

Marcel Alain de Souza : Oui. C’est d’abord le ministre tunisien de la Coopération internationale qui a émis ce souhait lors de la conférence Arab-Africa Trade Bridges, fin février à Rabat. J’ai ensuite reçu quelques jours plus tard, à Abuja, l’ambassadeur de Tunisie au Nigeria, qui m’a confirmé la volonté de son pays d’adhérer à notre communauté. Je lui ai demandé de nous adresser une requête écrite, que nous n’avons pas encore reçue.

Comment expliquez-vous cet intérêt accru des pays du Maghreb pour la Cedeao ?

La Cedeao a réalisé de nombreuses avancées ces dernières années. C’est un bloc qui évolue vers une union économique et monétaire. Comme nous sommes en train de mettre en place un tarif extérieur commun, le Maroc, qui exporte déjà beaucoup d’engrais et de produits pharmaceutiques vers la zone – où ses banques sont en outre bien implantées –, souhaite accéder plus facilement à ce marché commun de quelque 350 millions de consommateurs.

Maroc : Saadeddine El Othmani parvient à former sa coalition

Fin du blocage politique ! Le nouveau chef de gouvernement a annoncé samedi une nouvelle majorité qui comprend les socialistes de l’USFP. La nomination des ministres par le roi doit suivre dans les plus brefs délais.

Après six mois de blocage, le Maroc va enfin avoir son gouvernement. L’impasse a pris fin, samedi 25 mars, avec un accord entériné par six partis politiques, dont l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui était à l’origine de ce blocage.

Sous la houlette du Parti justice et développement (PJD), vainqueur des élections législatives du 10 octobre 2016, la nouvelle majorité sera composée du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP), de l’Union constitutionnelle (UC), de l’USFP et du Parti pour le progrès et du socialisme (PPS).

Lors d’une conférence de presse, le nouveau chef de gouvernement désigné, Saadeddine El Othmani, a indiqué que la nouvelle alliance se pencherai à partir de ce dimanche 26 mars sur l’élaboration du programme gouvernemental ainsi que sur la répartition des portefeuilles ministériels.

Quelques heures avant l’annonce de sa coalition, le PJD avait chargé son conseil national d’établir une liste de 30 noms de ministres potentiels. El Othmani choisira parmi eux ceux qu’il soumettra au roi, puis lui présentera la nouvelle équipe gouvernementale « dans les plus brefs délais » – sachant que Mohammed VI a été invité par le roi Abdallah de Jordanie à participer au 28e sommet arabe qui se tient les 29 et 30 mars à Amman.

LA «CRAVACHE» BRANDIE A MAINTES REPRISES

De 2012, année de l’accession du Président Macky Sall à la tête de la magistrature suprême, à nos jours, la liste des personnalités politiques traînées devant la barre ou ayant passé un séjour carcéral, est longue. Si ce n’est la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui traque des leaders politiques dans le cadre de la reddition des comptes, c’est le Tribunal correctionnel de Dakar qui poursuit et/ou condamne ces derniers pour divers délits et crimes. La justice, durant ce magistère du chef de l’Etat, Macky Sall, n’a vraiment pas chômé sur les dossiers politico-judiciaires.
LES POLITIQUES ET LA REDDITION DES COMPTES
Considéré, à tort ou à raison, comme «une arme redoutable» entre les mains de l’actuel régime, l’argument de la reddition des comptes brandi à maintes reprises, semble avoir pris une bonne place sur les différentes causes d’emprisonnement de leaders politiques. Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall ne dira pas le contraire. Actuellement sous les liens de la détention dans l’affaire dite de la “Caisse d’avance“ de sa municipalité, l’édile socialiste de la capitale est accusé de malversations présumées concernant la gestion de ladite caisse, pour un montant estimé à plus de 1 milliard 800 millions. Avant le Chargé à la vie politique du Parti socialiste (Ps), le fils de l’ancien président de la République, Karim Wade a fait les frais de cet argument. En effet, “Wade fils“ a été condamnée et emprisonné pour enrichissement illicite à 6 ans de prison ferme par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). La même juridiction exceptionnelle, pour les mêmes délits, a reconnu l’ancienne sénatrice libérale Aïda Ndiongue, coupable et placée en détention, en 2015.
L’ARTICLE 80 SOUVENT EVOQUE
Comme autre motif évoqué par le procureur pour mettre la main sur des personnalités politiques, c’est, entre autres, l’offense au chef de l’Etat. Sur ce point, les anciens camarades de l’actuel chef de l’Etat, semblent avoir remporté la palme en termes de remontrances concernant ce délit. En effet, de Me El Hadj Amadou Sall à Bara Gaye, en passant par Samuel Sarr, tous membres du Parti démocratique sénégalais (Pds), les délits retenus contre eux concernent l’article 80 du Code pénal sénégalais en vigueur. Quant aux autres anciens compagnons de l’actuel “Homme fort de Dakar“, notamment le Secrétaire national adjoint du Pds, Oumar Sarr, l’Ancien Premier ministre et président de l’Act, Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine Massaly, tous ont été traînés devant la justice soit pour faux et usage de faux, soit de diffusion de fausses nouvelles, ou encore d’injures publiques sur des personnalités politiques.
LES POLITIQUES DANS LES AFFAIRES DE CRIME ET AUTRES DELITS
La liste des hommes politiques ayant affaire avec “Dame justice“ est loin d’être exhaustive, sous les 5 ans de gouvernance de l’actuel régime. Le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias, tout comme celui de la Médina, Bamba Fall, sans oublier le responsable de l’Ujtl, Toussaint Manga, viennent gonfler ladite liste. Même s’il n’a pas effectué un retour à Rebeuss, pour avoir purgé la peine qui lui a été infligé, à savoir les 2 ans de prison dont 6 mois fermes, “Dias fils“ a été reconnu coupable des chefs d’inculpation de délit de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention illégale d’arme sans autorisation administrative, par le Tribunal correctionnel de Dakar. Son camarade de parti, Bamba Fall croupi toujours en prison pour avoir été cité dans le saccage de la Maison du Parti socialiste (Ps), le 5 mars 2016. Lui et ses co-inculpés sont accusés de tentative d’assassinat, de violence et voie de fait, de menaces de morts. Le jeune libéral, Toussaint Manga a aussi passé un séjour carcéral à Rebeuss pour avoir participé à une manifestation interdite. Il en est de même pour Victor Sadio Diouf, Secrétaire général du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel), mis aux arrêts pour destruction de biens publics.

Lettre à mon ami Khalifa Sall – Par Boubacar SADIO

 

Commissaire Divisionnaire de Police de classe exceptionnelle à la Retraite

Ancien Directeur Général Adjoint de la Police Nationale

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« Le temps est père de vérité » (François RABELAIS)

Cher ami et cher frère!

Eh oui ! Je suis parfaitement en droit et peux légitiment vous interpeller par chacun de ces deux titres. En effet cher ami, vous l’êtes parce que vous avez accepté de me tendre grand ouverts vos bras pour conforter cette amitié qui depuis lors n’a cessé de s’affirmer et de se bonifier à travers moult épreuves dont celle que vous vivez ou plutôt que nous vivons présentement. Frère, vous l’êtes parce que vous m’avez largement ouvert votre cœur pour conforter cette fraternité dont je me prévaux avec fierté et honneur. Comme il est fort aisé de le constater, ces deux manières de vous interpeller s’expliquent et se justifient amplement.
Cher ami et cher frère!

Ainsi ont-ils osé. Ils ont osé franchir le Rubicon en vous embastillant arbitrairement, illégalement à ‘’Rebeuss’’, cette vielle citadelle qui, contrairement à ce que pensent beaucoup de Sénégalais, n’est pas forcément un endroit maudit. ‘’Rebeuss’’ a un double symbolique ; en effet, c’est à la fois un purgatoire et un lieu de punition pour ceux là qui ont réellement et véritablement porté tort à la communauté par des actes et des comportements qui ont perturbé l’ordre social et les règles de vie commune ; mais ‘’Rebeuss’’ constitue aussi un lieu de bonification, d’élévation spirituelle et d’ascension sociale pour les âmes bien nées. Et vous appartenez à cette dernière catégorie. La maxime latine ne dit-elle pas « AD AUGUSTA PER ANGUSTA ». Cela signifie tout simplement qu’on arrive au triomphe qu’en surmontant maintes difficultés. Appropriez-vous ces sages paroles et faites en votre viatique quotidien.

Cher ami et cher frère!

Leurs comportements et tous les actes qu’ils ont posés s’expliquent par l’inquiétude qui les habite et par la peur qui les tenaille.
Il y’a cependant lieu de souligner qu’il y’a une différence notoire entre ces deux sentiments inhérents à la vie humaine.
L’inquiétude est un élément contingent nécessaire à la vie. Sans l’inquiétude la vie s’ordonnerait au jour le jour. L’inquiétude est le carburant du lendemain, celui qui nous pousse à nous lever très tôt le matin pour nous bousculer dans les bus DEM DIKK ou à patienter stoïquement dans les embouteillages. Ainsi l’inquiétude peut être considérée comme un levier par lequel il est possible de faire passer un individu à l’acte ; en cela elle est positive et utile. L’inquiétude accepte des réponses rationnelles.

Par contre la peur appartient à l’empirisme perceptif, au semi conscient et développe de puissants mécanismes physiques et cérébraux destinés à permettre de réagir soit dans l’instant soit de mobiliser des moyens pour modifier les éléments à l’origine de la peur. La peur possède une part d’instinct. Elle est difficile à combattre, car la peur est une affaire de perception fortement individualisée lorsqu’il s’agit de prescience, d’anticipation ou d’événements à venir comme par exemple les prochaines échéances électorales, notamment les législatives.

La peur s’efface lorsque l’objet qui en est l’origine disparait. Voilà ce qui explique le comportement de tes adversaires. Vous êtes l’objet de leur peur. En vous arrêtant et en vous embastillant, ils pensent pouvoir vous faire disparaître de la scène politique. Pour eux, il s’agit de faire disparaître le potentiel candidat Khalifa SALL l’objet de leur peur. Malheureusement, ils comprendront sur le tard que vous pouvez disparaître de la vue de vos concitoyens qui vous aiment et vous adulent tant, mais à contrario, votre image ainsi que les échos de votre discours, s’imposeront à tout le monde, eux compris, avec une plus grande prégnance et une plus forte intensité. Votre isolement à ‘’Rebeuss’’, avec la restriction de vos visites entre dans cette stratégie mal conçue par ces individus qui manquent d’épaisseur intellectuelle et de bon sens commun. Une stratégie pensée, élaborée, peaufinée et mise en œuvre avec la complicité active et honteuse des archéo-politiciens qui ont pris en otage le Grand chef.

Cher ami et cher frère!

Je m’autorise, en sollicitant l’indulgence et la compréhension du directeur de publication du Quotidien REWMI, de reprendre quelques passages du texte produit dans la chronique du Piroguier dans le N°2070. Je suis obligé de reprendre textuellement ces mêmes termes parce que tout simplement c’était bien écrit, bien dit dans un registre lexical pertinent et approprié et avec une profondeur d’analyse admirable.

« Avec l’embastillement du Maire de Dakar, tout le débat public et toutes les répliques s’articulent autour du parti pris de Macky SALL, un parti pris que personne ne peut défendre pour convaincre et qu’aucune parodie de tournée économique ne peut endiguer … La partialité politicienne du régime, APR/UPSPS est abjecte. Les citoyens ne décolèrent pas de l’impunité des épinglés de l’OFNAC et de l’ARMP ainsi que, le mutisme politique de Macky sur les Maires APR agrafés pour des infractions pires que celles imputées à Khalifa SALL. Des coudes sont mis sur des dossiers. Des pickpockets habillés en marron beige, ont été évoqués dans des rapports qui révèlent des pratiques graves… Les Sénégalais ont élu Macky SALL pour sanctionner la prédation des finances.

D’un régime libéral dans lequel il a bénéficié d’immenses générosités et sinécures… Il est Président de la République. Il a la totalité des pouvoirs. Mais son régime est devenu un macky qui couvre. Des violeurs de normes codifiées y commettent des forfaitures de gouvernance, négation de toute sobriété et de toute vérité. Des boucaniers en mitre, des filous en col blanc, des prédateurs arrogants et des maroufles infectent honteusement le Macky, un Macky où des abus semblent être restaurés au profit des félons et des filots. Et c’est dommage. L’intelligence politique est déficitaire du côté de l’avenue Roume, ce boulevard emprunté par d’abjects conspirateurs qui fomentent un ‘’complot d’Etat’’ sans être capables de rehausser leur petitesse. La nation dans son immense majorité en est déçue. Elle est meurtrie par le retour hideux de pratiques devant lesquelles reculerait Mobutu et cracherait Bokassa ».

Et je n’ai fait que reprendre les mots du Piroguier. Mais il faut avouer, m’inspirant de Charles Baudelaire, que la beauté du texte rend plus laide la forfaiture. J’ajouterai que la vérité et la résonnance des mots démontrent la fausseté de l’argumentaire et le manque d’écho de leur discours. De même que l’absence de justice, d’égalité et d’équité dévoile l’existence d’un complot.

Cher ami et cher frère!

Au delà de l’aspect financier et matériel des choses, il faut oser dire, parce que nous fondant sur des faits précis et des situations avérées, que certains donneurs de leçons qui sont à vrai dire des histrions et d’impertinents contempteurs de Khalifa SALL, ne sont ni propres ni probes. Des individus à la moralité douteuse et à la vie dissolue.
Que penser de ce grand dignitaire de l’APR qui a été surpris à deux reprises (donc un récidiviste impavide) en pleins ébats dans son véhicule avec la femme d’autrui ? Que dire de ce ministre, qui a fait avorter sa petite amie mineure de 19 ans dans une clinique privée d’Abidjan alors qu’elle était enceinte de 02 mois et 27 jours ? Que dire de cet ancien puissant ministre du régime socialiste qui offrait allègrement et généreusement appartements et villas à ses conquêtes féminines, dont beaucoup de femmes mariées ? Et cet incendie de véhicules administratifs d’une ministre de la République commandité par une grande dame ? Qui est ce très, très grand responsable de l’APR qui a occupé plusieurs hautes fonctions sous le régime de maître Abdoulaye WADE et qui a courtisé pendant des années une dame mariée du nom de A.D.

Cette dame était l’épouse d’un Inspecteur des finances qui n’avait que ses yeux pour pleurer. Aujourd’hui la bonne dame, en récompense des plaisirs charnels offerts, se trouverait à Bruxelles par la grâce de son ex amant.

Enfin que dire de ces voleurs patentés de l’Etat, ces hauts fonctionnaires occupant des directions juteuses, devenus multi millionnaires par des pratiques dolosives. Ils sont pour la plupart en fonction au ministère de l’économie et des finances. Certains sont devenus ministre et s’investissent dans la politique grâce à leurs puissances financières. De toutes les façons, au nom de la gouvernance sobre et vertueuse, tous les dossiers seront non pas déclassifiés mais vulgarisé pour que le Peuple souverain seul détenteur de la légitimité sache.

Des histoires de mœurs de nos gouvernants actuels aussi sulfureuses les des chauds lapins de l’actuel régime adeptes invétérés de la luxure de l’élixir et des unes que les autres foisonnent dans la faune activités lascives. Nous allons prochainement animer une chronique intitulée « certificat de bonnes vie et mœurs ». Tout sera dit et les acteurs seront identifiés ou identifiables. Quand à l’animateur de la chronique il ne faut pas lui chercher des poux ; d’emblée il avoue que c’est un vil personnage sans foi ni moralité. Seulement comme disent certains américains « nous sommes des voyous mais jamais nous n’accepterons que des voyous nous dirigent ».

Les gars, il faut arrêter. De toutes les façons, nous ne sommes pas comme Khalifa. Le moment venu, l’opinion saura. Nous nous apprêtons à créer le mouvement pour la promotion des valeurs, de la vertu et de la vérité en sigle « MP-3V ».

Cher ami et cher frère!

Décidément le ridicule ne tue pas ces adeptes de la coprolalie, du discours grossier et vulgaire, ces véritables maquignons. Quand je vois défiler dans ma mémoire ces images d’un passé récent montrant vos actuels contempteurs vous attendant stoïquement assis dans votre salle d’attente pour régler leurs problèmes financiers, je me dis que l’ingratitude et le reniement sont le propre de la plupart des politiciens. Vous avez toujours été envahi, submergé par leurs sollicitations quelquefois récurrentes et intempestives en faveur d’eux mêmes, de leurs épouses, de leurs enfants, de leurs proches ou de leurs militants. Ma mémoire étant défaillante, je me rappelle vaguement un certain Samb ou Sambou, je ne sais plus ; un certain Ndiaye qui serait devenu ministre d’Etat; un certain MBOW d’origine pygmée ; un certain Diakhaté et même un certain Willane origine de la Vilenie. Quels tristes individus !

Cher ami et cher frère!

Si réellement on doit vous poursuivre et vous condamner pour ce prétendu délit qu’ils veulent ou plutôt qu’ils ont décidé de vous imputer, alors il faudra, en suivant la logique judiciaire, que tous ceux là qui ont eu à bénéficier de votre assistance, de votre aide et de votre secours soient poursuivis pour recel, tout simplement parce qu’ils auront joui, bénéficié de produits provenant de ce ‘’délit’’ : il y’aura deux catégories de receleurs, ceux qui pourraient être considérés comme de bonne foi ; il s’agira de tous les bénéficiaires issus du petit peuple, et les autres qui seraient poursuivis pour recel aggravé compte tenu de leur statut social et du fait qu’ils savaient véritablement et pertinemment que l’aide et l’assistance reçues de la part du Maire provenaient de cette caisse d’avance dont ils n’ignoraient point l’existence.

Cher ami et cher frère!

Il y’a le cas de tous ces directeurs généraux d’agence et d’institution publiques qui ont détourné des deniers publics pour en bénéficier personnellement et en faire bénéficier aux membres de leurs familles, aux parents, aux responsables et militants de leur parti, au parti même et à des fondations s’activant dans les œuvres sociales. Tous ces bénéficiaires doivent être considérés comme des receleurs. Mais il y’a plus grave. Certains de ces délinquants et criminels financiers sont protégés et jamais ne seront poursuivis. Leurs protecteurs, en leur servant de bouclier ou en mettant le coude sur ces dossiers commettent deux délits graves : entrave à l’exercice normal et correct de la justice ; recel de criminel. C’est très grave voire gravissime. Compte tenu du tollé soulevé, ils vont sacrifier une ou deux personnes, histoire de faire croire que nul n’est au dessus de la loi ni exempt de punition. C’est trop tard. On aura tout compris.

Cher ami et cher frère!

Permettez-moi d’adresser quelques mots à Madame l’ancien premier ministre qui vous accuse d’avoir détourné 1.8 milliard de Francs CFA et qui, selon les estimations du Ministère de la Santé équivaudraient à 15 postes de santé avec équipements complets. Bien ! Madame et vos directeurs généraux d’agences et d’institutions publiques qui ont fait un détournement cumulé de l’ordre de 40 milliards, si l’on tient compte de ce qui s’est passé dans l’affaire Bertin où sont gravement impliqués de hauts fonctionnaires des impôts et domaines. Sachez que selon les estimations des Ministères de la Santé, des Forces armées et de l’Intérieur, cela représentent 135 postes de santé totalement équipés, 150 Commissariats de police totalement équipés et dotés chacun de 02 véhicules et 180 brigades de gendarmerie entièrement équipées et dotées chacune d’au moins 1 véhicule. C’est énorme.

Madame le premier ministre, vous voyez comme c’est hasardeux de votre part d’emprunter le chemin de l’acharnement, de l’accablement et des accusions fantaisistes. Vous avez développé un discours captieux qui ne vous honore pas. De quel droit vous érigez-vous en juge pour accuser l’honorable Maire de la capitale Sénégalaise. Et en matière de blanchiment d’argent, d’autres ont été convoqués à la Police. Et nous savons tous, pourquoi ils s’en sont sortis indemnes.

Madame le Premier ministre, je vous ai toujours admirée pas en votre qualité de femme, mais par certaines de vos positions. Malheureusement le pouvoir vous a énormément changée. J’ai constaté pour m’en féliciter que vous faites d’énormes efforts pour être plus charmante plus gracieuse et plus femme. Seulement il y’a lieu de reconnaitre que certains tares naturelles résistent à tous les artifices cosmétiques. Je me garderai de reprendre le portrait physique que des militants de l’APR ont dressé der vous. Ils n’ont points été ni galants ni tendres.

Cher ami et cher frère!

Quant au ministre Mame Mbaye NIANG qui verse dans la menace et dont le faciès rappelle celui d’un animal dont je me garde de prononcer le nom, je me demande en quelle qualité et au nom de quelles responsabilités gouvernementales se donne t-il le droit de croire un seul instant qu’en claquant du doigt les forces de défense et de sécurité vont lui obéir et s’abattre férocement sur les populations. Qu’il sache qu’en quittant le Palais de la République qui n’est la propriété privée de personne, les Présidents Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE disposaient de l’armée, de la gendarmerie, de la police et de l’ensemble du commandement territorial.
Monsieur le ministre vous semblez perdre de vue que les militaires, gendarmes et policiers sont issus du Peuple souverain. Qui sont-ils ? Ce sont les enfants du pauvre charretier qui trime à longueur de journée pour collecter 3000 Francs au risque de maltraiter le pauvre cheval qui pourtant est votre symbole et qui a droit à un bon traitement. Ce sont les enfants de ce maçon qui prend tous les risques pour s’installer su un échafaudage instable qui peut lui être fatal, pourvu seulement qu’il ait 2500 Frs à la fin de la journée ; ce sont les enfants de ce brave paysan qui sous les rayons dardant du soleil au zénith laboure la terre en guidant péniblement une charrue tirée par deux faméliques bœufs. Ce ministre semble oublier que militaires, gendarmes et policiers résident à Grand Dakar, aux Parcelles Assainies, à Guédiawaye, à Sor, à Boustane, à Kandé…
Monsieur le ministre qu’avez-vous fait pour être mieux traité que ce soldat de deuxième classe toujours enfoui dans un bunker dans la forêt casamançaise et qui, à tout moment, peut sauter sur une mine ? Monsieur le ministre qu’avez-vous fait pour bénéficier de tout le privilège qui vous ai accordé, alors que le pauvre policier mais non moins courageux élément de la BR arpente nuit et jour les ruelles et les venelles de la banlieue avec le risque de se faire poignarder par un malfaiteur drogué ? Qu’avez-vous fait pour être mieux traité que ce brave gendarme tué froidement et gratuitement alors qu’il était en mission onusienne ? Qu’avez-vous fait pour être mieux traité que ce douanier sauvagement abattu au cours d’une embuscade tenue par des contrebandiers. Votre seul mérite c’est d’être un garçon de course et un factotum préposé aux basses besognes d’une célèbre grande dame.

Monsieur le ministre sachez qu’il y’a suffisamment de ressources humaines de qualité et de grande valeur intellectuelle au sein des forces de défense et de sécurité pour diriger ce pays et avec en prime un Président de la République issu de leurs rangs et un gouvernement exclusivement composé de militaires et de paramilitaires. Je vous assure que le pays ne s’en porterait que mieux.
Cher Mame Mbaye NIANG, rassurez vous, les forces de défense et de sécurité son bien formatées et bien formées ; elles ont toujours en bandoulière et de manière viscérale, quelques puissent être les circonstances, le respect des principes qui fondent la nation, des valeurs qui régissent la République et de la loyauté d’Etat.
Laissez nous dans nos uniformes que nous portons avec fierté et dans la dignité. Nous ne serons jamais les pantins de qui que ce soit. Et nous ne seront jamais les commensaux des politiciens dans leurs activités festives organisées avec la sueur et sur le dos du peuple. Par contre nous seront toujours les serviteurs et les valets de la République.

Cher ami et cher frère!

La messe est dite. Deux éminents membres et compagnons de la première heure de Monsieur le Secrétaire général de l’APR ont publiquement reconnu et avoué que le dossier est fondamentalement politique. Ils ont reconnu que le Président de la République, détenteur de tous les pouvoirs a utilisé la justice pour combattre un adversaire politique.

L’aveu est de taille. Ils ont essayé par des explications filandreuses de se rattraper. Mais les mots étaient déjà prononcés. Et comme disait GIROUX « Les mots sont dangereux, une fois prononcés ou écrits, ils se mettent à mener leur propre vie. Ils deviennent indépendants de celui qui les a prononcés. Voudrait-il les reprendre, ils se moquent de lui. Ils éveillent, ils somment, ils creusent partout, insaisissables, invulnérables ».

Cette politisation on en doutait, certains l’avaient même nié. Mais comme disait Rabelais ‘’Le temps est père de vérité’’ et avec le temps la vérité a fini par éclater au grand jour.
J’ai été déçu d’apprendre que des chefs de partis se sont réunis autour du grand manitou pour vous accuser et vous accabler quelque fois dans l’ironie. Ne soyez pas surpris, la plupart d’entre eux sont de basse extraction sociale. Leur cœur est comprimé par la haine et la méchanceté. Ils ne peuvent pas rire et sourient difficilement. Ils jouent aux guerriers, aux hommes forts alors qu’il est de notoriété publique qu’ils portent le pagne dans leur couple.
Je ne peux m’empêcher d’évoquer le cas de ce quotidien qui se nourrit de vos déboires et de vos difficultés avec la justice pour augmenter son tirage et se faire davantage de sous. Cela s’appelle de « l’anthropophagie médiatique ». N’oublions pas que l’inventeur de l’expression « Dynastie Faye Sall » vient de chez eux et que présentement il cherche à se rattraper ; mais les mots une fois prononcer…

Cher ami et cher frère!

La presse s’est faite largement l’écho des dernières mises en garde de feu Cheikh Ahmed Tidiane SY AL MAKHTOUM prédisant que si les Sénégalais ne font pas attention, les politiciens dans leurs comportements irresponsables et irréfléchis risquent de plonger le pays dans la guerre civile. Une fois encore il nous fait bénéficier de sa sagesse incommensurable et de sa grande générosité d’âme et d’esprit. Seulement il est bon que tout le monde sache que le jour ou les menaces d’une guerre civile apparaîtront imminentes, les forces vives de la nation toutes composantes confondues sauront courageusement assumer leurs responsabilités historiques. Il ne saurait être question de laisser et de permettre à des incompétents, à des incapables et à des inconscients doublés de faiblards, de couards et de tocards détruire la nation. Le pays ne sera pas brulé. Ce message doit être compris par tout le monde sans exception.

Cher ami et cher frère!

Je peux témoigner que vous êtes un homme d’une très bonne éducation, d’une exquise courtoisie envers tout le monde, respectueux de la personne humaine. Vous vous êtes toujours adossé à la morale et à l’éthique dans l’exercice de vos fonctions et jamais vous n’avez fait montre d’une quelconque condescendance tant à l’égard de vos concitoyens qu’à celui de vos collaborateurs. En somme vous êtes un homme bien et de bien.
Aujourd’hui vous cristallisez une énorme charge d’espérance et l’autre ne disait-il pas que « l’espérance est une harpe à la voix douce, entendue seulement de Dieu et de celui qui en joue. Mais que ces deux auditeurs ont plus de poids que l’humanité toute entière »

Puisse Allah le Tout-Puissant, le Maître de l’Univers et de nos destins d’êtres ignorants et insignifiants, faire en sorte que cette espérance ne soit point déçue. Un sage américain ne disait-il pas que « Pour goutter les fontaines les plus fraîches, il faut traverser les déserts les plus arides ».

Mes salutations à Bamba FALL, Birakane NDIAYE, Mbaye TOURE, Yatma DIAW, Moctar DIOP, Cheikh SALL Fatou TRAORE et les autres.
Khalifa Ababacar “Never say die”.

QUAND LA JUSTICE PERD Ses valeurs

Révision de la Constitution par référendum, le 20 mars 2015, l’adoption de plusieurs projets de loi portant réforme judiciaire notamment la réforme du Conseil supérieur de la magistrature, celle relative au statut des magistrats, deux textes controversés parce que ne rencontrant pas l’adhésion de tous les acteurs (Etat et Union des magistrats du Sénégal – UMS) sur certaines dispositions. Il s’y ajoute la réforme constitutionnelle et la tenue du procès de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, par les Chambres africaines extraordinaires créées au sein des juridictions sénégalaises. C’est la première fois qu’un tribunal ad hoc créé par l’Union africaine, juge un ancien chef d’Etat sur le sol africain. La justice sénégalaise sous le magistère de Macky Sall peine à trouver son équilibre. Elle se trouverait même en zone de turbulence  à cause des contestations et autres controverses.
REFORME DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE, STATUT DES MAGISTRATS : Quand Macky fâche l’UMS
Après une seconde lecture pour prendre en compte les observations de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), le projet de loi n°31-2016 portant statut des magistrats et celle organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont été adoptés en Conseil des ministres, le 5 octobre 2016. Il s’en est suivi, deux mois plus tard, le vote de ces textes à l’Assemblée nationale, avec 114 voix favorables, après plusieurs heures de débat houleux, le 5 décembre 2016. Ces réformes conçues pour répondre à une doléance des magistrats vieille de plusieurs années, notamment la gestion de leur carrière dans la transparence, n’ont pas rencontré l’adhésion de l’UMS, notamment en leurs dispositions relatives à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature (le Chef de l’Etat reste le président du CMS) et au statut et à l’âge de retraite de certains hauts magistrats de la Cour suprême. Ces derniers partiront à la retraite à 68 ans au moment où les autres magistrats quitteront leur fonction à 65 ans.
SIDIKI KABA SOUTIENT UNE REFORME CONSENSUELLE
En outre, la réforme prévoit l’augmentation du nombre de membres élus au sein du CSM qui passe de trois (3) à quatre (4) magistrats, la fixation des modalités de désignation des membres élus du CSM. «Désormais les membres élus le seront pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois, et non plus pour un mandat de 4 ans sans limitation pour le renouvellement», précisait l’autorité. La nouvelle loi consacre aussi des innovations à savoir le droit de recours contre les sanctions disciplinaires prononcées par le CSM exercé devant la Cour suprême, l’instauration d’une majorité qualifiée (2/3) pour les décisions de révocation ou de mise à la retraite d’office prononcées par le CSM et l’encadrement des délibérations du CSM par l’exigence d’un quorum pour les délibérations du CSM (2/3) et aussi la consécration légale de la procédure de consultation à domicile.
Selon Sidiki Kaba, le ministre de la Justice, qui a défendu la loi à l’hémicycle, tous les acteurs ont participé à la rédaction de ce texte. «Il y a eu des débats et ce sont les magistrats qui ont souhaité la mobilité dans la profession. L’Etat est en cohérence avec la sous région et la durée des mandats fixée par la loi sénégalaise».
A l’en croire, «dans moins de 5 ans, 74 magistrats partiront à la retraite. L’Etat est dans la planification avec cette réforme. Le projet de réforme à une exigence de mobilité. Il faut que le débat soit tranché. La loi est le renforcement de l’Etat de droit», avait soutenu Sidiki Kaba.
L’UMS DENONCE DES «DISPOSITIONS DISCRIMINATOIRES»
Contrairement à l’Etat, l’UMS qui a toujours réclamé des réformes en profondeur du CSM, tient toujours à la «la sortie de l’Exécutif du Conseil supérieur de la magistrature» notamment le chef de l’Etat qui en est le président et le ministre de la Justice le vice-président. Convaincu que «le renforcement de l’indépendance de la justice passe nécessairement par une réforme en profondeur du Conseil supérieur de la magistrature», le Bureau exécutif de l’UMS qui a reçu, le vendredi 18 novembre 2016, les dernières moutures du projet de loi organique portant statut des magistrats et celui relatif à la Cour suprême a dénoncé des dispositions discriminatoires.
«(… Il a été constaté que des modifications ont été apportées à l’article 65 du projet de loi organique portant Statut des magistrats consistant à allonger l’âge de la retraite de 65 à 68 ans exclusivement pour certains magistrats en l’occurrence le Premier président, le Procureur général, les présidents de chambres de la Cour suprême, les Premiers Présidents et Procureurs Généraux près les Cours d’Appel. Ces dites modifications créent une discrimination entre les membres d’une même corporation», avait constaté l’UMS après examen du texte. Et, face à la «gravité de cette mesure et de ses implications», le Bureau exécutif de l’UMS avait convoqué une assemblée générale extraordinaire, le samedi 26 novembre 2016 au Palais de Justice Lat-Dior de Dakar pour contraindre l’Etat à rectifier le tir, en vain. Car, la loi sera votée moins d’une dizaine de jours après, le 5 décembre 2016.
TRIBUNAUX DE GRANDE INSTANCE, TRIBUNAUX D’INSTANCES ET CHAMBRES CRIMINELLES : La réforme de  l’organisation judiciaire
Durant ses cinq ans, le régime de Macky Sall aura parachevé un autre projet de réforme de la justice entamée depuis plusieurs années. Les députés ont adopté, le lundi 27 octobre 2014, à l’unanimité le projet de loi portant organisation judiciaire. La nouvelle réforme a institué les Tribunaux d’instance, les Tribunaux de grande instance, en remplacement respectivement des Tribunaux départementaux et régionaux, et de nouvelles Chambres criminelles qui sont logées au niveau des Cours d’appel, à la place des Cours d’assises, avec une nouvelle distribution des rôles des différentes juridictions. Histoire de rapprocher la justice aux justiciables et de réduire considérablement les longues détentions.
«La grande réforme de l’organisation judiciaire opérée en 1984 n’a pas permis d’avoir une justice équitable, proche des justiciables, rapide et accessible. Il y a des goulots d’étranglement et des facteurs de blocage, qui nuisent à l’efficacité du système judiciaire», avait relevé Sidiki Kaba.
Suffisant pour que l’Etat s’engage, à travers la réforme proposée aux députés, à réformer profondément l’organisation judiciaire sénégalaise en vu d’«avoir un système judiciaire moderne et performant», a-t-il défendu.
NOUVELLE CONSTITUTION : Une réforme en deçà des attentes
Le président Macky Sall a soumis à l’approbation du peuple, au référendum du 20 mars 2016, un projet de loi portant révision de la Constitution. Toutefois, la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) lui ayant transmis ses recommandations, le président Sall a proposé 15 points de la réforme constitutionnelle au peuple et portant essentiellement sur la modification de 18 articles de la Constitution du 22 janvier 2001.
Suffisant pour que des politiques et autres constitutionalistes et observateurs politiques déplorent le fait que la réforme constitutionnelle proposée par Macky Sall ne permette pas d’avoir des avancées sur la plupart des problématiques à même de capitaliser les acquis notoires de la démocratie sénégalaise, voire de consolider l’État de droit. Quoiqu’ils soient tirés… du rapport et de l’avant-projet de la CNRI.
Le professeur Abdoulaye Dièye, ancien rapporteur général de la CNRI est formel. Interrogé alors par Sud Quotidien, il avait souligné: «en tant que rapporteur général ayant participé à l’élaboration de la centaine de recommandations qu’avait faites la CNRI, je ne peux que constater le caractère insuffisant de ce qui a été présenté», avait-il fait savoir, non sans relever les limites du projet de révision constitutionnelle d’alors par rapport aux recommandations de la CNRI.
En effet, le texte adopté par référendum a repris, sur le fond comme sur la forme, l’avis du Conseil constitutionnel, saisi auparavant par le Chef de l’Etat pour avis. Et la nouvelle Constitution a reproduit les recommandations et observations des 5 sages d’alors (ils passent au nombre de 7 sages avec le nouveau texte). Le changement majeur intervenu dans les réformes a porté sur la non-rétroactivité de la réduction du mandat du président Macky Sall.
LES 18 ARTICLES DE LA CONSTITUTION DE 2001 A MODIFIER
Les dispositions concernées par la réforme sont les articles 4, 6, 26, 27, 28, 58, 59, 60, 62, 71, 78, 81, 85, 86, 89, 92, 102 et 103. Aussi 13 modifications ont été tirées de l’avant-projet de Constitution de la CNRI. «Le référendum est l’aboutissement d’un long processus, entamé au mois de mai 2013, avec la mise en place de la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI) qui, après avoir procédé à de larges consultations, inclusives et citoyennes, a remis son rapport au président de la République qui l’avait chargée de ce travail. Ainsi, les propositions de réformes soumises au référendum par le chef de l’Etat, sont tirées, pour une très large part, des conclusions de la Commission nationale de réforme des institutions», informait le communiqué du Conseil des ministres qui a adopté le projet de réforme constitutionnelle soumis au peuple.
Entre autres points puisés du projet de réforme proposé par la commission dirigée par Amadou Mahtar Mbow, il y a la modification de l’article 27 de la Constitution de 2001, elle reprend les dispositions de l’article 57 de l’avant-projet de Constitution de la CNRI: «Le président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours, pour un mandat de cinq ans. Il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.»
D’autres dispositions ont trait à l’institution du Haut conseil des collectivités territoriales, la limite d’âge des candidats à la présidentielle, le statut de l’opposition et la possibilité pour les Sénégalais de l’extérieur d’élire leurs députés.
AFFAIRE HISSEIN HABRE : Le procès de… «l’Afrique»
Le quinquennat du président Macky Sall, c’est aussi la tenue du procès de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, au Sénégal. Inculpé en juillet 2013 pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture et placé en détention provisoire, après une instruction de 19 mois, le procès d’Hissein Habré ouvert le 20 juillet 2015 a été renvoyé au 07 septembre 2015, le temps de permettre aux avocats commis d’office pour défendre l’ancien homme fort de Ndjamena de s’imprégner du dossier, ses avocats ayant boycotté le procès conformément à la volonté de leur client.
A l’issue de plusieurs semaines de jugement, la Chambre extraordinaire africaine d’Assises des CAE (Chambres africaines extraordinaires), présidée par le Juge Gberdao Gustave Kam du Burkina Faso, assisté de deux juges sénégalais a reconnu le président Habré coupable, entre autres, de «crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols et tortures». Il sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, le lundi 30 mai 2016. La défense interjettera appel de ce verdict.
En attendant ce procès, plus d’un mois et demi plus tard, la Chambre extraordinaire africaine d’Assises des CAE statuant sur la demande de réparation introduite par les parties civiles a délibéré sur les dommages et intérêts de ces dernières. Le vendredi 29 juillet, elle a condamné Hissein Habré à payer à chacune des victimes de viols répétés ou d’esclavage la somme de 20 millions de F Cfa. La même somme doit être reversée à chaque personne victime de détention arbitraire et des tortures.
Les prisonniers de guerre et les rescapés de massacre recevront chacun 15 millions. Les victimes indirectes recevront chacun la somme de 10 millions. La chambre a, par ailleurs, rejeté les demandes de réparation collectives formulées par les parties civiles. Elle a ordonné l’exécution de la décision et fixé la provision à 10% de la somme allouée à chaque victime et déclaré irrecevable l’appel en garantie de l’Etat tchadien. Elle a en outre validé les mesures conservatoires qui avaient été prises.
Quelques mois après, le procès en appel de Habré est engagé le lundi 9 janvier 2017, toujours à la salle 4 du Palais de justice Lat-Dior à Dakar. Le président de la Chambre africaine extraordinaire d’Assises d’Appel des CAE, Wafi Ougadèye du Mali, après les plaidoiries de la défense assurée par Mes Mounir Balal, Mbaye Sène et Mame Abdou Gningue et celle du Procureur général près les CAE, Mbacké Fall, et des avocats de la partie civile, a mis l’affaire en délibéré le 27 avril prochain.
Alors que les partisans de l’ancien président tchadien dénoncent un procès commandité par des «impérialistes» occidentaux qui a voulu régler ses comptes à un ancien «allié devenu insaisissable», les autorités saluent le fait que pour la première fois «l’Afrique juge l’Afrique». L’ancien président tchadien, Hissein Habré est jugé par les CAE, quatre tribunaux spéciaux créés au sein des juridictions sénégalaises, suite à un accord entre l’Etat du Sénégal et l’Union africaine (UA) pour connaitre  des faits de crimes commis au Tchad durant le magistère de Hissein Habré entre 1982 et 1990.

Violences volontaires – L’ITT, un vide médico-juridique

L’ITT – acronyme pour incapacité totale de travail – est devenue un leitmotiv. Il suffit d’égrener l’actualité judiciaire pour s’en convaincre. Aux yeux de l’opinion publique, une incapacité totale de travail permettrait de prendre le pouls d’une affaire mais surtout de sa gravité. Pourtant, cette notion, aux contours particulièrement flous, pose de réelles difficultés dans le cadre de la pratique judiciaire. Pourquoi est-elle si peu définie ? Quel est son retentissement dans une affaire pénale ? Pourquoi est-elle si mal appréhendée ? Faut-il une réforme de l’ITT ? 

Associés dans l’opération « Ratafia », les espions français et israéliens se sont-ils espionnés entre eux ?

Dans le monde de l’espionnage, si des services décident d’unir leurs efforts, cela n’en fait pas pour autant des amis. Rien ne les empêchera de s’espionner. Jamais. La preuve lors d’une opération qui a réuni, à partir de 2010, la sécurité intérieure française et le service secret israélien du Mossad pour lutter contre le programme d’armes chimiques développé par le régime syrien de Bachar Al-Assad.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/03/25/associes-dans-l-operation-ratafia-les-espions-francais-et-israeliens-se-sont-ils-espionnes-entre-eux_5100821_1653578.html#Yric4TL47RhrCZhq.99

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention