Le choc de la nuit entre Boston et Cleveland, les deux meilleures équipes de la conférence Est, a tourné à l’avantage des Celtics(103-99). Dans leur jardin du TD Garden, les C’s ont, comme toujours, pu compter sur leur meneur de poche, Isaiah Thomas (31 points), pour faire chuter les champions en titre, battus pour la deuxième fois en quatre jours. Absent lors de la défaite contre Chicago (99-117), LeBron James était pourtant bien là mercredi. La star des Cavs a même signé son 7ème triple-double de la saison avec 28 points, 13 rebonds et 10 passes. Mais ni lui, ni Kyrie Irving (28 pts), n’ont réussi à faire la différence dans le money-time. À l’Est toujours, Washington, avec 27 points de sa nouvelle recrue Bojan Bogdanovic en sortie de banc, s’est imposé à Toronto (96-105), confortant sa 3ème place au classement devant son rival du jour. En embuscade juste derrière, Atlanta a battu Dallas (100-95). Paul Millsap a libéré les Hawks dans la dernière minute (18 pts, 10 pds). Dans la lutte pour les play-offs, Detroit (8ème) a fait la mauvaise opération en s’inclinant lourdement à la Nouvelle-Orléans (109-86), permettant à Miami (9ème), tombeur de Philadelphie (125-98), de recoller à seulement une victoire. New-York (20 pts, 9 rbds pour Porzingis) peut également toujours rêver après son succès à Orlando (90-101). Brooklyn gagne enfin À l’ouest, San Antonio qui retrouvait AT&T Center, après un road trip de huit matchs à l’extérieur, a dominé sur le fil Indiana (100-99). Si Tony Parker (touché aux quadriceps) n’a pas joué, Kawhi Leonard (31 pts, 10 rbds) a pris les choses en main, remportant son mano a mano avec Paul George (22 pts, 6 rbds) pour conforter la 2ème place des Spurs. Juste derrière, Houston a confirmé son statut de troisième puissance en s’imposant sur le parquet des Clippers (103-122) avec 26 points et 9 passes pour James Harden. Utah (4ème) a également perdu, contre Minnesota (80-107), alors que Denver s’est imposé à Milwaukee (98-110) avec un nouveau triple-double du phénomène Nikola Jokic (13 pts, 14 rbds, 10 pds). Huitièmes et actuels derniers qualifiés pour les play-offs, les Nuggets creusent l’écart sur Sacramento, battu par Brooklyn (100-109). La fin d’une interminable série de 16 défaites consécutives pour les Nets de Brook Lopez (24 pts, 8 rbds)… Résultats de la nuit : LA Clippers – Houston 103 – 122 Sacramento – Brooklyn 100 – 109 Boston – Cleveland 103 – 99 San Antonio – Indiana 100 – 99 Toronto – Washington 96 – 105 Atlanta – Dallas 100 – 95 Miami – Philadelphie 125 – 98 Utah – Minnesota 80 – 107 Milwaukee – Denver 98 – 110 La Nouvelle-Orléans – Detroit 109 – 86 Orlando – New York 90 – 101
DEMBA MBAYE (EX EnTRAinEUR nGB) «En football quand on échoue, je pense qu’on doit céder sa place»
Les vraies raisons qui ont poussé Demba Mbaye à rendre le tablier demeurent mystérieuses. Le dé- sormais ex entraîneur de NGB a essayé de lever le voile sur sa décision mal comprise. Le cadet des entraîneurs de Ligue 1 convoque les objectifs non- atteints. Demba Mbaye se l’explique par le fait qu’«en matière de sport la vérité est sur le terrain. Quand on n’obtient pas un objectif, forcément il faut qu’il y ait du changement derrière». Invité de Sen sport, le technicien précise que passer le 1er tour était le minimum syndical qu’il s’était fixé : «Dès le tirage j’ai dit que Ngb ne jouait pas cette compétition seulement pour participer. On avait de réelles ambitions. On a travaillé assez dur pour atteindre ces ambitions. Il y a un constat d’échec. On a joué contre une équipe qui avait moins de qualités que nous, malgré tout, cela n’a pas passé». Demba Mbaye est persuadé que la vérité vient du terrain et doit avoir des conséquences. «En football quand on échoue, je pense qu’on doit céder sa place». Comprendra qui voudra ! En ce sens, selon lui, le vrai débat ne doit pas se focaliser sur son départ. «Le vrai débat c’est une question de fond. Il faut se demander pourquoi, avec tous les talents que nous avons, nous ne parvenons pas à passer ce tour ? Ce n’est pas une question de personne. Il y a une réflexion au niveau structurel à faire». La page tournée, le jeune homme qui rêvait de la direction technique nationale, ne pense pasreprendre du service pour le moment. «Je vais tirer le bilan de cette aventure. Je marche beaucoup à l’affect. C’a été une aventure assez forte. Mon groupe a su se transformer, se mettre au travail. Il a su enregistrer mes propres codes, et en cela je les remercie. Ngb c’est mon club de cœur et c’est compliqué de se lancer dans un autre projet».
Barça Luis Enrique ne manquera pas à Messi…
A force de faire durer le suspense, Luis Enrique avait déjà convaincu certains que son aventure au FC Barcelone allait se terminer à l’issue de son contrat en juin prochain. Chose officialisée mercredi soir par le principal intéressé après une victoire contre le Sporting Gijon (6-1). Si le coach espagnol a justifié son départ en expliquant avoir besoin de repos après trois années intenses en Catalogne, ce n’estsans doute pas l’unique raison. Sa relation avec Lionel Messi n’est peut-être pas étrangère à cette décision. Messi froissé en 2015 En effet, les deux hommes entretiennent une relation glaciale. Et cela depuis une série d’accrochages début 2015. A l’époque, l’entraîneur barcelonais avait froissé sa star en lui refusant un but à l’entraînement. Un épisode a priori anodin mais qui avait provoqué la colère de l’Argentin, absent le lendemain. Quelques jours plus tard, Luis Enrique laissera Messi en compagnie de Neymar sur le banc contre la Real Sociedad alors que le club leur avait accordé des congés prolongés pendant les fêtes de fin d’année. Un choix peu judicieux qui fera jaser, surtout que le Barça s’était incliné 1-0. Critiqué pour sa décision, le coach blaugrana s’offrira en plus un nouvel accrochage qui scellera la fin d’une possible entente. Enrique et Messi ne se par- lent plus Dès lors, les deux hommes ne se parleront plus. «Ils échangent à travers d’autres personnes du staff. Leurs rapports sont strictement professionnels. Ils se saluent, rien de plus» , confie un observateur privilégié dans les colonnes de L’Equipe. Au Barça, il est difficile de durer si l’on se met à dos la superstar argentine. Récemment, El Confidencial révélait d’ailleurs que la Pulga faisait déjà le forcing auprès de Jorge Sampaoli pour rejoindre le club catalan l’été prochain. Quand on sait que le coach du FC Séville est aujourd’hui le favori pour succéder à Luis Enrique, cela en dit long sur l’influence de Messi, visiblement désormais capable de défaire et nommer les entraîneurs. Alors qu’il négocie une prolongation de son contrat avec sa direction, le natif de Rosario n’a jamais semblé autant en position de force qu’aujourd’hui.
VISITE DE COURTOISIE DU PRÉSIDENT GAMBIEN – Barrow àTivaouane,Touba, Médina Baye…
Le tout nouveau président élu de la Gambie est attendu aujourd’hui à Touba. L’information est confirmée par les hautes autorités religieuses et administratives de la capitale du mouridisme. Adama Barrow sera reçu par le Khalife général des mourides, Cheikh Sidy Mactar Mbacké avec qui il aura un tête-à-tête.Toutefois, la visite se fera dans la parfaite sobriété au regard de son caractère un peu confidentiel qui l’entoure. Pas de Ndiggel pour un accueil populaire émanant de l’autorité suprême.
Par Abdoulaye FAM Adama Barrow a réservé sa première visite officielle, en tant que président de la République de Gambie, au Sénégal voisin. Mais, en tant que hôte du Sénégal, il a réservé une visite de courtoisie à la ville sainte de Touba après la ville sainte de Tivaouane dans la même journée. Un périple qui constitue la première étape et qui va le mener ensuite auprès du foyer religieux des Niassènes à Mé- dina Baye. Seulement ce qui est intrigant dans tout cela, c’est le fait que l’information n’a pas assez circulé dans la ville sainte de Touba. Aucune annonce de la part d’aucune autorité religieuse de la ville n’a été faite, appelant ainsi les populations à un quelconque accueil. Aucun Ndiggel n’a été émis dans ce sens. L’information a circulé de bouche à oreille dans la cité reli- gieuse depuis qu’elle est sortie de la bouche d’un communicateur traditionnel, en l’occur- rence Abdoulaye Mbaye Pekh, à l’occasion de la cérémonie officielle du Magal de Porokhane. C’est de là que l’annonce de la visite du Président Barrow a été faite et laconiquement. LA PRIÈRE DU VENDREDI EFFEC- TUÉE À LA GRANDE MOSQUÉE DE TOUBA Mais qu’à cela ne tienne, cette visite du Président Barrow à Touba ne surprend guère. Parce qu’au plus fort de la crise post-électorale gambienne, Adama Barrow avait en effet sollicité les prières du Khalife général des mourides. Cheikh Sidy Mactar Mbacké lui avait alors assuré que tout allait rentrer dans l’ordre. En quelque sorte, il est venu à Touba pour le remercier, lui rendre un hommage appuyé pour services rendus. Le chef de l’État gambien aura un calendrier peu chargé. De sources proches des autorités locales, le président gambien passera la journée à Touba. Après un tête-à-tête avec Cheikh Sidy Mactar Mbacké, il va prendre congé de son hôte, après la prière du vendredi effectuée à la grande mosquée de Touba.
ÉDUCATION – Le Saems/Cusems en ordre de Bataille
Vers une perturbation du Système éducatif avec le dépôt de préavis de grève du Saems/Cusems ? Face à la presse hier, le Secrétaire général du syndicat a dénoncé avec force l’immobilisme du gouvernement 5 mois aprèsles assises de Saly. «5mois aprèsla rencontre de Saly, nous avons constaté l’immobilisme du gouvernement quant à la matérialisation de ces accords là. C’est la raison pour laquelle nous avons été instruits par le bureau exécutif pour déposer ce préavis de grève sur la table du Gouvernement». Le Saems exige le règlement des questions entre autres, les passerelles professionnelles, sur le corps des administrateursscolaires,surle système de rémunération des agents de la Fonction publique, aussi sur les sortants du Cedeps de Thiès, et enfin, les sortants de l’Ust Gaston Berger de saint Louis. «Sur toutes ces questions, nous interpelons le gouvernement pour qu’on ait desrencontres afin de voir ne serait-ce que la volonté de matérialiser ces accords». Les camarades de Saourou Sène déplorent également la gestion anti-démocratique du ministère de l’Éducation particulièrement de son Drh qui,selon eux, fonctionne comme un robot. Pourle Sg, la direction va droit versla catastrophe, car même pour les cas de travailleurs malades et qui nécessitent une intervention rapide, le ministre leur demande d’attendre que la commission se réunisse pour statuer sur le cas. Et cela dit-il, se traduit par une remise en cause des acquis des enseignants. Saems/Cusems a décidé d’effectuer une tournée auprès des chefs religieux pour leur faire part de la situation avant d’entamer la lutte. Une façon de dégagerleurresponsabilité en cas de perturbation majeure constatée dans le système éducatif. Sénégalais dans les jours à venir.
SUITE AU REPORT DE SON PROCÈS AU 20 AVRIL PROCHAIN – Abdoul Mbaye en croisade contre des «comploteurs bêtes et méchants»
Accusé par son ex épouse Aminata Diack d’avoir frauduleusement fait évoluer le régime matrimonial qui les liait de monogamie et communauté de biens» à «polygamie et séparation de biens», l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a vu cette affaire qui devait être vidée ce jeudi 2 mars être reportée par le tribunal de grande instance de Dakar jusqu’au 20 avril prochain. Poursuivi pour faux, usage de faux, falsification de documents administratifs, Abdoul Mbaye a réagi, à sa sortie du tribunal, en s’insurgeant contre les accusations portées contre lui par son ex-femme. Lesquelles accusations ont été, selon lui, savamment orchestrée par une main occulte. «Je suis dans l’inconnue totale. On m’accuse d’usage de faux, je ne sais de quel faux il s’agit, on m’accuse d’avoir été complice de l’établissement d’un faux, je ne sais pas de quel faux il s’agit. On m’accuse d’avoir tenté d’escroquer une personne, je ne sais pas quels sont les biens de cette personne que j’ai essayé de m’approprier», a déclaréAbdoul Mbaye après le renvoi de son procès pour le 20 avril prochain. Il assure que cette situation relève tout bonnement de mé- chanceté assortie de bêtise. «Ce n’est même plus de la politique politicienne, c’est de la mé- chanceté assortie de bêtise parce que de toute façon, il y aura un retour de bâton. On ne peut plus accepter des attitudes de cette nature. Tout cela viendra» ajoute-t-il, non sans indiquer que le régime cherche à l’empêcher de quitter le territoire national car ses revenus proviennent de la consultance internationale qui est sa nouvelle activité de prédilection. «Le juge a ordonné le renvoi du procès, mais j’avoue que je suis pressé d’entendre les plaidoiries. Je suis également impatient d’exposer ma thèse» assure le chef de file de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail.
MOHAMED SAMB PRÉVIENT LE CAMP DE KHALIFA SALL «Quand on attaque avec des missiles, il faut s’attendre à recevoir des Tomahawks»
Le secrétaire général du Cadre de concertation libéral, Mohamed Samb, mécontent de la démarche de Khalifa Sall et de son camp, prévient que la riposte sera à la hauteur de l’attaque.
Le secrétaire général du Cadre de concertation libéral, Mohamed Samb, en veut au maire de Dakar, qui attaque «injustement» le Président Macky Sall. Et d’avertir que : «Quand on attaque avec des missiles, il faut s’attendre à des Tomahawks». Car, il estime que «quand on envoie les contrôleurs d’État dans toutes les mairies du Sé- négal et qu’il y a des choses à clarifier, il est normal que les personnes interpelées se pré- sentent sans aucun problème». Au lieu de faire dansla politique politicienne. Regrettant de voir Khalifa Sall et ses camarades s’attaquer tous les jours au Président Macky Sall, Mohamed Samb prévient : «Nous n’accepterons jamais ces coups contre le Président Macky Sall. En politique, c’est comme à la guerre. Quand on est attaqué, on doit se défendre». Par ailleurs, le secrétaire général du Ccl appelle les hommes politiques de tout bord, à cesser de parler des problèmes qui n’intéressent pas les Sénégalais. En ce sens qu’il est de routine que les organes de contrôle de l’État sévissent en tous lieux, dans les grandes directions et autres services affiliés à l’État. Soutenant qu’il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat, Mohamed Samb qui vient d’une tournée politique en France, informe qu’il a demandé aux Sénégalais de s’inscrire massivement pour assurer une majorité confortable au Président Macky Sall le 30 juillet 2017. Dans cette dynamique, il exhorte les membres de l’Apr à être plus ouverts, à mieux communiquer et à descendre sur le terrain pour vulgariser les réalisations du Président Macky Sall qui, en quatre ans, réalise un bilan «jamais égalé». Mohamed Samb qui invite les Sénégalais à «préserver les 65%» que le Président Macky Sall avait obtenus à l’élection présidentielle de 2012, regrette que des membres de la mouvance présidentielle «ne mouillent jamais le maillot»
CRISE AU SEIN DU PARTI SOCIALISTE – Daouda Faye Vava «invente» la solution miracle
Pour étouffer la crise au sein du Parti socialiste’, l’ancien ministre, Daouda Faye a invité les protagonistes à se servir des traditions des grandes dé- mocraties
Au cours d’une confé- rence de presse qu’il a animée hier à Dakar pour donner la position de son Parti, Apd-“Agir pour ne pas subir”, l’ancien ministre Daouda Faye est largement revenu sur la crise qui mine le Parti socialiste. Soulignant que c’est un débat de principe qui peut se régler «dans la discussion, les échanges démocratiques, sans violence», Daouda Faye donne la recette, en proposant de faire une revue de l’histoire des démocraties des pays développés. Dans ces pays où généralement le candidat accompagné pendant le premier mandat est reconduit par la même coalition, notamment si la gestion du pouvoir est par- tagée, comme c’est le cas au- jourd’hui. «Je pense que la solution doit venir du traitement du candidat de Benno bokk yakaar pour que le Ps, dans une discussion fraternelle, franche et amicale, mais objective, puisse accepter de l’accompagner à nouveau. Mais, après le second mandat, il faut que tous les partis de Benno bokk yakaar fassent une élection primaire, sans le can- didat terminant son mandat. À partir de ce moment, il peut se dégager un autre candidat qui peut venir de n’importe quel parti de la coalition», a-t-il suggéré. POUR UNE DISTRIBU- TION PLUS DÉMOCRA- TIQUE DES MOYENS ET DES RESSOURCES Toutefois, tous les accords doivent être compilés dans un protocole avant le second mandat, avec une prestation de serment. Selon lui, c’est de cette manière que «nous pourrons certainement retrouver un climat apaisé au sein du Ps et des membres de la coalition Benno bokk yakaar». Par ailleurs, il a jeté un regard sur le Parti démocratique sénégalais qui tangue. À l’en croire, cette situation de chienlit au sein de cette formation est dictée par la présence «pesante et virtuelle» de Wade père et fils dont beaucoup de responsables libéraux ne croient plus au retour. Estimant que c’est sous ce rapport que chacun affiche ses ambitions, le leader du Parti Apd-“Agir pour ne pas subir”, croit néanmoins que la solution pourra incontestablement venir de Me Abdoulaye Wade, leader du Parti. Qui doit aller très vite vers la passation du pouvoir au sein du Parti démocratique sénégalais, «après une large concertation et un processus démocratique». Sur un autre plan, sans épargner l’Apr, Daouda Faye a indiqué que la violence est l’apanage de tous les partis au pouvoir. Parce que le parti au pouvoir a les moins de donner une position, des moyens financiers et économiques et des moyens de convaincre les populations de la localité. Et dans ce sens, chacun cherche à être l’autorité du parti dans sa localité. Pour régler une telle situation, le président peut et doit faire une distribution beaucoup plus dé- mocratique des moyens et des ressources à travers chaque localité
JOURNÉE AFRICAINE DE L’ALIMENTATION SCOLAIRE – Serigne Mbaye Thiam tient aux cantines scolaires
Devant présidé aujourd’hui un Crd sur l’éducation, Serigne MbayeThiam a célébré hier la Journée africaine de l’alimentation scolaire à l’école de Makayope. Il en a profité pour dégager des perspectives pouvant rendre pérenne le programme des cantines scolaires défini par l’État.
CENTIF- OFNAC-COUR DES COMPTES – Où sont les scandales tus ?
Au moment où le rapport de l’inspection générale d’État sur la caisse d’avances de la mairie de Dakar suscite des passions avec la perspective de l’inculpation du maire de Dakar et Cie, d’autres rapports sont en dormance dans les tiroirs de la pré- sidence. Ils ont été établis par la Centif, l’Ofnac ou la Cour des comptes mais n’ont curieusement pas encore connu de suite.
Au moment où le rapport de l’inspection générale d’État sur la caisse d’avances de la mairie de Dakar suscite des passions avec la perspective de l’inculpation du maire de Dakar et Cie, d’autres rapports sont en dormance dans les tiroirs de la pré- sidence. Ils ont été établis par la Centif, l’Ofnac ou la Cour des comptes mais n’ont curieusement pas encore connu de suite.
La transmission du rapport de l’Inspection gé- nérale d’État sur les collectivités locales qui vaut au maire de Dakar et à certains de ses collaborateurs d’être convoqués par la justice devra être suivie de la transmission des autres rapports en souffrance au palais et devant la justice. En tout cas, si l’on ne veut pas donner l’impression que les rapports des corps de contrôle sont exploités à des fins de règlements de compte politiques, il faut penser au sort de ceux qui ont été transmis, mais qui n’ont pas encore connu de suite. Pour la Centif qui lutte contre le blanchiment d’argent, elle a directement transmis à la date du 30 juin 2016, 212 dossiers à la justice. Mais en suivant l’état des actes de procédures judiciaires des dossiers qu’elle a transmis, elle se rend compte que beaucoup d’entre eux n’ont pas connu de suite. La Centif qui ne comprend pas les raisons qui sous tendent cette inertie, a noté dans son dernier rapport, qu’elle attend de la justice les informations sans lesquelles elle ne pourra pas émettre les observations sur les dossiers en question. En sus, pour que le Sénégal ne soit pas rangé dans le lot des pays qui traînent les pieds dans la lutte contre la criminalité financière, il devrait s’éviter de telles lenteurs. Si pour la caisse d’avances de la mairie de Dakar, l’État insiste pour que la destination des fonds concernés connaisse un éclaircissement, il doit pouvoir en faire de même pour que les sommes faramineuses visées dans les différents rapports de la Centif le soient aussi. DES SCANDALES A NE PAS TAIRE La preuve, c’est avec la Centif, sur la base de l’exé- cution de 2 décisions rendues par le Tribunal régional de Dakar, que le recouvrement de la somme de 678.060. 184 Cfa qui a été versée dans le compte du Trésorier général du Sénégal ouvert à la Bceao, a été possible. Un autre recouvrement sur la base de ces mêmes décisions, a permis la mutation au nom de l’État, de deux terrains situés à Dakar d’une superficie totale de 608 m² dont la confiscation a été ordonnée par le juge. Dans son dernier rapport et dans les autres qui l’ont précédé depuis 2005, la Centif a fait état de plusieurs cas de blanchiment d’argent qui ne sont pas encore élucidés. Pour que le slogan de la gestion sobre et vertueuse des deniers publics ne soit pas considéré comme du bluff ou agité à des fins populistes, il doit encourager l’exploitation de rapports comme celui de la Cour des comptes dans lequel le président Mamadou Hady Sarr et ses enquêteurs ont épinglé la Caisse des dépôts et de consignations, l’Ipres, le ministère de la culture et de communication etc. On n’oubliera pas le rapport 2014-2015 de l’Ofnac, qui a valu à sa présidente, Nafi Ngom Kéïta, son poste et dans lequel il est révélé l’existence d’une véritable mafia financière au niveau de certains démembrements de l’État. À part le Port de Dakar, la Pharmacie nationale d’approvisionnements et une société qui n’a pas été citée dans le rapport, tous les autres dossiers traités par l’Ofnac sous Nafi Ngom Kéïta ont décelé des faits qui peuvent donner lieu à des poursuites. En tout cas, si contre la dilapidation des ressources et blanchiment de capitaux, le Sénégal manifeste sa volonté ferme, il est dans son intérêt, à l’instar de celui de l’Ige sur la caisse d’avances de la mairie de Dakar, que tous les rapports des corps de contrôle soient diligentés.