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PSG – MERCATO : BEN ARFA PROCHAINE VICTIME DE GONÇALO GUEDES ?

Arrivé au PSG pour 30 millions d’euros cet hiver, le portugais Gonçalo Guedes  ne devrait pas s’éterniser sur le banc des remplaçants. Hatem Ben Arfa qui a commencé à allier le bon et le mauvais ces derniers jours pourrait se voir doubler par Gonçalo Guedes.

Ben Arfa devra affaire à Gonçalo Guedes

 

Lors du chat organisé sur le site du quotidien Le Parisien, Ronan Folgoas, le spécialiste du PSG au quotidien a donné des informations sur la nouvelle recrue. Pour lui, le joueur va se relancer dans les prochains mois. Il voit Hatem Ben Arfa comme sa victime potentielle au regard de ses faméliques prestations.

« Un peu de patience. Guedes prend tout juste ses marques au PSG et à Paris. Il vit tout seul, sa famille n’est pas venue avec lui. Bref, il a besoin de digérer pas mal de choses nouvelles. Et puis, les performances récentes d’Hatem Ben Arfa (très bon à Rennes début février, mais très décevant hier lors de son entrée en jeu) peuvent lui laisser une place sur les fins de match », a-t-il réagi à une question sur le jeune joueur de seulement 20 ans.

 

Portrait du Rapper BOB de Sicap Mbao

https://www.youtube.com/watch?v=jkOap-lj6d4

MATAR NDOUR SUR L’EVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE EN AFRIQUE

“On a beaucoup plus de presse-bouton que de photographes”

Faire de la photographie, ce n’est pas seulement appuyer sur un bouton. C’est du moins l’avis de l’expert en photographie,MatarNdour. Car pour lui, si la photo n’est pas empreinte d’âme, c’est parce qu’il n’y a pas de photo.

Pas moins de 15 jeunes, venus du Burkina Faso, du Congo, de Burundi et du Sénégal, ont été outillés pendant 5 jours àunMasterclass de photographie,sous l’initiative d’Africalia et sous le thème : «La photographie créative»,animé parle photographe Belge Charles Verraest et leSénégalais MatarNdour.

Et dans son intervention, MatarNdoura souligné que la photographie est un mediumen perpétuelle évolution. “En Afrique, nous avons un déficit criard d’écoles de formation photographique et d’institutions. Les gens aiment beaucoup faire la photo, mais ils n’ont pas cette maîtrise, cette technique pour parfaire la photo. Donc, c’est des laissés-pour-compte», a déploré le photographe, au cours de cette formation intensive avec beaucoup de déplacementspour allier l’aspect théorique et pratique.

A en croire MatarNdour, faire de la photoce n’est passeulementappuyer sur un bouton. Parce que, dit-il : “Quand tu vois ce qui se passe, tu comprendras qu’on a beaucoup plus de presse-bouton que de photographes.  On dit à ces jeunes :‘’Il ne faut pas faire de belles photos, mais il faut faire de bonnes photos. Une photo peut être belle, et après ? Si la photo ne raconte rien du tout, n’a pas d’âme, ce n’est pas une bonne photo”.

MatarNdour enchaîne : “Il faut faire appel à la créativité créative, ça fait appel à une technique photographique. Parce qu’il faut avoir une technique de l’espace, c’est-à-dire quand tu vas dans la rue, il y a énormément d’éléments visuels, mais parmi ces éléments, il faut êtretrèssélectif pour pouvoir composer une bonne photo. Et il faut que cette photo renseigne un certain message, il faut aussi qu’elle ait de l’âme et des émotions».

Pour cet expert, cette émotion se dégage à partir même de l’auteur de l’image. “Si la photo n’est pas empreinte d’âme, c’est parce qu’il n’y a pas de photo. Donc, il y a cette technique esthétique, cette tendance qu’on appelle humaniste, poétique, car faire la composition, c’est faire de la poésie. C’est toute la différence entre un presse-bouton et un photographe», a souligné MatarNdour.

AdamaAidara KANTE

TROIS QUESTIONS A CHARLES VERRAEST PHOTOGRAPHE BELGE «C’était des moments impressionnants, photographiquement et socialement»

Par A.A.K – Il a foulé le sol sénégalais pour la première fois, mais garde tout de même de bons souvenirs. Charles Verraest, un photographe belge qui a engrangé beaucoup d’expériences dans la photographie conceptuelle, a partagé durant 5 jours, son expérience avec une dizaine de jeunes venus d’horizons divers pour apprendre les techniques de l’image.

C’est votre première fois en Afrique, quelles sont vos impressions ?

C’est la première fois que je viens en Afrique, c’est tout nouveau. Et donc, j’ai découvert des jeunes très engagés dans la photo, mais aussi dans la vie. Cela m’a impressionné fortement. A vrai dire, je repars comme un autre homme, vue tout cette expérience en Afrique, avec Matar qui nous a introduits dans le quartier de Ouakam, c’était très impressionnant. Et surtout comment on voit le Street photographique, comment on doit rapprocher les gens, c’était des moments impressionnants, photographiquement et socialement.

 

Vous avez eu une formation académique, alors qu’au Sénégal, certains photographes sont plus ou moins formés dans le tas. Comment avez-vous réussi à faire cette jonction ?

Les jeunes avaient déjà une toute petite expérience avec Youtube et internet, mais le problème avec Youtube, c’est qu’il y a beaucoup d’informations, il faut donc savoir canaliser les choses. Et s’il y avait alors une petite formation, cela pourrait marcher, mais on a vu quels étaient les problèmes et on a travaillé là-dessus, sur les techniques.  En 5 jours, on a fait beaucoup, maintenant, c’est à eux de continuer et de rechercher.

Quel usage faites-vous de ces photos prises lors de cette Masterclass, des expositions ou bien ?

Ce n’est pas encore fini, on va encore travailler pendant 3 mois. Et normalement après cela, on n’aimerait bien faire une exposition, ou écrire un livre, si les moyens se poursuivent bien entendu.

Êtes-vous prêt à revenir au Sénégal ?

Tout de suite, je ne pars pas. C’est un beau pays.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE 2017 – Khalifa Sall, Abdoulaye Baldé et Cheikh Bamba Dièye investissent la Banlieue

Cinq mois nous séparent des élections législatives prochaines, mais la pêche aux voix est lancée. De par son poids électoral (11% de l’électorat national), la Banlieue est très courtisée. Ousmane Ngom, Khalifa Sall, Cheikh Bamba Dièye et Abdoulaye Baldé y étaient.

KHALIFA SALL «AU- CUN INDIVIDU NE PEUT ME LIQUIDER» Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a rendu une visite de courtoisie à un ancien baron du Parti socialiste, Abdoulaye Guèye, à Tivaouane Diacksao. Une visite dans un contexte où le Ps traverse des dissensions profondes, entre Tanor Dieng et Khalifa Sall. Le maire de Dakar a réitéré leur participation (son camp et lui) aux prochaines législatives. «Personne ne pourra nous empêcher d’avoir une liste aux lé- gislatives de 2017. Le combat que nous menons, nousle ferons au sein du parti. C’est une question de principe. Nous ne quitterons pasle Ps», précise Khalifa Sall. Accompagnés par Idrissa Diallo, Ibrahima Hanne, entre autres responsables, le maire de Dakar a dit toute sa sérénité en ce qui concerne sa convocation à la Dic. «La caisse d’avances est une caisse de facilité dont dispose la mairie de Dakar pour lui permettre de faire face à un certain nombre de facilités. Elle existe depuis 1920. Je vais dé- férer à la convocation mais je sais que je n’ai rien fait de ré- préhensible. Ça, c’est certain. Cependant si c’est pour me liquider, c’est peine perdue. Il n’y a que Dieu qui peut liquider une personne. Aucun individu ne peut me liquider», avertit le chargé de la vie politique du Ps. CHEIKH B. DIÈYE : «APRÈS L’ÉCHEC DE LA TRAQUE DES BIENS MALACQUIS MACKY TRAQUE SES OPPO- SANTS» À Guinaw Rail Sud, Cheikh Bamba Dièye présidait un meeting politique de la section communale. Faisant un tour d’horizon de l’actualité nationale, le leader du Fsdb/J n’a pas manqué de se prononcer sur la convocation de Khalifa Sall à la Dic. L’ancien maire de Saint Louis, qui ne serait pas d’ailleurs épargné par l’Ige, se désole. «Après avoir lamentablement échoué dans la traque des biens mal acquis, Macky Sall se tourne vers la traque des adversaires déclarés. Mais cela ne passera pas. S’il veut nous enfermer, il n’a qu’à dire ce qu’on doit dire pour qu’il nous enferme», martèle-t-il. Il s’interroge : «il y a combien de voleurs de milliards dans ce pays ? Combien de dé- trousseurs d’argent dans ce pays ?». Selon Cheikh B Dièye, «la République ne doit pas marcher autour de ces quelques miettes qu’on va chercher dans les pré- rogatives des mairies, de façon illusoire. Ça ne va pas prospérer. C’est nous qui avions dit “Non” quand Macky Sall etses acolytes avaient détalé. Macky Sall n’a fait que récolter le fruit du travail des autres», cogne M Dièye. ABDOULAYE BALDÉ : «AVOIR UN GROUPE PARLEMENTAIRE» L’Union des centristes du Sé- négal (Ucs) a battu le rappel des troupes à l’unité 3 des Parcelles assainies à Guédiawaye. Abdoulaye Baldé prépare activement les législatives. «Notre objectif pour les législatives est d’avoir un groupe parlementaire. C’est bien possible. Car l’Ucs est bien implantée à travers le Sénégal. Nous n’excluons pas d’aller en coalition, mais nous devons d’abord compter sur notre propre force. Tous les responsables doivent s’unir. D’ailleurs nous allons vers l’organisation de notre parti. Car nous ne voulons pas que les tares des autres gangrènent notre formation politique», dixit le maire de Ziguinchor. Pour le maire Baldé, la banlieue ne doit pas être considérée comme du bétail électoral. «L’Ucs considère la banlieue comme la 15ème région du pays. Quand nous aurons le pouvoir, nous allons développer un programme spécial pour la banlieue de Dakar», promet l’ex ministre sous Wade. À Diamaguène Sicap Mbao, le président du Mouvement Libéral Ci Kanam, Ousmane Ngom, a installé la section de Diamaguène. «Nous avons reçu plusieursrésolutions quisouhaitent que Lck aille à ces élections sous sa propre bannière ; mais avec la participation d’autres formations et mouvements qui partagent les mêmes objectifs et les mêmes valeurs»

Chers Mansour, Aziz, Daouda, et très chers amis et collègues journalistes.

Je partage avec vous cet avis de cambriolage de mon domicile pour le porter à la connaissance de l’opinion et des autorités aux fins de dispositions républicaines. Un fait qui vient encore confirmer la gravité actuelle de la crise sécuritaire dans laquelle se trouve notre pays dit “émergent”. Voici ci-dessous le déroulement des faits :
“Dans la nuit du 17 au 18 février 2017, une bande de malfaiteurs s’est introduite nuitamment à mon domicile, villa n° 212 sis Quartier Serigne Mansour Sy à Keur Massar, un petit espace d’une centaine de concessions situé entre les quartiers de Elhadji Pathé et l’Unité 3 des Parcelles assainies. Le forfait porte sur un matériel d’une valeur de près de 3 millions FCFA constitué de deux écrans plats de grande dimension de marque Sharp et SAMSUNG” et d’autres objets.
Les auteurs ont escaladé les bâtiments voisins pour atteindre, on se sait comment, la cage d’escaliers (coulé en béton armé) au dessus de l’étage pour pincer et défoncer subtilement la porte en fer  et pouvoir descendre jusqu’au rez-de-chaussée et vider le salon. La maison est tellement barricadée et bunkerisé qu’on comprendrait difficilement comment ils ont pu y accéder.

Le forfait commis au moment où les étudiants et autres gaillards de la maison sont absents des lieux. Ceci traduit l’acuité jamais atteint du problème de sécurité à Dakar en général et particulièrement dans la banlieue où “le ver est dans le fruit”.

Pour s’en rappeler, de nombreux sénégalais avaient corrélé l’avènement, la prolifération et le gonflement des écuries de lutte avec la quasi éradication du banditisme à Dakar sous le régime de Me Abdoulaye Wade parce que simplement l’Etat avait réussi à installer la peur dans leur propre camp en les poursuivant sans relaxe jusqu’à leur dernier retranchement. Ce qui n’est plus le cas actuellement, la peur est du côté de la population qui n’ose même faire preuve de solidarité devant des cas d’agressions diurnes.
Au lendemain du forfait qui a du reste produit une vraie psychose dans la famille (quand on imagine qu’ils (les voleurs / agresseurs) ont certainement vu, portes ouvertes, les tout-petits enfants (filles et garçons) en plein sommeil), j’ai déposé une plainte contre X au niveau de la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar pour être en phase avec le fonctionnement normal d’une République en tant  que citoyen civilisé. Là aussi, il est aisé de se rendre que des cas similaires pleuvent comme une averse. Facile à comprendre me dirait-on car pour près de 138 quartiers que compte cette Commune, il n’y a qu’une seule brigade avec quelques éléments certes très professionnels et déterminés, et un CB expérimenté qui mérite d’être renforcés en urgence

Voila globalement la situation très préoccupante que nous vivons, impactant gravement sur le moral de chacun à se sentir fier de son pays avec l’envie de contribuer au Sénégal qu’on se veut “Émergent”

Dr Thierno NDOUR
Géographe – Expert Géomaticien
Tel. GSM Sn  : +221 77 515 79 54
: +221 70 886 50 05 / 70 886 50 25
E-mail : thiernondour@gmail.com

Jeureujeuf Khadimou Rassoul

SELON LE PRÉSIDENT DE L’ACT, ABDOUL MBAYE «Le Président Macky Sall utilise la justice pour combattre l’opposition»

Le président de l’Alliance pour la citoyenneté
le chef de l’État doit laisser la justice faire son travail au lieu de continuer à l’instrumentaliser au détriment de l’opposition. «J e vous prends à témoin, parce que je ne suis pas le seul concerné. Nous avons un régime en place qui a décidé de combattre son opposition en utilisant le sys- tème judiciaire. La justice est une chose importante, la justice est une chose sacrée ; mais elle est malheureusement manipulée par les hommes et j’ai la conviction, comme je l’ai toujours dit à mon père, monsieur le juge feu Kéba Mbaye, que la justice appartient au Bon Dieu qui en donne délégation», a regretté le président de l’Act. Et d’ajouter : «Monsieur le Président Macky Sall, faites attention à la manière dont vous utilisez la justice pour combattre l’op- position». Sur un autre registre, le patron de l’Act est revenu sur sa tour- née à Kaolack. Une tournée qui lui a permis de faire dix jours dans le Saloum et d’être en contact direct avec les populations qui, dit-il, peinent à joindre au quotidien les deux bouts. «J’ai été dans les coins les plus reculés de Kaolack. J’ai écouté les chefs de famille, les hommes de ma génération et j’ai noté une sorte de désespoir, de rési- gnation et d’échec. Non pas l’échec d’efforts qu’ils avaient déployés tout au long de leur vie pour construire une famille, mais un échec qui n’est pas de leur responsabilité. C’est pour les jeunes et le futur du Sénégal que j’ai décidé de m’engager en politique. J’ai rencontré des femmes, beaucoup de femmes ; sur leurs frêles épaules elles ont la charge de leurs enfants, elles ont la charge de leur fa- mille, c’est dur car elles tra- vaillent du matin au soir, avec peu de revenus pour beaucoup d’efforts. Enfin, j’ai écouté les jeunes et ils se plaignent du chômage. Et ce qui est déses- pérant c’est qu’il n’y a pas dans leurs yeux une lueur d’espoir d’un lendemain qui pourrait être plus prometteur et ils ont même une sorte de pudeur à en parler, il faut savoir lire dans leurs yeux, pour mesurer l’importance de leur détresse». Abdoul Mbaye a terminé son discours en invitant le Président Macky Sall à se concentrer sur la demande sociale, «au lieu de passer son temps à caser sa clientèle politique et sa famille au détriment des Sénégalais qui ne savent plus à quel saint se vouer».

FÉDÉRATION DES JEUNES RÉFORMATEURS (FJR) «Le Sénégal est assis sur une poudrière»

La fédération desjeunesréformateurs a tenu avant-hier une assemblée générale au siège du parti pour s’exprimer sur les difficultés qui «secouent le Sénégal et aussi renouvelé leur confiance à Modou Diagne Fada, leur leader». Les jeunes réformateurs s’indignent de «l’indifférence du ré- gime Sallface aux problèmes que rencontrent les Sénégalais quotidiennement», a déclaré Cheikh Samb, responsable politique de Ldr/Yessal. Parlant au nom des jeunes réformateurs, Cheikh Samb a ajouté qu’«à cause des nombreux engagements non tenus de Macky Sall lors des élections en mars 2012, le Pré- sident de la République a brisé le contrat de confiance qui le liait au peuple sénégalais». Selon le responsable des réformateurs, la réalité du pouvoir a fini par montrer les limites objectives du président de la République. «En plus des engagements délibéré- ment piétinés, touslessecteurssont en souffrance ; bref notre pays va mal, il est assis sur une poudrière», a-t-il dit. Sur les prochaines élections législatives Ldr/Yessal dénonce fermement les nombreux «dysfonctionnements» constatés au sein des commissions et qui s’appellent «lenteurs, déficit de logistique…». La Ldr/ Yessal dénonce aussi le «favoritisme» dans la ré- ception des matériaux d’inscription selon les localités «où se trouvent plus de militants apéristes». Se considérant toujours membre de Mankoo wàtu Senegaal, les jeunes de Ldr/Yessal demandent à l’opposition de «transcender les intérêts partisans, pour arriver à la constitution d’une liste commune pourleslégislatives», a déclaréCheikh Samb. Seulement, le responsable politique de Ldr/Yessal rappel que «la Ldr/Yessal est prête avec ou sans coalition d’allerseule aux législatives».

POUR FREINER KHALIFA SALL – Jusqu’ou ira le pouvoir ?

Le maire de Dakar sera l’hôte de la Dic ce mardi. Il passera à la table des limiers pour y être cuisiné dans le cadre d’une affaire de gros sous. D’ores et déjà des voix s’élèvent et voient dans cette convocation une stratégie du pouvoir qui, ne pouvant digérer les raclées que le baron socialiste ne cesse de lui infliger au fil des élections pour le contrôle de la ville de Dakar, ne cesse de fomenter des plans pour l’affaiblir ; asphyxie financière, intimidation, décapitation de ses lieutenants…

Après moult tentatives déployées, retrait de la gestion des ordures, blocage de l’emprunt obli- gataire, etc, pour arracher la capitale des mains du maire de Dakar qui semble en avoir fait sa chasse gardée, l’Etat-Apr n’a pas dit son dernier mot et vient d’accrocher une autre corde à son arc. Celle de fouiner dans la gestion de Khalifa Sall pour débusquer des ca- fards. L’Ige a séjourné dans la ville de Dakar pendant 18 mois afin d’éplucher les comptes de la Mairie. C’est ainsi que Khalifa Sall devra déférer à une convocation des enquêteurs de la Division des inves- tigations criminelles pour s’expliquer sur la gestion de la caisse d’avance, une sorte «caisse noire» dont la gestion relève du pouvoir discrétionnaire du maire de la ville de Dakar. Si le maire a toujours été blanchi lors des différents audits de sa gestion au point d’être cité en exemple, il risque cette fois ci d’être noirci à cause cette caisse noire. A moins qu’il ne donne des justificatifs convaincants sur la gestion de ces fonds destinés le plus souvent aux nécessiteux. COMPTES POLITICIENS Si le fait de passer au peigne fin la gestion de Khalifa Sall est tout à fait normal dans le cadre de la reddition des comptes, ce qui ne l’est pas du tout c’est de prendre prétexte de cela pour solder des comptes politiciens. Car ce à quoi l’on assiste actuellement ressemble à une tentative de réduire un opposant à sa plus simple expression. Pour ne pas donner l’impression qu’il s’agit de reddition de comptes politiques, l’Etat devrait faire en sorte que «tous les derniers rapports de l’Ige, qui concernent la période comprise entre 2008 et 2014, et qui font état de dysfonctionnements aussi bien dans la gouvernance administrative que dans la gouvernance économique et financière dans certaines entreprises publiques fassent l’objet de poursuites» comme promis par le Premier ministre. BounAbdallah Dione qui, lors de son troisième passage à l’Assemblée nationale, soutenait devant les députés : «87 rapports et sous-rapports ont été remis et publiés. Ils sont en train de faire l’objet d’une exploitation sous forme de directives gouvernementales. Nous sommes en train d’envoyer deslettres donnant instructions au département de la Justice d’engager des poursuites», avait notamment dit M. Dionne. Mais aujourd’hui, il semble que seule la lettre de Khalifa Sall a été diligentée. Ce qui laisse penser que le maire de Dakar donne des insomnies à l’Etat-Apr qui ne lésinera sur aucun moyen pour l’anéantir et récupérer la capitale. INDIGNATION D’ailleurs nombre de voix se sont élevées et considèrent cette convocation de Sall devant la Dic comme une traque aux opposants. Car depuis sa réélection à la tête de la ville de Dakar, le pouvoir ne lésine pas sur les armes conventionnelles et non conventionnelles pour freiner son ascension vers le sommet. Un combat qui a des relents de politique politicienne car il ne fait l’ombre d’aucun doute que si la ville de Dakar était aujourd’hui entre les mains d’un apèriste, ou si Khalifa n’avait pas fait scission avec Tanor, non seulement on ne lui mettrait pas les bâtons dans les roues, mais on lui octroierait des moyens colossaux pour qu’il réussisse sa mission. Pour rappel, Aliou Sall, le maire de Guèdiawaye, par ailleurs frère de l’apériste en chef, avait dans une de ses sorties soutenu que le président de la République avait demandé à tous les ministres de l’accompagner dans la réalisation de ses projets. Donc aujourd’hui, la seule attitude qui vaille est, à défaut de l’accompagner, laisser le maire de Dakar travailler et à l’heure du bilan, il appartiendra aux électeurs de sanctionner positivement ou négativement son travail. Mais en essayant de le liquider de façon aussi flagrante, l’Etat-Apr ne fera qu’augmenter son capitalsympathie. Pourtant l’Etat a fort à faire avec ses projets pharaoniques que sont le Pse, la Cmu, l’autoroute illaTouba, leTer, la modernisation des villes de l’intérieur du Sénégal qui manquent de tout, etc. Au lieu de s’acharner sur un adversaire politique, il gagnerait à réaliser ses promesses et à éviter que cette entreprise de déstabilisation engagée contre Khalifa Sall ne se retourne contre lui. Étant entendu que tous les coups que le pouvoir administrera à Khalifa Sall risquent de lui valoir des élans de sympathie de la part de ses compatriotes qui abhorrent l’injustice. Le Président Sall est bien placé pour le savoir.

Par El Hassane SALL

Une «justice téléphonée»

I l faudrait beaucoup de ressources au président et à ses partisans pour expliquer aux Sénégalais que les actes qu’ils posent n’entrent pas dans le cadre d’un acharnement contre Khalifa Sall. Après Bamba Fall et d’autres responsables emprisonnés, Barthélémy Dias condamné à se taire, c’est au tour du Maire de Dakar d’être dans le viseur d’une «justice aux ordres utilisée pour régler des comptes politiques», selon le constat de beaucoup de nos compatriotes dont, comble de l’ironie, un magistrat démissionnaire du Conseil supérieur de la Magistrature. On n’aurait rien à reprocher aux tenants du pouvoir si les enquêtes des inspecteurs généraux d’État sur la gestion de Sall n’étaient mues que par une volonté de transparence. Hélas, tout cela donne l’impression d’un scénario qui était joué d’avance si on se fie aux déclarations antérieures de responsables de haut rang. Il était écrit que l’édile de la capitale allait payer, à l’instar de tous ceux qui sont susceptibles de barrer la route au champion de l’Apr. L’utilisation de corps de contrôle comme l’Ige, aurait été pertinente s’il n’y avait pas une application à double vitesse de leurs résultats qui laissent de marbre certains mauvais gestionnaires du régime.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention