Àla suite des récurrentes défaites et multiples dé- routes qui ont secoué le parti présidentiel, l’Apr, à Touba et Mbacké, Pathé Diakhaté, opérateur économique, est monté au créneau pour jouer les sapeurs-pompiers. L’ami intime du Président Macky Sall au tout début de son règne et qui l’avait quitté pour convenance personnelle, pour ensuite revenir à de meilleurs senti- ments, a organisé un méga mee- ting ce week-end à Mbacké, pour marquer son retour sur la scène politique. L’opérateur économique a dé- claré revenir en politique, «non pas pour des postes de responsabilité ou autres prébendes, mais pour appeler l’ensemble des responsables de la localité à taire leurs querelles et à s’unir autour de l’essentiel». «Pathé a repris du service pour sauver Macky Sall d’une énième dé- faite à Touba lors des élections législatives de juillet prochain», a déclaré Mor Seck, son plénipotentiaire qui le représentait au meeting. Le meeting a également servi de prétexte pour enregistrer le ralliement de deux ex-jeunes colosseslibéraux de Touba, vers le parti marron-beige. Il s’agit en effet de Moustapha Seck, ancien membre de l’Union des jeunes travaillistes libéraux (l’Ujtl), secrétaire général du Cls de Touba, et de Fallou Diop, ex coordonnateur du Mouvement And ak askan wi dolèl Karim Wade (Madkaw), à Touba. Après plusieurs années d’âpres luttes contre l’Apr, Moustapha Seck et Fallou Diop, considérés à ce jour comme étant les leaders jeunes les plus dynamiques du parti de Wade à Touba, ont en effet déposé les armes et ont décidé de se fondre dans le parti présidentiel. Un véritable coup de théâtre ! Les nouvelles recrues ont expliqué leur décision de transhumer par un manque de considération des responsables au niveau central à leur endroit, et par une léthargie profonde qui minait le Pds. «Dans ce parti, je ne me retrouvais plus. Il n’y avait plus d’interlocuteur fiable. Aucun répondant ! Nous tra- vaillions dansle vide.J’ai décidé de m’en aller, conscient du fait que mes efforts de renverser les tendances étaient vains», a tenté d’expliquer Moustapha Seck. Le ralliement a été approuvé ce weekend au théâtre de verdure de Mbacké, devant un parterre de responsables politiques départementaux de la coalition Benno Bokk yakaar

La commune de Wakhinane Nimzatt ne lâche pas du lest en ce qui concerne le contrôle de marché Boubess. Du côté de RacineTalla, il n’est pas question de laisser cet établissement marchand à la commune de Djeddah Thiaroye Kao. Selon Modou Mamour Ngom, la gestion de marché Boubess est devenue une question d’honneur.a «Ce marché a été créé en 1974 par les anciens des quartiers Wakhinane, Nimzatt, Angle Mousse et Bagdad, à la suite du déguerpissement du centre-ville de Dakar vers Gué- diawaye. Il s’appelait marché «Zinc». Les anciens de Pikine, Thiaroye, Yeumbeul le savent bien. Le marché n’a jamais été une propriété de Pikine. 80% des commerçants qui l’occupent sont des ressortissants de Guédiawaye et de Wakhinane Nimzatt», explique le 3ème adjoint de «Ras» Talla, le Dg de la Rts. Par ailleurs, il a dénoncé fermement la politisation du dossier par le maire de Djeddah Thiaroye Kao. Les populations de Wakhinane Nimzatt envisagent de tenir un grand rassemblement dans les jours à venir pour montrer que : «Nous ne sommes prêts à céder marché Boubess», ajoute M. Ngom.

En décidant de mettre en place un nouveau plan de circulation interdisant par exemple de traverser la Vdn du côté du siège de la Sonatel vers Mermoz dans la plage horaire comprise entre 7h et 10h, le préfet de Dakar était peut- être loin d’imaginer que cette décision installerait la pagaille dans cette zone.Durant les 72 heures que cette mesure a été appliquée, on a assisté à des embouteillages monstres qui ont mis les automobilistes dans tous leurs états. Heureusement que le préfet a constaté que ce plan, destiné à améliorer la mobilité, a finalement créé plus d’embouteillages qu’il était censé en résoudre. C’est à se demander si les autorités s’étaient concertées avant d’imposer ledit plan. Le pilotage-à-vue est écœurant. Le préfet qui semble perdre le nord dans ce désordre, indique un État inorganisé. Pour un pays qui se veut émergent, l’État gagnerait à mettre un plan de circulation destiné à améliorer la fluidité des routes, car circuler à Dakar est laborieux. Extrêmement laborieux. Pourtant, le directeur du Cetud avait annoncé la mise en place d’un nouveau plan de circulation à Dakar, avec la construction de nouvelles infrastructures destinées à rendre fluide la circulation dans la capitale. Il avait en outre révélé qu’un arrêté est en pré- paration pour interdire la circulation des charrettes et des pousses-pousses sur certains axes. Mais à ce jour, c’est toujours la belle pagaille !

Recevant de nouveaux militants qui sont venus ou revenus se fondre dans l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Kâ s’est montré très expressif. «Nous avons organisé cette cérémonie pour accueillir de nouveaux militants qui sont tous des cadres. Le parti se réveille et je suis très content», a lâché le président du Haut conseil pour le dialogue social. Devant les nouveaux arrivants tels qu’Assane Sow, Jean Louis Camara, Seydina Oumar Touré, entre autres, Djibo Leyti Kâ qui a réaffirmé l’ancrage de son parti dans la mouvance présidentielle, Benno bokk yakaar, a promis de tout faire pour «les retrouvailles» de la famille socialiste en vue de la prise du pouvoir après le deuxième mandat de Macky Sall. «Je prie pour les retrouvailles de la famille socialiste», a encore ajouté le leader de l’Urd. Toutefois, il n’a pas voulu se prononcer sur la crise qui brûle actuellement la maison socialiste, se contentant de «prier pour une réconciliation au sein du Ps».

Le chef de l’État a pris avant-hier, mercredi 22 février, un décret d’avance pour 659 millions. Ce montant est destiné à compléter le financement de l’acquisition par le gouvernement du Sénégal de deux appareils de radiothérapie.

Les machines valent 2 milliards 766 millions 171 mille 430 francs CFA. Elles devraient être livrées entre fin avril et début mai pour être fonctionnelles au mois de juillet. Elles seront affectées à l’hôpital Dallal Jamm de Guédiawaye.

Les fonds décaissés par Macky Sall portent à 884 millions 387 mille 647 francs CFA, soit 32% du coût global, la contribution du Sénégal pour le financement de l’achat des appareils. Le Fonds saoudien, le Fonds de développement de l’Opep et la Banque islamique de développement sont les autres bailleurs.

Le chef de l’État a pris ce décret d’avance parce que le montant en question n’est pas inscrit dans le budget 2017. Et pour cause. Les 659 millions devaient être supportés, pour l’acquisition des deux machines, par la Banque arabe pour le développement économique (Badea), qui a son siège à Khartoum. Mais le Soudan faisant l’objet d’un embargo international, la Badea ne pouvait plus respecter son engagement et procéder au décaissement. Cet imprévu aurait retardé l’opération, d’après certains membres du gouvernement dont le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ.

Les deux machines sont attendues au Sénégal entre fin avril et début mai. Leur montage et les tests sont prévus en juin et la mise en marche en juillet. Dans cette perspective, le docteur Martin Treml, le patron de Vamed, la société qui vend les machines au Sénégal, a été reçu récemment par les autorités.