Le gouvernement britannique a décidé de supprimer l’organe chargé d’enquêter sur les accusations de violations des droits de l’homme par des soldats britanniques en Irak, a annoncé vendredi le ministère de la Défense britannique, laissant des centaines d’affaires irrésolues.
SODIDA – Deux vigiles arrêtés pour vol de produits laitiers
Des malfaiteurs ont fait main basse sur 23 sacs de laits en poudre qui se trouvaient dans un conteneur appartenant à la Société d’im- portation de produits alimentaires (Sipa). Ce cambriolage qui dé- fraie encore la chronique s’est déroulé dans la nuit du 2 au 3 février dernier à la Sodida. La valeur marchande des produits subtilisés est estimée à près d’un million Cfa. Une plainte déposée par la direction de cette société au niveau du commissariat de police de Dieuppeul a permis l’arrestation de deux individus : Ndiaga Diouf et Massène Sène. Les mis en cause étaient pourtant employés par ladite société comme vigiles. Malgré leur dé- négation, ils ont été déférés au parquet du procureur et placés sous mandat de dépôt depuis le 8 février dernier, pour vol com- misla nuit à l’occasion du service. Attraits hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, ils ont campé sur leurs positions. À les en croire, la nuit desfaits, ils avaient aperçus qua- tre gaillards qui chargeaient des sacs dans un taxi affrété pour la circonstance. Selon toujoursleur version des faits, ils ont tenté de les mettre hors d’état de nuire, mais les voleurs ont réussi à s’échapper en emportant leur bu- tin. Désemparés, diront-ils, ils ont informé leur employeur dès les premières heures de la jour- née. À les croire, ce dernier qui était sceptique a préféré tirer au clair cette affaire à la police. Sous le bénéfice de toutes ces observations, le représentant du ministère public après les avoir bien écoutés, a décelé plusieurs zones d’ombres dans leurs ex- plications. Convaincu de leur culpabilité, il a tout simplement requis à leur encontre une peine d’emprisonnement de 2 ans dont 6 mois ferme. Dé
HÔPITAL DE KAOLACK
Les travailleurs de l’hôpital régional de Kaolack affiliés au Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) ont tenu hier un sit in dans l’enceinte de ladite structure sanitaire. L’objectif de ce mouvement d’humeur est de fustiger leurs mauvaises conditions de travail et la gestion opaque de leur administration, entre autres. Docteur Moustapha Diakhaté, le Secrétaire général de la sous section du Sutsas, a dé- claré pour sa part que la prise en charge des patients qui fréquentent l’hôpital fait aussi défaut. Compte tenu de cette situation, les blouses blanches ont promis de battre le macadam tous les jeudis et vendredis pour que leurs revendications soient entendues par madame la ministre de la Santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck
MYSTÈRES SUR LA LIGNE ADSL
Depuis bientôt quinze jours, les abonnés à l’internet Adsl 512 ne savent plus à quels saint se vouer. Le géant de la téléphonie au Sé- négal, Orange, prive l’accès à internet à ses nombreux clients de son offre bas débit, très abordable économiquement parlant pour le citoyen lambda. Les services compétents de la boîte expliquent ces tracasseries par un «problème de réseau» que les techniciens s’évertuent à régler. Très à l’écoute et acquiesçant sur toutes les complaintes des clients, les différents techniciens joints au bout du fil essayent d’être rassurant en prétextant que «d’un moment à l’autre le réseau pourrait redevenir normal». Sauf que parler de normalité imminente dans ce contexte alors que le problème perdure, soulève plusieurs questions. Peu importe la cause, Orange devrait trouver une solution temporaire pour éviter de causer plus de désagréments à des clients qui payent chaque mois leur facture. Une offre reste une offre, même si elle coûte moins de 10.000 Cfa. Peut- être qu’il est temps que l’Artp s’en mêle pour élucider ce qu’on peut nommer le mystère Adsl 512.
Ras-le-bol
La crise que traverse actuellement la magistrature traduit un ras-le bol des magistrats excédés par les immixtions intempestives du pouvoir exécutif. Le communiqué publié hier par le Bureau exécutif de l’Union des magistrats du Sénégal est un avertissement sans frais lancé au pouvoir. L’Ums qui dit soutenir sans faille son collègue Ibrahima Hamidou Dème, rappelle avoir «dénoncé avec vigueur les maux que le collègue Dème a évoqués dans sa lettre de démission», non sans «condamner fermement les menaces proférées contre les magistrats d’où qu’elles proviennent et rappelle que la Justice ne saurait être gérée par de l’intimidation». Des propos qui en disent long sur leur degré d’exaspération et leur détermination à redorer leur blason que les politiques ne cessent de ternir.Cette sortie de l’Ums devrait aujourd’hui pousser l’État à faire son introspection et à engager de larges concertations avec les magistrats pour trouver des solutions capables de désamorcer la bombe en latence.Pour ce faire, le pouvoir gagnerait à éloigner de ce dossier ses caisses de résonnance qui souvent montent au créneau pour vilipender tous ceux qui prennent des décisions courageuses. Car la Justice est une affaire trop sérieuse et aucun sacrifice ne sera de trop pour garantir sa crédibilité. Car si elle est en crise c’est tout le peuple qui risque de tomber en transe.
«NOUS N’AVONS PAS ENCORE ATTRIBUÉ UNE LICENCE 4G. »
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) n’a pas encore attribué une licence 4G à un opérateur de téléphonie mobile», a précisé, vendredi à Saly-Portudal (Mbour), son directeur général Abdou Karim Sall. «Le seul opérateur qui a la 4G, et non la licence 4G, c’est la Sonatel (…) à travers le renouvellement de sa concession. Et nous avons profité de ce renouvellement pour élargir les périmètres de cette concession», a dit M. Sall à l’ouverture d’un séminaire d’information des journalistes, organisé à l’occasion du 15ème anniversaire de l’Artp. L’organe de régulation des télécommunications est prêt, selon son directeur général, à «négocier» avec tous les opérateurs de téléphonie mobile qui manifesteront la volonté de détenir la licence 4G. «Nous n’avons pas encore attribué une licence 4G. Pour attribuer une licence, le Code des télécommunications exige de lancer un appel à candidatures. Cela a été fait en janvier 2015, mais ça a été infructueux», a rappelé Abdou Karim Sall.
L’UMS s’érige en bouclier pour le juge Ibrahima Déme
ApreS LeS MenAceS DeS AUtorIteS contre Le MAgIStrAt DeMISSIonnAIre DU cSM
l «l’ums condamne fermement les menaces proférées contre les magistrats d’où qu’elles proviennent et rappelle que la Justice ne saurait être gérée par de l’intimidation» l «l’ums apporte son soutien sans faille au collègue ibrahima hamidou dème et continuera à mener toute action appropriée pour la sauvegarde des intérêts matériels, moraux et professionnels des magistrats»
MANQUEMENT À L’OBLIGATION DE RÉSERVE DES FONCTIONNAIRES – Quand l’État attise le feu
- Le lien entre le magistrat Ibrahima Hamidou Dème qui vient de dé- missionner avec fracas du Conseil supérieur de la magistrature, l’ex inspecteur des Impôts Ousmane Sonko, le Colonel Alioune Ndao, et le commissaire Kéïta, est qu’il leur a été reproché un manquement à leur obligation de réserve pour justifier les sanctions à prendre ou prises à leur encontre. Pourtant ces hauts fonctionnaires avaient tous alerté leur hiérarchie sur les manquements constatés. Mais comme à son habitude, l’État a laissé pourrir, au point de polluer aujourd’hui l’atmosphère.
DIPLOMATIE – Barrow amorce le come-back de la Gambie sur la scène internationale
Les démarches prendront sûrement du temps mais la volonté est bien là. Ren- tré triomphalement à Banjul le 26 janvier, Adama Barrow s’est mis au travail pour dessiner les contours de la «nouvelle Gam- bie». Et comme il l’avait annoncé lors de sa campagne électorale, celle-ci devrait rapidement ef- fectuer son retour sur la scène internationale, après des années de défiance et de tensions sous le régime de Yahya Jammeh. Depuis fin janvier, le président gambien et son ministre desAf- faires étrangères, Ousainou Dar- boe, ex-opposant historique de Jammeh, ont reçu plusieursdé- légations étrangères ou ambas- sadeurs pour confirmer leursou- hait de rétablir desrelations nor- males et apaisées avec le reste de la communauté internatio- nale. RESTER DANS LA CPI Le jeudi 9 février, Neven Mimica, le commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement, était ainsi en visite à Banjul. Il y a signé une série de contrats d’aide de l’Union européenne (UE) à la Gambie, pour un montant total de 225 millions d’euros. Ils’agit là d’un geste symbolique, l’UE ayant gelé son aide à la Gambie depuis décembre 2014 en raison du non-respect des droits de l’Homme par le régime de Jam- meh. Neven Mimica, qui a assuré que l’Ue était «pleinement engagée à la coopération» avec le gou- vernement gambien, a aussi in- diqué que le président Barrow lui avait confirmé son intention de rester au sein de la Cour pé- nale internationale (Cpi), y voyant une «excellente nouvelle et le signe d’un retour au sein de la communauté internatio- nale». Fin octobre 2016, quelques semaines avant l’élection prési- dentielle du 1er décembre,Yahya Jammeh avait annoncé que son pays allait se retirer de la Cpi dans la foulée d’annonces simi- laires effectuées par le Burundi et l’Afrique du Sud. Les nou- velles autorités gambiennes doi- vent désormais stopper ce pro- cessus de retrait de l’institution, dont la procureure générale est d’ailleurs une Gambienne, Fatou Bensouda. RÉINTÉGRER LE COM- MONWEALTH Outre ce maintien au sein de la Cpi,Adama Barrow a également annoncé sa volonté de réintégrer le Commonwealth. Début octo- bre 2013, le gouvernement gam- bien avait annoncé son retrait immédiat de l’organisation an- glophone, qui regroupe 52 pays à travers le monde. «Le gou- vernement se retire du Com- monwealth et décide que la Gambie ne sera jamais membre d’une institution néo-coloniale, et ne fera jamais partie d’une institution qui représente un prolongement du colonialisme», avait alors affirmé les autorités gambiennes dans un communiqué. Cette démarche de retour dans le Commonwealth devrait prendre du temps. Sur Twitter, un compte non certifié au nom d’Ousainou Darboe affirmait le 7 février qu’Adama Barrow allait «bientôt» se rendre au RoyaumeUni pour évoquer les conditions de ce retour. Mais selon des sources britanniques, aucune visite n’a pour l’instant été fixée. Enfin,Adama Barrow a aussi la ferme intention de restaurer des relations de confiance avec le Sénégal, puissant voisin avec lequelYahya Jammeh entretenait desrelations exécrables ces dernières années. Après avoir été accueilli à Dakar mi-janvier en attendant que Jammeh accepte de quitter le pouvoir, il y a dé- pêché sa vice-présidente, Fatoumata Jallow Tambajang, le 3 fé- vrier. Reçue par Macky Sall au palais présidentiel, elle a notamment annoncé que le Sénégal et la Gambie comptaient «revitaliser leurs relations de coopé- ration». Jeuneafrique.com
DECROIX THÉORISE LE «GRANDTOXU» OU DÉMÉNAGEMENT «Si Macky Sall obtient une majorité en 2017, l’opposition devra dire adieu à tous ses espoirs»
À la suite d’une analyse froide de la situation que traverse le Sénégal depuis l’arrivée de Macky Sall dont il soutient qu’il a échoué sur tous les plans, Mamadou Diop Decroix a invité hier l’opposition à taire les querelles de positionnement et de postes pour dégager le régime en place au risque de disparaître tous individuellement.