Sous la houlette de l’un de ses anciens membres, Abdoulaye Koula Diallo, la section socialiste de la commune de Keur Mabadiakhou, située à plus d’une trentaine de kilomètres au Sud Ouest de Wack Ngouna, a annoncé hier, jeudi 2 février, lors d’une rencontre avec la presse son intention de soutenir le courant dirigé par le maire de Dakar Khalifa Sall. |
Par la voix de ce même responsable, la section juge plus pertinent de soutenir les personnes élues par le peuple sénégalais que celles qui ont été nommées par le président Macky Sall. Pour ce besoin spécifique de soutien à Khalifa Sall et Cie, la section a aussi fait part de son initiative de poursuivre dans le département de Nioro, une série de campagnes de sensibilisation et de fortes mobilisations répétées, en direction des bases socialistes pour restituer au parti sa liberté de choisir ses alliés, de désigner un candidat en 2019 et aller aux élections avec qui il veut.
Cette rencontre avec la presse a aussi été une occasion de contredire le choix porté sur le Ministre Serigne Mbaye Thiam pour la succession d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du parti. Et cela, dit Abdoulaye Koula Diallo, pour des raisons liées à une impopularité dans le département de Nioro et la région de Kaolack. Mais aussi pour le fait de n’avoir jamais réussi à mobiliser un électorat de 100 voix dans la commune de Keur Madiabel, son fief. « Si la coordination départementale socialiste plébiscite cette candidature c’est surtout pour de simples agissements autour d’un responsable qui est l’ombre de sa propre personne, mais rien ne peut justifier la candidature de Serigne Mbaye Thiam à la succession du camarade secrétaire exécutif national », a poursuivi le socialiste de KeurMabadiakhou.
Se prononçant par ailleurs sur l’avenir du Parti socialiste au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), Abdoulaye Koula Diallo dit ne pas comprendre la crédibilité d’une telle coalition qui n’a ni un mouvement de jeunes ni un mouvement de femmes, encore moins un siège qui puisse abriter les militants, toutefois qu’ils auront besoin de pousser des réflexions politiques ou des échanges mixtes entre alliés d’une même coalition.
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KEUR MABADIAKHOU – CRISE AU SEIN DU PS LA SECTION ANNONCE SON SOUTIEN A KHALIFA SALL
Jammeh-Guinée équatoriale
Actuellement exilé en Guinée Equatoriale, l’ancien dictateur Yayah Jammeh n’y est pas le bienvenu pour tout le monde. Selon «Rfi», un opposant équato-guinéen en exil dénonce l’asile de l’ex-président gambien. Selon le gouvernement de Malabo, ce «pays frère» offre toutes les « garanties de sécurité ». Mais le principal opposant équato-guinéen en exil, Severo Moto, estime que Yahya Jammeh n’est pas pour autant à l’abri. «On a déjà vu des ex-présidents africains se réfugier à l’étranger et se retrouver, malgré tout, devant les tribunaux. Je crois que Yahya Jammeh s’est fait avoir en se réfugiant en Guinée équatoriale. Mais, enfin, se réfugier dans un pays aussi instable, condamné partout au monde, tant par la communauté internationale que par la population de son pays. Il faut vite réfléchir à comment faire un procès, tant au réfugié qu’à celui qui a donné asile. Avant l’arrivée de Yahya Jammeh, beaucoup de gens ont débarqué en Guinée équatoriale, y compris des mercenaires. On a fini par comprendre qu’il s’agissait de l’entourage de Yahya Jammeh. Le président Obiang leur a ouvert les bras parce que cela renforce son pouvoir», dénonce Severo Moto.
Assane Ndiaye leader du Ngeweul Gui : «Ce que je regrette le plus dans ma carrière…»
Chanteur incontournable du Show-bizz sénégalais, Assane Ndiaye fait partie ces artistes qui entretiennent les soirées «must» de la Jet-set. En prélude à sa soirée prévue ce samedi au Grand-Théâtre, il fait face à l’Obs pour nous livrer les détails croustillants de sa préparation. Les regrets de sa carrière, ainsi que le bilan après plus de 16 ans de musique, sont également au menu de cet entretien. Il se lâche comme jamais…
Comment se prépare votre soirée au Grand Théâtre ?
Comme vous pouvez le constatez, nous sommes en pleine répétitions. La soirée s’annonce sous de bons auspices. Nous préparons un grand spectacle pour les fans. Que tout le monde se le tienne pour dit. Nous mettrons les petits plats dans les grands.
Quels en seront les temps forts ?
Il y aura cette année beaucoup d’innovations. À l’entame comme pendant le spectacle, l’ambiance sera au rendez-vous. Malheureusement, je ne peux pas vous dévoiler les détails ici, je les réserve pour ceux qui seront présents au Grand Théâtre. Retenez juste que nous allons revisiter le répertoire du «Ngéweul-Gui». Il y aura comme un air de souvenir mais également les dernières nouveautés, des morceaux inédits. Notre objectif étant de donner du plaisir aux fans, nous n’allons pas lésiner sur les moyens et les stratégies pour le faire. Tous mes collègues artistes sans exception aucune sont invités. Ce sera notre fête à nous tous…
Récemment, il y a eu des bisbilles entre l’administration du Grand Théâtre et certains artistes qui s’y sont produits. Ces derniers qui ont dépassé l’heure qui leur était impartie, ont vu les rideaux se baisser en pleine prestation. Assane Ndiaye a t-il pris toutes les dispositions pour ne pas que la même chose lui arrive ?
Rassurez-vous, nous avons pris toutes les dispositions idoines. S’il plait à Dieu, nous allons commencer le plus tôt possible, afin de pouvoir terminer à l’heure convenue. Nous tenons à dérouler tout notre spectacle dans les règles de l’art.
Lors de votre dernier spectacle au Grand-Théâtre, il s’était posé un problème de places. Tout le monde n’a pas pu accéder à la salle…
Effectivement ! Ce sont des choses qui peuvent arriver. J’en suis franchement navré. On ne peut jamais prévoir l’avance le nombre de personnes qui sera présent. Mais, n’empêche, nous allons tenter de sauver les meubles pour ce coup-ci, afin que tout le monde soit assis. Nous allons passer ensemble une merveilleuse fête.
Y a t-il toujours un engouement à jouer au Grand-Théâtre. Tous les artistes s’y bousculent ?
Comme je l’ai toujours dit, remplir le Grand-Théâtre n’a jamais été un défi pour moi. J’ai l’habitude de jouer à guichets fermés. Pour moi, ce n’est pas le plus important. L’essentiel, c’est que les fans qui feront le déplacement sorte de la salle, satisfait du spectacle. Même s’il n’y a qu’une seule personne, qu’elle le soit. Quand on organise un spectacle, c’est l’objectif que l’on doit avoir. Et non de remplir pour remplir. Maintenant, j’ai la chance de voir la salle pleine à craquer, à chaque fois que je joue.
Qu’est-ce qui fait alors courir Assane Ndiaye. Pourquoi le Grand-Théâtre ?
L’enjeu du Grand-Théâtre pour moi, c’est de faire plaisir à mes fans qui ne fréquentent pas les boîtes de nuit où je joue le plus souvent. Il y aussi, ceux qui ne veulent pas être dehors à certaines heures de la nuit. Ce sont, ces personnes là, inconditionnels d’Assane Ndiaye qui me font courir. Ils sont ma force et mon moteur, donc il est tout-à-fait normal que je leur offre, un cadre où ils pourront me retrouver, ne serait-ce qu’une fois par an et profiter de ma musique.
La carrière d’Assane Ndiaye semble stagner. On a comme l’impression que vous êtes au point mort et pourtant votre talent ne souffre d’aucun doute…
Je ne suis pas de cet avis. Au contraire, je remercie le bon Dieu. Au début, je jouais des premières parties de soirée, jusqu’en 2000, quand je créais mon groupe. Depuis lors, chaque année, je vais aux Etats Unis, en Europe et partout dans le monde. Aussi, chaque année, je sors un nouvel album. Chaque weekend je joue à guichets fermés. Donc, je pense que j’ai des motifs de me réjouir de ma carrière…
Ne pensez-vous pas que votre talent aurait-pu vous propulser beaucoup plus loin ?
Le problème c’est qu’on ne me voit pas tous les jours dans les médias. C’est pourquoi certains pensent que, je ne suis pas assez présent. Mais, c’est dans ma nature, je ne suis pas fait du bois de ces artistes qui font le buzz et occupent l’espace médiatique. Volontairement, j’ai opté de ne pas faire le pied de grue devant les médias juste pour que l’on parle de moi. Maintenant, lorsque j’ai un programme, j’en assure la promotion à travers les médias. Mais quand c’est fini, c’est fini. Je retourne faire mon job en toute discrétion. En tout cas tout le monde sait qui est Assane Ndiaye. Tout le monde sait si je suis bon ou pas. Je n’ai pas besoin de faire tout le temps l’actualité pour exister. Je reste dans mon coin et je travaille, je sors mes albums, je joue chaque weekend et je fais mes tournée jusqu’aux Etats unis.
Qu’est ce que la musique vous a apporté ?
La musique m’a apporté beaucoup de bonheur. Je connais toute sorte de personnes. Les gens me connaissent et ils m’aiment. Ils font tout pour moi. Il y a des gens qui sont prêts à donner leur vie pour moi. Tout ça, c’est grâce à la musique. J’en rends grâce à Allah.
Si vous deviez vous projeter dans l’avenir, dans 10 ans comment verrez- vous votre avenir dans la musique ?
Mon avenir est entre les mains de Dieu. Nous ne sommes pas les maîtres de nos destins. Nous prions juste d’être encore là dans 10 ans, d’être en bonne santé pour continuer à faire plaisir au public.
Est ce que vous vous sentez suffisamment récompensé par la musique ?
Je sais que durant toute ma carrière je n’ai jamais fait marche en arrière. On a toujours gravi les échelons. On ne se soucie pas de ce que untel a obtenu ou pas. Nous, nous occupons de ce qui nous regarde. Je suis un talibé. Comme disait Cheikh Ibrahima Fall, la vie est si courte. Est ce qu’elle vaut la peine d’avoir une maison ou une chambre ici-bas. Ce que je peux dire c’est que je vis comme tout Sénégalais. Je mange à ma faim, bois à ma faim, je me soigne, je subviens aux besoins de ma famille et j’ai une voiture pour me déplacer. Je crois que c’est l’essentiel.
Pourquoi Assane Ndiaye n’est pas présent dans les réseaux sociaux, comme la plupart de ces collègues ?
Je suis très timide, je l’avoue. Je ne m’affiche pas trop en public. Je ne m’occupe pas de toutes ces choses. Entrer dans les réseaux sociaux, chercher du buzz, je le jure que je ne suis pas dans tout ça. C’est grâce à Papis Niang (Art-bi Management), qu’on a commencé à me voir dans les réseaux ces temps -ci. C’est mon petit frère mais je l’écoute beaucoup. Il est un frère un conseil, il est tout pour moi.
La diffusion d’images et d’enregistrements de célébrités est devenue presque virale sous nos cieux. Quel est votre avis là-dessus ?
Il y a certains types de comportement que, je ne comprendrais jamais. On dit tout le temps que le Sénégal est le pays de la Téranga (l’hospitalité) et j’entends ça depuis mon enfance. Avant le Sénégalais ne versait pas dans ces pratiques. J’ai l’impression qu’on commence à tourner le dos à nos valeurs. Nos aïeux nous recommandaient de faire du bien et nous avons toujours respecté leurs recommandations. Diffuser des images ou des enregistrements dans le seul but de nuire à la personne, c’est assez regrettable. Je pense que ce sont des pratiques à bannir.
C’est un secret de polichinelle, Assane est assez proche du peuple gambien. Comment avez-vous vécu les récents événements qui s’y sont déroulés ?
La Gambie est mon pays parce que la population fait partie de moi. C’est là-bas que j’ai joué pour la première fois, lorsque j’ai créé mon groupe. C’est la raison pour laquelle, je porte la population de ce pays dans mon cœur, particulièrement celle de Birkama. J’ai une maison en Gambie, des homonymes, des parents. Les Gambiens, me le rendent bien aussi. A chacune de mes soirées, ils font le déplacement en masse. Les événements post-électoraux m’ont beaucoup touché. J’ai suivi la situation de très près. Heureusement, la quiétude est revenue maintenant sans qu’on ait eu à déplorer un seul mort. La Gambie a élu un nouveau président, il a pris fonction, prions pour que la paix continue de prévaloir dans ce pays voisin. Le Sénégal et la Gambie, c’est le même peuple et le même pays. Tout ce qui touche la Gambie, touche le Sénégal et vice versa.
Un œil dans le rétroviseur, quels sont les regrets de votre carrière, s’il y en a ?
Ce qui m’a fait le plus mal dans ma carrière, c’est la fuite de certains de mes musiciens en Occident. Certains, n’avaient jamais vu la couleur d’un passeport, de même qu’un visa, je les ai emmenés en tournée, ils ont pris la poudre d’escampette. C’est franchement déplorable. Si tu travailles avec une personne et que tu n’y trouve plus ton compte, tu peux tout bonnement démissionner. Mais certains préfèrent jouer la carte de la facilité et fuir. Le pire, c’est que je peux rien faire contre eux. Je ne peux que les laisser filer dans la nature et les laisser avec leur conscience. C’est comme ça la vie, il faut gérer les choses dans leur contexte parce que tout le monde n’est pas pareil…
PAR MARIA DOMINICA T. DIEDHOU ET MOR AMAR
ASSASSINAT DE LA VICE-PDTE DU CESE FATOUMATA MATAR NDIAYE – Le chauffeur de la victime entendue la semaine prochaine
Finalement, c’est la semaine prochaine que sera entendu au fond Samba Sow, le présumé assassin de la 5ème Vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Fatoumata Matar Ndiaye. Extrait de prison la semaine dernière, plus précisément le jeudi 26 janvier pour être auditionné, l’inculpé, chauffeur de la victime, a été renvoyé.
Le juge du 10ème cabinet d’instruction n’a finalement entendu que la partie civile, notamment le fils de la victime. Selon nos sources, Samba Sow sera entendu d’ici le 15 février prochain pour les chefs d’accusation d’assassinat, de tentative d’assassinat et de vol avec effraction, escalade et usage d’arme et de violence pour lesquels il est inculpé. Il lui est reproché d’avoir égorgé la responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Fatoumata Makhtar Ndiaye, le 19 novembre dernier, à Pikine. Selon les témoignages, Samba Sow voulait soutirer de l’argent à la dame qui venait de recevoir un financement destiné à des femmes.
Saccage du Ps
Après Abdourahmane Mbengue, Amath Diouf et Abdoulaye Wane, qui sont passés devant le Doyen des Juges d’Instruction (Dji), le 31 janvier dernier, ce sera au tour, aujourd’hui, le 3 février, de Maguette Ba, Cheikh Tidiane Baal et Malick Kébé Diouf de faire face à Samba Sall. Des auditions qui entrent dans le cadre de l’instruction sur l’affaire de mise à sac du siège du Parti socialiste (Ps) de Colobane. A en croire nos sources, Sérigne Saliou Mbacké Diop est convoqué le 7 courant. Le maire de la Médina, Bamba Fall et ses compagnons d’infortune sont incarcérés depuis le 6 janvier pour tentative d’assassinat, violence et voie de fait, destruction de biens appartenant à autrui. Le 05 mars 2016, le Bureau politique du Ps a tenu une réunion pour dégager une position sur le Référendum. Ousmane Tanor Dieng et Cie ont opté pour le «Oui». Les partisans du «Non» ne l’entendant pas de cette oreille, ont mis la Maison du parti sens dessus-dessous. Une plainte a été déposée, l’enquête menée par la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic). Près de 200 personnes identifiées par des vidéos surveillance ont été auditionnées par les limiers. Finalement, ce sont Bamba Fall et cie qui ont été interpellés par la Dic, déférés devant le Procureur et inculpés après avoir fait l’objet de deux retours de Parquet.
Vally L de son nouveau nom de scène depuis 2011, utilise le reggae comme genre musical
LE COJER DE CASAMANCE RECADRE L’UJTL ET L’OPPOSITION «Elles feraient mieux de se taire»
L’échec d’Abdoulaye Bathily à la présidence de la Commission de l’Ua continue de soulever des vagues de contestations et de soutiens. Après la sortie de l’Union des jeunessestravaillistes et libérales (Ujtl) estimant que cette défaite d’Abdoulaye Bathily est le «summum de l’humiliation» pour le Président Macky Sall, la réaction de la Convergence desjeunessesrépublicaines(Co- jer) ne s’est fait pas attendre. Moussa Baldé et ses camarades ont ainsi dénoncé la sortie de Toussaint Manga et de l’opposition, qui, pensent-ils, s’avancent à dire que la diplomatie sénégalaise est dispersée. Ce- pendant, concernant celle-ci, la Cojer de Casamance souligne que «l’opposition devrait se taire», car «c’est d’abord une question d’intérêt national» et l’opposition comme l’Ujtl devraient plutôt exprimer leurs encouragements à l’endroit de la diplomatie, voire même par- ticiper plus utilement à accom- pagner le gouvernement dans la poursuite et la réussite de ses engagements. Selon eux, «c’est le Sénégal qui était re- présenté à l’extérieur», a indiqué Moussa Baldé face à la presse hier. Aux yeux de ce dernier, ce qu’on reproche à note diplomatie n’a pas commencé aujourd’hui, mais bien sous le ré- gime d’Abdoulaye Wade, qui, si o s’en souvient, s’était rendu à Benghazi au prétexte de né- gocier le départ du Colonel Mouammar Kadhafi du pouvoir. C’est ce qui vaut au Sénégal, estime Moussa Baldé, «cette animosité au sein de l’Union africaine».Avant d’ajouter : «Le président libyen d’alors était un des bailleurs de ladite Union et qui a contribué à lutter aussi contre l’Apartheid». Il explique que «si l’Afrique du Sud n’a pas daigné soutenir le Sénégal, c’est parce que toutes ces nations gardent par devers elles en mé- moire ce comportement malsain et indélicat de Me Abdoulaye Wade». Ce que la Cojer de Casamance qualifie de «bombes à retardement», en raison de ce que ce dernier avait laissé comme passif et qui est en train de déteindre sur le Président de la République, Macky Sall. À cet effet, la défaite d’Abdoulaye Bathily ne saurait en aucune manière constituée un échec pour la diplomatie sé- négalaise, aux dires de Moussa Baldé et de ses camarades. Car, ajoutent-ils, l’action diploma- tique sous l’impulsion du Pré- sident de la République, Macky Sall, avait été engagée sous le sceau de la «réussite». Et c’est le fait d’avoir reporté l’élection qui avait permis à la candidature sénégalaise de passer. Cela, en accord avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a officiellement présenté la candidature d’Abdoulaye Bathily à la tête de la Commission de l’UA et celle du Président Guinéen, Alpha Condé, pour la Conférence des chefs d’États de l’UA. C’est ce quis’est passé, le reste, a relevé du vote des uns et des autres. Ce que la Cojer de la Casamance a fait savoir en reconnaissant que la diplomatie sénégalaise s’est bien déployée et de la plus belle des manières à la faveur de cette candidature rejetée d’Abdoulaye Bathily qui était parmi les meilleurs profils pour ce poste, même si c’est le favori Tchadien qui a été élu au poste de Président de la Commission UnionAfricaine en dernière instance
Tanor à Mbacké
Le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng s’est rendu, hier matin, à Mbacké pour présenter les condoléances de sa formation politique à la famille du feu exdéputé socialiste Bakhao Fall rappelé à Dieu le 05 janvier 2017. Ousmane Tanor Dieng était accompagné de plusieurs membres du Bureau politique du Ps dont Mame B. Sall, Abdoulaye Wilane, Makhoudia Ndour, le Député Oulèye Diaw et la présidente des Jeunesses féminines Yéya Diallo. Le maire de Mbacké Abdou Mbacké Ndao est passé saluer aussi la délégation de OTD. Les socialistes regrettent la disparition de «feu Bakhao Fall qui fut un très grand responsable, disponible et engagé».
Hausse de la production de sucre
Selon les prévisions de l’Organisation Internationale du Sucre (l’ISO), la production mondiale de sucre se situerait à 168,72 millions de tonnes pour la campagne 2016-2017, en progression de 2,1 millions de tonnes par rapport à la campagne précédente. D’après une étude reprise par la Direction de la prévision des études économiques (Dpee), la consommation mondiale de sucre serait également en croissance de 2,1%, sur la même période, pour se situer à 174,9 millions de tonnes. Toutefois, selon la Fao, la forte baisse des cours internationaux du sucre en décembre 2016 est principalement imputable à une dépréciation continue de la monnaie brésilienne (le réal) par rapport au dollar, qui a stimulé les exportations de sucre du Brésil. Entre novembre et décembre 2016, le cours du sucre blanc a fléchi de 8,5%. En revanche sur l’année 2016, il a augmenté de 33,8% par rapport à 2015. Sur le marché local, en décembre 2016, le prix du kilogramme de sucre raffiné en poudre a augmenté de 1,4% pour s’échanger à 600 FCFA.
MACKY RAILLE IDY «Je n’avais pas pour ambition de devenir Président de la République comme certains»
Sans le nommer, le Prési- dent Macky Sall a semblé faire allusion à la décla- ration prêtée au chef de file de Rewmi, Idrissa Seck, dont on dit qu’il aurait affiché à la Une de son site qu’il était né pour être “Président” : «I was born to be President», lirait-on. Macky lui, a révélé aux jeunes venus puiser de son parcours, que son ambition n’a jamais été de devenir Président de la Ré- publique… Que c’est en défen- dant des valeurs que le souhait lui est venu.. «Honnêtement, en tant que jeune et même en tant qu’homme po- litique, je n’avais pas pour am- bition d’être Président de la Ré- publique. Cette ambition ne m’a animé qu’à l’Assemblée natio- nale, lorsqu’on m’a imposé un combat. C’est à partir de là que je me suis dit que j’allais prendre mon destin en main. Ce n’était pas évident et on ne savait pas où on allait, sinon qu’on avait la foi de nous battre. Même lorsque j’étais Premier ministre, je n’y pensais pas… Mon seul engagement, jour après jour, était de donner satisfaction au Président de la République et de lui donner un bilan pour les Sénégalais», a lancé l’apériste en chef. Avant de titiller les autres qui aspirent à cette station. «On ne peut pas avoir une trajectoire toute tracée. Il ne faut pas se faire des illusions. On peut être le premier d’une promotion à Harvard, et être l’employé de quelqu’un qui n’a même pas fait l’université. Rien n’est clair en vérité. On ne peut pas dire qu’on va absolument devenir Président de la République. Il y a des gens qui deviennent fous à cause de cela, parce que si leur volonté n’est pas réalisée, ils ont des problèmes avec eux même et avec la société. Il faut mener cette ambition avec lu- cidité et avec foi. Le reste ap- partient à Dieu», a lancé Macky Sall. En définitive, Macky Sall a pro- fité de cette occasion pour faire un appel du pied à l’électorat jeune, en exposant son bilan d’étape pour les jeunes, en re- venant sur le Pse, le Ter, entre autres.