AUDIT
Le rapport de l’audit de l’Armp a servi de vitrine pour Cheikh Ndiaye, conseiller municipal et par ailleurs responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr) pour flinguer le maire de cette localité, Madiop Diop. Face aux journalistes, Cheikh Ndiaye a fait savoir que les résultats de l’audit du rapport de l’Armp dont la vigilance et la technicité qui ne souffrent d’aucune forme de contestation, viennent ainsi donner raison aux habitants de Grand Yoff qui étaient depuis les élections locales de 2014, sceptiques quand aux choix portés sur Madiop Diop comme maire de GrandYoff. Selon lui, dans le «scandale» sur la gestion financière de la commune, Khalifa Sall doit savoir qu’il est le responsable. «Tout le monde savait qu’en mettant Madiop Diop à la tête de la commune, il pense avoir renforcé son leadership à Dakar pour ainsi conforter ses ambitions présidentielles», dira Cheikh Ndiaye.
GROGNE
Pour des salaires encore impayés, il souffle un air vicié à l’Ucad. En effet, le Saes est monté au créneau hier pour ré- clamer le paiement des salaires des enseignants. Selon le coordonnateur Ibrahima Daly Diouf, «le mois de décembre, on avait un retard de 10 jours sur les salaires, ce qui avait fait que le Saes avait demandé l’arrêt de toute activité pédagogique et de recherche le 1er de chaque mois si les salaires n’étaient pas payés. Ce qu’on a constaté pour le mois de janvier, c’est que le 1er nous avons fait le point et le 2, une partie des collègues a été payée», explique Ibrahima Daly Diouf qui pense qu’il est extrêmement grave que 700 voire 800 enseignants n’aient pas encore reçu de salaire. Pour lui, «il semblerait que cela soit lié à des problèmes techniques», mais ce dernier avance que «nous travailleurs, ce qui nous importe c’est qu’on a fait notre travail et nous exigerons que les salaires soient payés à date échue», explique le coordonnateur du Saes.
Une résolution controversée à la candidature d’Aliou Sall tête de la liste départementale
Depuis quelques temps, la ville de Guédiawaye est au centre des débats quant à la course pour la coordination départementale de l’Apr aux prochaines Législatives. Une résolution a été produite pour annoncer la décision finale.
À la suite des sorties du député Seydina Fall dé- nonçant la candidature d’Aliou Sall pour diriger la liste départementale de l’Apr aux prochaines Législatives, et des femmes pour brocarder ce pre- mier et porter leur choix sur le jeune frère du Chef de l’État, les coordonnateurs communaux ont produit une résolution hier pour valider le choix porté sur le maire de la ville. Mais ce document qui a été charcuté de certains éléments d’information fait polémique au sein du groupe de contact du signataire. En fait, si les si- gnataires Abdou Sène, Mika Bâ et Ass Kama ont confirmé leur décision, celle contenue dans le document en notre pos- session, le sieur Sada Sall a émis des réserves et le dernier, en l’occurrence Pape Sall, n’a pas été joignable. Pour Sada Sall, les signataires ont sauté une étape importante du processus en remettant le document à la presse avant qu’il ne fasse l’objet de relecture par les signataires. «Je ne peux pas avaliser ce qui est écrit sur le document qu’on vous a remis parce que je ne l’ai pas lu pour en endosser la responsabilité», a précisé Sada Sall. Invité à expliquer le contenu du document, le président du groupe de contact, par ailleurs chargé des élections de la com- mune de Sam Notaire, Ass Kama, a confirmé d’emblée ce qui y est écrit. Avant d’apporter des précisions : «En principe, nous devions être huit personnes que compte le groupe de contact pour signer cette résolution. Mais, comme vous le constatez, l’un des coordonnateurs, en l’occurrence Boughazeli, n’est pas sur le document à cause de sa position non encore élucidée. Néanmoins, lorsqu’on tenait la réunion le 21 janvier dernier pour porter notre choix sur la personne d’Aliou Sall, il était présent. Quand on a fait cette résolution, nous l’avons interpellé pour l’en informer», a renseigné Ass Kama. Joint au téléphone pour confirmer cette information, Boughazeli dégage toute responsabilité par rapport à ce qui a été dit dans le document. «C’est vrai que j’étais à la réunion du 21 janvier dernier. Mais je leur ai bien fait savoir que je suis candidat jusqu’à ce que le Président de la République tranche la question. Et je dois préciser que je n’ai pas été informé de cette résolution. Et si des choses qui ne m’engagent pas y sont contenues, je les démentirai fermement», a pesté Boughazeli. Le débat n’étant pas clos, Ass Kama revient à la charge pour présenter un autre contenu différent de celui du document dont nous avons reçu copie et qui ne fait cas que d’un point concernant le choix des signataires sur la personne d’Aliou Sall. «Il y avait un second point qui invitait à ce que Boughazeli soit sur la liste nationale, à une place honorable et c’est Lat Diop qui doit diriger cette né- gociation auprès du Président Macky Sall», a renchéri Ass Kama qui n’a pas d’ailleurs manqué de s’interroger sur les raisons qui ont incité celui qui a remis le document à enlever ce second point.
TOUMANI DIALLO, INQUIET POUR LES LÉGISLATIVES «Il faut remporter la bataille des Parcelles assainies»
Face aux élections législa- tives quise profilent à l’ho- rizon, l’Apr des Parcelles assassines est dans un flou total. Le Coordonnateur,Amadou Bâ, n’est toujours pas descendu à la base pour organiser les troupes, déplore-t-on. C’est le responsable politique Toumani Diallo qui est monté au créneau pour faire état de la situation. «Le ministre Amadou Bâ, en tant que coordonnateur de l’Alliance pour la République (Apr) aux Parcelles assainies, s’est absenté de la base. On ne l’a pas revu depuis le dernier référendum. Qu’est- ce qu’il peut bien préparer pen- dant dix à onze mois, absent de sa base politique ? C’est catas- trophique. Il n’a aucune raison valable qui puisse l’en empêcher. Alors quel est le véritable pro- blème ? S’il y en a un qu’on nous le dise», s’est offusqué Toumani Diallo. Et d’expliquer qu’à nos jours, l’Apr des Parcelles assainies est en léthargie. «Il n’y a aucune animation dans le parti (…). C’est la raison de mes inquié- tudes quant aux prochaines échéances. On doit se préparer en conséquence avant qu’il ne soit trop tard», alerte-t-il. «Devant cette situation, on ne peut pas rester les bras croisés. On inter- pelle donc le président de la Ré- publique par rapport à la situa- tion, afin qu’il prenne des déci- sions. Par ailleurs, Diallo a estimé que si Amadou Bâ est obnubilé par ses charges du ministère de l’Économie et des finances, qu’«il ne fasse pas de la politique». «Un coordonnateur ne peut pas rester 10 à 11 mois loin de sa base. Dans quel monde somme-nous ? Faisons-nous de la politique ou pas ?», pestifère- t-il. Et d’avertir que : «Si d’ici quelques semaines aucune dé- cision n’est prise, je vais poser les premiers actes qui vont nous permettre de remporter les élec- tionslégislatives aux Parcelles». Cela, pour ne pas céder du terrain au ministre d’État Mbaye Ndiaye. «La population des Parcelles a dit “tout sauf Mbaye Ndiaye”. On ne lui laissera pas le champ politique. Sinon on va perdre». Toumani se dit convaincu qu’au plan national, le camp présidentiel remportera la majorité à l’Assemblée. Mais il y a la bataille des Parcelles assainies qu’il faut remporter, trouve-t-il. Et pour y parvenir, il estime nécessaire de raviver la flamme autour d’Amadou Bâ. «À sa venue aux Parcelles, lors du référendum, il y avait de l’es- poir autour de lui. Tout le monde s’est mobilisé. Du jamais vu ! Devant une division totale, il a rassemblé les gens autour de l’essentiel et on a gagné
Le haut conseiller Mamadou Omar Bâ offre le petit déjeuner aux candidats
A Diourbel, près de 2000 personnes se sont massées hier à la préfecture pour s’inscrire sur les listes électorales et pour l’obtention de la carte biométrique d’identification. Le haut conseiller Mamadou Omar Bâ dit Mama, a offert le petit déjeuner.
La préfecture de Diourbel a été prise d’assaut très tôt dans la matinée d’hier par des militants de l’Apr, de la coalition Benno bokk yakaar, des autres partis politiques et par de simples citoyens. Tous confondus, ils se sont donné rendez-vous au siège de l’institution pour s’inscrire sur les listes électorales et pour l’obtention de la carte biométrique d’identification. Le président de la République Macky Sall, a rappelé le haut conseiller des collectivités territoriales Mamadou Omar Bâ, a souhaité atteindre 4 millions d’inscrits sur les listes électorales. Pour y arriver, a-t-il estimé, il faut que tous les responsables s’y mettent avec foi et beaucoup de détermination. C’est ainsi que pour la journée du lundi 6 février (hier), qui a été retenue pour les inscriptions, a-t-il confié, toutes les dispositions ont été prises à leur niveau. Tous les quartiers, les coins et les recoins ont été ratissés et les populations ont été mobilisées pour se faire inscrire, a-til dit. «Des véhicules ont été mis à leur disposition sans distinctions et sans considérations politiques. Je leur ai offert le petit déjeuner et même si les moyens étaient présents, je leur aurai bien offert le déjeuner». L’essentiel pour lui, a-t-il consi- déré, c’est de faire inscrire le maximum de personnes d’où qu’elles proviennent dans la commune ou le département, a- t-il décidé. «Je ne pouvais pas rester indifférent aux difficultés qu’ont enduré ceux qui sont ve- nus des villages. C’est pourquoi qu’en toute modestie j’ai fait ce geste. Je trouve que les 4 millions d’inscrits escomptés par le président de la République, Macky Sall, c’est peu. Mon am- bition, aujourd’hui, c’est qu’on arrive à faire inscrire plus qu’il ne le souhaite». Pour mettre en œuvre ce souhait, le haut conseiller compte ainsi faire ressortir dans le département de Diourbel un minimum de 800 à 900.000 inscrits». Pour le haut conseiller des collectivités territoriales, il ne devrait pas y avoir de distinctions dans les inscriptions, car, a-t-il soutenu, pour atteindre l’objectif sus visé par le président de la Ré- publique, Macky Sall, et même le dépasser, leur mission en tant que responsables à la base est de faciliter l’inscription de tous les citoyens sans parti pris. Pour ce qui sera de la journée de vendredi prochain, réservée à l’inscription des malades et des vieillards, le haut conseiller Mamadou Omar Bâ dit Mama a pris la ferme résolution de ne ménager aucun effort pour leur assurer le même soutien, confie t-il.
ÉLECTIONS DE REPRÉSENTATIVITÉ DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS – Les enseignants de Bokk gis gis exigent le boycott
Les membres du réseau des enseignants de Bokk gis gis ont fait face à la presse à Kaolack pour demander à leurs collègues de ne pas participer aux élections de représentativité des syndicats d’enseignants prévues au mois d’avril prochain. L’occasion a été aussi saisie par les militants dudit parti de plaider pour la libé- ration de l’Imam Alioune Badara Ndao, emprisonné pour apologie du terrorisme.
IMMIGRATION
65 pays ont construit un Mur de Séparation avant Donald Trump dont 10 Pays européens depuis 2014 ! Les murs de séparation représentent une solution raisonnable pour assurer la sécurité d’un pays. Une étude deTime Magazine de 2015 a recensé que 65 pays ont érigé des murs. 65 pays, c’est 1/3 du monde, au cas où vous n’auriez pas fait le rapprochement. Il est donc parfaitement hypocrite que les immigrationnistes, soudainement, deviennent hysté- riques contre le mur que Trump entend construire au sud, comme ils l’ont été lorsqu’Israël a construit sa barrière de sé- curité qui a fait diminuer les attentats terroristes de 99%, tout comme ils réclament un mur de séparation pour couper Jérusalem en deux pour donner la moitié aux Palestiniens : tout cela est plus que cohérent dans la cervelle d’un progressiste. LaTurquie a construit un mur pour empêcher les réfugiés syriens d’affluer. L’Espagne à sa frontière sud et la Grèce ont fait pareil.
MARIAGES PRÉCOCES
L’Organisation non gouvernementale (Ong) Save the Children et ses partenaires sont plus que jamais mobilisés pour mettre fin à l’excision et aux mariages précoces au Sénégal. Dans un communiqué, elle note que la pratique de l’excision reste encore élevée dans le pays, même si le vote de la loi l’interdisant date de 1999. Selon elle, la résistance de ces pratiques néfastes, notamment dans les départements de Bignona, Kolda, Tambacounda, Ziguinchor et Kanel, s’explique parles contraintes socioculturelles et le poids de la tradition, d’après une étude menée par le Groupe d’étude de recherche et d’appui au développement (Gerad). Concernant les mariages pré- coces, l’Ong soutient que le Sénégal, malgré ses efforts, fait partie des pays qui ont le taux le plus élevé de mariages d’enfants, avec une fille sur trois qui est mariée avant l’âge de 18 ans.
200 acteurs en faveur des enfants
Près de 200 acteurs de la protection de l’enfance ont pris part à une marche organisée ce lundi 6 février à Fafacourou, un village situé à 45 km de Kolda dans le département de Médina Yoro Foula. C’est une initiative des comités villageois de protection du département appuyés par l’Ong SaveThe Children avec l’appui du consortium Ofad Naforé-Enfance et Paix-Enda jeunesse Action. Elle s’inscrit dans le cadre des activités de la Journée internationale de la «Tolérance Zéro contre les Mgf», journée célébrée hier lundi 6 février. Et le choix de Fafacourou pour abriter cet événement n’est pas fortuit. Il se justifie par le taux de pré- valence élevé des mutilations génitales féminines (Mgf) et des violences basées sur le genre dans ce département de Médina Yoro Foula, selon Hamadou Sicka Baldé, secrétaire exécutif de l’Ong Ofad Naforé. à l’occasion de cette célébration, les manifestants, munis de pancartes portant des slogans en faveur des enfants, ont marché de la place publique du village de Fafacourou à la mairie où un mémorandum a été remis aux autorités. Dans ce document, les initiateurs de cette manifestation recommandent «une mobilisation de l’ensemble des acteurs administratifs, locaux et communautaires pour l’éradication des mutilations génitales féminines et des violences basées sur le genre dans le département de Médina Yoro Foula».