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ACCIDENT À KOLDA – Un conducteur de Jakarta tué à hauteur de la gare routière

Un conducteur de moto jakarta a été mortellement fauché hier par un camion benne à hauteur de la gare routière de Kolda aux environs de 11h. La victime est un jeune de 26 ans répondant au nom de Woury Diallo. Selon les témoins, son corps a été traîné par le camion sur une distance de 25m après la collision. Le chauffeur a été mis aux arrêts. Il est actuellement dansleslocaux du commissariat urbain de Kolda. Il va être déféré dans les prochaines heures et sera conduit, par la suite, à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda où il attendra d’être fixé sur son sort. Pour rappel, un autre accident de jakarta a eu lieu il y a deux semaines à Bantanguel. La victime croyant être poursuivie par les policiers stationnés au rond point de l’église, essaie de s’échapper à vive allure. Voulant tourner au niveau du pont de Bantanguel, il cogne violemment un poteau électrique en fer, avant de terminersa course dans un canal à ciel ouvert. Il a rendu l’âme le lendemain.

PASSATION DE SERVICE À L’ADEPME – MaboussoThiam lègue 18 milliards à Idrissa Diabira

Signalant les «tentatives de prédations» et «les appétits» que suscite l’Adepme, le directeur sortant, MaboussoThiam, a révélé avoir sécurisé un montant de 18 milliards pour les trois années à venir. Il a prodigué hier des conseils de bonne gestion à son successeur, Idrissa Diabira, à l’occasion de leur passation de service dans les locaux de la boîte.

TENSION AU SEIN DU SECTEUR DE LA SANTÉ – Le Psd Jant bi exige la démission d’Éva Marie Coll Seck

Devant ce qu’ils qualifient de «dé- sastre» dans le secteur de la santé, Mamour Cissé et ses camarades ont appelé en réunion de Bureau, hier, le ministre en charge de la santé, Éva Marie Coll, à rendre le tablier.

Vivement préoccupés par la situation actuelle dans le secteur de la santé, Mamour Cissé et ses camarades, qui étaient en réunion de bureau politique, n’ont pas usé de la langue de bois. À les en croire, il ressort du diagnostic qu’ils ont fait que la solution devrait être le départ de la ministre de la Santé. «Devant l’émoi et la consternation de toute une nation incrédule ; face à la détresse de 650 malades et de leurs proches, plongés dans l’incertitude ; prenant acte d’une négligence dont les conséquences prennent de plus en plus l’allure d’une catastrophe nationale, le Bp du Psd Jant Bi, dès l’ouverture de ses travaux, a demandé au ministre de la Santé de démissionner, sans délai». Car, «ni ses regrets, ni ses solutions à l’emporte-pièce ne peuvent l’absoudre du terrible péché d’une incapacité totale, aujourd’hui, à anticiper sur les évènements, dans un secteur aussi vital que la santé !» Particulièrement virulent, le Bureau politique qui a visiblement du mal à soutenir cette situation, indique que la haute administration de ce secteur, «usée par une longévité» qui a fini d’installer la «routine, la somnolence et l’autosatisfaction», n’a pluslesréflexes ni les capacités d’impulser une véritable dynamique d’opérationnalité et de fonctionnalité qu’impose, aujourd’hui, la forte demande sociale, en matière de soins de santé. Estimant que notre système de santé est malade de son management, Mamour Cissé etses camaradesréitèrent que «le ministre de la Santé doit partir, certes avec les honneurs, pourson parcours, mais partir quand même, pour permettre l’ouverture de nouvelles perspectives, de nouvelles ambitions, portées avec volontarisme, lucidité et responsabilité par un leadership innovant, rigoureux et pragmatique». OUVRIR UNE ENQUÊTE Dans cette perspective, le Psd Jant Bi demande «l’ou- verture d’une enquête sérieuse», pour situer toutes les responsabilités sur cette atroce négligence qui ne pourrait rester sans suite. Par ailleurs, considérant «comme trop long» le délai de six mois promis par les autorités, le Psd Jant Bi se demande à quoi nous sert alors tout ce «crédit diplomatique» dont se glorifie le gouvernement, s’il ne peut pas nous servir à obtenir, dans des délaisraisonnables, auprès de tous nos «amis» éparpillés à travers le monde, un seul appareil de ra- diothérapie, malgré l’urgence vitale.

CONFECTION DES CARTES BIOMÉTRIQUES D’IDENTIFICATION EN ITALIE – Des émigrés se révoltent contre Macky

Les émigrés sénégalais vivant à Naples, Caserta, Salerno, Benevento et Avellino sont très en colère contre l’État qu’ils accusent de leur manquer de considération dans la confection des cartes biométriques Cedeao d’identification et la satisfaction de leurs revendications

En appréciant le travail de la mission en charge de la confection des nouvelles cartes biométriques d’identification qui s’est rendue dans leurs villes de résidence en Italie, des émigréslaissent éclater leur colère. Amenés par Modou Ndiaye, ci-devant coordonnateur des Sénégalais de Naples, nos compatriotes émigrés sous-estiment le nombre de cartes confectionnées par jour par la mission. En fait, évaluée par rapport au nombre de de- mandeurs de cartes à Naples, Caserta, Salerno, Benevento et Avellino, les émigrés qui ruent dans les brancards trouvent insupportables que la commission qui n’a que 6 jours à passer dans ces villes, ne puisse confectionner que 720 cartes par jour pour des candidats estimés à plus de 9000. Modou Ndiaye et ses compatriotes dénoncent, par voie de communiqué, un manque de respect, ajoutant qu’il leur était venu à l’esprit de boycotter la mission avant que les responsables ne les en dissuadent. Dans les localités précitées d’Italie, les Sénégalais sont regroupés en Dahira ou en groupe d’appartenance à un parti politique. Pour le cas du coordonnateur de Naples, Modou Ndiaye, qui est en même temps responsable de l’Apr du Président Macky Sall, mais menace de s’allier avec l’op- position pour former une liste aux élections législatives. 8 POLITIQUE La Tribune – N°1589 Vendredi 10 Février 2017 c mjn CONFECTION DES CARTES BIOMÉTRIQUES D’IDENTIFICATION EN ITALIE Des émigrés se révoltent contre Macky Les émigrés sénégalais vivant à Naples, Caserta, Salerno, Benevento et Avellino sont très en colère contre l’État qu’ils accusent de leur manquer de considération dans la confection des cartes biométriques Cedeao d’identification et la satisfaction de leurs revendications. Par Ndiogou CISSÉ Vivement préoccupés par la situation actuelle dans le secteur de la santé, Mamour Cissé et ses camarades, qui étaient en réunion de bureau politique, n’ont pas usé de la langue de bois. À les en croire, il ressort du diagnostic qu’ils ont fait que la solution devrait être le départ de la ministre de la Santé. «Devant l’émoi et la consternation de toute une nation incrédule ; face à la détresse de 650 malades et de leurs proches, plongés dans l’incertitude ; prenant acte d’une négligence dont les conséquences prennent de plus en plus l’allure d’une catastrophe nationale, le Bp du Psd Jant Bi, dès l’ouverture de ses travaux, a demandé au ministre de la Santé de démissionner, sans délai». Car, «ni ses regrets, ni ses solutions à l’emporte-pièce ne peuvent l’absoudre du terrible péché d’une incapacité totale, aujourd’hui, à anticiper sur les évènements, dans un secteur aussi vital que la santé !» Particulièrement virulent, le Bureau politique qui a visiblement du mal à soutenir cette situation, indique que la haute administration de ce secteur, «usée par une longévité» qui a fini d’installer la «routine, la somnolence et l’autosatisfaction», n’a pluslesréflexes ni les capacités d’impulser une véritable dynamique d’opérationnalité et de fonctionnalité qu’impose, aujourd’hui, la forte demande sociale, en matière de soins de santé. Estimant que notre système de santé est malade de son management, Mamour Cissé etses camaradesréitèrent que «le ministre de la Santé doit partir, certes avec les honneurs, pourson parcours, mais partir quand même, pour permettre l’ouverture de nouvelles perspectives, de nouvelles ambitions, portées avec volontarisme, lucidité et responsabilité par un leadership innovant, rigoureux et pragmatique». OUVRIR UNE ENQUÊTE Dans cette perspective, le Psd Jant Bi demande «l’ou- verture d’une enquête sérieuse», pour situer toutes les responsabilités sur cette atroce négligence qui ne pourrait rester sans suite. Par ailleurs, considérant «comme trop long» le délai de six mois promis par les autorités, le Psd Jant Bi se demande à quoi nous sert alors tout ce «crédit diplomatique» dont se glorifie le gouvernement, s’il ne peut pas nous servir à obtenir, dans des délaisraisonnables, auprès de tous nos «amis» éparpillés à travers le monde, un seul appareil de ra- diothérapie, malgré l’urgence vitale. TENSION AU SEIN DU SECTEUR DE LA SANTÉ Le Psd Jant bi exige la démission d’Éva Marie Coll Seck Devant ce qu’ils qualifient de «dé- sastre» dans le secteur de la santé, Mamour Cissé et ses camarades ont appelé en réunion de Bureau, hier, le ministre en charge de la santé, Éva Marie Coll, à rendre le tablier. Pour donner la preuve qu’ils ne sont passatisfaits de la mission en question, les Sénégalais concernés promettent de publier le nombre de ceux qui ont eu le sésame au terme des six jours qui leur ont été ré- servés. Modou Ndiaye évoque leur part dans le dé- veloppementsocioéconomique du Sénégal et insistent pour que l’autorité leur accorde plus de considération. En tout cas, très en colère, Ndiaye lance un appel au Président Macky Sall, pour la satisfaction des doléances des émigréssénégalais de Naples, Caserta, Salerno, Benevento et Avellino. À défaut, prévient- il, ce sera la sanction par les urnes. Au-delà des cartes biométriques d’identification Cedeao, le res- ponsable de la délégation des Sénégalais de l’extérieur en Italie en a eu pour son grade. Présenté comme un responsable limité, il lui est reproché de manquer à sa mission.

Le ministre de la Justice Me Sidiki Kaba livre le juge Dème à ses pairs

Le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a livré le magistrat Ibrahima Hamidou Dème à ses pairs pour d’éventuelles sanctions.

Me Sidiki Kaba qui faisait face aux parlementaires hier a bien précisé que ni le Président Macky Sall, encore moinslui, ne peuvent sanctionner le juge Dème ; que cela est du ressort de ses pairs. «Ni le Président, ni le ministre de la Justice ne peuvent prendre des sanctions à l’endroit d’un magistrat. C’est du ressort de ses pairs», a lancé le ministre de la Justice. Revenant sur la démission et les griefs soulevés par le juge Dème, Me Sidiki Kaba n’a pas manqué de plus ou moins le traiter de néophyte du droit pour que ce qui concerne la consultation à domicile. «La consultation à domicile, contrairement à une idée véhiculée par des néophytes du droit, ne consiste pas pour le ministre à se déplacer en voiture pour aller trouver le magistrat concerné. La procédure de consultation à domicile est utilisée en cas d’urgence et d’impossibilité de réunir le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) qui est convoqué par le Président de laRépublique. Elle consiste à demander aux membres du Csm leur avis sur les affectations proposées. Chaque membre est consulté individuellement en son domicile ou en son lieu de travail pour les mesures urgentes à prendre et relatives à l’affectation de magistrats», a lancé le ministre. Sans manquer de renseigner que cette pratique rentre dansle cadre des mesures urgentes. «La procédure de consultation à domicile est légale. Elle est prévue par les dispositions de l’article 6 de la loi organique n°2017-11 du 17 janvier 2017 portant organisation et fonctionnement du Csm qui prévoit que le Conseil supérieur de la magistrature se réunit au moins deux fois par an, sur convocation de son président. Toutefois, en cas d’urgence, le Csm peut statuer par voie de consultation à domicile. La seule exigence est l’urgence à prendre des mesures d’affectation», a expliqué Me Sidiki Kaba, qui rappelle que c’est maintenant devenu une loi. Le ministre de la Justice a insisté pour signaler que la mesure facilite certaines procédures, allège les problèmes de fonctionnements et ce sont généralement les magistrats qui la convoquent. «C’est le cas des magistrats en détachement qui demandent à être réintégrés, ceux qui sollicitent un rapprochement familial, ceux qui veulent bénéficier d’une formation, ou qui ont eu une bourse extérieure. Il faut préciser que généralement, les magistrats concernés par ces mesures sont demandeurs. La consultation à domicile est transparente. Chaque membre du Csm consulté individuellement donne son avis sur chaque proposition, assorti de ses observations librement faites par écrit. Comme lorsque le Csm se réunit, la même règle de la majorité s’applique pour chaque mesure d’affectation ou de détachement proposée. La légalité et la transparence de la procédure de la consultation ne souffrant d’aucun doute, tout membre du Csm est soumis à la seule autorité de la loi», a indiqué le ministre de la Justice. Me Sidiki Kaba a également condamné ce qu’il qualifie de «justice-spectacle, une justice-médiatique et une justice- émotionnelle».

Par Cheikh Anta Seck

De la tension, hier, au siège du PS

l Des gorilles empêchent Barth de prendre la parole à la maison du Parti après la réunion du Secrétariat exécutif national l Dias-Fils avertit : «Au-delà de 2018, Tanor ne pourra plus se prévaloir d’aucune légitimité» l Me Moussa Bocar Thiam : «Si des camarades déposent une liste aux Législatives, ils seront auto-exclus du parti

Participation à toutes les élections (1960-2012) et résultats électoraux : De Senghor à Ousmane Tanor Dieng, le Ps à travers les âges

Du Bloc démocratique sénégalais (Bds) créé en 1948 en passant par l’Union progressiste sénégalais (1958) devenu le Parti socialiste (Ps) en 1976, la première formation politique du Sénégal a dominé le jeu politique pendant quarante ans. En effet, de Senghor à Abdou Diouf, le Ps a toujours joué les premiers rôles à chaque élection pour avoir été pendant longtemps un parti ‘’unique’’, mais aussi après l’ouverture au multipartisme intégral en 1983. Ce n’est qu’à partir de 2000, année de sa chute, qu’il a commencé à voir son poids électoral se dégonfler. Et, en dehors du boycott des législatives de 2007, la plus vieille formation politique du Sénégal n’a jamais raté une élection. Sauf…

Par Abdoulaye Mbow (actunet.sn)

En ce qui concerne les élections présidentielles qui se sont tenues au Sénégal, le Parti socialiste (Ps) n’a jamais tremblé. En vérité, pendant quarante ans, c’est-à-dire que 1960 à 2000, Senghor et Abdou Diouf ont toujours largement gagné les élections. De 1963 à 1973 en passant par 1968, le Président Senghor sortait toujours avec des résultats ‘’irrespectueux’’ de 100% des suffrages, sauf en 1978 où il a obtenu près de 82% des suffrages.

Suite à sa démission survenue le 31 décembre 1980, l’arrivée d’Abdou Diouf avait encore permis au Ps de montrer sa suprématie. En effet lors de la présidentielle de 1983, ce dernier avait obtenu 83% des suffrages, 73% en 1988, 58% en 1993. Il est vrai que ses scores dégringolaient au fil des années, et cela s’est confirmé en 2000 avec un suffrage de 41% et battu au second tour par Me Abdoulaye Wade. Des chiffres qui montrent, si besoin en est, que les scores électoraux de ce parti n’ont cessé de chuter depuis l’ouverture au multipartisme. Mieux, suite à l’effritement de sa base causé par le départ de nombre de ses responsables.

D’ailleurs, cela peut expliquer les résultats obtenus par Ousmane Tanor Dieng en 2007 (13%) et 2012 (11%). En ce qui concerne les élections législatives, c’est pratiquement le même constat. 80/80 députés en 1963 et 1968. Puis 100/100 en 1973 avant de passer à 83/100 en 1978, 111/120 en 1983, 103/120 en 1988, 84/120 en 1993, 93/140 en 1998. Après leur chute en 2000, ce parti a eu 10/120 députés en 2001. En 2007, bien qu’ayant participé à la présidentielle (13% pour Ousmane Tanor Dieng), aux côtés de l’opposition, le Ps avait boycotté les législatives tenues la même année. C’est dire que la plus ancienne formation politique n’a jamais raté une élection au Sénégal, même si elle est partie en coalition aux législatives de 2012 dans le cadre de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.

En termes clairs, le Ps n’a jamais raté une élection depuis 1960. Ce qui risque d’arriver sous peu car, Khalifa Sall et Cie qui souhaitent perpétuer une telle tradition peuvent bel et bien se voir exclure de leur parti comme l’ont déjà indiqué des voix autorisées socialistes. Mais, en vérité, quel sera l’avenir de l’ancêtre des formations politiques ?

Côte d’I voire – L’Eglise refuse la messe de requiem au chef des francs maçons

 

Le défunt ex-Grand-maître de l’Obédience Grande Loge de Côte-d’Ivoire [GLCI], Clotaire Coffie Magloire ne bénéficiera pas de messe de requiem de la part de l’église catholique.

Les nombreuses sollicitions de ses porches ont buté sur un NON ferme du Cardinal Jean Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan, en Côte-d’Ivoire.

Depuis ses débuts officiels au 17e siècle, la Franc-Maçonnerie a toujours été vue par le Vatican comme une menace pour l’Eglise catholique. La Franc-maçonnerie est toujours formellement interdite aux catholiques bien que plusieurs aspects des rituels maçonniques proviennent de sources Egypto-Judéo-Chrétienne.

« Jean Pierre Kutwa a également demandé à Mgr Ziad Sacre, curé de la Mission catholique libanaise d’Abidjan, de ne pas célébrer une messe pour Michel Georges Ghorayed, le compagnon de route de Clotaire Magloire Coffie lors de leur accident mortel du 29 janvier, sur l’autoroute du Nord reliant Abidjan à Yamoussoukro, la capitale politique», indique Jeune-Afrique.

papa massata diacK, sur l’affaire iaaf «avec Lamine diack, nous n’avons fait aucune erreur»

Accusé d’être au cœur d’un vaste système de chantage et de corruption au sein de la Fédération internationale d’athlé- tisme lorsqu’elle était dirigée par son père, le fils de Lamine Diack continue à nier en bloc tout ce dont il est accusé. interview

il est bavard, limite intarissable, dès qu’il s’agit de se défendre. dans le salon de sa vaste villa dakaroise, papa massata diack est offensif, percutant, et crie au complot contre lui et surtout son père, lamine diack, 83 ans, l’exprésident de l’association internationale des fédérations d’athlétisme (iaaf). accusé d’avoir couvert des cas de dopage, en particulier chez des athlètes russes, en échange de pots-de-vin, ce dernier a été mis en examen pour «corruption» et «blanchiment aggravé» par la justice française, qui s’est saisie du dossier fin 2015. il est depuis interdit de quitter la france. son fils, businessman florissant qui a fait carrière dans le marketing sportif, est lui accusé d’avoir été l’acteur principal de ce vaste système de corruption présumée au sein de l’iaaf. recherché par interpol, il a été entendu par la justice sénégalaise fin août dernier à dakar. se disant serein malgré la procédureen cours, qui l’empêche notamment de voyager, «pmd» assure aujourd’hui être prêt à témoigner devant les magistrats français, à condition qu’ils effectuent le déplacement au sénégal. assumant tout ce qu’il a fait, il affirme avoir tous les moyens de prouver son innocence et continue de dénoncer une cabale montée par les adversaires de son père. Jeune Afrique : Où en la procédure judiciaire ouverte à votre encontre au Sénégal ? papa massata diack : J’ai été entendu par la police et par le juge d’instruction à dakar. nous attendons toujours les juges français pour voir où en est leur enquête, car depuis quinze mois, ils tardent à venir m’interroger officiellement. tout ce que je vois, ce sont des fuites dans la presse. Vous êtes donc prêt à vous expliquer devant les juges français ? oui, s’ils viennent au sénégal dans le cadre de l’entraide judiciaire entre les deux pays. c’est ce qu’il devraient faire s’ils veulent que l’enquête aboutisse. Vous faites l’objet d’un avis de recherche international émis par Interpol.Quelles en sont les conséquences sur vos activités ? l’instruction judiciaire au séné- gal m’impose un contrôle judiciaire. mon passeport est actuellement détenu par le juge d’instruction. Je suis donc bloqué au sénégal. dès le début, l’objectif était de nuire à lamine diack. Continuez-vous à nier tous les faits qui vous sont reprochés dans le rapport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) ? ce rapport est tout à fait mensonger. il a été fait à charge. il est motivé par une vendetta personnelle de richard William pound (le président de la commission d’enquête de l’ama, ndlr) et de craig reedie (le président de l’ama, ndlr) vis-à-vis de lamine diack.J’en conteste les conclusions avec la plus forte énergie. Vous évoquez une sorte de complot britannique contre votre père. Qu’entendezvous par là ? richard William pound a sollicité le soutien de lamine diack à plusieurs reprises pour la présidence du cio ou son entrée à la commission exécutive mais mon père a refusé de le soutenir. il ne lui a jamais pardonné ça. quant à craig reedie, il voulait assurer la succession de lamine diack par sebastian coe. il était en campagne ouverte pour coe. Je l’ai vu personnellement. dès le début, l’objectif était de nuire à lamine diack. Comment réagissez-vous aux propos tenus par votre père devant les juges français, rapportés par le journal français Le Monde, vous mettant en cause dans le versement de pots-de-vin russes à l’opposition séné- galaise lors de la dernière présidentielle ? Je les ai niés et je continue à les nier. J’ai dit que je les mettais sur le compte de l’âge. ce qu’il a déclaré – s’il l’a déclaré, parce que moi je n’ai jamais vu de procès verbal -, ce sont juste des interprétations d’un article du monde. à aucun moment nous n’avons participé au financement de la campagne présidentielle séné- galaise par le versement d’un virement d’1,5 million d’euros. cela n’existe que dans l’imagination des gens qui ont écrit cet article. Quid des deux versements effectués par le fonds d’investissement qatari QSI sur le compte de votre société Pamodzi, en octobre et novembre 2011, quelques semaines après l’annonce de la candidature de Doha à l’organisation des Mondiaux d’athlétisme de 2017 ? en dehors de mes activités avec l’iaaf, j’ai ma société de consultance. Je travaille pour d’autres clients, qui n’ont rien à voir avec l’iaaf. en l’occurrence, concernant qsi, je suis en relation d’affaires avec le qatar depuis 1995. J’y ai né- gocié des contrats de sponsoring pour le tennis, j’y ai organisé des événements pour la fifa, j’ai aussi beaucoup travaillé avec la société Bein sports, que je connais bien depuis plus de sept ans. Alors à quoi correspondent ces deux virements ? Je peux les justifier sans problème, mais ils n’ont rien à voir avec l’iaaf. Avec votre père, vous avez toujours été proches des milieux politique et sportifs russes. Rétrospectivement, était-ce une erreur ? nous n’avons fait aucune erreur. nous assumons entièrement notre amitié avec la russie. lamine diack a été dé- coré de la droujba russe, qui est l’ordre d’amitié de la russie. mais ce jour-là, il n’é- tait pas seul, il y avait par exemple Jacques rogge (l’ex-président du comité international olympique, ndlr) et d’autres responsables du sport international. lamine diack a rendu des services à l’athlétisme russe, notamment en organisant des compétitions en russie ou en favorisant son développement avec le fond mis en place par l’iaaf pour les pays d’europe de l’est. la russie n’a fait que remercier lamine diack pour sa contribution au développement du sport russe. J’ai assez pour vivre sans avoir besoin de me retrouver dans une situation compromettante vis-à-vis d’un athlète Et d’un point de vue plus personnel ? les russes ont soutenu le développement de l’athlétisme avec le sponsoring de la banque VtB, qui a été un des plus gros sponsors de l’iaaf, au même titre que toyota, canon, ou samsung… la russie acontribué, sous la présidence de lamine diack, à développer l’athlétisme. donc nous ne pouvons que lui té- moigner notre amitié. Même si ce pays est aujourd’hui accusé d’avoir mis en place un vaste système de dopage institutionnalisé ? ceci reste à prouver. au vu des mensonges que j’ai lu

Témoignage d'un attaché parlementaire : "C’était notre Penelope"

Jean-Yves Nicolle, un attaché parlementaire à la retraite, a noté de nombreux points communs entre l’affaire Penelope Fillon et son expérience passée auprès d’un sénateur de la Manche pendant plus de quinze ans. Récit.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention