Le président du Conseil départemental de Kolda n’est pas du tout satisfait du rythme des opérations d’inscription pour l’obtention de la carte biométrique Cedeao dans sa collectivité. «Le département de Kolda est trop grand pour n’avoir que quatre machines. On nous a demandés de mobiliser nos militants et nos militantes. Mais, on se rend compte qu’ils passent des journées et des nuits pour obtenir leur inscription. Cela pose problème», a-t-il déploré. C’est à l’occasion d’une rencontre initiée par les responsables politiques de Sikilo Nord dans la commune de Kolda. Pr Moussa Baldé en a profité pour lancer cet appel au ministre de l’Intérieur et à la Daf : «Nous demandons qu’il y ait le plus rapidement possible des commissions itinérantes dans notre département», afin «d’accé- lérer la cadence des inscriptions». Car, «nous avons un département qui est vaste et très peuplé. Nous ne voulons pas avoir un taux d’inscription faible», a-t-il martelé.
CARTE D’ÉGALITÉ DES CHANCES – Dakar Dem Dikk porte son choix sur 25 personnes
La société Dakar Dem Dikk joue pleinement son rôle dans la promotion de la carte d’égalité des chances comme l’avait souligné Me Moussa Diop, directeur général de ladite société, lors de la réception de 475 bus qui doivent participer à l’amé- lioration du transport urbain. Hier, au cours d’une cérémonie de signature de convention entre la société de transport et «Handicap International», 25 heureux récipiendaires ont bénéficié de cette première phase de recrutement au sein de la société Dakar Dem Dikk en plein déploiement interrégional actuellement à l’intérieur.
PHASE 2 DU CADRE INTÉGRÉ RENFORCÉ – Les Pma misent sur le développement commercial inclusif et durable
La part des Pma dans le com- merce mondial atteint à peine 1%. Pour renverser cette ten- dance, les Pma comptent met- tre l’accent dans le cadre de la phase 2 du Cadre intégré ren- forcé (Cir) sur le développe- ment commercial inclusif et durable. Pour Sénégal, le minis- tre du Commerce a estimé hier, que le programme du Cir se dé- roule de manière satisfaisante.
SERIGNE MBOUP
Cet espace communautaire qu’est la Cedeao est le plus important d’Afrique en termes de nombre de consommateurs et en termes de production de richesses, le second après celui des pays au sud de l’Afrique. C’est dire le potentiel immense d’investissements qui reste à développer au sein de ce cadre d’intégration économique (…). Il nous faut travailler à lever certaines contraintes jurant avec les principes sacrosaints de la libre circulation des personnes et des biens au sein de la Cedeao. Car, il est aujourd’hui plus facile pour un pays de cette communauté économique de faire des affaires avec un pays européen, asiatique ou américain qu’avec un autre pays membre. Notre conviction est que l’intégration au sein de cet espace se fera avec les secteurs privés nationaux appuyés par leur gouvernement respectif, ou elle ne se fera pas».
Alioune Sall veut devenir député et se prépare activement pour les législatives du 30 juillet 2017.
Quoi de plus normal pour un homme politique responsable du parti au pouvoir ! Mais, même s’il peut utiliser les mêmes arguments brandis quand il luttait pour devenir premier Magistrat de Guédiawaye, force est de constater qu’on peut toujours lui opposer la thèse du népotisme. Car il est évident que si son grand frère n’était pas président de la République, il ne serait pas à cette station si confortable.Aujourd’hui que les Sénégalais se sont résolus à accepterson «statut», que cherche Sall-frère au juste ? Si on mesure à sa juste valeur l’ambition et l’appétit gargantuesque de ce redoutable homme d’affaires au cœur des ressources naturelles sénégalaises, on se rend compte qu’il vise plus loin. Président de l’Assemblée ? Président de la République ? Certes, il aurait réussi la prouesse de se parer des habits de légitimité populaire contrairement à Karim Wade qui a été choisi et adulé par son père, mais il risque de discréditersensiblement le chef de l’État à l’instar de l’ancien tout puissant ministre d’État. Et la même détermination qui a eu raison du régime libéral pourrait être remise au goût du jour pour faire face à cette obsession qui pourrait infliger une énième blessure à la démocratie sénégalaise.
Présidence : Macky lance son chatbot sur Facebook
La présidence de la République inaugure ce mercredi 08 février 2017 sa nouvelle plateforme de communication : le chatbot sur Facebook Messenger.
Selon le service de communication de la Présidence, le chatbot a pour objectif de communiquer avec les internautes lors d’événements phares et sur des thèmes particulièrement importants au Sénégal.
On informe qu’un chatbot est un robot logiciel permettant de dialoguer avec un internaute en ayant recours à des conversations automatisées. Il n’a, en revanche, pas vocation à répondre aux messages à caractère personnel, lesquels ne recevront donc pas de réponse.
Selon la Présidence, le robot de discussion, développé grâce à la plateforme Chatfuel, est à retrouver sur la page Facebook de la Présidence de la République : après avoir cliqué sur “Envoyer un message”, la discussion automatique pourra débuter.
«La croissance est mangée par les 69 familles affiliées à la dynastie Faye-Sall»
Sa réponse à la sortie du Premier ministre Mohamed Dionne sur les chiffres de la croissance au Sénégal. Une croissance qui se mange bien selon le chef du gouvernement. Mamadou Lamine Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a tiré fort sur le régime et dénoncé l’immobilisme du gouvernement.
«A la jeunesse, Macky Sall veut se présenter comme un modèle. Voilà quelqu’un qui coûtait 6000 francs par jour au peuple sénégalais (quand il gagnait 60 000 francs par mois dit-il) et qui, grâce à la politique politicienne et le parrainage de Maître Abdoulaye Wade, et surtout de Karim Wade, nous coûte 40 millions par jour aujourd’hui. C’est plutôt un accident de l’histoire, incapable de trouver des emplois aux jeunes», critique le coordonnateur de la coalition Mankoo Wattu Sénégal.
Dans le quotidien Vox Populi, il renvoie Mohamed Dionne à ses propos sur la croissance. «Il sait bien que c’est Moustapha Niasse qui, polémiquant (avec) Ousmane Tanor Dieng et le Ps, avait dit qu’on ne mange pas la croissance. Il (Dionne : ndlr) s’adresse donc à Moustapha Niasse, tous les deux veulent sans doute diriger liste de Bby aux Législatives fixées au 30 juillet 2017», croit savoir Mamadou Lamine Diallo, qui tacle le ministre de l’Economie.
«La croissance au Sénégal, surestimée par Amadou Bâ and Co (les chiffres sur l’agriculture sont faux) est mangée par les grandes entreprises étrangères et les 69 familles affiliées à la dynastie Faye-Sall», critique encore le leader du mouvement Tekki
Procès : Le récit glaçant du meurtrier de Boutèye Kounta Ndiaye
Pape Mor Djité et son ami, Talla Diassé, ont été jugés dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 février 2017 par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar. Poursuivi pour association de malfaiteur, assassinat, recel de cadavre et non dénonciation de crime, Pape Mor Djité a voulu faire croire au tribunal que le défunt est victime d’une mort accidentelle.
Il est aujourd’hui âgé de 26 ans. Mais Pape Mor Djité a posé des actes qui ont foutu sa vie et celle de la famille d’un honnête citoyen en l’air. Technicien supérieur en informatique et célibataire sans enfant, il est accusé d’avoir tué par strangulation Boutèye Kounta Ndiaye, le 9 mai 2011.
Devant le juge, il s’est montré impassible : «Je ne reconnais pas les faits de préméditation. J’estime que c’est un accident. Je vais raconter ce qui s’est passé pour être quitte avec ma conscience. Je sais que c’est une affaire que je n’oublierai jamais de ma vie».
Informaticien de formation, il explique qu’il s’était recyclé en guide touristique, convoyeur de véhicules, puis intermédiaire dans des opérations de vente de véhicules. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il a croisé le chemin de Boutèye Kounta Ndiaye. C’est grâce à un site de ventes en ligne qu’il a pu joindre M. Ndiaye. Il lui explique qu’il veut le mettre en contact avec un Bissau-guinéen qui veut acheter un Range Rover. Les deux parties s’entendent sur 30 millions F Cfa. Ne disposant pas de ce type de véhicule, le défunt lui propose sa Porche Cayenne à 20 millions de F Cfa.
«Le Guinéen s’appelle Viviano Lima. Il m’a appelé lors de mon séjour en Mauritanie pour me passer la commande. Boutèye Kounta devant nous fournir un véhicule de type «Range Rover» qui tardait à être livré. Il a fini par proposer une Porche Cayenne à 20 millions. J’étais à Thiès. Dimanche, c’est lui qui m’a appelé. On s’est donné rendez-vous pour le lundi. Ce jour, il m’a appelé vers 8 h, m’invitant à venir le rejoindre dans son parking. Donc, si j’avais une intention inavouée, je ne me serais pas rendu dans son parking. On a été à l’ancienne piste voir un mécanicien, Assane Ndoye. Son atelier était situé près de Dabakh Automobile, mais celui-ci était absent des lieux. On a ensuite été à Yarakh (Hann). J’habite dans cette zone. J’ai, par la suite, appelé un apprenti pour voir l’état du véhicule qui se trouvait au bas de l’immeuble où j’habite, mais celui-ci a décliné. En attendant, Boutèye m’a demandé de nous rendre chez moi, le temps que son mécanicien arrive. C’était aux environs de 9 heures», raconte Pape Mor Djité devant la barre.
Les derniers instants de Boutèye Kounta raconté à la barre
En cette matinée du lundi 9 mai, Boutèye Kounta Ndiaye suis les pas de l’accusé, impatient de conclure l’affaire. Seulement, il ne sortira pas vivant de l’appartement de Pape Mor Djité. «Lorsque je franchissais le seuil de mon appartement, j’ai pu entrevoir, dans le sac Boutèye, la crosse de son arme. J’ai alors pris une barre de fer qui se trouvait sur les lieux et lui en ai asséné un coup. Je logeais dans cet appartement avec des ouvriers, des maçons etc. Peut-être qu’une fois à l’entrée, voyant le désordre, il a voulu sortir son arme. Je n’avais aucune intention de lui faire mal. Je n’ai jamais fait de mal à une personne. Mais lorsque, subitement, il a sorti une arme, j’ai eu peur. Je me suis senti menacé. Je lui ai donné un coup. Je ne sais pas où exactement. Il est tombé. Sa tête a cogné le mur. Je l’ai vu agiter les mains. Mais, je ne savais pas comment lui venir en aide. Il était habillé en costume. Lorsqu’il est tombé à terre, j’ai vu sa langue sortir de sa bouche. Il y avait de la bave qui sortait de sa bouche. Ce qui m’est arrivé est un accident», narre-t-il.
Selon lui, lorsqu’il s’est rendu compte que Boutèye était mort, il ne savait plus quoi faire. «J’ai réfléchi quelques minutes, puis je suis parti appeler deux hommes pour m’aider à le transporter. J’avais auparavant dissimulé le corps dans deux sacs. Mais les deux hommes sont repartis en courant en voyant le corps enveloppé. C’est ensuite que j’ai fait appel à Talla Diassé qui était à Thiès. Je suis allé acheter deux sacs et un rouleau de scotch. J’ai enroulé le corps dans un drap. Il était 10 heures environ. J’ai pris une voiture pour me rendre à Thiès. C’est vers Diamniadio que son épouse m’a appelé. Je lui ai fait croire que son époux était dans un bureau», poursuit l’accusé.
Il embarque la dépouille dans une 7 places, faisant croire qu’il transporte un sac de poissons
A Thiès, il dit n’avoir pas trouvé Talla à son atelier de menuiserie. «Lorsque je l’ai finalement retrouvé, je lui ai dit qu’il est la seule personne, le seul ami sur qui je pouvais compter. Il a refusé dans un premier temps. Je lui ai fait savoir que j’allais prendre la fuite en Guinée, après. Il disait craindre d’avoir des problèmes. Mais j’ai fini par le convaincre. Il m’a accompagné à Dakar. Dans l’appartement, il ne voulait pas voir le cadavre. J’ai fait croire que je transportais du poisson. On a chargé le sac de riz contenant le corps dans un 7 places, un 505. On l’a déposé dans le véhicule. Le conducteur, Maguèye Guèye, (il a obtenu un non-lieu) était quelqu’un qui avait l’habitude de travailler avec moi. Il m’a déposé à Thiès», explique-t-il.
L’enquête révèle qu’il s’est débarrassé du corps sous un tunnel de la Vcn (Voie de contournement Nord) de Thiès. Sur le corps, il a été découvert une cravate attachée à son cou, les poignets liés, les yeux bandés avec du scotch (bande adhésive). Pour toute réponse, l’accusé soutient : «Je ne l’ai jamais étranglé avec sa cravate. (…).».
«Je ne peux pas qualifier mon acte, je suis vraiment désolé»
Après s’être débarrassé du corps, Pape Mor Djité soutient qu’il ne savait plus quoi faire. « Je n’avais pas d’argent. Je n’avais que 5.000 Fcfa Cfa en poche. Je me suis mis au volant de la Porche cayenne de Boutèye Kounta. J’ai pris 4 passagers moyennant 2.000 F Cfa et suis allé à Mbacké. Je n’avais ni permis de conduire, ni pneu de secours, ni de l’argent, ni du carburant. Je savais que je ne pouvais pas traverser la frontière sans un permis de conduire. Je voulais juste m’approcher des frontières. J’ai eu une crevaison de pneu à Kounkané, la nuit. J’étais parti chercher un pneu et à mon retour j’ai trouvé des gendarmes près du véhicule. Ces derniers m’ont conduit à Thiès puis à Dakar. De retour à Dakar, j’ai rencontré le procureur vers 16 heures. Avec les enquêteurs, ils ont été à Thiès récupérer le corps qui était en état de décomposition avancée. Jusqu’à présent, je ne peux pas qualifier mon acte, je suis vraiment désolé. Je n’ai jamais eu la volonté de commettre un meurtre. Je ne suis pas violent. Je n’ai jamais fait la prison. C’est ma première incarcération. Et j’ai peur de la prison», dit-il au juge.
Il n’a pas manqué de dire que l’histoire de trafic de drogue greffée dans cette affaire ne tient pas. «L’histoire de la drogue, ce sont les enquêteurs qui l’ont ajouté dans cette histoire pour mieux gonfler le dossier. Mais nous savons tous qu’un véhicule de ce type ne s’échange pas contre 5 kg de cocaïne», répond-t-il aux avocats de la partie civile qui évoquaient l’existence de lien entre cette affaire et un trafic de drogue dure.
Assailli de questions de 00 h à 3 heures du matin, Pape Mor Djité finit par tomber en syncope. Il s’affale de tout son poids et est vite relevé pour être installé sur une chaise devant le juge. Il n’a plus ouvert la bouche pour répondre aux interpellations des avocats. Il était 4 heures du matin lorsque les avocats ont entamé leurs plaidoiries. Le Procureur a requis les travaux forcés à perpétuité contre Pape Mor Djité et 10 ans de prison ferme ou à défaut 3 ans contre Talla Diassé. Ils seront fixés sur leur sort le 21 février 2017.
Me Moussa DIOP, directeur général Dakar Dem Dikk recrute 25 handicapés
La société Dakar Dem Dikk veut jouer pleinement son rôle dans la carte d’égalité des chances. C’est ce qu’a déclaré son Directeur général, Moussa Diop, lors de la cérémonie d’accueil des nouveaux jeunes handicapés recrutés
personnes à mobilité réduite doivent, comme toute autre personne, bénéficier des privilèges existants dans les sociétés publiques. « Plus de 15% des Sénégalais vivent avec un handicap. Ils font partie de la population sénégalaise et ont droit à tout ce qui se fait de bien dans ce pays. Nous avons 475 autobus neufs. 1/3 des ces bus sont équipés de rampes pour faciliter l’accessibilité aux handicapés », soutient-il.
Toujours en signe de solidarité aux personnes à mobilité réduite, le DG a fait savoir que 25 personnes handicapées recrutées, bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI). « Nous considérons que des personnes qui ont assuré notre sécurité depuis des années dans l’armée et qui ont été victimes d’accidents, pour avoir perdu une jambe, ou vivant avec des prothèses ne devraient pas être mises à l’écart uniquement parce qu’elles sont devenues handicapées. A cet effet, 25 parmi elles, ont été prises en compte dans cette première phase de recrutement au sein de la société Dakar Dem Dikk. Et, ils auront des contrats à durée indéterminée », a-t-il annoncé.
En plus de ce recrutement , le Dg de D.D.D a souligné que certains handicapés bénéficieront de la gratuité des prix du transport public. Aussi, un taux de réduction déterminé par un arrêté du Ministre des Transports, sera appliqué en faveur de toute personne bénéficiant de la carte d’égalité des chances. Un acte que les handicapés ont bien approuvé.
Ce n’est pas tout. Pour mettre fin à la discrimination des femmes, Moussa Diop a aussi recruté des receveuses. « A Dakar Dem Dikk, il n’y a pas de femmes vendeuses de tickets. J’ai considéré que cette discrimination là doit prendre fin. Ici, elles auront plus de confort, plus de respect des droits du travail et de la protection sociale », renseigne le directeur.
Touba: un marabout photographié nu et bastonné par une dame
C’est à Touba que les faits se sont passés entre un célèbre marabout du nom S. Mb. Bousso et la dame L. A. F. Il s’agit d’une scandaleuse histoire de mœurs qui a eu lieu à Touba en fin 2016.
D’après le marabout qui a porté plainte devant le tribunal, la dame et sa famille l’ont bastionné, ôté ses habits avant de le prendre nu en photo. Son seul tort : passer chez L. A. F pour lui annoncer le baptême de son nouveau-né.
Mais ses propos sont réfutés par la dame qui affirme que ce fameux matin, S. Mb. B est passé chez elle sans même porter de pantalon, parce que malintentionné.
Et ce n’est que lorsqu’il s’est jeté sur elle qu’elle s’est vaillamment défendue, aidée par sa famille venue à sa rescousse. Selon L A. F, les photos prises étaient pour garder des preuves au cas où l’affaire devait passer en justice. D’ailleurs, elle a montré les clichés aux juges, stupéfiés, devant une assistance complètement médusée
A la différence de S Mb. B qui a demandé dix millions de dommages et intérêts, L. A. F qui a estimé avoir été agressée par son protagoniste dans son propre domicile et devant ses enfants, a réclamé quinze millions FCFA. Le verdict sera rendu le 07 mars 2017.