Le président gambien, Adama Barrow, a entamé une visite d’Etat de 48 heures à Dakar, où il est arrivé jeudi, quelques minutes avant 12 heures, a constaté un photographe de l’APS.
La commune de Thiès Nord a déjà enrôlé, à la date du 27 février, 12 467 personnes, a confié hier à EnQuête le sous-préfet de la localité, Mamadou Sy.
Les inscriptions pour l’obtention de la nouvelle carte d’identité biométrique CEDEAO et sur les listes électorales, entamées depuis le 8 décembre 2016 dans la commune de Thiès Nord, sont sur de bons rails. Depuis cette date, jusqu’au lundi 27 février 2017, plus de 12 000 personnes ont été inscrites. Cette annonce a été faite hier par le sous-préfet de la localité, Mamadou Sy. Pour l’instant, ce dernier soutient que tout se passe ‘’très bien et qu’aucun incident majeur n’a été signalé’’. ‘’Depuis que la commission a été installée dans cette commune, j’avoue que le travail se déroule dans de bonnes conditions. Nous enrôlons en moyenne 300 personnes par jour. On entend des difficultés que les gens rencontrent pour s’inscrire sur les listes électorales. Mais ici, tout se passe bien’’, rassure Mamadou Sy qui faisait le point sur l’état des opérations.
Aujourd’hui, il est clair que le Parti démocratique sénégalais (Pds) traverse une zone de fortes turbulences. Le groupe dirigé par Pape Samba Mboup, Aïda Mbodj ou encore Farba Senghor remet en cause le leadership d’Oumar Sarr, Secrétaire général national adjoint de l’ancien parti au pouvoir. Et, depuis quelques semaines, les esprits s’échauffent. Sauf changement de dernière minute, actunet peut affirmer que c’est dans cette atmosphère tendue que le Comité directeur du Pds compte se rencontrer ce vendredi. Une rencontre de tous les dangers.
Abdoulaye Mbow (actunet.sn)
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a connu l’épisode Fara Ndiaye, du nom des membres fondateurs de cette formation politique dirigée par Me Abdoulaye Wade depuis 1974. Cette même formation a connu d’autres épisodes marqués par les départs de ténors comme Serigne Diop, Ousmane Ngom, Idrissa Seck et tant d’autres.
Le dernier n’est autre que celui de Modou Diagne Fada qui a mis en place sa propre formation politique dénommée ‘’Les démocrates républicains’’. Aujourd’hui encore, à quelques mois des élections législatives du 30 juillet 2017, le parti du pape du Sopi vit encore une période de fortes secousses. Cette fois-ci, c’est l’œuvre du groupe de Pape Samba Mboup, Aïda Mbodj ou encore Farba Senghor.
Ils remettent en cause le leadership d’Oumar Sarr, Secrétaire général national adjoint de leur formation politique qu’ils accusent de ‘’tuer’ une machine de guerre politique. Ce qui n’est pas sans conséquences puisque les deux camps, malgré quelques échanges pour arrondir les angles, se regardent en chiens de faïence. Et cela va crescendo surtout lorsqu’il a été dit que le groupe des ‘’authentiques’’ s’est retrouvé chez Pape Samba Mboup qui ne s’empêche plus de remettre en cause la candidature de Karim Wade lors des prochaines joutes électorales.
Toutes choses qui poussent actunet à dire qu’il ne sera pas facile pour les deux camps de se retrouver. Et, avec la réunion du Comité directeur qui se tient demain vendredi, sauf report, il est certain que les esprits seront surchauffés. C’est dire tout simplement que ce sera le Comité directeur de tous les…dangers.
Abdoulaye Mbow (actunet.sn)
Pape Saër Guèye, membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) et ancien ambassadeur n’apprécie pas la démarche d’Aïda Mbodj. Alors que leur formation politique a entamé une tournée nationale politique, l’ancienne mairesse de Bambey adopte une démarche assez ‘’fractionniste’’.
«Je constate simplement qu’au regard des textes et règlements intérieur du parti, cela s’appelle de l’indiscipline militante», fait Pape Saër Guèye. «Cette tournée qu’elle est en train de faire, poursuit-il, je la fustige et je la condamne. C’est une tournée illicite. Quand on prend les ressources d’un parti, on ne doit pas les orienter dans le financement d’une tournée, si seulement ce sont des ressources légales, parce que je ne lui connais pas d’autres activités que ses fonctions politiques. Avec la paupérisation dans laquelle Macky Sall a entraîné le pays, on ne peut pas utiliser les ressources d’un parti d’opposition pour faire des mobilisations Ndiaga Ndiaye des populations. Il faut qu’on reste sur terre.»
Pour rappel, Aïda Mbodj justifie sa démarche par le fait qu’elle a été écartée des activités du parti par Oumar Sarr Cie. «Aïda Mbodj elle-même écarte le parti dans la conduite de ses activités. Elle met à l’écart le parti, elle prend d’autre personne qui viennent de son mouvement. Elle effectue une tournée sans aucune notification du parti et n’associe pas nos responsables qu’elle trouve dans les zones visitées. Donc, elle est disqualifiée pour juger la démarche d’Oumar Sarr, notre coordonnateur. Elle est dans l’illégalité et dans l’indiscipline absolues», soutient Pape Saër Gueye dans les colonnes de ‘’enquête’’.
Non sans dénoncer que les responsables qui se définissent comme ‘’libéraux authentiques’’. «Ils sont authentique par rapport à quoi ? Qu’ils nous donnent leur référentiel pour qu’on puisse comprendre. Ils sont peut être authentiques par rapport à Aïda Mbodj. Ceux qui ont participé à cette réunion ne sont pas plus authentiques que nous. Je les défie. De Pape Samba Mboup à Farba Senghor, excepté deux d’entre eux, qu’ils nous disent quand est-ce qu’ils sont venus dans le parti», a-t-il fait savoir.
Actunet.sn
Les projections faites au cours de l’analyse économique au sein de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest tablent sur une progression du Pib réel de 7% en 2017. Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a fait cette annonce hier, à Dakar, lors d’une session ordinaire tenue au siège de la BCEAO. Selon le communiqué final lu par Thiémokho Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO, le Comité a aussi relevé ‘’le maintien du rythme soutenu de l’activité économique au quatrième trimestre de l’année 2016’’.
Pour l’ensemble de l’année 2016, constate-t-on, la croissance économique de l’Union est estimée à 6,8% après 6,6% en 2015. Le Comité, rapporte l’Agence presse sénégalaise (Aps), a également noté qu’au cours de 2016, les opérations financières des Etats de cette partie du continent se sont soldées par un déficit global de 4% du Pib.
Et l’évolution des finances publiques des Etats membres de l’Union en 2016 reste marquée par une hausse des dépenses courantes et la poursuite des efforts d’investissement dans les infrastructures et les secteurs sociaux de base. D’après le Comité de la BCEAO, ‘’le respect à l’horizon 2019 de la norme communautaire de 3% du Pib pour le déficit budgétaire par l’Etat implique le renforcement des efforts de mobilisation des recettes fiscales et de rationalisation des dépenses publiques’’.
L’APR est en proie à des scènes de violence nées des ambitions des uns et des autres de se positionner, à l’approche des élections législatives. Le pays est également marqué ces derniers temps par un feuilleton judiciaire qui touche particulièrement le maire de Dakar : Khalifa Sall, empêtré dans l’enquête sur la caisse d’avance, Barthélémy Dias jugé pour la mort de Ndiaga Diouf ; Bamba Fall incarcéré pour la casse de la maison du PS. Autant de faits concomitants assimilés à une tentative de liquidation politique de l’édile de la capitale que le ministre conseiller Benoît Sambou réfute, dans cet entretien. D’autres, selon lui, pourraient avoir à répondre très prochainement. Le chargé des élections de l’APR enjoint aussi ses camarades à ne pas installer le Parti dans une situation ingérable. Il se prononce également sur les investitures, le compagnonnage avec les autres partis de BBY, la caution, la question des bases arrière du MFDC etc.
Un pas de plus vers l’opérationnalisation de la Télévision numérique terrestre (Tnt). Le gouvernement a posé un acte majeur dans la concrétisation du projet. Le Conseil des ministres a adopté hier le projet de loi portant création de la Société nationale dénommée «Société de Gestion et d’Exploitation de la Télédiffusion numérique au Sénégal».
Le président macédonien s’est opposé mercredi 1er mars à la formation d’une coalition gouvernementale rassemblant le parti social-démocrate et les Albanais de souche en invoquant leur projet d’étendre l’usage de la langue albanaise. La décision du président Gjorge Ivanov plonge la Macédoine dans une crise à l’issue incertaine.
Les ressortissants Nord-Coréens auront bientôt besoin d’un visa pour se rendre en Malaisie. A partir du lundi 6 mars, les Nord-Coréens qui souhaiteront se rendre dans le pays devront obtenir une autorisation. Une mesure prise pour des raisons de sécurité nationale, c’est ce qu’a expliqué Ahmad Zahid, le vice-Premier ministre malaisien.
