Mécaniciens et commerçants qui occupaient l’ancienne piste, à Mermoz sont dans tous leurs états. «On a reçu beaucoup de sommations, mais on était en train de négocier pour trouver un autre lieu de recasement. C’est ce matin qu’on nous a informé que les gendarmes ont encerclé le garage» alors que «le site est occupé depuis seize (16) ans par près de 800 personnes qui y travaillent», peste Seydi Diallo, président de l’Association des techniciens après-vente de l’automobile. Des dizaines de véhicules, ateliers, garages de mécaniciens, magasins sont concernés par l’opération de déguerpissement. Les gendarmes ont investi les lieux tôt, samedi, à 04 heures du matin, avec des Caterpillar. L’ordre provient du préfet de Dakar qui aurait remis plusieurs sommations aux occupants qui se disent surpris.
AFFRONTEMENTS
Barthélemy Dias refuse répondre à la convocation de la police de Tamba suite aux incidents opposant les partisans du maire Khalifa Sall et ceux de Sidiki Kaba. «Je refuse de répondre à cette convocation, qui est une provocation. Je n’ai pas de temps à perdre avec cette convocation. Notre cortège a été attaqué, la police qui devait prendre toutes les dispositions pour nous protéger n’a rien fait. Cette visite a été annoncée depuis longtemps, ils n’ont rien fait. Je mets en garde toute personne qui tente de perturber nos manifestations», a réagi le maire de Mermoz Sacré-Cœur. Khalifa Sall et ses camarades sont en tournée àTamba…
LE DIRECTEUR D’ÉCOLE BAT L’INSTITUTRICE QUI NE VOULAIT PAS COUCHER AVEC LUI…
Un Directeur d’école qui bat une institutrice qui officie dans son école. La triste histoire se passe à Keur Momar Sarr dans la région de Louga. Ayant vainement tenté de coucher avec la fille pourtant mariée, ce directeur indélicat a, à plusieurs reprises, produit des rapports en défaveur de sa collègue, nous souffle-t-on. D’ailleurs, la dame en question est restée, nous apprend-on, le mois de novembre et de décembre sans salaires à cause des «agissements» de son directeur en complicité avec son adjoint (ils sont trois dans la petite école). C’est après des harcèlements répétés et des menaces que le gars est passé à la vitesse supérieure pour battre la pauvre institutrice devant ses élèves qui n’en revenaient pas. Celle-ci, victime d’une entorse au pied, a porté plainte au tribunal de Louga, après avoir obtenu un certificat médical en bonne et due forme. Elle est restée sourde aux médiations des villageois qui voulaient qu’elle «pardonne». C’était trop tard. La victime et son supposé bourreau seront face au juge demain mardi !!!
France Offshore : la société qui promettait la "fraude fiscale pour tous" comparaît devant la justice
Le procès du système de fraude fiscale mis en place par le financier Nadav Bensoussan, patron de la société France Offshore, débute ce lundi, à Paris. Une pratique qui aurait permis de soustraire 760 millions d’euros au fisc.
Ils sont treize à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris, mais tous les regards seront probablement tournés vers Nadav Bensoussan, le patron de la société France Offshore, dont le procès débute lundi 27 février.
Pour la première fois, l'Allemagne recense la criminalité anti-migrants
En 2016, l’Allemagne a recensé plusieurs milliers d’attaques contre des migrants et des réfugiés. C’est la première fois que ce type de criminalité est comptabilisé depuis la crise migratoire qui a débuté en 2015.
L’Allemagne a enregistré l’an dernier quelque 3 500 attaques contre des réfugiés et demandeurs d’asile, soit une moyenne de dix agressions par jour, selon des données du ministère de l’Intérieur.
Au total, ces violences ont fait 560 blessés dont 43 enfants. C’est la première fois que la police recense ce type de criminalité. Il est donc impossible de savoir si ces violences racistes ont augmenté depuis l’arrivée massive de migrants en 2015 ou non.
Bataille de Mossoul : les forces irakiennes s'emparent d'un pont stratégique sur le Tigre
L’armée irakienne continue d’avancer face à l’EI à Mossoul et s’est emparée lundi d’un pont sur le fleuve Tigre, dans le but d’opérer la jonction avec les troupes positionnées à l’est de la ville et d’établir une ligne de ravitaillement.
Présidentielle française : pas d'accord entre Mélenchon et Hamon
Après une entrevue, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont annoncé, dimanche, qu’ils ne s’entendraient pas sur une candidature unique de la gauche, mais les deux hommes sont “convenus d’un code de respect mutuel dans la campagne”.
COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE : L’agence accumule les dettes et menace des établissements de santé
C’est le 20 septembre 2013 que le Président Macky Sall a lancé la couverture maladie universelle (Cmu), point essentiel de la stratégie nationale de développement de la couverture maladie universelle. L’objectif est de favoriser l’accès aux soins de santé des groupes vulnérables et des personnes indigentes. Toutefois, de l’avis de plusieurs sources contactées par Nouvel Hebdo, cette politique volontariste met en danger plusieurs établissements de santé à cause de dettes de plusieurs centaines de millions de francs Cfa impayées à ce jour. Enquête.
Par Abdoulaye Mbow (actunet.sn)
Du point de vue de l’approche, la Couverture maladie universelle (Cmu) reste un programme ambitieux qui permet à des millions d’enfants sénégalais de moins de cinq ans bénéficier de soins de santé gratuits. Avec le paquet composé de la gratuité des soins pour les enfants indiqués, la césarienne ou l’hémodialyse, il est certain que les populations ne peuvent que souffler. La Cmu, dans le cadre de la stratégie nationale de développement de la couverture maladie universelle, assure la tutelle des régimes de la couverture maladie universelle, à l’exclusion de ceux relevant de l’assurance maladie obligatoire des travailleurs salariés, et a en charge l’encadrement technique des organismes de prévoyance qui les constituent. Elle assure la promotion des mutuelles de santé et autres mutuelles sociales dans le cadre de l’extension de la couverture du risque maladie au secteur informel et au monde rural. Elle est censée favoriser l’accès financier aux soins de santé des groupes vulnérables et des personnes indigentes. Seulement, il apparait que depuis sa mise en œuvre, elle constitue un véritable goulot d’étranglement pour plusieurs structures de santé à travers le territoire national. «En vérité, c’est le système qui est plombé.
Au-delà de ses attributs liés à la gratuité des soins, elle a la fonction de grande caisse de couverture des maladies. Or, ce programme existait déjà au ministère de la Santé avec des directions bien localisées», dit à Nouvel Hebdo, une source qui travaille avec plusieurs hôpitaux de la place et de l’intérieur du pays. « Aujourd’hui, la Cmu constitue un réel blocage. Il est inadmissible qu’elle puisse devoir plusieurs centaines de millions de francs Cfa à des structures de santé alors qu’elle dispose d’un compte de dépôt au Trésor qui doit lui permettre de payer ses dettes.» Notre interlocuteur se dit créancier à hauteur de plusieurs millions de francs, une situation qui l’a installé dans une certaine précarité par rapport au déroulé de ses activités. La tâtonnement serait au cœur de l’action de l’agence nationale. « De Ziguinchor à Tivaouane en passant par Thiès, Tambacounda, Pikine, Abass Ndao, etc., la Cmu doit beaucoup d’argent aux structures de santé.» Une raison pour affirmer que ces plateaux sanitaires sont «hyper endettés».
Allant plus, il ajoute : « concrètement, ça ne marche comme il le faudrait ; il y a surtout du tapage médiatique et on dirait même que l’Etat fait du forcing comme s’il n’avait pas les moyens de sa politique alors que c’est tout à fait le contraire.» Il y a quelques jours, les infirmiers chefs de poste de santé faisant partie de la zone de couverture du district de Darou Mousty indiquaient que si l’Agence de la couverture maladie universelle (Acmu) ne leur rembourse pas l’argent qu’elle leur doit, ils ne paieront plus les médicaments. Ils affirmaient que la plupart de ces médicaments ont été fournis dans le cadre de la Couverture maladie universelle (Cmu), alors qu’ils n’ont plus de quoi les payer auprès des dépositaires. Ce qui a permis à nos interlocuteurs de rappeler que « certains prestataires qui travaillent avec les hôpitaux restent des mois sans recevoir la plus petite somme en guise de remboursement et certains refusent de continuer à livrer du matériel aux hôpitaux et autres structures de santé.»
Mieux, ils révèlent que « plusieurs autorités d’hôpitaux confirment que depuis le lancement de la Cmu, elles sont effectivement confrontées à des difficultés. Car, certaines structures sont payées assez vite et d’autres doivent attendre des semaines, voire plusieurs mois.» Une autre source hospitalière confirme que leur directeur fait face à de nombreuses difficultés à cause des dettes que doit la Cmu : «Il m’a confié être stressé et ne dort pas.» De quoi faire dire à un autre professionnel de la santé : «On doit aux petites structures de santé des sommes faramineuses comprises entre 20 et 68 millions francs CFA et les grands hôpitaux sont dans l’ordre de 80 millions francs CFA et plus. La Cmu ne paie pas très vite et tout le monde coure derrière elle pour se faire payer. C’est vraiment difficile.» Des témoignages qui pourraient pousser à dire que la Cmu, véritable programme social, cache une universalité de problèmes.
Nota bene : Pour ce dossier sur la couverture maladie universelle, nous avons pris le soin d’envoyer, en date du lundi 13 février 2017, un questionnaire par mail à la division Communication de l’Agence pour la couverture maladie universelle qui en a accusé réception. Dans le même courrier, nous avons également fait mention du délai auquel nous souhaitions recevoir des réponses à nos interrogations. Nous avons fait une relance le vendredi 17 au soir.
Abdoulaye Mbow (actunet.sn)
ENTRETIEN AVEC… MBALLO DIA THIAM (SECRETAIRE GENERAL DU SUTSAS) : « Il ne sert à rien d’établir des statistiques quand la couverture fait défaut»
Selon le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), l’Agence de la couverture maladie universelle doit procéder à plusieurs rectificatifs de son mode de fonctionnement. Le ciblage des bénéficiaires et la mauvaise répartition géographique du personnel technique en sont. Mais le gros handicap demeure l’accumulation de factures au détriment des établissements de santé. 128 millions Cfa pour la seule région de Tambacounda. Une situation qui, dans la durée, pourrait plomber le programme lui-même dont le budget s’établirait pourtant à 25 milliards Cfa…
Entretien réalisé par Abdoulaye Mbow (actunet.sn)
Quel est l’état de la Couverture maladie universelle ?
Difficile de répondre à cette question car si l’on considère la Couverture maladie universelle (Cmu), d’après les responsables, il s’agit pour chaque Sénégalais, où qu’il se trouve sur toute l’étendue du territoire national, de disposer de soins préventifs, curatifs ou réadaptatifs, quel que soit son revenu. De ce point de vue, il est clair que c’est un grand projet, surtout que près de 80% des Sénégalais ne disposaient pas de couverture formelle au début du programme. Seuls les fonctionnaires étaient concernés du fait de l’imputation budgétaire, les travailleurs du privé avec les Institutions de prévoyance maladies (Ipm) sans oublier les retraités avec le Fonds national de retraite (Fnr).
Qu’est-ce qui était prévu au départ ?
Au démarrage, le Gouvernement avait mis l’accent sur trois dispositifs de gratuité, à savoir les enfants de 0 à 5 ans, les groupes vulnérables et le troisième âge. Évidemment, il y a d’autres gratuités comme la dialyse, les traitements antirétroviraux (Arv) rendus plus accessibles ainsi que les césariennes. Il faut aussi rappeler que ce sont les travailleurs de l’informel qui en bénéficient le plus. Mais ils ne sont pas tous des nécessiteux et certains ont de gros moyens. Ce n’est qu’après que nous avons les paysans et d’autres groupes. Pour nous, l’essentiel, c’est la qualité des soins de service à travers les paquets proposés. S’il faut avoir un dispositif de gratuité, il faut également une disponibilité des équipements car s’ils ne sont pas proportionnellement répartis, des malades quitteront une région pour une autre pour des examens que l’on aurait pu faire sur place. Donc, il y a ce problème en plus de celui du personnel technique qui est beaucoup concentré à Dakar et Thiès qui ne constituent pas le Sénégal.
En quoi la Cmu constitue-t-elle un goulot d’étranglement pour les hôpitaux et autres structures de santé ?
La Cmu ne devait pas constituer un goulot d’étranglement pour les structures de santé. Elle est un moyen qui permet à celles-ci de pouvoir bénéficier de flux financiers. Mais paradoxalement et de manière chronique, il y a des faits qui plombent les structures de santé. Au moment où nous parlons, au niveau de la région de Tambacounda, il nous a été signalé une ardoise de 128 millions CFA concernant une partie des créances de 2015 en plus des factures impayées de 2016 sans parler d’une partie de 2017. Au niveau de la Cmu, on dira que soit les factures ne sont pas arrivées, soit il y a un problème dans le circuit. Cela ne peut pas être une explication tangible parce que tout simplement la Cmu déclare urbi et orbi qu’elle n’a pas de problèmes de moyens financiers, surtout que de 17 milliards de francs Cfa, on en est à 25 milliard CFA. Donc, nous pensons qu’une facture, même si elle arrive en retard ou si elle est douteuse, ne doit pas bloquer tout le paiement d’une région.
C’est-à-dire ?
On devrait considérer cette facture comme une facture contentieuse, la payer et ensuite l’examiner. Ensuite, nous ne pouvons pas comprendre que la Cmu dise qu’il y a une région qui est restée des mois sans lui adresser une facture. Ce qui est la règle dans le fonctionnement de chaque poste de santé, c’est la récupération du ticket modérateur plus le bénéfice tiré du médicament. Si donc vous demandez à la structure de santé de presque tout faire gratuitement, de donner du médicament gratuitement en lui promettant de lui rembourser ses dépenses, si les établissements doivent tourner pendant un ou deux mois sans recevoir le plus petit sous en termes de remboursement, il y a forcément problèmes. C’est pourquoi certains postes de santé sont presque dans l’agonie. Ce qui dénote de problèmes structurels au niveau même de la Cmu.
Pour l’année 2016, mise à part la région de Tambacounda, y a-t-il d’autres localités qui sont touchées par ce problème de non-paiement de factures ?
On a aussi signalé le même problème au niveau de Pikine. A Rufisque, Thiès, Sédhiou, Kaolack, Fatick, Louga, Matam, Kolda…, la plupart des hôpitaux connaissent les mêmes difficultés liées aux factures impayées de la Cmu. Le plus souvent, sur une assez longue durée, quand les gens crient leur ras-le-bol, on leur fait une avance sur un ou deux mois… Mais il est évident que cela ne règle pas la situation. La question du remboursement est une problématique majeure sur laquelle la Cmu doit se pencher davantage parce que nous pensons qu’elle ne peut pas avoir d’excuses. D’ailleurs, au niveau de notre syndicat, nous avions préconisé le prépaiement et c’est cela la pertinence de ces couvertures.
Que faudrait-il faire à ce niveau ?
Il faut au moins tout faire pour payer à la fin de chaque mois. Si cela n’est pas fait, il y a forcément des difficultés surtout en ce qui concerne le renouvellement du stock de médicaments, un volet qui pose assez souvent des difficultés dans les relations entre le personnel de santé et les populations. L’autre question concerne les Sénégalais qui, à défaut d’avoir une assurance maladie, pourraient ou devraient au moins être affiliés à une mutuelle. En tout cas, nous pensons que l’Etat a les moyens de faire en sorte que tous les Sénégalais soient dans une assurance à défaut de disposer d’une couverture formelle. Dans la même dynamique, certains font état de doublons entre la Cmu et des directions rattachées au ministère de la Santé ? Ce n’est pas un problème de doublons. Dans la relation, il y a ce qu’on appelle l’offre qui est la disponibilité des soins au niveau du territoire national. A côté, il y a le financement de la demande sociale. C’est ce qui justifie les dispositifs de la gratuité. Par contre, c’est au niveau du ciblage que l’on rencontre des difficultés. Si une personne âgée, avec un statut de fonctionnaire, a la paresse de chercher une imputation budgétaire et qu’elle présente directement sa pièce d’identité pour bénéficier du paquet, cela reste un problème. En effet, sa couverture peut lui servir alors que l’autre couverture doit servir aux autres personnes âgées qui n’ont aucune couverture. De ce point de vue, l’on a des problèmes par rapport au ciblage. C’est la raison pour laquelle, nous avons demandé la carte ‘’Sésame’’ pour une discrimination positive. C’est également valable pour les enfants de 0 à 5 ans car ce n’est pas rationnel de dire que tous les enfants de cet âge ne doivent pas payer. Et pour cause, parmi eux, il y a certains dont les parents ont une imputation budgétaire qui peut les couvrir ou un autre moyen sans parler de parents nantis qui peuvent payer pour leurs enfants. La question du ciblage pour cette catégorie est d’une grande pertinence aux yeux du Sutsas.
En gros, que préconisez-vous pour une meilleure prise en charge des structures de santé ?
C’est une question assez complexe. Mais je dirai que la Cmu n’est pas la propriété de l’agence. Elle n’appartient même plus au Président de la République qui en a eu pourtant l’initiative. Donc, tout faire afin que tout le monde soit traité dans les meilleures conditions reste un objectif assez noble. Sous cet angle, la précipitation n’a pas de sens. Le plus important, c’est d’avoir des groupes disposant de soins de qualité. Il ne sert à rien d’établir des statistiques pour se glorifier d’avoir tant de personnes couvertes alors que qualitativement ou quantitativement, cette couverture fait défaut. Le ministère de la Santé est en train de travailler sur la stratégie nationale des financements de la santé. Cela rencontre notre préoccupation parce que depuis près de 2 mois, le Sutsas travaille sur ce programme pour que le secteur dispose de financements de qualité par la rationalisation de l’offre et de la maîtrise de la demande.
Abdoulaye Mbow (actunet.sn)
Que s'est-il vraiment passé à la fin des Oscars ?
Pire que Vanessa Paradis aux César, Warren Beatty et Faye Dunaway aux Oscars ! Les Bonnie and Clyde du cinéma ont annoncé par erreur la victoire de La La Land dans la catégorie meilleur film, la récompense suprême revenant en réalité à Moonlight. Le producteur de La La Land, statuette en main et prêt à faire son discours, a réalisé in extremis que ce n’était pas le nom de son long-métrage qui était inscrit sur le bulletin… Un beau moment de stupeur digne d’un scénario hollywoodien. Alors que s’est-il vraiment passé ? Et à qui revient la responsabilité de cette gaffe historique ?
À regarder le visage gêné de Warren Beatty avant de prononcer le nom du gagnant, on comprend a posteriori que le problème venait de l’enveloppe. L’acteur a d’abord jeté un coup d’œil au bulletin avant de relever les yeux visiblement mal à l’aise et incertain. Son hésitation a même provoqué l’hilarité du public, convaincu qu’il retardait volontairement le moment fatidique de l’annonce. Sauf que non. « J’ai ouvert l’enveloppe et il était écrit Emma Stone, La La Land. C’est pour ça que j’ai mis autant de temps… Je n’essayais pas de trouver quelque chose de drôle à dire », a immédiatement tenu à expliquer l’acteur de 79 ans, sur la scène du Dolby Theater.