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Reportage :Au Centre du contrôle technique, l’extincteur est un or rouge

À Hann, juste en face du ministère de l’Environnement, le Centre de contrôle technique est un aimant qui attire une armée de véhicules, vendeurs et d’artisans. Cependant, un produit se démarque de tous les autres : l’extincteur de voiture. Ce petit cylindre rouge, indispensable pour la visite technique, est devenu le cœur d’une économie de rue animée par l’ingéniosité et l’urgence.

Il est 13 heures, et le soleil de ce mercredi 20 août déploie ses rayons sur les habitants de Hann. Au centre de contrôle technique, le vrombissement des moteurs et les klaxons impatients des voituriers forment la bande-son de ce carrefour de la débrouille. Dans la cohue, Mohamed Marrone, le trentenaire, tient fermement une pompe d’extincteur. Le regard vif, il expose la loi du marché qui régit ce lieu .« Les extincteurs sont en manque. C’est la raison pour laquelle on les vend à 4000 F l’unité. Mais d’autres le proposent même à 5000 F », confie-t-il, l’œil rivé sur les voitures qui défilent. Natif de Touba, vêtu d’un long boubou et foulard autour du cou, Mohamed reste très actif sous le regard d’une mendiante assise à même le sol.

Un peu plus loin, Mass, négocie avec un voiturier mais en vain. Pour lui, ce n’est pas qu’un petit business, c’est une question de survie. « Les extincteurs sont obligatoires pour la visite technique des voitures, et donc nous, on en vend. C’est grâce à ça qu’on survit, nous aussi », dit-il le front luisant de sueur. L’horloge tourne, l’effervescence à son summum.

Ablaye Cissé, s’abrite à l’ombre d’un acacia pour un instant de répit. La quarantenaire insiste sur la nécessité de diversifier les sources de revenus, vendant également des triangles de signalisation, des ampoules et d’autres accessoires. L’homme, qui répare aussi des rétroviseurs et des plaques d’immatriculation, résume la philosophie du lieu : « Ici, plus tu es polyvalent, plus tu peux générer de l’argent ». Ablaye avoue que, c’est grâce à ce business qu’il parvient à nourrir son petit foyer. « C’est un travail difficile mais je m’en sors vraiment », termine-t-il avec un air de fierté sur ses yeux.

Problème d’approvisionnement

Au pied du centre de contrôle technique, dont l’entrée est un ballet incessant de voitures, l’effervescence est à son comble. Des véhicules entrent et sortent dans un va-et-vient constant. Non loin de la grande porte du centre, Pape Oumar Dieng, un artisan de Yarakh, est penché sur le capot d’une voiture blanche. Fort de sept années d’expérience, il met en lumière un problème systémique qui affecte tout le marché.

« Les pompes sont en manque à cause d’un étranger qui fait affaire avec l’entreprise qui les fabrique. Ce n’est pas normal, il faut que l’État nous aide car on veut travailler correctement », s’indigne-t-il, une ampoule dans sa main. Il se souvient du temps où les extincteurs coûtaient entre 1500 et 2000 F, un prix qui a grimpé en flèche. Malheureusement pour lui, la clientèle a du mal à comprendre cette flambée.

« Ça vaut le prix»

Ibrahima Ndao, vêtu d’un costume traditionnel noir, attend patiemment que Pape Oumar termine sa réparation. Il est un de ces nombreux conducteurs qui viennent faire une « pré-visite » avant de se présenter au centre de contrôle. Une démarche prudente pour éviter les mauvaises surprises. « Je trouve que les prix des pompes et le coût des réparations sont un peu chers, mais je comprends leur situation, leur travail n’est pas facile », concède-t-il, en s’essuyant le front.

Sur le bitume brûlant de Hann, la sueur et la débrouille se mêlent au respect mutuel entre ces hommes de l’ombre et leurs clients. Ibrahima reconnaît l’effort remarquable de ces travailleurs. « Rester à courir entre les voitures sous le chaud soleil pendant toute la journée n’est pas chose aisée. Ils méritent leur prix », reconnait-il. Dans ce tumulte du point de contrôle technique, l’extincteur est plus qu’un simple produit à vendre. C’est le fil rouge d’un écosystème où plusieurs jeunes gagnent leur vie.

Tanju Polat, coordonnateur de Tika Sénégal :« Nous voulons réaliser un projet dans chaque région du pays »

Arrivé à Dakar en juin 2025, après quatre années passées au Niger, Tanju Polat dirige le Bureau régional de la Tika, l’Agence turque de coopération et de développement. Depuis son implantation au Sénégal,en 2007, l’institution a mené plus de 230 projets dans des domaines aussi variés que la santé, l’agriculture, l’éducation ou l’artisanat. Dans cet entretien, M. Polat revient sur les priorités de la Tika et analyse la récente visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Türkiye.

Quelle est la mission principale de l’Agence turque de coopération et de développement (Tika) ?

La Tika est chargée de mettre en œuvre l’aide publique au développement et l’assistance technique de la République de Türkiye dans les pays amis et partenaires comme le Sénégal. Ses missions consistent à accompagner les processus de développement, préserver le patrimoine culturel commun, renforcer les capacités humaines et techniques, partager l’expérience turque dans divers domaines et contribuer au rapprochement des peuples en dépassant les préjugés.

Créée en 1992, dans le contexte de l’effondrement de l’Union soviétique, la Tika avait pour objectif initial d’accompagner le développement des pays turcophones d’Asie centrale. Avec l’évolution de la diplomatie turque, son champ d’action s’est progressivement élargi à l’Afrique, au Moyen-Orient, à l’Amérique latine et à l’Asie du Sud. Aujourd’hui, elle intervient dans plus de 170 pays et dispose de 62 bureaux à travers le monde. Dans les pays où elle n’a pas de représentation, elle collabore avec les ambassades de Turquie.

Depuis juin dernier, j’ai pris mes fonctions à Dakar, après une mission de quatre années au Niger. Le Bureau de Dakar a une vocation régionale : il couvre, en plus du Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et le Cabo Verde.

Quelles sont vos priorités au Sénégal ?

Depuis l’ouverture du Bureau de Dakar,en 2007, plus de 230 projets ont été réalisés dans des secteurs variés : agriculture, santé, éducation, médias, etc. Nos interventions répondent toujours aux besoins exprimés par les acteurs locaux. Ce sont donc les demandes des pays bénéficiaires qui orientent nos priorités.

Au Sénégal, l’agriculture, la santé, la production, l’éducation et la formation professionnelle figurent parmi nos principaux domaines d’action. Nous privilégions une approche participative : il ne s’agit pas de simples dons financiers, mais de projets concrets, mis en œuvre avec les bénéficiaires et dont ils s’approprient les résultats. Nous insistons particulièrement sur l’implication des acteurs locaux et travaillons dans un esprit de partenariat et d’apprentissage mutuel.

Quelles sont vos activités prévues pour 2025 ?

Nous nous préparons à inaugurer la mosquée de Marega, construite à Mbao, pour répondre aux besoins sociaux des populations. Par ailleurs, huit projets multisectoriels sont en cours. Parmi eux figure la mise en place de grands jardins de production agricole dans les Niayeset à Ziguinchor, en partenariat avec l’Afao (Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest) et le Pam (Programme alimentaire mondial). Ces exploitations agricoles, équipées de forages, de chambres de stockage et de systèmes d’irrigation solaire, serviront de modèles modernes pour de futurs investissements. Chaque site permettra l’emploi direct de 200 à 300 femmes, générant ainsi des revenus complémentaires.

À Kolda, nous appuierons des centaines de femmes transformatrices à travers la construction de locaux adaptés, la mise à disposition de machines de production et des formations couvrant toute la chaîne de valeur.

Nous travaillons aussi dans d’autres domaines : la création d’un laboratoire de fabrication de crème solaire pour l’Association nationale des albinos du Sénégal (Anas) ; l’installation d’une unité de formation en électricité au Centre de formation de Ouakam ; l’équipement de l’unité d’urgence de l’Hôpital de Ndamatou à Touba ; la mise en place d’un atelier de production et de formation artisanale au sein de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (Apda) et l’acquisition de technologies de greffe de cornée pour le Conseil national du Don et de la Transplantation (Cndt).

Notre ambition, en 2026, c’est réaliser,au moins, un projet dans chacune des 14régions du Sénégal.

Qu’est-ce qui est fait dans le domaine de l’éducation ?

Nous travaillons actuellement sur un projet de modernisation des « daaras », en cohérence avec la politique éducative du ministère de l’Éducation nationale. Nous procédons également à une collecte de données et de demandes afin d’élaborer, dès 2026, une programmation cohérente et ambitieuse.

Je tiens aussi à souligner les efforts de la Fondation Maarif qui gère plusieurs établissements scolaires au Sénégal. Elle dispose, aujourd’hui, de trois campus accueillant près de 2000 élèves. Ces écoles suivent le programme officiel sénégalais tout en favorisant les échanges entre étudiants sénégalais et turcs. Grâce à ces initiatives, le nombre d’étudiants sénégalais poursuivant leurs études en Türkiye a triplé. Certains travaillent, par la suite, dans des institutions turques ; ce qui illustre la solidité du partenariat éducatif entre nos deux pays.

L’Institut Yunus Emre joue également un rôle important à travers ses activités culturelles et ses cours de langue turque, qui rapprochent encore davantage les peuples sénégalais et turc.

Quels effets a eu la récente visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Türkiye ?

Cette visite a constitué un moment fort. Le Premier ministre Ousmane Sonko a été chaleureusement accueilli par notre président, Recep Tayyip Erdoğan. Plusieurs accords bilatéraux ont été signés, notamment dans les domaines de l’énergie, de la défense, de l’agriculture, de l’industrie et de la culture.

Pour nous, acteurs de la coopération, cette visite ouvre une nouvelle dynamique et nous encourage à intensifier nos projets. Nous sommes convaincus que ses retombées positives se feront sentir rapidement au Sénégal, renforçant ainsi le caractère déjà très animé et dynamique de nos activités.

Par ailleurs, la perception du Sénégal en Türkiye est extrêmement positive. Cette visite a consolidé la confiance et l’amitié entre nos deux peuples. Or, l’une des missions fondamentales de la Tika est, justement, de contribuer à lever les préjugés et à renforcer les liens d’amitié. C’est donc pour nous une source de motivation supplémentaire.

Bounkiling : des acteurs appuyés en transformation de fruits et légumes et en technique agricole

Bounkiling est l’un des départements les plus dynamiques de la région de Sédhiou. Les populations de cette localité vivent d’agriculture mais aussi de transformation de fruits et légumes. C’est dans ces optiques que des groupes et des individuels ont pu bénéficier d’appui pour améliorer leur production.

Assises au seuil de leur atelier, les femmes entrepreneures du GIE Awagna de Diacounda ne manquent jamais l’occasion d’exprimer leur satisfaction depuis la rénovation du local où elles se retrouvent au quotidien pour mener leurs activités. Toutes vêtues de leur tenue de travail, la plupart de ces transformatrices de fruits et légumes locaux ( bissap, mangue, pain de singe mad…) se sont maintenant fixées dans le village. « Il y a quelques années, la majorité d’entre nous allait à Dakar pour travailler comme bonne de maison. Mais depuis trois ans la donne a changé. Nous restons à Diacounda pour transformer les fruits et les légumes», affirme Seynabou Diédhiou présidente GIE Awagna Diacounda.

Cette activité s’est développée dans le village grâce à l’appui du projet Avenir. Avec un financement de 21 millions un bâtiment de 4 pièces a été rénové, une adduction d’eau et du courant électrique installés, des équipements et un tricycle ont été fournis. «Le début a été difficile, mais nous commençons à récolter les fruits de cet effort. La première année, nous avons obtenu 800.000 F de chiffre d’affaires, l’année suivante 850.000 F nous espérons une évolution à la troisième», confie Seynabou Diédhiou.

Pour la conservation des produits, le GIE s’est doté de deux congélateurs. Nous estimons qu’avec le solaire le coût de l’électricité allait baisser, malheureusement le courant est toujours cher. Nous souhaitons avoir une autonomie en électricité en bénéficiant d’ un autre appui pour installer des accumulateurs solaires capables de minorer notre consommation», sollicite Seynabou Diédhiou.

Un peu plus loin, dans la commune de Inor voisine, un jeune migrant de retour commence à reconstruire sa vie. Agé de 35 ans, Ansoumana Badji, n’oublie jamais ces deux années d’aventure en terre libyenne où il fut détenu dans les geôles de Tripoli pendant 8 mois. Espérant une nouvelle vie aussitôt qu’il est retourné au bercail en 2018, mais il vit dans une situation difficile. «Les gens m’ignorent. Mais j’ai tenu bon», raconte t -il.

Ansoumana multiplie alors les initiatives. L’ancien étudiant se met à exploiter une superficie de 25 sur 15 mètres tout en résistant aux moqueries et railleries dans le village. Il eut la chance d’être sélectionné par le projet Avenir, en bénéficiant d’un financement qui tourne autour de 26 millions. «j’ai pu clôturer un hectare de mes terres, obtenir une installation de canaux goute à goute et un mini château d’eau», témoigne -t-il.

Ansoumana a aussi bénéficié d’une formation sur les bonnes pratiques agricoles, en comptabilité. «Cela m’a permis de gagner environ 600.000 f et l’argent est déposé dans une banque comme apport pour un nouveau financement. le projet a changé ma vie», avoue Ansoumana à coté de ses boeufs. Pour lui, le projet Avenir lui a permis de retrouver sa dignité.

Tout de même pour les femmes maraîchères de la commune de Diaroumé, elles travaillent périodiquement dans le bloc maraicher, tirant profit de la commercialisation des produits récoltés notamment gombos, bissap et piment.

Ces activités du projet Avenir sont financées par un consortium d’organisations. Elles ont permis d’améliorer la vie des populations (jeunes et femmes ) du département de Bounkiling. Selon Latyr Diouf agent à Alliance, l’objectif est de soulager cette couche vulnérable. «Nous avons formé l’ensemble des producteurs sur les techniques de fabrication du compostage, la gestion intégrée de la fertilité des sols, la gestion intégrée de la ressource en eau mais aussi l’entretien du système d’irrigation intelligent pour atténuer le problème des femmes et des jeunes dans cette localité»,insiste M. Diouf.

AVEC  LE SOLEIL

Cour suprême : la requête de Barthélémy Dias rejetée

La Cour suprême a rejeté la requête introduite par l’ancien maire de Dakar, Barthélémy Toyes Dias, ce lundi 25 août. L’ex-édile contestait la procédure engagée pour son remplacement à la tête de la municipalité.

Cette décision met un terme à son recours et ouvre la voie à la poursuite du processus de succession à la mairie de Dakar, après plusieurs jours de tensions et de controverses juridiques et politiques.

Abass Fall élu nouveau maire de la Ville de Dakar

Abass Fall a été élu, ce lundi 25 août, nouveau maire de la capitale sénégalaise. Son élection marque un tournant dans la gestion municipale de Dakar, après plusieurs semaines de tensions et de débats autour de la succession à la tête de la ville.

Le nouveau maire, membre du pouvoir actuel , aura désormais la responsabilité de conduire les affaires de la capitale et de poursuivre les projets en cours, tout en répondant aux attentes des Dakarois

Existe-t-il des solutions naturelles pour moins ronfler ?

Bien respirer est important. Mais lorsque le nez est obstrué du fait d’un excès de mucus, de polypes, de croûtes, d’une rhinite allergique ou encore d’une déviation de la cloison nasale, l’air ne peut passer nor­malement, ce qui provoque les vibrations du ronflement. Toutefois, même quand l’origine de la congestion nasale a été soignée, les ronflements peuvent persister. Dans ce cas, plusieurs solutions exis­tent pour dégager le nez. Des sprays nasaux ­antironflement avec des huiles essentielles décon­gestionnantes ou des agents ­hydratants permettent de nettoyer les narines. Sont éga­lement disponibles des sprays buccaux spécifiques qui empêchent les vibrations responsables des ronflements. Autre formule, les pastil­les à sucer qui libèrent progressivement, et tout au long de la nuit, des actifs lubrifiants pour humidifier et tonifier les tissus de la gorge. Enfin, une nouvelle galénique permet de pro­­té­­ger la muqueuse : la languette à faire fondre sur le palais, avec des huiles naturelles micro-­encapsulées pour lubrifier les tissus mous situés à l’arrière de la gorge et enrichie en huile essentielle de menthe pour favoriser la respiration.

Médicaments et CBD : l’union dangereuse

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sonne l’alerte. Dans son récent rapport, elle met en garde contre les effets nocifs de la consommation de cannabidiol en même temps que certaines catégories de médicaments.

Bonbons, gélules, tisanes, e-liquides, gâteaux, huiles, gouttes… Depuis 2015, les produits à base de cannabidiol (CBD) sont légion et à disposition légale. Il faut dire que ce cousin « soft » du cannabis n’a à première vue que des atouts : naturel, non addictif, anxiolytique, antalgique, anti-inflammatoire et neuroprotecteur. Plébiscité pour son efficacité contre les états de stress et d’anxiété, les insomnies, les crampes, les douleurs musculaires ou névralgiques, il n’a pas tardé à trouver preneurs. Seulement voilà : laissé à la libre consommation, celui que l’on appelle « chanvre bien-être » n’a pas la patte totalement blanche. Entre 2017 et 2023, les centres antipoison ont dénombré « 58 cas d’interactions entre médicaments et CBD, dont quatre ont été jugés graves », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces chiffres peuvent sembler faibles, mais l’autorité sanitaire estime qu’ils sont « fortement sous-évalués ».

Effets toxiques  

Nausées, diarrhées, vertiges, somnolence, fatigue, maux de tête, idées et comportements suicidaires, voire crises d’épilepsie… Tels sont les effets qui peuvent se produire à court ou moyen terme lorsque l’on consomme du CBD (quelles que soient sa forme et la fréquence de consommation) et que l’on suit un traitement médicamenteux en même temps. Si l’ANSM alerte sur les réactions pouvant être induites par le mélange, elle insiste sur le fait que l’association CBD/médicaments « peut réduire l’efficacité ou augmenter les effets indésirables du traitement ».

Dans l’œil de mire

17 familles de médicaments ont été identifiées comme étant incompatibles avec le CBD. Il s’agit d’analgésiques, d’anesthésiques généraux, d’antiarythmiques, d’anticoagulants, d’hypolipémiants, d’antidiabétiques oraux, d’hormones thyroïdiennes, d’immunosuppresseurs, d’inhibiteurs de la pompe à protons, d’antibiotiques, d’antifongiques, de myorelaxants, d’antidépresseurs, d’antiépileptiques, d’antipsychotiques, d’hypnotiques et de benzodiazépines, ainsi que de la méthadone. L’ANSM précise toutefois que « le CBD est susceptible d’interagir avec d’autres types de médicaments qui ne sont pas encore identifiés ».

La consigne ? En cas de prise de médicaments, les candidats au chanvre bien-être doivent faire part de leur intention à leur médecin. Il en tiendra compte pour sa prescription.

 

Trois solutions contre l’apnée du sommeil

1 Mesures hygiéno-diététiques

Contre le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (Sahos), il faut perdre du poids en cas de surcharge pondérale, adopter une activité physique régulière, arrêter la consommation de tabac et réduire celle d’alcool, surtout le soir.

2 Orthèses d’avancée mandibulaire (AOM)

Sur prescription médicale, ces dispositifs sur mesure avancent la mâchoire inférieure pour éviter que la langue bloque les voies respiratoires pendant le sommeil. Composées de deux gouttières, elles élargissent l’espace entre la langue et le pharynx.

3 Dispositifs pression positive continue (PPC)

Il s’agit d’un appareillage qui envoie de l’air sous légère pression dans les voies respiratoires via un masque (nasal ou bucco-nasal). Cela empêche leur obstruction pendant la nuit. Le système comprend une machine, un tuyau souple

Olympiades sur la santé de la reproduction : L’équipe de Sédhiou remporte la compétition

Des olympiades sur la santé de la reproduction ont réuni, samedi, au camp militaire de Thiaroye, une centaine de jeunes venus de dix régions du Sénégal. À l’initiative du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), cette compétition vise à sensibiliser les jeunes sur des thématiques essentielles.  

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfapa), en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a organisé, samedi, au camp militaire de Thiaroye, des olympiades sur la santé de la reproduction. Une centaine de jeunes âgés de 15 à 24 ans, venus de différents centres de conseils ados (Cca) de dix régions d’intervention du Sénégal, ont été dispatchés en une douzaine d’équipes qui se sont affrontées à travers des sessions ludiques incluant des jeux de connaissances. L’objectif, à travers une telle initiative, est de renforcer le potentiel des jeunes en tant qu’acteurs de développement. Au terme de la compétition, la région de Sédhiou est couronnée.

Dakar et Tambacounda complètent le podium. Le ministre Khady Diène Gaye a salué l’importance des centres de conseils ados et les clubs de jeunes au sein des communautés. Elle a expliqué que les clubs de jeunes filles ont permis de faire reculer les violences basées sur le genre, de maintenir les filles à l’école, de promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes filles et de mieux asseoir le leadership féminin. « Un succès de la lutte contre les mutilations génitales et l’atteinte des objectifs de la santé de la reproduction ne sera pas le fait exclusif du ministère de la santé. Les centres de conseils ados et les bureaux de conseils sont en train de jouer leur partition dans ce combat », a déclaré Khady Diène Gaye, souhaitant que les participants, une fois chez eux, démultiplient les connaissances acquises à l’occasion de ces olympiades. Le directeur des opérations de l’Unfpa Sénégal, Amadou Moctar Diop, a expliqué que cet événement a pour but de sensibiliser les participants sur des thématiques essentielles, de renforcer la cohésion sociale et les liens entre les jeunes de différentes localités, et de leur offrir un cadre convivial, favorisant leur bien-être physique et mental. « Le programme inclut des sessions éducatives sur la santé de la reproduction, les violences basées sur le genre, le dividende démographique et l’intelligence émotionnelle, animées par des coachs et des formateurs », a-t-il affirmé. L’événement est le fruit d’une étroite collaboration entre l’Unfpa et plusieurs partenaires clés que sont la direction de la protection sociale des jeunes (Dpsj) et le groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep).

Prévalence de la malnutrition : À Touba, le taux ne fléchit pas (3/6)

Touba, ville sainte et densément peuplée, détient le taux de prévalence le plus élevé de malnutrition dans la région de Diourbel. Les enfants en sont les principales victimes, affectés notamment par des formes sévères de la maladie. Sur le terrain, des familles sans ressources témoignent de leur combat quotidien pour sauver leurs enfants.

Soda Ndiaye est l’un de ces visages marqués par la lutte contre la malnutrition. Amaigrie, la voix faible, cette jeune mère tient dans ses bras son bébé malade qui pleure sans relâche. Depuis des mois, elle fait l’aller-retour entre son village et le district sanitaire de Touba. Son unique espoir : que son enfant guérisse.

Le nourrisson, alors âgé de quatre mois, a présenté une malnutrition sévère. Les premiers signes – amaigrissement, diarrhées, vomissements – ont alerté sa mère.

« Il pleurait tout le temps. Je croyais qu’il avait soif, alors je lui donnais de l’eau, car la chaleur est accablante ici. Mais j’ai vu qu’il maigrissait de jour en jour. Je l’ai donc emmené à l’hôpital. C’est là qu’on m’a annoncé qu’il souffrait de malnutrition », raconte-t-elle. Aujourd’hui, l’enfant a un an et quatre mois et sa mère poursuit les consultations régulièrement.

Elle-même dit avoir été malnutrie durant sa grossesse. « En vérité, j’ai toujours été maladive. Je n’ai pas les moyens de respecter les recommandations des médecins pour l’alimentation de mon fils », confie-t-elle, impuissante.

ses côtés, une autre mère, Ndèye Arame Ndiaye, raconte une expérience similaire. Son fils, en convalescence, avait été diagnostiqué malnutris à six mois. « Dès que j’ai vu qu’il s’affaiblissait, je l’ai immédiatement conduit au centre de santé. Heureusement, le personnel a pris les choses en main. Franchement, après l’accouchement, on ignore beaucoup de choses. J’ai eu une césarienne et je n’ai vu mon bébé qu’après quatre jours. Je lui ai donné de l’eau trop tôt, alors qu’il fallait attendre six mois », admet-elle. Depuis, elle conseille aux jeunes mamans de suivre scrupuleusement les recommandations médicales.

Dans le district sanitaire de Touba, les salles de pédiatrie sont constamment remplies. Des allées et venues ininterrompues de femmes portant leurs enfants témoignent de l’ampleur du phénomène. Le personnel médical, en sous-effectif, reste pourtant mobilisé jour et nuit.

Selon le soleil , Yacine Fall, infirmière et administratrice des services de santé, confirme la gravité de la situation : « En 2024, la prévalence de la malnutrition sévère à Touba était de 3,17 %, un taux qui place la ville en tête dans la région de Diourbel », indique-t-elle. Elle rappelle toutefois que ces chiffres sont instables : 6,11 % en 2021, 3,81 % en 2022, puis une remontée à 5,86 % en 2023.

Cette variabilité des taux reflète la vulnérabilité nutritionnelle persistante de la population. Malgré les efforts de sensibilisation et les mécanismes de prise en charge, la pauvreté, l’ignorance et le manque d’accès aux soins adaptés continuent d’alimenter la spirale de la malnutrition infantile à Touba.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention