Une argumentation très déroutante. Un maitre coranique poursuivi après des attouchements sexuels sur une enfant de 9 ans a expliqué, devant le tribunal, que c’est… Satan qui l’avait poussé à agir ainsi.

Le quartier Fass 3 de Thiaroye a été plongé dans l’horreur samedi dernier après le suicide d’un cultivateur originaire de Touba, âgé de 42 ans. L’homme, souffrant de céphalées chroniques depuis plusieurs années, s’est tranché la gorge à l’aube, mettant un terme à une vie marquée par la douleur et la détresse.

Installé récemment à Thiaroye pour poursuivre son traitement, le défunt, connu sous le nom de M. Dia, avait tenté de multiples recours médicaux, de la médecine traditionnelle aux hôpitaux spécialisés, sans succès. Ses souffrances persistantes l’avaient progressivement éloigné de ses activités agricoles et ruiné financièrement.

Selon son épouse, la veille du drame s’était déroulée normalement. Mais au petit matin, elle a découvert son mari gisant dans une mare de sang, un couteau encore serré dans sa main. Alertés, les voisins et la famille n’ont pu que constater l’irrémédiable.

Les policiers du commissariat de Thiaroye, arrivés sur les lieux, ont saisi l’arme du drame et recueilli un important dossier médical attestant du long combat du cultivateur contre sa maladie.

Marié à deux épouses et auparavant prospère à Touba, M. Dia aurait sombré dans une profonde détresse psychologique face à l’échec des traitements et à la persistance de ses douleurs. Son passage à l’acte a plongé tout le quartier dans la stupeur.

La dépouille a été transportée d’abord à l’hôpital de Pikine, puis à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour les besoins de l’autopsie.