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District sanitaire de Kidira : 10 postes de santé sans sage-femme

Le district sanitaire de Kidira peine à assurer un accès équitable aux soins maternels et néonatals. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 25 postes de santé, 10 ne disposent pas de sage-femme, selon Dr Saliou Gningue, médecin-chef du district. 

Avec ses 5.922 km², le district sanitaire de Kidira couvre un espace immense, limitrophe du Mali à l’est. Sa population, majoritairement rurale (73 %), compte aussi des communautés nomades, dispersées dans des zones parfois très enclavées. Pendant l’hivernage, certaines équipes doivent utiliser des pirogues pour acheminer une femme enceinte vers le centre de santé, a révélé Dr Saliou Gningue, médecin chef du district sanitaire de Kidira. Pour près de 90.000 habitants, le district ne compte que quatre médecins et aucune sage-femme fonctionnaire. Les 20 sages-femmes en poste sont toutes sous contrat précaire : 16 avec le ministère de la Santé, 2 avec le Comité de développement sanitaire et 2 avec les collectivités territoriales. Le constat est sans appel : dix postes de santé sur vingt-cinq fonctionnent sans sage-femme. Cette absence pèse lourdement sur la qualité des soins aux femmes enceintes, obligeant parfois les familles à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver un professionnel qualifié. Selon Dr Gningue, en 2024, 6,4 % des accouchements ont eu lieu à domicile. Ce chiffre est même légèrement en hausse au premier semestre de 2025 (7 %), malgré les efforts des équipes. « C’est la conséquence directe du manque de personnel et de l’accessibilité difficile de certaines zones », explique le médecin qui recevait la caravane de presse de l’Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd) en collaboration avec la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme).

Dr Saliou Gningue appelle à des mesures urgentes comme l’affectation au moins d’un infirmier et d’une sage-femme par poste de santé afin de garantir la présence d’un personnel qualifié sur tout le territoire. Il demande aussi la formation des sages-femmes à l’échographie. M. Gningue veut aussi la mise à disposition d’une ambulance médicalisée dans chaque poste de santé afin réduire les délais d’évacuation, notamment pendant l’hivernage. Enfin, il réclame le renforcement de l’équipement de base : tables d’accouchement, extracteurs d’oxygène, lits d’hospitalisation, kits d’accouchement, aspirateurs manuels. « Chaque poste sans sage-femme est une menace pour les femmes enceintes et leurs bébés. Dans notre district, l’urgence est de donner à chaque village les moyens de sauver des vies », insiste Dr Gningue.

Avec le Soleil

Mine industrielle d’or de Boto : Managem célèbre son premier lingot

Le Groupe Managem a annoncé la production du premier lingot d’or de la mine de Boto, implantée dans la commune de Madina Baffé, département de Saraya, région de Kédougou au Sénégal.– 

Une nouvelle mine industrielle d’or vient de démarrer ses activités dans la région de Kédougou, au Sénégal. Le Groupe Managem a annoncé hier, via un communiqué, la production du premier lingot d’or de la mine de Boto, implantée dans la commune de Madina Baffé, département de Saraya. Cette étape «décisive», note la compagnie marocaine, «vient couronner plus de deux ans de travaux intensifs et marque l’entrée officielle du site en production. Elle illustre la concrétisation de la stratégie aurifère du Groupe, qui vise à renforcer durablement sa présence en Afrique de l’Ouest et à consolider son positionnement d’acteur de référence dans le secteur aurifère continental.
Fruit d’un investissement de 350 millions d’euros, soit environ 227,5 milliards de francs Cfa, Boto est l’un des projets miniers les plus importants du pays. La mine vise une production annuelle moyenne de 160 000 onces d’or, soit environ 5 tonnes, au cours des trois premières années».
Les réserves de la mine «sont évaluées à environ 1,8 million d’onces, soit près de 56 tonnes, et sa durée de vie estimée à douze ans».
Dans la description du site, le communiqué fait état de plusieurs composantes : «Une mine à ciel ouvert d’une capacité d’extraction de 35 millions de tonnes de roche par an ; une usine de traitement de 2, 75 millions de tonnes de minerai par an, intégrant des procédés de dernière génération.» A cela s’ajoutent «des infrastructures essentielles composées d’une centrale électrique de 23 Mw, d’un barrage d’eau, d’une digue à résidus, d’un dépôt de carburants, d’une base de vie, d’une piste d’atterrissage et d’un réseau routier».
En termes de contenu local, il est également indiqué qu’au «plus fort de la phase de construction, le projet a mobilisé plus de 2500 emplois dont 90% occupés par des Sénégalais.
A terme, l’exploitation devrait générer plus de 1500 emplois directs et indirects, contribuant ainsi au développement économique et social aux niveaux local et régional».
Conformément à l’engagement du Groupe pour un développement responsable, mentionne le document, «Boto a intégré, dès sa phase de construction, un programme d’actions communautaires visant à améliorer l’accès à l’eau potable, la santé, la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes et des femmes. Le projet a également soutenu des initiatives génératrices de revenus au bénéfice des communautés de la région».
Commentant cette étape jugée «structurante», le Président Directeur général du Groupe Managem a exprimé sa joie «de voir ce projet se concrétiser, attendu depuis tant d’années par les communautés locales et porteur de développement pour toute la région». Cité dans le communiqué, Imad Toumi déclare : «Le démarrage de Boto illustre notre ambition de devenir un acteur aurifère de référence en Afrique de l’Ouest. Ce succès est d’abord le fruit de la mobilisation et de l’engagement exceptionnel de nos équipes, en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises. Il s’inscrit pleinement dans notre vision de croissance durable, fondée sur l’excellence opérationnelle, le respect de l’environnement et l’attention portée aux communautés locales.»
Cette nouvelle mine industrielle va renforcer la production d’or au Sénégal. Jusqu’ici, le pays ne comptait que deux mines industrielles, notamment Sabodala-Massawa et Mako, exploitées respectivement par Endeavour Mining et Resolute Mining.
Après le Groupe marocain, il y aura d’autres compagnies qui sont en phase de développement.

Avec le quoidien

Commerce – Coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis : Les Gmd réceptionnent dix mille tonnes de blé

Dans le cadre des relations commerciales entre le Sénégal et les Etats-Unis, les Grands Moulins de Dakar (Gmd) ont réceptionné hier, une cargaison de dix mille tonnes de blé en provenance du pays de l’Oncle Sam. Par Justin GOMIS – 

Les Grands Moulins de Dakar (Gmd) ont  du blé à moudre. Ils ne connaîtront pas de sitôt les mêmes déboires qu’en 2022, quand le Sénégal avait de la peine à se faire livrer du blé des pays producteurs.  Une situation qui avait amené le gouvernement du Sénégal à mettre en œuvre beaucoup de mesures de subvention.

En fait, la minoterie a reçu hier,  le chargement d’un navire américain de 10 mille tonnes de blé.

L’arrivée de ce  premier navire de blé en provenance des Etats-Unis est le fruit des bonnes relations commerciales entre le Sénégal et le pays de l’Oncle Sam.
«La cargaison que nous accueillons et le voyage de ce navire qui l’a transportée jusqu’au Sénégal illustrent parfaitement la rencontre  entre l’impact mondial et celui local, ainsi que le partenariat solide et croissant entre les Etats- Unis et le Sénégal», a déclaré  l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal.

D’après le diplomate américain, «ce blé a été récolté dans le cœur agricole  des Etats-Unis, par une partie de 250 000 producteurs de blé américain, avant d’être chargé dans un navire américain qui a fait 6000 miles  pour venir accoster au Port autonome de Dakar».

Ce blé, souligne Michael Rayner, va maintenant être déchargé par les dockers sénégalais et va  entrer dans le marché  sénégalais pour terminer sa course dans les assiettes des familles sénégalaises.

«Ce sont des liens de ce type que les Etats-Unis appellent la diplomatie commerciale», a rappelé l’ambassadeur, selon qui  «cette cargaison est plus qu’une simple transaction commerciale». «Elle est l’un des nombreux moyens par lesquels nos peuples et nos marchés s’unissent et se soutiennent mutuellement. Elle renforce les relations étroites que  Seaboard a nouées avec le Sénégal au cours des sept dernières années, grâce à sa relation avec les Grands Moulins de Dakar», a fait savoir l’ambassadeur. A l’en croire, «Seaboard a investi plus de 7 millions de  dollars  dans l’industrie agroalimentaire sénégalaise depuis son entrée sur le marché en 2018, et est prête à faire de plus  grands investissements dans les cinq prochaines années», a-t-il promis.
Selon toujours le diplomate américain, Seabord ne s’est pas arrêtée en si bon chemin dans cette coopération qui lie les Etats-Unis au Sénégal.

«Ceux-ci viendront s’ajouter au portefeuille d’investissement de Seabord au Sénégal qui dépasse déjà les 100 millions de dollars, et comprend des projets tels qu’une nouvelle chaîne  de minoterie à Dakar,  une usine de production d’aliments pour animaux de dernière génération à Diamniadio, et l’augmentation de la capacité  de stockage au Port autonome de Dakar», a-t-il informé. ‎A l’en croire, les investissements de Seaboard ont permis de créer 300  emplois directs au Sénégal.

«Ils ont également permis d’introduire des technologies de pointe dans de nombreux secteurs et de renforcer les infrastructures agricoles du Sénégal afin  de répondre  aux besoins alimentaires  de sa population.»

De même,  des activités de Seaboard,  souligne l’ambassadeur, «contribuent  aux exportations américaines, créent  des emplois aux Etats-Unis et soutiennent les efforts globaux pour renforcer les liens économiques entre le Senegal et les Etats-Unis». En tout cas, la réception de cette cargaison a donné  beaucoup de baume au cœur à la partie sénégalaise.

«Nous ne pouvons que nous réjouir. Nous qui sommes chargés de l’approvisionnement correct du marché. Cet événement marque un des axes  de l’Agenda de transformation nationale décliné par les nouvelles autorités», s’est réjoui Moussa Siby, représentant ministre du Commerce.

Selon lui, «il est bon de diversifier les importations. C’est pour pouvoir bien jouer sur les prix proposés aux consommateurs sénégalais. Il invite ainsi les Gmd à participer à l’approvisionnement correct de farine et à soutenir l’Etat dans le sens de permettre  aux consommateurs  d’accéder à des  produits de qualité et au meilleur prix».

Pour lui, cette cargaison de 10 mille tonnes de blé permet de renforcer les capacités d’importation du pays.

«Si nous faisons la comparaison avec le blé que nous avons l’habitude de recevoir, c’est un blé de qualité. Nous allons mettre à la disposition de nos producteurs une farine de  qualité.»

Abondant dans le même sens, Ibrahima Diaw, Haut commandant du Port autonome de Dakar, trouve que cet événement n’est pas une simple opération de plus.

«Il revêt une importance qui s’inscrit dans une dynamique stratégique essentielle pour nos deux pays. Il consolide la sécurité alimentaire du Sénégal, l’approvisionnement régulier et diversifié  en blé. En ouvrant cette nouvelle voie d’approvisionnement,  les Gmd renforcent la résilience de notre pays et garantissent la sécurité du panier de la ménagère sénégalaise», a-t-il analysé.
Pour Moustapha Camara, Directeur commercial et marketing des Gmd, c’est une fierté de recevoir ce blé  pour faire une farine de qualité à la disposition de la population sénégalaise.

Avec lequoidien

Financement entreprenariat des Jeunes : le Fonds d’amorçage du PFPI lancé à Ziguinchor

Le Fonds d’amorçage du Projet de formation professionnelle et d’insertion (PFPI), doté de 1,8 milliard FCFA grâce à l’appui de la Fondation Mastercard a été lancé lundi à Ziguinchor, pour l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et technique, Moustapha Njekk Sarré.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et technique a procédé lundi au lancement du Fonds d’amorçage du Projet de formation professionnelle et d’insertion (PFPI).

Ce dispositif a pour vocation, rappelle le ministre, de financer les projets entrepreneuriaux et d’auto-emploi des jeunes Sénégalais âgés de 18 à 35 ans, avec une attention particulière portée à l’inclusion : 70 % de femmes et 5 % de personnes en situation de handicap.

« Notre ambition est claire : d’ici 2028, accompagner 100 000 jeunes vers un emploi décent et durable, en s’appuyant sur la formation professionnelle, l’apprentissage et l’entrepreneuriat », souligne le ministre.

Mis en œuvre par EDC-Sénégal, le PFPI couvrira l’ensemble des 14 régions du pays et bénéficiera à plus de 181 000 jeunes.

« Avec le PFPI, nous réaffirmons notre engagement à faire de la jeunesse sénégalaise le moteur d’un développement inclusif et durable », a-t-il ajouté.

Avec le soleil

Hydrocarbures : les projections pour 2025 revues à la hausse de 4 millions de barils

Au mois d’août 2025, selon le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, 2,90 millions de barils de pétrole ont été produits et commercialisés, ce qui a relevé les projections annuelles.

Au cours du mois d’août, trois cargaisons de pétrole brut ont été expédiées et commercialisées sur le marché international, représentant un volume total de 2,90 millions de barils. Ainsi, à la lumière de ces performances, les projections initiales pour 2025, estimées à 30,53 millions de barils, ont été révisées à la hausse pour atteindre 34,5 millions. Cette progression traduit la robustesse des extractions opérationnelles et la bonne tenue des puits.

Ces données sont fournies par le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Concernant le gaz, deux cargaisons de gaz naturel liquéfié (Gnl) ont été finalisées ce mois-ci, représentant un volume total de 337.966 mètres cubes (m³). Parallèlement, les opérations de mise en service des installations se poursuivent à bord du Fpso, avec pour objectif une montée progressive en capacité de production. Le pays a entamé l’exploitation des hydrocarbures le 11 juin 2024. Le pétrole a rapporté une valeur financière de 1.536 milliards de FCfa, dont environ 67 milliards de FCfa pour l’État du Sénégal.

Sur le plan global, la production cumulée depuis le début de l’exploitation est de plus de 40 millions de barils, dont 37,35 millions ont été commercialisés. Les principaux clients des exportations pétrolières sénégalaises sont la Chine, les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne, les États-Unis et Oman. Après les premières découvertes en 2014, le pays a entamé la production le 11 juin 2024 avec le gisement de Sangomar.

En 2024, la production annuelle de Sangomar s’est élevée à environ 16,9 millions de barils de pétrole brut, dépassant ainsi l’objectif initial de 11,7 millions de barils. Sangomar présente une capacité de 100.000 barils par jour, avec un potentiel de 60 à 100 millions de pieds cubes de gaz. La phase 1 du développement de Sangomar comprend 23 puits.

Avec le soleil

Campagne horticole 2024-2025 : du défi de la pénurie à celui de l’abondance

La campagne horticole 2024-2025 a atteint un niveau de production inédit avec 2,6 millions de tonnes de fruits et légumes. Une performance qui conforte la stratégie de souveraineté alimentaire, mais qui pose désormais le défi du stockage, de la transformation et de la valorisation.

La campagne horticole 2024-2025 s’est achevée sur un bilan jugé « particulièrement encourageant » par le Directeur de l’Horticulture, Cheikh Ahmet Bassirou Sané, dans un entretien accordé au Soleil. En effet, selon lui, pour la première fois, la production nationale de fruits et légumes a franchi la barre des 2,6 millions de tonnes. « Les chiffres sont éloquents : 493.287 tonnes d’oignon, 211.000 tonnes de pomme de terre et 78.155 tonnes de banane ont été récoltées. Comparée à l’année précédente, la progression est spectaculaire : +23,7 % pour l’oignon, +48,4 % pour la pomme de terre et +108,4 % pour la banane.

Ces résultats dépassent largement les prévisions initiales et rapprochent le Sénégal de son ambition de souveraineté alimentaire », a-t-il détaillé. « Ces performances ne sont pas le fruit du hasard. Elles traduisent la résilience et la détermination des acteurs du secteur, appuyés par l’État et engagés dans une dynamique collective », a-t-il ajouté. Un appui fort de l’État Derrière ces résultats se cache une politique volontariste. L’État a mobilisé 19,7 milliards de FCfa pour subventionner les intrants horticoles, notamment les semences et les engrais. Cette enveloppe a permis l’importation de 11.945 tonnes de semences de pomme de terre de haute qualité, ainsi que la distribution de 44.500 tonnes d’engrais minéraux, 22.000 litres d’engrais foliaires et 7.700 tonnes d’amendements organiques. La stratégie a également mis l’accent sur la souveraineté semencière. En plus des semences importées, 7.000 tonnes de semences locales ont été produites et distribuées.

Des programmes de soutien à la recherche et à l’innovation ont permis de subventionner 500.000 vitroplants et 1.000 tonnes de semences élites destinées à renforcer l’autonomie de la filière pomme de terre. « La maîtrise des semences est un enjeu central. Elle conditionne la durabilité de notre production et réduit notre dépendance extérieure », a souligné Le Directeur de l’Horticulture. Quand l’abondance devient un défi Outre l’appui matériel, une meilleure coordination a contribué à l’efficacité de la campagne. La collaboration entre producteurs, commerçants, transporteurs et l’Agence de régulation des marchés (Arm) a permis de fluidifier les circuits de distribution et de limiter les pertes, d’après M. Sané.

La politique d’import-substitution a également joué un rôle déterminant. En gelant temporairement les importations d’oignon, de carotte, de banane et de pomme de terre, le gouvernement a protégé les producteurs locaux de la concurrence étrangère et stimulé la production nationale. Si l’offre locale s’est imposée, cette réussite met en lumière un problème structurel : l’absence d’infrastructures de stockage et de transformation.

La surabondance des récoltes sur les marchés entraîne inévitablement une chute des prix et des pertes post-récolte. Aujourd’hui, ce ne sont plus les pénuries qui inquiètent, mais bien la gestion de l’abondance. Les producteurs de pomme de terre, d’oignon ou de carotte voient une partie de leurs récoltes invendues ou bradées, faute de moyens pour étaler la commercialisation sur l’année. « L’inondation du marché n’est pas un problème de production, mais un problème logistique et de transformation », reconnaît d’ailleurs M. Sané. Pour relever ce défi, les autorités veulent accélérer les investissements dans les infrastructures de stockage et la chaîne du froid. Des partenariats public-privé sont envisagés pour construire des chambres froides et des magasins modernes, capables de réguler le marché et de réduire les pertes. La transformation agroalimentaire est aussi au cœur de la stratégie.

Produire des jus, purées, conserves ou légumes surgelés permettrait non seulement de réduire le gaspillage, mais aussi de créer de la valeur ajoutée et de nouveaux débouchés, y compris à l’export. « Nous devons passer de la bataille de la production à celle de la valorisation. L’avenir de notre agriculture repose sur l’industrialisation », a-t-il avancé. Pérenniser les acquis : trois axes stratégiques La stratégie gouvernementale pour consolider ces acquis repose sur trois piliers, selon le Directeur de l’Horticulture. Il cite en premier le renforcement de la résilience de la filière.

Ce qui sous-entend d’investir dans la maîtrise de l’eau avec l’irrigation moderne, les micro-barrages et une meilleure gestion des ressources hydriques ; de développer des semences adaptées aux changements climatiques, en partenariat avec les centres de recherche ; de diversifier les systèmes de production (fruits, légumes, élevage, pisciculture) et d’étaler les récoltes tout au long de l’année. Le deuxième pilier, selon M. Sané, c’est la modernisation de la chaîne de valeur qui passera par la construction des infrastructures de conservation pour réguler l’offre, l’implantation d’unités industrielles de transformation pour absorber les surplus et la stimulation des exportations.

Le troisième pilier est l’amélioration de la gouvernance et l’accès au financement qui implique le renforcement de l’organisation des producteurs en coopératives agricoles capables de négocier de meilleurs prix, la digitalisation de la filière pour assurer une transparence dans la distribution des intrants et dans le suivi des marchés. Pour Cherif Ahmet Bassirou Sané, la campagne horticole 2024-2025 illustre la transition du Sénégal vers un modèle agricole plus autonome et performant.

Mais il admet que ce succès ne sera durable que si l’État et les acteurs privés s’attaquent rapidement au maillon faible : l’après-récolte. « Nous sommes passés de la problématique de la pénurie à celle de l’abondance. C’est une victoire, mais aussi un nouveau défi. À nous de le transformer en opportunité pour nos agriculteurs et pour l’économie nationale », conclut le Directeur de l’Horticulture.

Avec le soleil

RDC vs Sénégal : L’heure de vérité pour les Lions !

Ce mardi à 16h, le stade des Martyrs de Kinshasa sera le théâtre d’un affrontement qui dépasse le simple cadre sportif.

Pour la 8e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, la République Démocratique du Congo reçoit le Sénégal dans un duel au sommet. Les Léopards, leaders du groupe avec un point d’avance, défient les Lions de la Téranga qui n’ont qu’un seul objectif : reprendre la première place, synonyme de qualification directe pour le Mondial.

 

Car dans ce groupe, d’ailleurs pour toute la zone Afrique, il n’y a qu’une place pour éviter les barrages. Et même s’il reste deux journées après ce rendez-vous, ce match a tout d’une finale anticipée. Deux favoris, deux nations ambitieuses, deux styles qui s’entrechoquent dans un stade qui promet d’être incandescent.

Un parfum de revanche

À l’aller, à Diamniadio, le Sénégal avait vu la victoire s’échapper dans les ultimes instants. Ce but encaissé avait précipité la fin du règne d’Aliou Cissé. Son successeur, Pape Thiaw, parle encore de ce match comme d’« un souvenir douloureux », mais affirme aujourd’hui que ses hommes ont appris à mieux gérer ces moments décisifs. Avec son prédécesseur et lui, les Lions sont invincibles depuis mars : 23 matchs sans perdre, une série historique, la plus longue au monde.

« Ce sera un match difficile face à une belle équipe du Congo mais on est venus avec des ambitions. Nous sommes le Sénégal et nous sommes là pour nous imposer », a rappelé Thiaw en conférence de presse, conscient que chaque mot pèse dans la balance avant un tel choc.

L’adversaire croit en son heure

En face, Sébastien Desabre a métamorphosé la RDC depuis 2022 : 13 victoires, 6 nuls, seulement 3 défaites. Les Léopards rêvent de retrouver une Coupe du Monde qu’ils n’ont plus disputée depuis 1974. « Ce match est important mais pas décisif. Avec notre public, nous avons une opportunité. On regardera le Sénégal les yeux dans les yeux », a lancé le technicien français, déterminé à profiter de l’atmosphère bouillante de Kinshasa pour pousser ses hommes vers l’exploit.

Les Lions face à leur destin

Les cadres sénégalais le savent : c’est dans ce genre de rendez-vous que les grandes nations forgent leur destin. L’accueil mouvementé des Lions à Kinshasa a déjà planté le décor d’une bataille qui se jouera autant sur le terrain que dans les têtes. Les plus expérimentés devront transmettre aux jeunes talents la rage et la sérénité nécessaires, comme ils l’avaient fait pour se qualifier pour Qatar 2022.

Le Sénégal, triple mondialiste (2002, 2018, 2022), joue gros : préserver son rang, affirmer son statut, continuer à écrire une histoire où chaque génération laisse une trace. Le rendez-vous est pris : à 16h, au cœur d’un stade des Martyrs en ébullition, les Lions devront rugir pour rappeler qu’ils sont bien les rois de la jungle africaine.

avec wiwsport

Violence à la MAC de Mbour : trois détenus grièvement blessés lors d’un affrontement avec les gardes

Un violent affrontement a éclaté samedi dernier à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour, impliquant détenus et gardes pénitentiaires, plongeant l’établissement dans un climat de tension extrême. Trois prisonniers ont été grièvement blessés lors de cette échauffourée.

L’incident serait survenu lors d’une opération de fouille de routine. Selon des détenus interrogés par L’Observateur et repris par PressAfrik, les gardes ont fait irruption dans la chambre 9, suspectant la présence de stupéfiants et de téléphones portables, alors que les pensionnaires prenaient leur repas du soir. Le refus de certains détenus de se soumettre à la fouille a rapidement dégénéré en affrontement généralisé.

En sous-nombre, les gardes ont dû appeler des renforts, ce qui a intensifié la violence. Les détenus décrivent une scène de chaos : téléviseurs brisés, repas renversés, matelas et habits déchirés. Les blessés les plus graves sont Mbothie, touché à la tête, Idy Gueye, atteint au genou, et Nar, grièvement blessé aux pieds, interné à l’infirmerie de la prison.

En réaction, les détenus des chambres 1 à 9 ont entamé une grève de la faim, exigeant d’être entendus uniquement par le préfet de Mbour et le juge d’application des peines, considérant que l’administration pénitentiaire ne pouvait plus être un interlocuteur légitime.

Une délégation conduite par le directeur général de l’administration pénitentiaire s’est rendue sur place dimanche pour tenter de calmer la situation. Après de nouvelles discussions lundi, les détenus ont finalement accepté de suspendre leur mouvement de protestation.

Interrogée par L’Observateur, la Cellule de communication de l’administration pénitentiaire, représentée par Rose Sarr, a déclaré « ne pas être au courant d’un tel incident » et « ne pas pouvoir se prononcer sur le sujet ».

Mbour : un enfant de 9 ans poignarde son camarade après une dispute

Une scène d’une rare violence a secoué Mbour, jeudi 4 septembre 2025, aux environs de 8 heures, près du foirail du quartier ONCAD Santhié. Deux enfants de 9 ans se sont affrontés, et l’altercation a tourné au drame.

Selon des sources recueillies par Dakaractu Mbour, une banale dispute a dégénéré en bagarre. Dans la confusion, Assane Ba (9 ans) a saisi un couteau à pain et a poignardé son camarade, Souleymane Kondé (9 ans), dans le dos.

Grièvement blessé, Souleymane Kondé a été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers puis évacué à l’hôpital pour des soins d’urgence. Le couteau n’a pas été retrouvé à l’arrivée des forces de l’ordre, mais plusieurs témoins affirment l’avoir vu peu après les faits.

Le jeune Assane Ba a été interpellé et présenté ce lundi matin devant le Tribunal de Grande Instance. L’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de ce drame.

Ce fait divers provoque une vive émotion dans la ville de Mbour. Les habitants s’interrogent sur la montée de la violence chez les enfants et sur les moyens de prévention à mettre en place. Pendant ce temps, la victime reste sous surveillance médicale et son état est suivi de près.

Éliminatoires Mondial 2026 : un arbitre somalien au sifflet pour RDC–Sénégal

Le match décisif des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 opposant la RDC au Sénégal, ce mardi 9 septembre à Kinshasa, sera dirigé par un jeune arbitre somalien, Omar Abdelkadir Artan.

Âgé de 33 ans, Abdelkadir est arbitre international depuis huit ans. Déjà expérimenté, il a officié lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, ainsi qu’à la finale retour de la Ligue des Champions de la CAF entre Pyramids FC et Mamelodi Sundowns. Sélectionné également pour la Coupe du monde U20, il s’est forgé une réputation de rigueur et de sang-froid face à la pression.

Pour cette affiche capitale, son rôle sera déterminant : maintenir la maîtrise du jeu et faire respecter les règles dans une rencontre où l’enjeu est immense. Sa jeunesse, loin d’être une limite, représente un atout d’énergie et de détermination.

Reste à savoir si son arbitrage accompagnera les Léopards vers une victoire historique ou si les Lions de la Teranga parviendront à imposer leur suprématie. Un duel que toute l’Afrique suivra de près.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention