Lutte sénégalaise : Modou Lô affrontera Sa Thiès dans un combat royal signé Albourakh Events
C’est désormais officiel : le Roi des arènes, Modou Lô, croisera Sa Thiès, jeune frère de Balla Gaye 2, dans un combat royal organisé par Baye Ndiaye et son label Albourakh Events.
Très attendu par les amateurs de lutte, cet affrontement marque le premier combat royal de la carrière de Sa Thiès, tandis que Modou Lô enchaîne un quatrième duel contre un jeune lutteur. Couronné, le champion des Parcelles Assainies a déjà disposé successivement d’Ama Baldé, Boy Niang et Siteu.
Cette affiche promet un choc de générations et une confrontation à haute intensité dans l’arène nationale.
Affaire de démolition à Ziguinchor : le maire Djibril Sonko convoqué au commissariat de Yamatogne
Le maire de Ziguinchor, Djibril Sonko, est convoqué ce jeudi 14 août 2025 à 9 heures au commissariat de Yamatogne dans le cadre de l’enquête sur la démolition d’un édifice public.
Dix employés municipaux sont déjà concernés par cette procédure judiciaire en cours. Placés en garde à vue au commissariat de Yamatogne, certains ont comparu devant le procureur ce mardi, tandis que d’autres doivent être déférés au parquet demain, selon des sources proches du dossier.
La version du maire est particulièrement attendue dans cette affaire qui suscite la colère de plusieurs agents municipaux et alimente les tensions au sein de l’administration locale.
Braquage armé à Mboro : une commerçante dépouillée de 8 millions FCFA, un homme séquestré
Dans la nuit du 11 au 12 août 2025, aux environs de 3 heures du matin, un braquage d’une rare violence a été perpétré au quartier Mbaye Mbaye Peulh de Mboro, au domicile de Mme Élisabeth Mbengue, commerçante.
Selon les premiers éléments, un groupe d’individus lourdement armés de fusils de chasse, pistolets automatiques, machettes et coupe-coupes a encerclé la maison avant de neutraliser les caméras de surveillance. Après avoir tiré plusieurs coups de feu en l’air pour semer la panique, les assaillants ont pris en otage les huit occupants de la demeure.
Sous la menace, Mme Mbengue a été contrainte de remettre la somme de 8 000 000 FCFA, destinée à un versement à la SOBOA à Dakar. Les malfaiteurs se sont également emparés des clés d’un véhicule gris appartenant à M. Victorien Tendeng, chef de famille, qu’ils ont ligoté, enfermé dans le coffre, puis abandonné à la sortie du village.
Alertée, la brigade territoriale de Mboro s’est rapidement rendue sur les lieux pour procéder aux constatations. Une enquête est en cours pour identifier et arrêter les auteurs de ce braquage.
L’APR participe au Sommet des Partis Politiques Africains à Accra
Une délégation de l’Alliance Pour la République (APR) prend part au Sommet des Partis Politiques Africains, qui se tient à Accra du 12 au 14 août 2025. L’événement est organisé par le Gouvernement du Ghana et le Centre Africain de Gouvernance, dans le cadre de l’Initiative des Partis Politiques Africains (APPI).
La délégation sénégalaise, conduite par Amadou Mame Diop, comprend El Hadji de Youm, Nene Fatoumata Tall Mbaye et Abdoulaye Diagne. Ce sommet rassemble plus de 100 partis politiques issus de 30 pays d’Afrique et des Caraïbes, ainsi que des chefs d’État, dirigeants politiques, représentants de la société civile, experts universitaires et institutions de développement international.
Placée sous le thème « De la politique à la prospérité : renforcer la collaboration entre les partis pour le développement et la transformation économique de l’Afrique »
Affaire Lat Diop : la Chambre d’accusation financière ordonne une nouvelle libération provisoire
La Chambre d’accusation financière a, une fois encore, ordonné ce mardi la mise en liberté provisoire de l’ancien ministre Lat Diop. La décision finale dépend toutefois du parquet général, qui doit se prononcer.
Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-directeur de la Lonase, est inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il fait face à de lourdes accusations, notamment de détournement présumé de deniers publics, d’extorsion de fonds et de blanchiment de capitaux.
Selon nos informations, le préjudice financier serait estimé à 8 milliards de FCFA. L’affaire, très suivie, reste en attente d’un nouveau développement judiciaire.
Dakar : le corps sans vie d’un bébé retrouvé sur la plage de Soumbédioune
Un drame a secoué la plage de Soumbédioune, à Dakar, où le corps sans vie d’un bébé a été découvert dans un état de décomposition avancée. Les circonstances entourant la mort de l’enfant demeurent inconnues, tout comme la manière dont il ou elle s’est retrouvé(e) sur ce rivage.
Les expertises médico-légales n’ont pas permis de déterminer la date exacte ni la cause du décès, en raison de l’état avancé de décomposition de la dépouille. Aucune indication n’a pu être recueillie sur l’identité du bébé ou sur celle de ses parents.
Sur instruction du procureur de la République, le corps a été inhumé. L’enquête se poursuit afin de tenter de lever le voile sur cette affaire qui suscite émotion et interrogations.
Gambie : la mort d’un bébé suite à une excision ravive le débat sur cette pratique
L’excision alimente de nouveau les conversations politiques et sociétales en Gambie. La polémique a été relancée par la mort d’un nourrisson d’un mois lundi après une mutilation génitale féminine, survenue dans le district de Kombo Nord.
La fillette, âgée seulement d’un mois, a développé une hémorragie à la suite d’une excision et est décédée à l’hôpital. Sa mort a suscité une onde de choc dans le pays, où l’excision est interdite depuis 2015.
Les contrevenants s’exposent à des peines de prison, pouvant aller jusqu’à la perpétuité en cas de décès.
Malgré l’interdiction et le risque d’une peine de prison, la mutilation génitale féminine (MGF) est toujours répandue en Gambie, le pays figurant parmi les dix pays dans le monde où le taux de MGF est le plus élevé. 73 % des femmes et des filles de 15 à 49 ans ont subi cette pratique, selon les chiffres de l’Unicef publiés l’année dernière.
En Gambie, la pratique reste lourdement ancrée dans les traditions sociétales. Plus récemment, les autorités ont fait face à de plus en plus de plaintes visant la dépénalisation des mutilations génitales féminines en Gambie.
En juillet 2024, les députés ont rejeté une proposition de loi qui aurait levé l’interdiction.
Sur le continent africain, la FGM a causé 44 000 décès supplémentaires dans 28 pays en 2023, selon une étude publiée par l’université de Birmingham en Angleterre.
Pr El Hadj Makhtar Bâ, psychiatre-neurologue à Albert Royer :« L’accompagnant doit être pris en compte pour améliorer la santé des malades »
Auteur d’une étude sur l’anxiété et la dépression chez les accompagnants des patients admis au Centre hospitalier national Dalal Jamm, le Pr Elhadj Makhtar Bâ est formel : l’accompagnant doit être institutionnalisé dans les structures de santé. Selon son étude, 30,3 % des accompagnants sont anxieux et 26,2 % dépressifs.
Vous avez mené une étude « transversale analytique » entre janvier et décembre 2023 au service de cancérologie du Centre hospitalier national Dalal Jamm sur l’anxiété et la dépression chez les accompagnants des patients admis dans ledit service. Pouvez-vous revenir sur les résultats ?
Déjà, il faut rappeler les contours de cette étude. C’est une thèse que j’ai encadrée. Dans le cadre de nos enseignements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, nous encadrons régulièrement des thèses. J’ai donc encadré celle du Dr Ahmed Koumba Fall, un jeune interne très brillant en cancérologie qui, pour une fois, a décidé de ne pas simplement s’intéresser aux cancers, mais d’aller voir les personnes qui accompagnent les enfants hospitalisés dans les services d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Dalal Jamm. Parce qu’on sait que les personnes hospitalisées, qui souffrent de pathologies cancéreuses, dépendent énormément de leur entourage. Cette étude montre plusieurs choses. Elle montre d’abord que le poids de la pathologie est énorme. Un tiers des aidants, durant cette période, ont présenté des troubles anxieux-dépressifs. Il y a eu 122 sujets sélectionnés parmi les aidants. Parmi eux, une bonne partie était soit anxieuse, soit dépressive. Et ce qui est dommage, c’est que ces aidants ne sont pas pris en charge, bien qu’ils soient à l’hôpital. Dans le système hospitalier, on prend en charge le ou la patient(e), mais on ne fait pas attention à l’aidant. Et pourtant, les chiffres sont élevés. Ces troubles ne sont pas nécessairement pris en charge.
À combien se chiffre le taux de stress ou d’anxiété des aidants étudiés ?
L’anxiété, c’est 30,3 %. Et la dépression, 26,2 %. Si l’on cumule les deux, cela fait beaucoup. C’est un indicateur qui montre qu’il faut agir. J’ai d’ailleurs associé ces données à un autre mémoire, soutenu en gériatrie, qui portait sur ce qu’on appelle la charge des aidants. Il faut vraiment réfléchir à comment structurer nos établissements de santé. Quand votre enfant est hospitalisé dans une salle où d’autres enfants meurent, comment vit-on cela en tant qu’accompagnant ? Comment supporter la douleur de voir un enfant mourir à deux lits du vôtre ? C’est difficile d’entendre son enfant crier, souffrir, sans pouvoir le soulager. Et cette charge n’est pas propre au cancer. On la retrouve dans beaucoup d’autres pathologies. Le système hospitalier est-il préparé à accueillir une personne sans aidant ? Je pense qu’il faut se poser la question et intégrer la prise en charge de ces aidants.
Quelle est la couche la plus touchée par le stress dans l’étude ?
L’étude montre que les fonctionnaires sont les plus impactés. Avec 62,5 % d’anxiété, suivis des employés du privé à 43,8 %. Sur le plan psychologique et émotionnel, les aidants sont fortement touchés. Certains sont même obligés d’arrêter leur travail pour s’occuper de leurs proches malades. Je pense par exemple à l’ancienne ambassadrice du Sénégal au Cameroun, qui était également vice-présidente de l’Association nationale des malades d’Alzheimer. Elle a démissionné pour s’occuper de son mari malade. C’est énorme. Parfois, on est la seule personne disponible, donc on doit tout arrêter. Il ne s’agit pas seulement d’accompagner à l’hôpital, mais aussi à la maison. Et parfois, cet accompagnement, c’est pour la vie. Je pense notamment aux enfants atteints de déficiences lourdes, qui nécessitent une assistance continue. Ce sont souvent les mères qui sont les plus touchées. Elles arrêtent toutes leurs activités pour être au chevet de leurs enfants. Les taux d’anxiété et de dépression chez les femmes sont de 35,1 % et 32,5 %, contre 22,2 % et 15,6 % chez les hommes. Ces études doivent être menées dans tous les services, car la problématique des accompagnants se pose partout. Je me souviens d’un focus group à Dalal Jamm : un accompagnant m’a confié qu’il n’avait rien à manger, car l’hôpital n’autorise pas l’entrée de nourriture et ne donne à manger qu’aux patients. C’est un vrai problème. Beaucoup d’hôpitaux ne pensent pas aux accompagnants. À Fann, grâce à l’aide de la Fondation Sonatel, une maison des accompagnants a été mise en place, avec des commodités. Mais dans certaines structures, si le patient n’est pas en cabine, il est même difficile d’aller aux toilettes.
Que faut-il faire selon vous pour améliorer la situation des accompagnants ?
Il faut mener une réflexion autour des aspects psychologiques. Imaginer des activités pour les occuper, mais aussi réduire leur charge mentale. L’expérience des focus groupes est intéressante. Elle est à multiplier dans tous les services, mais cela ne peut se faire que si c’est institutionnalisé. Actuellement, tout cela se fait de manière bénévole. Beaucoup de collègues s’impliquent, mais ce n’est pas structuré. Il est temps que les accompagnants soient pris en compte au niveau institutionnel. La psychiatrie a une histoire particulière avec les accompagnants. Elle est l’un des premiers services à institutionnaliser leur présence. Je pense à Henry Colomb, qui a analysé la société sénégalaise et disait : « Ici, la famille est très importante ». Si un patient reste hospitalisé trop longtemps sans voir sa famille, il risque de perdre le lien social, et cela complique sa réinsertion. Quand un membre de la famille est hospitalisé en même temps que le patient, cela crée un lien. Malheureusement, aujourd’hui, les familles sont plus petites, et rien n’a été prévu. Il faut repenser tout cela.
Est-ce que l’état de stress de l’accompagnant peut avoir un impact sur le patient ?
Oui. Si vous êtes la mère d’un enfant et que vous êtes vous-même déprimée, cela affectera votre interaction avec lui. Si votre santé mentale se détériore, vous risquez de négliger ou de maltraiter le malade, même sans le vouloir. Vous pouvez devenir impulsif, colérique. Le premier niveau d’intervention, c’est la communication. Dans nos structures, les accompagnants sont souvent maltraités. Peut-être en raison de la surcharge de travail. Quoi qu’il en soit, cela ne devrait pas être toléré.
Il y a souvent des tensions entre accompagnants et personnel médical. Que faire pour les apaiser ?
Il faut d’abord améliorer la communication entre le corps soignant et les accompagnants. Ensuite, il faut créer des espaces de repos pour les accompagnants dans les hôpitaux. Quand on construit des services, on doit penser à des lieux où les accompagnants peuvent dormir, se reposer, se laver, manger. En cas d’urgence, c’est souvent l’accompagnant qui doit courir à la pharmacie. Si vous allez maintenant en neurologie, vous verrez des accompagnants couchés à même le sol devant le service, faute d’espace dédié. Il faut aussi penser à des commodités comme des toilettes, des douches, etc. Il faut renforcer les relations humaines, former le personnel subalterne (infirmiers, agents de salle) à mieux gérer la relation avec les aidants. Enfin, il faut organiser des groupes de parole. Ces petites choses peuvent vraiment alléger leur fardeau émotionnel. Il faut que les accompagnants se sentent écoutés, respectés, et qu’on fasse attention à la façon dont on leur parle de l’état de santé de leurs proches.
AfroBasket 2025 – Sénégal vs Ouganda : les Lions réussissent leur entrée (88-53)
Dans une salle clairsemée et après quelques réglages techniques, notamment sur le chrono, le coup d’envoi du premier match de l’AfroBasket masculin 2025 a été retardé. Mais les Lions n’ont pas laissé ce contretemps les perturber.
Dès les premières minutes, Gora Camara a donné le ton en imposant son agressivité offensive. Le Sénégal démarre sur un 9-0 avant de concéder le premier panier ougandais après près de quatre minutes de jeu. Avec trois tirs primés réussis en fin de quart-temps, Jean Jacques Boissy permet aux Lions de creuser l’écart. Le premier acte se conclut sur un 30-18 maîtrisé.
Le deuxième quart est plus disputé. Les Ougandais, portés par Deng, passent en bloc et durcissent le jeu. Le Sénégal marque 14 points contre 12 encaissés, conservant son avance. À la pause, les Lions mènent 44-30, grâce notamment aux premiers tirs primés de Brancou Badio et Makhtar Gueye.
Au retour des vestiaires, l’adresse à trois points se fait rare – un seul panier primé signé Ousmane Ndiaye – mais la domination intérieure est nette. Pape Moustapha Diop et Gora Camara assurent sous la raquette. Cette période est aussi marquée par le premier panier du nouveau renfort Boubacar Cissé Diallo. Les Lions abordent le dernier quart avec une avance solide, 60-39.
Dans les dix dernières minutes, le Sénégal accélère à nouveau et s’impose logiquement (88-53). Makhtar Gueye, Ousmane Ndiaye et Jean Jacques Boissy haussent le ton et régalent avec de belles séquences pour conclure une belle victoire. Le banc réussit 52 points ! Une bonne performance d’entrée.
Une entrée en matière réussie pour les hommes de DeSagana Diop , qui affronteront l’Égypte dans deux jours pour leur deuxième match de poule.
Avec wiwsport