Arrêté à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, Juan Branco vient à l’instant d’être libéré, confirme Robin Binsard, avocat français. Cependant, l’avocat franco-sénégalais a été placé sous contrôle judiciaire avec un ordre d’expulsion vers la France. Juan Branco devrait donc sous peu quitter le sol sénégalais pour retourner chez lui, en France.
MAURITANIE : CE QUI A ÉCHAPPÉ À JUAN BRANCO
Dans un monde où le décloisonnement de l’information se fait sous toutes ses formes,difficile de passer par les mailles du filet sans se faire prendere.
Me Juan Branco a été arrêté par les garde-côtes mauritaniens. Il était à bord d’une pirogue, déguisé en pêcheur, d’après des sources concordantes. Ces derniers l’ont interrogé avant de le remettre aux éléments de la DIC dépêchés en Mauritanie.
Manifestement, suggère L’Observateur, l’avocat français, pris avec ses valises, espérait pouvoir prendre un avion à partir de la Mauritanie pour sa destination finale.
Mais il semblait ignorer un détail : il n’aurait même pas pu franchir l’aéroport de Nouakchott. La police sénégalaise, rapporte L’Observateur, avait déjà alerté Interpol Mauritanie que l’avocat français était en cavale depuis Dakar.
La même précaution avait été prise avec Interpol Gambie, selon le journal.
Le Kilo D’oignon À 1 200 F Et Personne N’en Parle !
« Nous allons ouvrir le marché et permettre l’importation pour faire baisser les prix et permettre aux Sénégalais d’acheter l’oignon à un prix normal, car actuellement le kilo d’oignon est vendu à 700 francs, ce qui n’est pas normal ». Ces propos du ministre du Commerce Abdou Karim Fofana remontent au 20 juin dernier, lors d’un face à face avec la presse à une dizaine de jours de la tabaski. A l’époque, c’était les producteurs locaux qui étaient accusés de spéculation.
Plus d’un mois après ces assurances de la tutelle, les Sénégalais achètent le kilogramme d’oignon à 1 000 F voire 1 200 F Cfa. Ce qui est curieux, c’est que cette hausse vertigineuse semble d’émouvoir personne. Ni les populations qui vivent ces moments difficiles, ni les médias, encore moins les autorités. Tous ont fait l’omerta sur ce sujet, priorité à la politique politicienne. Un opposant en prison, une coalition au pouvoir qui cherchent désespérément candidat, des bannis à réhabiliter…
Pendant ce temps, les vraies priorités du peuple doivent attendre. Et comme s’ils étaient sous emprise, les citoyens suivent ce mouvement, au point d’oublier qu’ils courent le risque de renoncer à l’oignon dans leur repas, denrée pourtant très prisée.
Et lorsqu’une autorité prend la parole sur la question, on comprend tout de suite que les Sénégalais sont en réalité au début de leur peine. Directeur de l’Agence de régulation des Marchés (ARM), Ansoumana Sané explique cette hausse par l’épuisement de la production locale et la difficulté d’avoir le produit sur le marché international, notamment le marché marocain, puisque les importations venant du Royaume ont été suspendues.
En guise de solution, Ansoumana Sané annonce que cette suspension a été levée à titre provisoire. En plus, une délégation du ministère se rendra au Maroc pour faciliter l’acheminement du produit. Le verbe conjugué ici au futur mérite une attention. D’abord, malgré toutes les assurances de Fofana à la veille de la tabaski, célébrée le 29 juin, ce n’est que le 11 juillet que la levée est intervenue. Ensuite, alors que le début de la hausse des prix remonte maintenant à plus de deux mois, Abdou Karim Fofana et ses services sont toujours en train de préparer ce voyage au Maroc, décisif pour le consommateur.
En résumé, les Sénégalais ont intérêt à serrer davantage la ceinture, car à l’heure actuelle, l’Etat n’a aucune solution concrète. L’heure est à l’exploration. Le risque est d’autant plus réel qu’on est à un mois du magal de Touba, une période de forte consommation d’oignon. L’année dernière, le kilogramme a été vendu jusqu’à 2 500 à Touba et Mbacké. Cette année, il faut se préparer au pire. Et après le magal, le gamou suivra avec certainement les mêmes difficultés. Pendant ce temps, le ministre Fofana fait le tour des plateaux pour parler politique.
Afrobasket Féminin : Les Lionnes Attendues À Dakar Ce Lundi
Le Sénégal a terminé deuxième de l’Afrobasket féminin, qui s’est tenu à Kigali, au Rwanda. Les Lionnes se sont inclinées samedi en finale face au Nigeria, qui conserve une nouvelle fois son titre. Deux jours après leur dernier match, les filles de Tapha Gaye, le sélectionneur national, rentrent à Dakar. I Radio rapporte qu’elles sont attendues ce lundi à 17 heures à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass.
Menaces De La Cedeao : Les Inquiétudes Des Sénégalais Du Niger
L’ultimatum fixé par la Cedeao à la junte au pouvoir au Niger a expiré ce dimanche. Ce qui expose les militaires, qui ont renversé le pouvoir de Mohamed Bazoum, a une intervention armée des forces de l’organisation sous-régionale.
Dakar a annoncé qu’il enverra des troupes si la Cedeao décide d’user de la force pour rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays. Ce qui inquiète les Sénégalais vivant au Niger. IRadio annonce que ces derniers, qui seraient menacés de représailles, interpellent les autorités de leur pays.
«Nous avons entendu plusieurs compatriotes vivant au Niger exprimer leurs inquiétudes sur les conséquences sur leur sécurité d’une implication directe de notre pays dans l’usage de la force, confirme dans Radio Mamadou Abdoulaye Dème, ancien député de la Diaspora. Certains états ont pris le soin d’évacuer leurs ressortissants par mesure de prudence ; j’encourage le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur à prendre toutes les dispositions nécessaires visant à préserver l’intégrité physique de nos concitoyens sur place.»
Attaque de Yarakh : un des «terroristes» avoue avoir reçu la somme de…
Axe Touba-Dahra: Un minicar percute un camion et fait deux morts.
Juan Branco arrêté à Rosso (Mauritanie)
Le Sénégal emprunte encore 120 milliards FCFA
Le gouvernement sénégalais a lancé un nouvel appel public à l’épargne, de 120 milliards de FCFA, depuis avant-hier, pour un emprunt obligataire d’un taux général de plus de 6%.
Le Sénégal sollicite, une troisième fois, le marché financier régional pour financer ses besoins de liquidités. Il s’agit d’un nouvel appel public à l’épargne, de 120 milliards de francs CFA, depuis avant-hier, pour un emprunt obligataire d’un taux général de plus de 6%, étalé en trois tranches de 5, 7 et 10 ans.
Cet emprunt, lancé sur le marché régional de l’Uemoa, est opéré par la Sgi Invictus Capital & Finance et s’étend jusqu’au 24 août prochain, informe Le Quotidien. Il est ouvert à des particuliers ainsi qu’à des personnes morales.
L’arrangeur souligne que l’emprunt obligataire ainsi sollicité permettra à l’Etat du Sénégal de financer des projets-clés d’infrastructures, ainsi que de « renforcer ses capacités économiques pour un avenir plus prospère ». Les 120 milliards recherchés par l’Etat sont répartis en 3 tranches distinctes.
La première, de 50 milliards, est remboursée sur 5 ans, à 6, 15%. La seconde tranche, de 40 milliards, est remboursée sur 7 ans, à un taux de 6, 30%. Tandis que la troisième, d’un montant de 30 milliards, est remboursée sur 10 ans à 6, 50%.
Ces opérations, qui se succèdent quasiment chaque trimestre, connaissent un grand succès, révélateur de la confiance en la capacité du pays à honorer ses engagements.
Cet emprunt, lancé sur le marché régional de l’Uemoa, est opéré par la Sgi Invictus Capital & Finance et s’étend jusqu’au 24 août prochain, informe Le Quotidien. Il est ouvert à des particuliers ainsi qu’à des personnes morales.
L’arrangeur souligne que l’emprunt obligataire ainsi sollicité permettra à l’Etat du Sénégal de financer des projets-clés d’infrastructures, ainsi que de « renforcer ses capacités économiques pour un avenir plus prospère ». Les 120 milliards recherchés par l’Etat sont répartis en 3 tranches distinctes.
La première, de 50 milliards, est remboursée sur 5 ans, à 6, 15%. La seconde tranche, de 40 milliards, est remboursée sur 7 ans, à un taux de 6, 30%. Tandis que la troisième, d’un montant de 30 milliards, est remboursée sur 10 ans à 6, 50%.
Ces opérations, qui se succèdent quasiment chaque trimestre, connaissent un grand succès, révélateur de la confiance en la capacité du pays à honorer ses engagements.