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Nous n’avons pas un problème de système mais plutôt de mentalité
Certains pensent que pour extirper notre pays des liens du sous- développement, il faut nécessairement changer notre système de gouvernance; je dis non, le sous-développement est une problématique liée à la mentalité et pas au système. Le fonctionnement de tout système dépend strictement de la mentalité des hommes et des femmes qui l’animent. Le meilleur système au monde géré principalement par des dirigeants sans éthique ni vertu, finirait certainement par s’effondrer.
Le système de gouvernance du Sénégal permet au fils du paysan, du fonctionnaire, de la ménagère, de l’éleveur, du pêcheur, du riche, du pauvre, du musulman, du chrétien d’accéder à l’école, de bénéficier d’une bourse, de faire de hautes études et d’occuper les plus hautes fonctions. Pour preuve aucun des quatre présidents du Sénégal n’est originaire de la capitale et ne vient de familles connues très aisées. Le système construit des hôpitaux pour soigner les populations , des mosquées et des églises pour prier , des écoles et des daaras pour éduquer les masses, des infrastructures pour faire émerger le pays, achète des équipements et des intrants pour moderniser le secteur primaire, exploite des ressources minières, énergétiques au profit du secteur secondaire et fait des efforts pour booster le secteur tertiaire. En conséquence nul besoin de le changer pour inventer un monde incertain. Par contre il est gangrené par la corruption malgré tous les dispositifs d’endiguement mis en place, l’incompétence constatée à certains niveaux, les lenteurs administratives, le laxisme, la politisation dans l’administration, les tentatives de saborder l’administration pour une promotion en politique, l’incivisme et tant d’autres fléaux. Le SYSTÈME doit être amélioré et assaini pour plus de justice, d’équité, de transparence et de performances. Il faut chercher le mal à tous les niveaux pour l’enrayer.
Nous avons besoin de CHANGER en CHANGEANT de mentalité. Il nous faut changer notre rapport à la religion, à l’Etat, au bien public, au possible, à l’impossible, à la Terre, à l’histoire, à la réalité et à la vérité,à l’effort, au mérite, à la responsabilité, à l’imputabilité.
Nous devons croire à l’effort soutenu par l’Education, la discipline, l’intelligence pour faire émerger le pays. L’Etat doit accentuer ses efforts et faire des sacrifices pour la formation et l’employabilté des jeunes mais aucun État n’a la possibilité de tout faire. Si nous faisons en sorte que notre jeunesse finisse par percevoir que l’Etat ne l’a pas abandonnée, elle cessera de se suicider en tentant de rallier l’Europe par la mer. Regardons la vérité en face pour avancer.
Mohamed Moustapha Diagne
Citoyen Président
Pape GUEYE suspendu quatre mois : sa participation à la CAN menacée
Si l’OM a vu son interdiction de recrutement levée par le Tribunal arbitral du sport dans le cadre de son litige avec Watford au sujet de Pape Gueye, le joueur va bien être suspendu quatre mois.
Retour prévu en Novembre à deux mois de la CAN
Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a décidé de lever l’interdiction de recrutement de l’OM, prononcée en première instance par la FIFA, et de condamner Pape Gueye à une amende de 2,5 millions d’euros (environ 1 milliard FCFA), dont le club olympien sera solidaire, après sa rupture de contrat avec Watford en 2020.
Des décisions plutôt clémentes. Le joueur de 24 ans, en revanche, n’a pas vu d’allégement de sa sanction en première instance et il sera donc bien suspendu quatre mois ferme à partir du début des compétitions, soit début août, révèle L’Equipe. Ce qui menace déjà sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroulera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Puisque son retour dans les stades est prévu pour novembre 2023 à deux mois de la CAN. Et avec un manque de rythme, le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé le prendra-t-il ? Réponse vers la fin de l’année période pendant laquelle la liste pour la Coupe d’Afrique sera annoncée. En attendant, Pape Gueye va manquer le match amical contre l’Algérie prévu le 12 septembre à Dakar.
Ama Baldé-Modou Lô : Luc Nicolaï a tranché
Sauf surprise, Ama Baldé-Modou Lô aura lieu le 5 novembre prochain. Le promoteur de ce combat, Luc Nicolaï, a régularisé l’affiche pour cette date, ce jeudi. Sunu Lamb, qui donne l’information, précise que pour ce faire ce dernier avait convié les managers des deux lutteurs au siège du CNG pour l’accomplissement des formalités requises.
Reste maintenant à savoir si un mois plus tôt, Ama Baldé affrontera Gris Bordeaux. Ibrahima Diop, le promoteur du face-à-face entre le Pikinois et le Fassois, ayant annoncé sa volonté de tenir ce combat en octobre prochain.
Sunu Lamb informait hier que le CNG devrait aborder la question de la proximité des deux rendez-vous lundi prochain, lors de sa réunion hebdomadaire.
Transports : les «Tata» en grève lundi prochain
Le Collectif des travailleurs de Aftu (Association de financement des professionnels du transport urbain), qui exploite l’essentiel des bus «Tata», entame un mouvement d’humeur en début de semaine prochaine. RFM, qui donne l’information, précise que ses membres observent à partir de lundi prochain, trois jours de grève renouvelables.
La radio rapporte que les grévistes, réunis ce jeudi aux Parcelles Assainies, réclament une hausse de leurs salaires. Ils revendiquent aussi un changement de leur statut, demandant à leurs employeurs de leur proposer des contrats de travail. Ce qui leur permettra notamment, plaident-ils, de s’inscrire à la Caisse de sécurité sociale.