Les autorités russes ont annoncé mardi abandonner leurs poursuites contre le groupe paramilitaire Wagner, dirigé par Evguéni Prigojine, dont une mutinerie avortée de 24 heures a fait trembler le Kremlin le week-end dernier. « Il a été établi » que les participants à la mutinerie « ont mis fin à leurs actions visant directement à commettre un crime », ont indiqué les services de sécurité (FSB), cités par les agences de presse russes. Compte tenu de ces circonstances, « l’abandon des poursuites a été décidé le 27 juin », précise le FSB.
Saisie de 1.036 kilos de cocaïne : 12 des 20 personnes inculpées envoyées devant la Chambre criminelle
Quatre ans après la saisine de 1036 kilogrammes de cocaïne, le patron du premier cabinet du Tribunal de Grande instance de Dakar, Oumar Maham Diallo a rédigé l’ordonnance de clôture en renvoyant 12 des 20 inculpés en jugement à la Chambre criminelle de Dakar. 7 autres et X ont décroché un non-lieu.
Selon L’Observateur qui donne l’information, l’ordonnance a été prise en ce sens le 15 juin. Il donne ainsi le signal au parquet, qui peut désormais enrôler l’affaire pour le procès.
Les suspects concernés sont : Borgia Pasquale Mattera, Paolo Amalfitano, Lukas Schmitzberger, Carolin Verena Stanzl, El Hadji Babacar Coumba Diop, Malick Thiandoum alias Mame Ass, Sallo Fambaye Diop dit Vieux Diop, Sevdina Mouhamadou Ndiaye, Ibrahima Thiam alias Toubey, Ismaila Ousmane Bâ alias Isma alias Alpha, Mamadou Niang alias Modou Ngatane et Mamadou dit Doudou Diouf.
Rappel à l’activité de militaires libérés : Les précisions de l’armée
Dans un document daté du 21 juin 2023, le ministère des Forces armées a lancé un rappel à l’activité de militaires jadis libérés. Ce qui a suscité moult interrogations, au vu du contexte actuel du pays. L’armée, par le biais de son porte-parole, a fait quelques précisions.
Hier lundi, un document du ministère des Forces armées, faisant état d’un rappel à l’activité de militaires issus de cinq contingents libérés, a polarisé l’actualité. Le Colonel Moussa Coulibaly, patron de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées, qui déclare que le document est bien authentique, a tenu à faire quelques précisions.
«Cette mesure n’est nullement liée au contexte actuel. Ça n’a vraiment rien à voir. L’Armée nationale évolue et s’adapte aux questions de l’heure qui interpellent la gestion de la sécurité nationale. C’est dans cette optique que plusieurs programmes opérationnels et structurants ont été mis en œuvre par le Commandement. Certains ont été déroulés, d’autres sont en cours de l’être», a déclaré le porte-parole de l’armée.
Dans les colonnes de l’Observateur, le Colonel Moussa Coulibaly déclare que cette décision entre dans le cadre d’un programme intitulé : «20-25». Ledit programme traduit l’ambition d’une montée en puissance de l’Armée sénégalaise, dit-il.
«Il est ponctué par la création, depuis 2020, de nouvelles unités, qui ont été élaborées, étoffées et adaptées aux objectifs fixés en 2025. Et c’est dans le cadre de l’atteinte des objectifs que le Commandement a convenu de rappeler les 5 contingents sus indiqués, pour pouvoir renforcer les effectifs, en intégrants les nouvelles créations et acquisitions», explique le patron de la Dirpa.
Il ajoute : «Nous sommes dans une phase du processus ou nous sommes amenés à mettre à niveau certaines unités, dont le 34° Bataillon d’infanterie, le 23° Bataillon de reconnaissance et d’appui, les nouvelles acquisitions de bateaux lance-missiles…, et cela passe par un renforcement des ressources humaines. Plusieurs nouvelles unités sont créées au sein même des Armés, il y a par exemple des bataillons qui étaient à 3 Compagnies et qui sont maintenant à 4 Compagnies.»
Armée : les militaires libérés au terme de leur durée légale, rappelés à l’activité
Après la gendarmerie nationale, c’est l’armée qui vient renforcer ses rangs. En effet, il s’agit des personnels militaires de la disponibilité, issus des contingents 2019/3, 2020/1, 2020/2, 2020/3 et 2021/1, libérés au terme de leur durée légale, qui sont rappelés à l’activité. «A compter du 1er juillet 2023, les personnels militaires de la disponibilité, issus des contingents 2019/3, 2020/1, 2020/2, 2020/3 et 2021/1, libérés au terme de leur durée légale, sont rappelés à l’activité. Le Chef d’Etat-major général des Armées et le Directeur des personnels militaires et de la Mobilisation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision», mentionne le document signé par le ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba.
Cité Sipres : un nouveau-né sans vie retrouvé dans les poubelles près du Samu municipal
Un nouveau-né de sexe féminin et qui pesait 1,1 Kg a été retrouvé mort dans un dépotoir d’ordures posé à la Cité Sipres, près du Samu municipal. Selon ‘’Libération’’ qui donne l’information dans sa parution de ce mardi, la découverte macabre a eu lieu samedi dernier vers 23 heures. Nos confrères renseignent que le corps y a été jeté par le conducteur d’une moto ‘’Jakarta’’ qui a pris la fuite. A en croire le journal, les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’enfant a été déposé dans les poubelles par un conducteur. Ce dernier est activement recherché.
Vol à l’occasion du service : la domestique Fatoumatou Tambedou expulsée du pays pour une durée de 5 ans
Après avoir purgé la peine de prison que lui a infligée le juge, Khadidiatou Tambedou va plier bagages et retourner en Gambie. En effet, en sus de sa peine, elle est interdite de séjourner au Sénégal pour une durée de 5 ans. La jeune fille âgée de 19 ans a été reconnue pour vol à l’occasion du service.
Si ce n’était pas la voisine de la plaignante, celle-ci n’aurait aucune idée d’où se trouvaient ses biens volés. L’auteure de ces agissements, sa domestique Khadiatou Tambédou avait caché sur la terrasse de sa voisine, les objets qu’elle lui avait dérobés. Informée, sa patronne qui n’ignore pas le vice de sa domestique dépose plainte contre elle. Face aux enquêteurs, elle renseigne que sa belle-sœur et sa sœur ont été les premières victimes de celle-ci. La plaignante renseigne que la prévenue avait comme tâche, le nettoyage de sa boutique. Elle lui reproche d’avoir subtilisé une paire de chaussures, une paire de lunettes et un sac à main.
A la barre, Khadidiatou Tambedou conteste les faits. «Je n’ai pas volé ses biens. Comme je devais arrêter le travail, elle m’a demandé d’attendre qu’elle vérifie sur les caméras de surveillance pour voir si je n’avais pas cambriolé sa boutique. Lorsque je suis revenue, elle m’a fait patienter avant de m’accuser de vol. C’est là qu’elle m’a conduit à la gendarmerie. C’est une paire de chaussures que je détenais mais je ne les ai pas volées. Je détenais aussi un parfum qui m’appartenait», a-t-elle raconté.
Des faits qu’elle avait pourtant reconnus devant le procureur. D’ailleurs elle avait même demandé pardon à sa patronne. Elle avait même déclaré que c’est un marabout qui lui avait suggéré de mettre le parfum sous l’oreiller et de dormir avec. Ce, avant de le donner comme offrande puisqu’elle faisait un mauvais rêve.
La déléguée du Procureur de la République a requis 2 ans d’emprisonnement dont 3 mois ferme. Quant à la prévenue elle a sollicité la clémence du tribunal en évoquant sa maladie. Elle a promis de retourner chez elle. Condamnée à 2 ans de prison dont 1 mois ferme, elle va devoir prendre son mal en patience. Une fois libre elle sera contrainte de quitter le territoire sénégalais où elle n’aura plus le droit de séjourner pour une durée de 5 ans.
Le Président Bougane chez le Grand Serigne de Dakar
