ABUS DE CONFIANCE PORTANT SUR 192.169.645 FRANCS CFA : Comment Mamadou Diouf Fatah a fait disparaitre l’argent de deux commerçants

Condamné, en première instance, à une peine de 3 mois de prison pour abus de confiance portant sur près de 200 millions de francs Cfa, le commerçant Mamadou Diouf Fatah a interjeté appel pour contester le verdict. Cet appel risque d’être comme un coup d’épée dans l’eau. D’autant que si le juge suit à la lettre le réquisitoire de l’avocat général, il confirmera la décision du juge d’instance.
Quid des faits qui lui sont reprochés ? En 2012, les commerçants, Babacar Ndiaye et Omar Tall, avaient remis au prévenu 300 millions F Cfa pour l’achat de marchandises en Indonésie. Après avoir reçu ledit montant, Mamadou Diouf Fatah l’a séparé en deux sachets qu’il a déposé dans le capot de la malle arrière de son véhicule.
En partance chez lui, à Guédiawaye, son véhicule est tombé en panne sur l’autoroute, non loin du garage Pompiers. Il est alors descendu pour changer le pneu. C’est en ce moment que deux individus, à bord d’une moto, ont ouvert la malle de la voiture avant de dis- paraitre avec l’un des sachets contenant la moitié de l’argent.
Cette version du prévenu n’avait pas convaincu les deux commerçants et non moins parties civiles dans cette affaire. Ces derniers demeurent convaincus qu’il a simulé un vol pour disparaitre avec leur argent. En première instance, le prévenu n’avait pas de témoin. Cependant, hier, il a fait comparaitre le chauffeur qui l’avait, à l’époque, aidé à changer son pneu. Il s’agit de Serigne Kosso Diop. Devant le prétoire, il a soutenu qu’il n’a pas vu les voleurs. Il s’est juste garé pour aider Mamadou Diouf Fatah, en pleurs.
« Il m’a dit qu’il a été agressé par des jeunes encagoulés qui étaient à bord d’une moto. Je l’ai aidé à changer le pneu », a déclaré le témoin.
Ayant interjeté appel, les avocats du prévenu ont plaidé en premier. En demandant au président de la Cour d’appel de tenir compte du témoignage du taximan, un élément nouveau dans le dossier. Selon Me Sidiki Kanouté, son client, victime d’une agression, a perdu l’argent mais ne l’a pas volé comme le prétendent les parties civiles.
Pour preuve, il fait savoir qu’après la plainte déposée par les plaignants, les éléments enquêteurs ont fouillé tous les comptes bancaires de son client pour vérifier ses opérations mais ils n’ont eu aucune preuve. C’est donc sur la base de simples soupçons que son client a été condamné.

Lire la suite su Dakaractu.com

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here